Finalement Claude Allègre avait raison !

En réponse à un de mes commentateurs, je me suis fendu d’un billet que je mets en ligne. Ce lecteur considère que les grands groupes pétroliers sont derrière les contradicteurs des « experts » de l’IPCC. Je contredis ouvertement dans mon blog les arguments avancés par ces « experts » et je ne suis nullement inféodé à un quelconque groupe pétrolier.

Je ne vois pas non plus comment les grands groupes pétroliers influenceraient les astrophysiciens qui démontrent que le climat passé est étroitement assujetti à l’activité solaire et que par voie de conséquence le climat futur sera également assujetti aux soubresauts du soleil. Venons-en donc aux faits réels passés qui n’ont aucun caractère spéculatif.

Premier point : l’écart de l’irradiance incidente solaire entre le maximum et le minimum d’un cycle solaire est de 1,3 W/m2, ce qui correspond à 0,1 % de l’irradiance solaire totale or l’entropie sous forme de chaleur générée par les activités humaines sur l’ensemble de la planète est de l’ordre du 1/10000e de l’énergie solaire incidente, toutes longueurs d’onde confondues, qui atteint la Terre. Ce n’est pas le CO2 qui pourrait être important dans le réchauffement de la planète mais la chaleur dégagée par l’activité humaine puisqu’elle se surajoute à celle provenant du Soleil et c’est facile à comprendre. Une centrale nucléaire dissipe les deux tiers de la chaleur produite par la fission de l’uranium dans l’atmosphère comme n’importe quelle autre centrale électrique et le moteur d’une voiture, c’est pire, 75 % de l’énergie est dissipée sous forme de chaleur ! Mais tout ça ne représente que 1/10000e de l’énergie solaire incidente et à peine 10 % de la variation cyclique de l’irradiance solaire au cours d’un cycle de 11 ans. Il est donc facile de comprendre que toute variation durable de l’activité solaire doit être prise en compte, la contribution entropique (attention je n’ai pas écrit anthropique ou anthropogénique !) due à l’activité humaine reste et restera longtemps encore tout simplement négligeable.

Deuxième point : les théories de l’effet de serre et du forçage radiatif du CO2 ne sont que des théories qui n’ont, à ma connaissance, jamais été prouvées. Aucune publication scientifique n’a jamais démontré clairement que la théorie de l’effet de serre était valide et je peux assurer mes lecteurs que j’ai cherché pendant des jours entiers un début de commencement de preuve s’il s’agissait bien d’un fait réel. A contrario, un certain nombre de publications démontrent clairement et irréfutablement que ces théories sont en violation directe avec les lois de la thermodynamique dont l’un des énoncés du deuxième principe est qu’il ne peut pas y avoir de transfert de chaleur d’un corps froid vers un corps plus chaud sans intervention mécanique externe, en d’autres termes les hautes couches de l’atmosphère ne peuvent en aucun cas réchauffer le sol par effet rétro-radiatif. C’est pourtant sur cette totale aberration scientifique que la théorie de l’effet de serre est basée. Je ne comprends pas pourquoi personne ne dénonce cette supercherie pseudo-scientifique à part quelques rares personnes comme moi, et je suis fier de le faire à longueur de blog. Pour être un peu simpliste, on pourrait dire que les « experts » de l’IPCC confondent le CO2 avec le compresseur d’un réfrigérateur, or l’atmosphère est un système ouvert et non fermé comme le circuit de refroidissement d’un réfrigérateur dont le fonctionnement est directement expliqué, d’ailleurs, par ce même deuxième principe de la thermodynamique. Je citerai un autre exemple simple qui situe le degré de supercherie de cette affabulation de la théorie de l’effet de serre : si on met une bougie devant un miroir, en aucun cas le miroir fera que la température de la flamme de la bougie sera plus élevée en réfléchissant le rayonnement émis par la flamme de la bougie vers cette dernière, c’est thermodynamiquement impossible, mais c’est pourtant le genre de théorie fumeuse qui satisfait les tenants de l’effet de serre …

