Les secrets du Golfe de Cariaco

La baie de Cariaco se trouve au nord du Vénézuéla. Elle est protégée des courants par un chapelet d’îles, Tortuga, Margarita, Cubagua et Arya. Il s’agit d’un bassin situé à 10° nord très peu soumis aux courants en provenance de l’Atlantique Sud mais recevant les eaux de ruissellement de plusieurs rivières. Ce bassin est situé à l’est de Caracas et les eaux de l’Orénoque qui se termine par un immense delta au sud de l’île de Trinidad se déversent directement dans l’Atlantique Sud sans perturber cette baie. Ce Golfe de Cariaco présente la particularité d’une condition anoxique stricte des eaux au delà d’une profondeur de 250 mètres car il n’existe aucun courant susceptible d’apporter de l’oxygène. C’est donc un lieu idéal pour étudier les variations de la position de la zone de convergence inter-tropicale. De plus ce bassin est soumis aux vents alizés d’est qui provoquent un phénomène de remontée des eaux profondes appelé up-welling qui pourtant n’influe en rien sur le manque d’oxygène des eaux profondes au delà de ces 250 mètres de profondeur. Tous ces facteurs font que l’étude de cette zone est très importante pour connaître l’évolution du climat.

Il est en effet crucial de connaître la variation de cette zone de convergence (ITCZ, intertropical convergence zone) pour se faire une idée de l’évolution passée du climat et peut-être du climat à venir. L’approche consiste à étudier tous les éléments composant les sédiments recueillis à une profondeur de 893 mètres, éléments comprenant des foraminifères, des grains de pollen, des squelettes de coccolithes et enfin des métaux provenant des eaux de ruissellement. Une étude internationale répartie entre les USA, la Suisse et l’Allemagne a donc étudié pour la première fois ces sédiments au niveau de deux métaux : le fer et le titane. Ces métaux proviennent des eaux de ruissellement et leur abondance déterminée par fluorescence sous irradiation par des rayons X permet de préciser l’abondance des précipitations. Si le Vénézuéla est l’un des pays du monde les plus arrosé avec en moyenne 1,5 mètre d’eau par m2 ces marqueurs ont cependant permis de mettre en évidence une variation de ces précipitations qui est directement dépendante de la position de la zone de convergence inter-tropicale. Le choix du titane est justifié par le fait que sous forme d’ion il est peu dépendant des conditions d’oxydoréduction des eaux marines et comme les eaux sont strictement privées d’oxygène alors le titane retrouvé dans les sédiments est un bon marqueur de l’évolution de la pluviométrie puisque sa teneur est indépendante de la micro-faune marine de surface et inexistante à ces profondeurs.

Schématiquement si l’ITCZ remonte vers le nord les précipitations sont moins abondantes et inversement. Européens que nous sommes pensons à tort que nous ne sommes pas concernés par les variations de l’ITCZ au niveau du bassin de Cariaco. Pourtant tout le passé climatique est inscrit dans les sédiments de ce bassin.

Après la « rupture » du Dryas récent (Younger Dryas) qui mit fin à la dernière grande glaciation il y eut un spectaculaire réchauffement synonyme de précipitations abondantes appelé maximum climatique de l’Holocène qui dura environ 5000 ans, entre 11000 et 5000 ans avant aujourd’hui. L’ITCZ se trouvait beaucoup plus au nord et les fortes précipitations favorisèrent un verdissement total de ce qui est aujourd’hui le désert du Sahara. Depuis l’optimum de cette période la quantité de titane dans les sédiments du bassin de Cariaco n’a jamais cessé de diminuer avec une forte période d’instabilité au cours des 2000 ans précédant l’ère commune. On retrouve l’optimum climatique minoen, suivi par l’optimum romain lui-même précédant l’âge sombre des invasions venues de l’est du continent eurasiatique en raison d’une chute durable des températures et enfin celui de l’optimum médiéval 1000 ans avant aujourd’hui et pour conclure une période caractérisée par une chute spectaculaire des températures lors du « petit âge glaciaire ». 

La situation est donc claire : en dépit des affirmations sans cesse répétées par divers organismes et reprises par les médias la tendance générale du climat est orientée vers un refroidissement et une baisse sensible de l’abondance des précipitations. Les alizées de la frange nord de l’ITCZ pourraient remonter également vers le nord et la conséquence sera alors catastrophique pour l’Europe : un affaiblissement du Gulf Stream. Alors le climat de Europe risquera d’en subir les graves conséquences directement. D’ici là les conditions climatiques européennes vont traverser une période d’instabilité puis elles s’orienteront vers un refroidissement inexorable et profond du climat quoique puissent être les décisions en particulier de réduction des émissions de carbone. Enfin il faut rappeler qu’aucune activité humaine « parasite » n’a provoqué le réchauffement de l’Holocène. Rien à ajouter.

Source : DOI: 10.1126/science.1059725

Les mensonges des médias dévoilés : coronavirus, pandémies et changement climatique

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Les alarmistes climatiques et les principaux médias exploitent frauduleusement la pandémie de coronavirus pour dire au public que le changement climatique rend les pandémies plus probables et plus graves. En réalité, les preuves sont assez claires pour indiquer que les températures plus chaudes rendent les pandémies et les épidémies sous-jacentes de virus comme la grippe moins fréquentes et moins graves.

Dans un éditorial du 24 mars dans The Hill, Vinod Thomas, ancien directeur général du Groupe indépendant d’évaluation du Groupe de la Banque mondiale, écrit: «Il existe un lien avec des pandémies, comme COVID-19, et un monde plus chaud…» (Liens en fin de billet).

L’affirmation de Thomas en suit bien d’autres dans les médias. Par exemple, un récent article du magazine Time déclare: «Je n’ai aucune preuve que le changement climatique a déclenché ce virus particulier pour passer des animaux aux humains à ce moment particulier, ou qu’une planète plus chaude l’a aidé à se propager. Cela dit, il est assez clair que, de manière générale, le changement climatique est susceptible de conduire à une augmentation des futures épidémies causées par des virus et d’autres agents pathogènes. « 

Les deux auteurs savent ou, du moins devraient savoir, qu’ils disent des mensonges. De nombreuses études démontrent que les maladies transmissibles comme la grippe et le coronavirus sont beaucoup plus répandues et mortelles à la fin de l’automne, en hiver et au début du printemps, lorsque le temps est froid et humide, plutôt que pendant les mois d’été quand il fait chaud et sec. C’est la raison pour laquelle la saison de la grippe va de l’automne au début du printemps, puis se termine. Et les rhumes, bien qu’ils ne soient pas inconnus, sont également moins courants en été.

Le chapitre 7 du rapport non-gouvernemental du Panel international sur les changements climatiques (IPCC) intitulé « Climate Change Reconsidered: Biological Impacts » détaille les résultats de dizaines d’études et de rapports examinés par des pairs montrant que les décès prématurés dus à la maladie sont beaucoup plus répandus pendant les saisons plus froides et les époques climatiques plus froides, plutôt que pendant les saisons plus chaudes et les époques de climat plus chaud.

En 2010, la correspondante de la santé de la BBC, Clare Murphy, a analysé les statistiques de mortalité de l’Office of National Statistics du Royaume-Uni de 1950 à 2007 et a constaté: « Pour chaque degré, quand la température descend en dessous de 18°C [64 degrés Fahrenheit], les décès au Royaume-Uni augmentent de près de 1,5 pour cent. »

L’analyste du département américain de l’Intérieur Indur Goklany a étudié les statistiques officielles de mortalité aux États-Unis et a trouvé des résultats similaires. Selon les statistiques officielles de mortalité aux États-Unis, 7 200 Américains en moyenne meurent chaque jour au cours des mois de décembre, janvier, février et mars, contre 6 400 chaque jour pendant le reste de l’année.

Dans un article publié dans le Southern Medical Journal en 2004, WR Keatinge et GC Donaldson ont noté: «Les décès liés au froid sont beaucoup plus nombreux que les décès liés à la chaleur aux États-Unis, en Europe et dans presque tous les pays hors des tropiques, ils sont tous dus à des maladies courantes qui augmentent avec le froid. »

Plus récemment, dans une étude publiée dans le Lancet en 2015, les chercheurs ont examiné les données de santé de 384 sites dans 13 pays, représentant plus de 74 millions de décès – un énorme échantillon à partir duquel on peut tirer des conclusions solides – et ils ont trouvé que une température plus froide, directement ou indirectement, a tué 1 700% de personnes de plus que par temps chaud. Non, ce n’est pas une faute de frappe – 1 700% plus de personnes meurent de températures froides que de températures plus chaudes.

Contrairement aux affirmations alarmistes de The Hill et de Time magazine, les preuves scientifiques accablantes montrent que c’est le froid, pas la chaleur, qui tue. Par conséquent, un monde légèrement plus chaud, avec des hivers plus courts et moins sévères, devrait entraîner moins de décès prématurés dus à des maladies, des virus, des pandémies, la faim et d’autres causes naturelles.

Liens.

https://thehill.com/opinion/energy-environment/489273-limiting-our-carbon-footprint-in-a-post-covid-19-world-we-shouldnt

https://time.com/5779156/wuhan-coronavirus-climate-change/

https://www.heartland.org/_template-assets/documents/CCR/CCR-IIb/Chapter-7-Human-Health.pdf

https://www.heartland.org/news-opinion/news/cold-is-deadlier-than-heat-say-new-reports

https://www.thelancet.com/pdfs/journals/lancet/PIIS0140-6736(14)62114-0.pdf

Source : climaterealism.com

Commentaire. Entre juillet et décembre 2019 plus de 400 articles scientifiques publiés dans des revues à comités de lecture ont montré que la Terre entrait dans une phase climatique froide qui sera ressentie au moins jusqu’en 2050 et peut-être jusqu’en 2100, l’incertitude étant liée aux effets d’albedo dans les hautes altitudes pouvant être provoqués par l’augmentation du rayonnement cosmique, cette augmentation du rayonnement cosmique étant le résultat d’un effondrement de l’activité magnétique du Soleil. Cet effondrement a déjà été bien observé depuis les deux derniers cycles solaires avec un arrêt de l’évolution vers le haut des températures moyennes observées. En dehors des pays des régions inter-tropicales les dirigeants politiques devraient, au lieu de se focaliser sur un réchauffement du climat qui n’aura pas lieu, se préoccuper du refroidissement annoncé par ces nombreuses publications qui sont soigneusement ignorées par les instances onusiennes en charge du climat et de l’environnement.

Le refroidissement à venir : Précisions climatiques précises à l’usage des décideurs politiques.

Le refroidissement à venir : Précisions climatiques précises à l’usage des décideurs politiques.