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Troisième point : les variations de l’irradiance solaire sont directement liées aux taches solaires car ces taches sont une conséquence de la remontée d’énergie des couches profondes du soleil vers la surface appelée photosphère ou chromosphère. On peut donc prédire par l’observation de ces taches quelle sera à l’avenir l’évolution de l’activité solaire. Les taches solaires suivent en effet un trajet des hautes latitudes vers l’équateur solaire et matérialisent en quelque sorte les flux en profondeur de matière ressemblant à des tores, l’un situé dans l’hémisphère nord et l’autre dans l’hémisphère sud et dont les mouvements sont opposés. Ce flux est visualisé par les fameux diagrammes en ailes de papillon décrivant les taches solaires et leur migration des hautes latitudes vers l’équateur au cours d’un cycle solaire (voir l’illustration). Ce gigantesque flux de matière permanent créé un puissant champ magnétique qui protège la Terre, entre autres planètes, des rayonnements cosmiques galactiques et intergalactiques, telle une dynamo à l’origine de ce champ magnétique. La reconstruction de l’activité solaire passée, avant qu’il n’existe des équipements capables de mesurer directement le champ magnétique solaire et avant les lunettes et les télescopes pour observer et décompter aussi finement que possible les taches solaires, est basée sur l’apparition d’isotopes radioactifs du béryllium et du carbone ainsi que de l’oxygène, respectivement Be10, C14 et O18, produits par spallation cosmique c’est-à-dire la capture d’un neutron secondaire provenant de la désintégration d’un atome d’oxygène ou d’azote après collision avec des particules cosmiques de haute énergie. Or quand l’activité solaire diminue, le champ magnétique de l’étoile diminue également, la dynamo interne ralentit, et les rayons cosmiques sont moins bien déviés de leur trajectoire. On peut ainsi reconstruire assez précisément les cycles d’activité solaire sur de longues périodes, jusqu’à 8000 ans avant notre ère de manière satisfaisante, et en déduire les variations de l’irradiance totale du soleil. Enfin l’oxygène 18 est utile pour se faire une idée de la température.

Dans cette illustration, le cycle 24 ne figure pas mais ressemble en intensité au cycle 12 qui culmina autour de 1885 et correspondait à une période froide dite « petit âge glaciaire ». Sur cette figure il est évident que depuis le cycle 15, l’activité solaire a été intense et correspond à l’optimum contemporain appelé aussi « moderne » qui s’est terminé après le cycle 23 qui culmina vers 2001.

Les données sur l’irradiance solaire m’ont amené également à entreprendre une recherche bibliographique élargie qui, je dois l’avouer, est largement en faveur de l’unique effet du soleil sur le climat terrestre tel qu’il a été observé par le passé. La variation de l’activité solaire semble erratique mais pas tant que ça puisqu’il semble que les effets de marée de Jupiter et Saturne y sont pour quelque chose dans ces variations. J’ai écrit un billet à ce sujet et les prédictions de la mécanique céleste que personne ne peut contester concordent avec les prévisions des astrophysiciens en ce qui concerne les taches solaires et leur évolution passée pour dire qu’après le grand optimum contemporain qui aura duré un bon siècle, depuis 1915 environ, le soleil va entrer dans un cycle de léthargie prononcée sensiblement identique au minimum de Maunder en terme d’irradiance. La chute est prévue pour être aussi brutale que celle qui suivit l’optimum entre – 700 et – 500 avant l’ère présente. Il s’agit d’une périodicité particulière de 2465 années de l’activité solaire corrélée au mouvement des grosses planètes du système solaire avec d’autres cycles d’environ 400 et 100 ans et le cycle de base de 11 ans qui se surimposent pour résulter en une évolution apparemment imprévisible mais dont on discerne cependant une certaine périodicité (voir les illustrations).