Il s’agit de la traduction presque complète et aussi fidèle que possible d’un article du Docteur Norman J. Page, géologue, paru en 2017 ( doi : 10.1177/0958305X16686488 ) qu’il m’a aimablement communiqué. En caractère italiques et entre parenthèses quelques brefs commentaires de mon cru. Il s’agit d’un article de synthèse qui reprend et agrège divers travaux publiés par des spécialistes de géophysique dans des revues internationales à comités de lecture. La plupart des articles cités n’ont jamais été pris en considération par l’IPCC. Je conseille à mes lecteurs fidèles de relire le billet de ce blog dont voici le lien et qui mentionne les travaux de Svensmark, un autre spécialiste de géophysique banni par l’IPCC : https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/02/03/crise-climatique-le-role-preponderant-mais-indirect-de-lactivite-magnetique-solaire-sur-le-climat-terrestre-est-incontestable/ . Mes lecteurs peuvent aussi relire le billet relatif aux prédictions déduites du passé du Professeur Valentina Zharkova : https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/10/31/alerte-nous-entrons-dans-un-age-glaciaire/ . Bonne lecture.

Résumé

Cet article conteste les méthodes adoptées par la communauté de la science climatique qui ne sont pas adaptées à dessein et il apparait nécessaire de mettre en place un nouveau paradigme prévisionnel. Le climat de la Terre est le résultat de phénomènes en résonance qui oscillent entre divers processus quasi-cycliques de périodicités variables. Il n’est pas possible de prédire la future évolution du climat sans une solide connaissance de la position de la Terre dans les phases de ces différents phénomènes oscillatoires qui interagissent avec une quasi-périodicité. Des évidences sont présentées dans le but de préciser le timing et l’amplitude de la périodicité naturelle d’environ 60 ans et, plus important encore, celle d’environ 1000 ans, deux processus évidents intervenant dans l’évolution des températures terrestres observées. Les données relatives à la contribution du Soleil sur le climat sont discutées et la faiblesse du flux de neutrons solaires du cycle solaire 22 (haute activité solaire) en 1991 est identifiée comme étant le pic d’inversion du cycle millénaire de l’anomalie des températures de surface des océans qui a eu lieu vers 2003. Les tendances cycliques sont projetées pour les années futures et prédisent un refroidissement général dans les décennies et les siècles à venir. Une estimation de ce refroidissement est présentée. Si l’évolution du climat suit cette tendance basée sur une solide hypothèse, alors les prédictions de l’IPCC deviendront tellement divergentes dès 2021 qu’aucune confiance ne pourra plus leur être accordée.

1. Les problèmes avec les prévisions du modèle de circulation générale du climat (GCM) de l’IPCC

Les prévisions climatiques de l’IPCC sont faites en utilisant des modèles numériques analytiques appelés GCMs (General Circulation Models) qui tentent de décrire la dynamique du climat en utilisant une série d’équations différentielles. Cette approche n’a qu’une valeur limitée pour prédire les températures futures en raison de la difficulté des échantillonnages des mesures avec certitude et de la définition correcte des conditions initiales d’une grille spatio-temporelle suffisamment fine d’un grand nombre de variables réelles avec une précision satisfaisante. De plus il a été prouvé qu’un tel modèle prenant en compte un nombre élevé de variables du GCM ne pouvait tout simplement pas être mis en oeuvre mathématiquement. La figure 5 du dernier rapport AR5 WG1 SPM de l’IPCC indique comment les modèles sont structurés en regard des dernières estimations du forçage radiatif des émissions de divers gaz par l’IPCC :

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Fig. 1 (légende IPCC) : « les gaz à effet de serre ont contribué à un réchauffement global de la surface de la Terre se situant dans la fourchette 0,5 – 1,3 °C sur la période 1951-2010 y compris avec la contribution des aérosols dont l’effet est de refroidir entre -0,6 et 0,1 °C. Le forcing naturel est d’environ -0,1 à +0,1 °C avec une variabilité interne dans la fourchette -0,1 à 0,1 °C » (comprenne qui pourra).

Les implications de l’interprétation de ce modèle multiple de circulation générale couplée atmosphère-océan (AOGCMs) utilisé dans le rapport AR4 de l’IPCC a fait l’objet de nombreuses discussions. En raison de la multitude de paramètres impliqués dans ce modèle il paraît nécessaire de paramétrer ou de simplifier ces modèles. L’absence de contraintes observationnelles a eu pour effet de voir émerger une multitude de modélisations pour chacun des composants du forçage. De plus aucun ajustement des températures de la stratosphère n’a été pris en considération dans l’hypothèse d’un transfert de chaleur fixe. Les calculs ne sont basés que sur une situation de ciel clair quand les teneurs en gaz à effet de serre sont perturbées alors que l’introduction de nuages dans les modèles compliquent tellement la situation qu’ils ont été tout simplement ignorés pour le calcul du bilan inter-comparatif du modèle de transfert radiatif. En d’autres termes ces modèles n’ont aucune validité.

Dans ces conditions il apparaît que la formation de nuages dans des systèmes de circulation atmosphérique élargis reste une source considérable d’incertitudes qui se propagent dans toutes les modélisations. Si des tentatives d’amélioration de ces modélisations ont été abordées il n’en reste pas moins que les incertitudes sont tellement importantes qu’il est impossible de faire confiance aux prédictions de l’évolution des températures présentées par l’IPCC car la moyenne de tous ces modèles n’a aucune signification physique avec ce qui se passe dans le monde réel. Dans les faits l’IPCC reconnaît l’incertitude de ces modèles (rapport AR4 SPM, section 8.6) au sujet des « feed-backs » sur la sensibilité du climat aux forcings radiatifs. La section 8.6.4 conclut au paragraphe 4 : « De plus il n’est toujours pas clair de savoir quels test sont critiques pour contraindre les projections futures, et dans ces conditions un ensemble de modèles métriques susceptibles de rendre plus plausibles les changements de « feed-back » sur la sensitivité climatique doivent encore être élaborés ». (On ne peut pas mieux s’exprimer).

Comment peut-on être plus clair ? Dès 2007 l’IPCC a déclaré qu’il ne connaissait aucune méthode pour améliorer la précision de ses modèles. En conséquence cet organisme ne sait même pas comment calculer l’effet du CO2 sur le climat. Ceci appelle une autre observation : quelles ont été les hypothèses erronées introduites – comme par exemple que le CO2 est le principal perturbateur du climat – sont devenues au cours des années « plausibles » ? Et l’IPCC de conclure dans son rapport AR5 SPM (note 16 en bas de page 16) : « Aucune estimation correcte de la sensibilité du climat à l’équilibre ne peut être avancée en raison du manque d’accord sur les valeurs et les lignes d’évidence des études citées ». Pourtant dans l’agenda 21 de l’UNFCCC il est toujours affirmé que les températures peuvent toujours être contrôlées en contrôlant les émissions de CO2. Il y a un désaccord tellement extrême dans toutes ces affirmations qu’elles en sont devenues irrationnelles. En fait il n’existe aucune évidence empirique pouvant montrer que le CO2 émis par l’activité humaine puisse avoir un effet significatif sur le climat.

Le dogme de ces prédictions catastrophiques du réchauffement global anthropogénique est construit en ignorant totalement les cycles naturels d’environ 60 ans et surtout la périodicité climatique millénaire, deux cycles pourtant évidents quand on étudie l’évolution sur le long terme des températures. L’approche des modélisateurs est tout simplement un désastre scientifique et manque de sens commun élémentaire. C’est comme si on mesurait l’évolution de la température disons du mois de février au mois de juillet et qu’on effectuait à partir de ces données une projection sur 20 ans. Tous les modèles ont été construits à partir de données passées ne remontant pas à plus de 150 ans en arrière alors qu’il aurait été plus correct de remonter à au moins 1000 ans en arrière. Les forcings radiatifs présentés dans la figure 1 sont basés sur des prévisions dépassées. Les projections de températures futures de l’IPCC dépendent également des voies de concentrations représentatives (RCPs, Representative Concentration Pathways) choisies initialement pour les analyses. Ces RCPs dépendent de scénarios hautement spéculatifs, comme par exemple l’évolution de la population, des sources d’énergie et du prix de celles-ci, qui tiennent plus du rêve que de la réalité. L’analyse coût/bénéfice des actions prises pour limiter les émissions de CO2 dépendra aussi des futurs effets bénéfiques du CO2 sur la production agricole qui doivent être corrélés à la production d’énergie par les combustibles fossiles. Les incertitudes structurelles de ces projections de l’évolution des températures sont tellement immenses qu’ajoutées à celles exposées ci-dessus elles ne peuvent en aucun cas constituer une base crédible d’actions ni même un sujet de discussions rationnelles pour les décideurs politiques. Les estimations de l’IPCC sont le reflet de modélisateurs : un cas classique d’ « armes de destruction mathématique » (« Weapons on Math Destruction« , math en anglais se prononce comme masse). ( … ) Un nouveau paradigme prévisionnel est donc plus que nécessaire.

2. Le passé est la clé pour comprendre le présent et le futur. Trouver une prédiction de l’évolution du climat en relation avec les variations quasi-périodiques – Approche géologique.

2.1 Principes généraux.

La compétence centrale des sciences géologiques est la capacité de reconnaître et de corréler les types de changements des évènements dans le temps et dans l’espace. Cet exercice nécessite des compétences différentes de l’approche réductionniste et statistique ou mathématiques des phénomènes naturels, pour étudier les climats passés et en déduire des projections pour le futur. Il est donc important de construire une compréhension des motifs de changements et des tendances générales pour aboutir à une vision intégrée des séries temporelles locales et régionales de variables particulières. Le climat de la Terre est soumis à l’influence de processus quasi-cycliques de différentes longueurs d’onde qui oscillent en résonance. Il est impossible de faire une quelconque prévision empirique si on ignore où se trouve la Terre dans l’échelle de temps de ces diverses périodicités naturelles interagissant les unes avec les autres qui comprennent les composantes principales de ces diverses oscillations. Quand les géologues étudient de tels résultats ils se réfèrent à des unités de stratigraphie parfaitement standardisées appelées « types de section ». En climatologie il est utile quand on émet une hypothèse de se référer à un « type de reconstruction ». La « crosse de Hockey » de Mann en est un exemple caricatural. Il faut en outre être conscient du fait que l’émergence d’une série chronologique pourra refléter des points de retournement ou des effets de seuil sous-jacents dans ces processus physiques. Ces points de retournement sont des marqueurs des points d’inflexion dans les séries temporelles des températures et des activités solaires et servent, comme le disent les géologues, de « pics en or » (golden spikes) pour l’analyse et la prévision des tendances de l’évolution de ces températures et de ces activités solaires.

2.2 Le présent érchauffement en relation avec les cycles millénaires et de Milankovitch

La figure 2, anomalies des températures de l’atmosphère déduites du forage GISP2 au Groenland et teneur en CO2 déduite du forage EPICA du dôme C, montre que la Terre se trouve dans une position passée du présent cycle interglacial de Milankovitch et que le climat s’est en général refroidi depuis 3500 ans :

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Les cycles millénaires sont évidents à 10000, 9000, 8000, 7000, 2000 et 1000 ans avant aujourd’hui (donc en 2017) mais 990 ans avant aujourd’hui dans la figure 3 suivante. Il faut noter que ceux qui croient que le CO2 est le principal paramètres influant sur le climat devraient plutôt admettre que ce CO2 semble, comme l’indique la figure 2 que depuis les 8000 années passées jusqu’au « petit âge glaciaire », être plutôt un facteur de refroidissement !