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Les années à venir vont ressembler au minimum climatique que traversa la Terre pendant une centaine d’années à partir de – 400 environ. Il est intéressant de noter que l’Empire Romain ne commença à s’étendre qu’après ce minimum climatique sévère. L’apogée de la civilisation grecque se situe exactement entre -700 et -450 avant notre ère, s’éclipsant pendant un siècle environ, vers -400 ou période dite de réorganisation, pour ne retrouver une expansion que bien après -400 avant notre ère. L’histoire est aussi riche en preuves indirectes des conditions climatiques, comme l’établissement de l’empire de Genghis Khan et la construction des cathédrales au cours de l’optimum médiéval.

L’effet des variations de l’activité solaire sur le climat n’est pas instantané comme l’indiquent les résultats de la dendrochronologie (carbone 14) et l’étude des stalagmites (béryllium 10) combinées à l’analyse des carottes glaciaires (oxygène 18) quand celles-ci n’ont pas été truquées par les « experts » de l’IPCC, mais les perturbations se font sentir sur le long terme, heureusement sinon ce serait une catastrophe. En effet les océans constituent un volant thermique considérable qui atténue momentanément les variations de l’activité solaire, mais pour un temps seulement. Le phénomène El Nino comme les modifications du Gulf Stream sont directement dépendants des variations de l’activité solaire, seule source d’énergie afférente significative à considérer pour la Terre et qui a un effet direct encore mal expliqué sur les courants marins et les échanges thermiques de grande ampleur au sein des océans.

Pour conclure, je dirais que l’IPCC devrait réorienter sa démarche alarmiste et catastrophiste (la peur a toujours été un excellent fond de commerce qui fait vendre à n’importe qui n’importe quelle sornette) plutôt vers un refroidissement du climat général parfaitement prédit par les observations des astrophysiciens que vers un réchauffement largement hypothétique pour les raisons évoquées plus haut. Un refroidissement généralisé de la planète serait particulièrement désastreux et il faudrait songer à s’y préparer dès maintenant, les cycles solaires durent 11 ans en moyenne, le cycle 25 (2023) est prévu très déficitaire, voire nul, par les astrophysiciens et leurs prédictions sont incontestables. En d’autres termes, rien qu’en considérant le cycle 25 à venir, le déficit de l’irradiance solaire, donc de l’énergie atteignant la Terre, 1,3 W/m2 en moins, durera de 2017 (fin du cycle 24) à 2030 (fin du cycle 25), largement assez longtemps pour que l’on entre dans un petit âge glaciaire dans quelques années seulement et rien pour le moment n’indique que les cycles solaires suivants auront retrouvé une certaine normalité. Il faudrait donc dès maintenant, quel que soit le consensus artificiellement entretenu par l’IPCC et ses 2500 experts sur le « réchauffement », que les décideurs se préparent à des hivers longs, des printemps pourris et une chute vertigineuse de la production agricole avec toutes les conséquences extrêmement alarmantes qu’il n’est pas difficile d’imaginer pour l’ensemble de l’humanité. En parcourant en diagonale le dernier rapport de l’IPCC, on peut tout simplement changer « réchauffement » ou « changement » par « refroidissement » et toutes les prévisions, à quelques détails près, deviennent vraiment inquiétantes mais pas pour les mêmes raisons.

Finalement Claude Allègre avait raison !

Sources. Articles parus dans Astronomy & Astrophysics, journal en accès libre. Les curieux peuvent en profiter :

DOI: 10.1051/0004-6361:20078421

DOI: 10.1051/0004-6361:20054282

DOI: 10.1051/0004-6361/201015843 

4 réflexions au sujet de « Finalement Claude Allègre avait raison ! »

  1. Je ne vais pas laisser un commentaire de critiques, je vais juste vous raconter deux petites histoire. La 1ère se passe en 1934. Le 19 mai 1934, ma grand-mère paternelle accouche de jumeaux, une fille et un garçon. A l’époque on accouche à la maison. Dehors, il pleut, il vente et il fait tellement froid que mon grand-père arrange une caisse en carton qu’il installe sur la porte du four de la cuisinière à charbon afin d’y installer les jumeaux et leur garantir un peu de chaleur; La 2ème se passe en 1936. Le 20 mai 1936, ma voisine se rend à la messe d’un mariage d’une de ses amies. Surprise!!! 20cm de neige!!!
    Alors quand on me parle de réchauffement climatique je reste un peu septique.