Toute discussion ou prédiction sur le refroidissement futur doit être basée sur une large connaissance des plus importantes reconstructions des température. Après tout la courbe en crosse de hockey (cf. fig. 3 ci-dessous) était un instrument pour vendre le concept de réchauffement global du climat d’origine anthropique aux institutions qui délivrent des crédits de recherche aux laboratoires, aux politiciens, aux organisations non-gouvernementales et en général au public. Cette illustration (fig. 3) de Christiansen et Ljungqvist est ici montrée comme étant le plus utile « type de reconstruction » pour une base de discussion sur le changement climatique. Dans la réalité cette figure montre clairement que les estimations de l’impact local du climat sont extrêmement variables et que l’enveloppe d’incertitude des données est plus significative que les moyennes. La courbe moyenne ne présente pas de variations périodiques évidentes.

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Ce que l’on peut encore dire de cette illustration est que la tendance vers un refroidissement dure environ 650 ans alors que la tendance opposée ne s’étale que sur 364 ans. Les projections réalisées par ajustement mathématique de courbes n’ont pas de connexion avec la réalité en particulier si les points de renversement de tendance déduits de données empiriques sont ignorés. La figure 4 représente les anomalies des températures de surface des océans d’où il peut être mis en évidence le « pic d’or » de fin de cycle millénaire aux alentours de l’année 2003. Après le point la tendance au réchauffement cesse (mis à part les phénomènes El Nino des années1998, 2010 et 2015-2016).

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La figure 5 suivante concerne les données Hardcrut 4gl et confirme le pic millénaire à la date de 2005. La tendance à la stabilisation des températures moyennes a été sur ces deux figures arrêtée à mars de l’année 2015 car il n’y a pas de sens d’englober des phénomènes El Nino (ENSO, El Nino Southern Oscillation) de caractère éphémère. La tendance au refroidissement devrait être pleinement rétablie à la fin de l’année 2019.

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Des figures 3 et 4 on peut donc déduire que le dernier cycle millénaire a duré de l’an 990 à l’an 2003 soit 1013 années. Cette durée est remarquablement en accord avec la périodicité de l’activité solaire de 1024 ans qui procure une relation des périodicités parfaitement établie des cycles planétaires servant de base solide pour analyser la connexion entre l’activité solaire et le climat terrestre. Il faut remarquer que la périodicité de la conjonction des orbites des planètes Uranus, Saturne et Jupiter est de 953 ans. Certains auteurs soulignent la semi-harmonicité entre l’activité solaire et les oscillations planétaires. Ce modèle fait apparaître six harmoniques planétaires avec des périodes respectivement de 9,1, 10,4, 20, 60, 115 et 983 ans. Et justement le modèle global de circulation du système océans-atmosphère (GCM) peut être rapproché empiriquement à un modèle climatique principalement lié avec les oscillations astronomiques. Entre l’année 2000 et 2013 la température de surface globale a atteint un plateau alors que le modèle GCM prévoyait un réchauffement de 2 °C par siècle. Au contraire, le fait que le climat est régulé par des oscillations naturelles spécifiques est en meilleur accord sur des échelles temporelles multiples comme indiqué dans la figure suivante (fig.6) qui mentionne les « harmoniques » des diverses oscillations :

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Un auteur a présenté des évidences fermes de l’influence des cycles solaires pendant l’Holocène et la fin du Miocène sur les systèmes lacustres. Il faut noter ici que la périodicité millénaire persiste et est identifiable durant toute la période de l’Holocène (fig. 2 et 6) et au cours du Miocène il y a 10 millions d’années (fig. 6) bien que cette harmonique de 900 à 1050 ans ne soit pas nommée dans la figure 6.

(Suivent trois paragraphes très techniques relatifs à l’amplitude du cycle millénaire qui est sensiblement de 1,5 degrés Celsius entre le maximum de la période médiévale chaude et le petit âge glaciaire, le cycle climatique de 60 ans clairement mis en évidence avec un refroidissement relatif entre 1880 et 1910-1915, un réchauffement entre 1910 et 1944, un refroidissement entre 1944 et 1974 et enfin un réchauffement entre 1974 et 2004 suivi d’une stabilisation depuis cette date (cf. figure 12 ci-après) que j’ai omis dans cette traduction ainsi que les paramètres relatifs au rôle du Soleil dans la modification du climat terrestre que j’ai omis également de traduire ici mais qui ne changent en rien la teneur de cet article. La publication originale est disponible sur le web, cf. le doi et note en fin de billet).

3. Tendances de l’évolution future des températures.

Pour résumer, les prévisions qui suivent sont basées sur 4 hypothèses de travail. 1. le cycle d’activité solaire millénaire a atteint son pic en 1991 comme l’ont confirmé les comptages de neutrons solaires de l’observatoire de Oulu (il existe un proxy pour calculer les flux de neutrons solaires dans le passé, il s’agit de la teneur en isotope 10 du béryllium). 2. Le cycle des températures de surface millénaire a atteint son maximum en 2003 (fig. 4). 3. Le cycle de variation des températures de 60 ans a culminé à la même date et 4. la plus simple hypothèse de travail est qu’en se basant sur l’ensemble des données disponibles la tendance du cycle millénaire qui culmina en 990 et a à nouveau culminé en 2003 (fig. 3 et 4) se répétera entre 2003 et 3004.

Sur le long terme le prochain « petit âge glaciaire » aura lieu aux alentours des années 2640. En réalité aucun schéma cyclique ne se répète de manière strictement semblable. Il suffit de remarquer dans la figure 3 la variabilité apparaissant sur une moyenne glissante sur 50 ans. Les prédictions dans un futur proche devront aussi prendre en compte d’autres périodicités de l’activité solaire outre ces cycles de 60 et 1000 ans. De même que les évènements volcaniques imprévisibles devront être pris en compte. Malgré tout, ces deux cycles évidents de 60 et 1000 ans doivent être pris en considération pour tout décision d’ordre politique. Toute autre projection faite par ajustement mathématique ne tenant pas compte des points d’inflexion de ces cycles ne peut pas être liée à la réalité.

À moyen terme les prévisions jusqu’en 2100 se résument ainsi (dans la fig. 12 de cet article) :

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Cette figure compare les prévisions de l’IPCC avec celles de S. Akasofu, harmonique figurant en rouge avec la prévision simple et raisonnable issue de l’hypothèse de travail de la présente publication en vert qui stipule que le pic en or des températures de 2003 signe la fin du dernier cycle millénaire. Akasofu prévoit un accroissement des températures jusqu’en 2100 de 0,5 +/- 0,2°C plutôt que 4,0 +/- 2,0°C pour l’IPCC (l’IPCC a récemment revu à la baisse ses prévisions) mais l’interprétation d’Akasofu fait abstraction du point d’inflexion millénaire de 2003-2004. Cette même figure montre également la coïncidence (encart) du cycle de variation des températures d’une durée de 60 ans qui culmine aussi vers 2003. Si on se penche sur ce cycle plus court de 60 années qui se surimpose au cycle millénaire on peut en déduire que la tendance au refroidissement sera un miroir de la tendance passée au réchauffement. C’est ce qui est souligné par la courbe en trait épais de couleur verte sur cette figure : un refroidissement prononcé jusqu’en 2038 puis un léger réchauffement jusqu’en 2073 et enfin un autre refroidissement jusqu’à la fin du XXIe siècle. À ce moment là tout le réchauffement du XXe siècle (optimum climatique moderne) aura été effacé. (…).

La tendance actuelle.

Le refroidissement amorcé après le pic millénaire de 2003 est illustré en bleu dans la figure 4. Depuis lors ce refroidissement a été obscurci par les phénomènes El Nino. Celui de 2016 a culminé par son intensité. D’ici 2019 (l’article a été écrit en 2016 et publié en 2017) il faut s’attendre à un refroidissement aussi intense que celui observé après le phénomène El Nino de 1998 (fig. 4) soit environ 0,9 °C de baisse des températures globales. De plus la décroissance  du comptage des neutrons depuis 2007 doit être pris en compte car il indique un affaiblissement du régime de l’activité solaire qui se répercutera aux alentours des années 2019-2021 significativement en dessous des lignes en bleu des figures 4 et 5 (il est intéressant de rapprocher ici les deux billets de ce blog cités en préambule).

Conclusions.

En conclusion le résultat des modélisations (figurant dans les rapports de l’IPCC) incluait deux sérieuses erreurs d’appréciation scientifique dans la méthode d’approche adoptée et donc par conséquent des erreurs quant aux conseils communiqués aux décideurs politiques. D’abord, comme cela a été discuté, les analyses ont été basées sur des modèles biaisés construits sur des hypothèses impossibles à tester, impossibles à mettre en équations et qui incluaient des suppositions n’ayant pas lieu d’être. Deuxièmement l’effet naturel du Soleil sur les cycles millénaire et multi-décadal pourtant parfaitement visibles à partir des résultats acquis a été totalement ignoré. Alors que l’on sait où se trouve l’état du climat de la Terre en regard des cycles de 60 et 1000 ans, ignorer ce fait rend alors toute prévision impossible. Cette revue bibliographique présente au contraire une hypothèse de travail qui tombe sous le sens avec une précision satisfaisante et des chances raisonnables d’être vérifiée dans les années à venir alors que l’UNEP (United-Nations Environmental Protection), l’IPCC et l’UNFCCC se réfugient plutôt sous le couvert du « principe de précaution » pour motiver leurs agendas et leurs plans d’action. L’hypothèse de travail présentée ici procure une vue plus large des tendances climatiques à venir et pourrait servir de base solide pour appliquer ce principe de précaution car en réalité il existe des différences régionales substantielles dans la variabilité du climat selon les régions géographiques du globe terrestre. Il serait tout à fait souhaitable d’établir pour ces diverses régions l’apparition de ce fameux « pic d’or » de l’inversion du cycle millénaire afin d’affiner les changements dans ces « plaques » climatiques – Atlantique Nord, Europe, Chine, Asie du Sud-Est, Amérique du Sud, etc – car les prévisions atteintes dans l’hypothèse présentée ici seront tellement différentes de celles de l’IPCC dès 2021 que les politiques énergétiques adoptées en accord avec ces prévisions de l’IPCC deviendront totalement destructrices et contreproductives. Les prévisions de l’IPCC apparaîtront alors scientifiquement insupportables et les décisions des pouvoirs politiques tout aussi insupportables pour les peuples.