  2. Je fais un commentaire très court. Vos considérations thermodynamiques sont fausses, il suffit de voir ce qui se passe sur Venus où l’effet de serre a effectivement maintenu des températures élevées (il y a d’autres paramètres mais l’effet de serre est là). Je ne suis PAS un de ceux qui voit dans le CO2 la source de problèmes à venir mais il est fort possible que certains gaz rejetés par l’activité humaine perturbent le climat et à court ou moyen terme il est possible que la fonte de la calotte glaciaire (très réelle) perturbe le Gulf Stream, induisant sans doute un refroidissement en Europe. Bref, votre analyse est incomplète et je doute qu’un changement de temps en 2017 vous donne raison. Date est prise !

  3. Bonjour, il existe un cycle de grande année de canicule qui fait 1461 ans ( soleil tournant autour de Sirius).
    il est dit que notre soleil est né en bélier. il est dit aussi que lorsque nous sommes a 90° de notre évolution, nous sommes en grande crise, crise plus violent a 180° et petite crise a 45°.
    prenons un exemple : naissance des jésuites en 1542. secte en crise en 1542+132= 1674 soit la guerre de hollande.
    ensuite grave crise 1674+132 = 1806 guerre napoléonienne de Russie.
    1806+132= 1938 guerre Hitler.
    voila pour les démonstration sur un nation, une secte, un individu selon le cycle magnétique terrestre de 528 ans.
    Pour le soleil celui ci a bien un cycle de 10.77 ans qui est le cycle vital de la vie, fluide qui part du soleil qui va jusqu’à saturne et retourne a son point de départ comme le fait la circulation du sang . notre sang voyage en 1 seconde, le sang du soleil, notre vitalité fait son cycle en 11 ans .
    Ainsi 1461 ans / 360 *90° ^= 365.25 ans ( notion à rapprocher au 365.25 jours de notre terre ).
    Alors existe t-il une relation entre les quadratures du soleil dans son cycle avec Sirius et les cycle des suns post?
    Elevons au carré ces 365.25 ans : ((1461/360°*90°)^2)= 133 407,56 ans.
    et remarquons que 12128 * 11 ans = 133 408 ans .
    conclusion il y a bien une relation en le cycle des sun post du soleil et son cycle de quadrature autour de Sirius.
    Est-ce ce cycle qui conditionnerait les perturbations magnétiques de notre soleil tous les 183 ans ( 45°) avec des intensités variable tous les 365.25 ans et des grandes perturbations a 180° ( tous 730 ans)?
    voici une serie de date ou les cycles magnétiques semblent les plus faible depuis l’an 300:

    300
    460
    660
    920
    ?
    1645
    1810
    2010
    prenons donc 300 et ajouton les 45° du soleil de temps autour de Sirius.
    300+183 = 483+183=666 +183 = 849
    ensuite 920 +183 = 1103 + 183 = 1286 +183 = 1469 + 183= 1652+183 = 1835 +183 = 2018.
    Bien je pense que c’est plutôt dans la voie des relations des 7 soleils qui tournent autour de Sirius et de leur alignement qu’il faudrait trouver le causes du changement de notre climat.
    Si l’idée est juste alors 1645+730 = 2375 sera le retour du minimum de maunder de par la loi des cycles . Mais 1645-730 = 915 ou effectivement en 920 il y a eu bien un minimum de taches solaire. mais a t-il fait tres froid?
    La série des effets est assez bien corrélée depuis l’an 920 pour approfondir dans cette voie plutôt que dans l’effet serre et le co2 comme si des petites molécules pouvaient changer la vie des etoiles.

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