Cet article est accompagné de 33 références pour la plupart directement accessibles. Que mes aimables lecteurs veuillent bien, s’ils le désirent, aller sur ce site pour accéder à l’article original : http://climatesense-norpag.blogspot.com/2017/02/the-coming-cooling-usefully-accurate_17.html

Selon la NASA c’est officiel le climat entre dans un épisode « glaciaire »

Il y a une information très importante et passée totalement inaperçue qui est sortie au moment même où le raout climato-financier de Paris avait lieu la deuxième semaine de ce vénérable mois de décembre 2017. Le Chicago Mercantile Exchange où se négocient la plupart des denrées alimentaires est en pleine effervescence mais pas du tout en raison du climat, encore que … Les traders impliqués en particulier dans le marché du maïs prennent depuis quelques semaines des positions à terme (on dit des « futures ») en pariant sur une forte hausse des cours des céréales depuis l’annonce officielle faite par la NASA – mais du bout des lèvres – au début du mois de décembre d’un refroidissement généralisé du climat dans les toutes prochaines années et ce dès 2018-2019. En a-t-on parlé à Paris ? Certainement pas tant les affairistes de tout poil mettaient la dernière main à l’organisation de leur main-mise sur les économies occidentales et leur racket systématique des pauvres idiots de contribuables et de consommateurs savamment drogués par une propagande incessante leur annonçant quotidiennement que s’ils ne mettent pas la main à la poche ce sera la fin torride du monde.

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Très curieusement donc la NASA a fait cavalier seul car il reste probablement encore quelques scientifiques honnêtes au sein de cet organisme qui ont encore le courage de dire ce qu’ils pensent dans leur for intérieur. Force est donc de constater que l’activité magnétique du Soleil dont les traces visibles sont les taches solaires s’affaisse dangereusement. Pour donner un aperçu en quelques chiffres de ce qui se passe il est éloquent de rappeler ceci : en 2015 il n’y a pas eu un seul jour sans aucune tache solaire. En 2016 il y eut 33 jours sans aucune tache solaire et en cette année 2017 (les dernières données datent de la première semaine de décembre) il y a eu déjà 98 jours sans taches solaires aucunes.

Comme le Soleil tourne autour de lui-même en 25 jours le comptage exact des taches solaires est visualisé par le diagramme en ailes de papillon (illustration ci-dessus, source NASA) tout au long d’un cycle solaire car les taches ont tendance à migrer des pôles vers l’équateur du Soleil (voir par exemple https://en.wikipedia.org/wiki/Sunspot) au cours d’un cycle de 11 ans.

Le présent cycle solaire est le plus déficitaire en taches solaires depuis la période de faible activité qui sévit au début du XIXe siècle et appelée le Minimum de Dalton (1790-1830). Les températures moyennes en Allemagne chutèrent de 1°C et il y eut pour aggraver la situation la fameuse année sans été en 1816 dont la cause fut l’éruption explosive cataclysmique du Mont Tambora en Indonésie. Durant cette période de plus de 30 ans les températures et les proxys (croissance des arbres par exemple) parfaitement bien documentés indiquent que le monde entier vécut une période anormalement froide. Comme le relevait le rapport de la CIA de 1974 (voir un précédent billet sur ce blog), tout refroidissement du climat conduit à une instabilité politique, et celle-ci peut devenir incontrôlable car elle est provoquée par ce qu’il y a de plus vital chez les êtres humains, la nourriture.

L’avertissement ou plutôt le constat de la NASA n’est pas passé inaperçu à la Bourse de Chicago, c’est le moins qu’on puisse dire. Et comme le cycle solaire #25 est, selon les astrophysiciens spécialistes du Soleil, prévu pour être encore plus faible en termes d’activité magnétique, il n’est donc pas étonnant que les traders de Chicago parient déjà sur les années 2020-2030 ! Le premier véritable « choc » céréalier mondial d’importance est prévu selon eux pour 2024 avec une chute spectaculaire de la production de riz. Le maïs, culture sensible aux baisses de température puisque sa production a lieu dans des zones géographiques (USA par exemple) plus exposées à un refroidissement du climat que pour le riz, céréale essentiellement cultivé dans des régions plus méridionales, serait impacté dès les années 2018-2019. Comme on sait que plus du tiers du maïs américain est utilisé pour produire de l’alcool combustible additif anti-détonant pour les véhicules automobiles aux USA il faudra choisir entre sa voiture et ce que l’on a dans son assiette, du moins dans ce pays, une petite révolution écolo-incompatible à venir.

Si en plus de la faiblesse solaire les volcans s’en mêlent l’humanité toute entière risque de beaucoup souffrir. Le volcan Bezymianny à l’extrême est de la Russie vient d’exploser (20 décembre 2017) en propulsant à plus de 15 km d’altitude des millions de tonnes de poussières, en attendant celui de Bali …

Sources : lewrockwell.com, Bloomberg, NASA

Voir aussi : https://youtu.be/kBKJkU06ICQ (NASA) et

https://youtu.be/4_hug-L_LbQ (Bezymianny)

Prochain billet sur ce thème : l’activité magnétique solaire et le refroidissement généralisé du climat, explication.

Crise climatique : le rôle de l’Océan Atlantique Nord (2)

 

Afin d’éclairer le précédent billet relatif au rôle de l’Océan Atlantique Nord sur le climat tant de l’Europe que du continent Nord-Américain je me suis plongé dans la lecture plutôt ardue d’un article paru dans le Journal of Geophysical Research (voir le doi) qui m’a aimablement été communiqué par les auteurs. Ce travail très technique avait pour but d’effectuer une analyse des données altimétriques satellitaires et des relevés des températures à l’aide de bouées fixes de la partie nord de cet océan au delà de 45 degrés-nord. En effet les courants et les régimes des vents existant au sud de ce parallèle n’ont pas été pris en compte dans cette étude car ils n’affectent que modérément l’évolution du climat tant en Europe continentale qu’en Amérique du Nord en raison de leur remarquable stabilité.

Toutes les données utilisées proviennent soit du consortium d’estimation de la circulation et du climat de l’océan (ECCOv4), soit du Met Office Hadley Center (EN4 2.0), soit de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, USA) et sont disponibles à l’état brut sur demande auprès de ces organismes.

À partir de ces données s’étalant sur la période 1993-2016 il a été possible de reconstruire l’évolution de la chaleur emmagasinée par l’océan sur la totalité de sa profondeur durant cette période, grandeur exprimée en joules puisqu’il s’agit d’une forme d’énergie. Cette reconstruction a fait appel à une analyse mathématique complexe dont je suis bien incapable de décrire les détails ici. Il s’avère que les eaux de l’Atlantique Nord suivent une tendance vers un refroidissement, tendance prononcée depuis 10 ans qui est loin d’être négligeable puisque entre 2006 et 2016 la température moyenne de l’Océan Atlantique Nord intégrée sur toute sa profondeur a chuté de 1 degré. Ce phénomène est beaucoup plus évident dans la représentation de la « chaleur » globale également intégrée sur toute la profondeur océanique (illustration en début de billet).

Il s’agit donc ici d’une confirmation du changement de régime du gyre sub-polaire de la Mer du Labrador (objet d’un précédent billet) et par voie de conséquence de l’affaiblissement du Gulf Stream qui va provoquer à n’en plus douter un refroidissement généralisé de l’Europe continentale. Certes, l’inertie thermique de l’Océan va contribuer à aplanir ce changement de climat sur la durée mais le processus est d’ors et déjà bien engagé. Il me paraît donc douteux voire suspect que le monde politique et les médias continuent à affirmer que le climat se réchauffe car tous les indicateurs, soigneusement rassemblés et analysés par des scientifiques d’une réputation qui ne peut pas être mise en doute, affirment le contraire …

Source et illustration : doi 10.1002/2017JC012845 Article aimablement communiqué par le Docteur Christopher G. Piecuch (très chaleureusement remercié ici) que je tiens à la disposition de mes lecteurs curieux.

Notes. 1. Explication de la figure : SPNA = sub-polar north atlantic, SST = sea surface temperature, ECCOv4 = Estimating the Circulation and Climate of the Ocean Consortium, EN4 = Met Office Hardley Center. La chaleur emmagasinée par l’Océan est exprimée en joules. Les températures et chaleur sont exprimées selon l’interpolation des optima fournis par la NOAA version 2 (NOAA = National Oceanic and Atmospheric Administration, USA). Il s’agit donc de l’écart par rapport à la valeur zéro de cette interpolation.

2. Je signale à mes lecteurs qui émettraient des doutes quant à mes prises de position au sujet du climat et de son évolution ainsi que de la plus grande majorité des billets à caractère scientifique de ce blog que je me réfère toujours – du moins dans la mesure du possible quand les auteurs daignent me communiquer sur ma demande leur article après publication – à des articles scientifiques publiés dans des revues à comités de lecture. Je m’abstiens de redigérer des articles sur ce blog en utilisant des sources parues dans les médias ou d’autres sites internet visiblement prédigérées quand il s’agit de science fondamentale ou appliquée. Je me réfère parfois à des dépêches d’agences de presse et je m’en excuse auprès de mes lecteurs car certaines de ces agences sont tendancieuses et politiquement orientées puisque celles-çi sont contrôlées par des organismes financiers qui ont leur mot à dire quant à l’opportunité de publication d’une quelconque information. Enfin j’évite de consulter les sites de vulgarisation scientifique qui sont également orientés politiquement et quand il m’arrive de consulter l’encyclopédie Wikipedia (en anglais, jamais en français, à croire que les contributeurs francophones à cette encyclopédie très bien documentée par ailleurs aient pour mission de faire passer des messages politiques subliminaux) je fais en sorte de pouvoir vérifier les informations qui y figurent en allant lire directement les articles qui sont référencés quand ceux-ci sont accessibles, ce qui n’est pas toujours le cas. Ainsi je considère que mon blog respecte globalement les règles de la déontologie scientifique de base qui furent durant toute ma carrière de chercheur en biologie fondamentale ma ligne de conduite.

Crise climatique : réchauffement délirant ? Non, refroidissement brutal ! (#7 et fin de cette série)

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En 2007 l’IPCC a reconnu qu’il était illusoire d’assigner des grandeurs physiques aux modèles d’évolution du climat pour tester leur validité. Plus simplement énoncé cela revient à dire qu’il est impossible d’avoir une quelconque idée des températures futures et qu’il est donc tout aussi impossible de calculer la sensibilité du climat au CO2. Malgré cela l’IPCC a encouragé et financé indirectement via les institutions gouvernementales de nombreux universitaires pour persévérer dans la mise au point de modèles décrivant l’évolution future du climat et rassembler, parfois au mépris des principes fondamentaux de l’honnêteté scientifique de base, toutes sortes d’arguments confortant l’hypothèse du réchauffement d’origine anthropique, depuis la disparition supposée des ours blancs et des banquises polaires jusqu’à l’acidification des océans provoquant la mort des coraux. Il en reste la conclusion à l’emporte-pièce qu’il faut se résigner malgré tout à contrôler les émissions de CO2 comme cela fut présenté à la COP21. Cette dissonance dans les connaissances est tellement extrême qu’elle en est irrationnelle car il n’y a encore aujourd’hui aucune évidence que le CO2 joue un quelconque rôle dans l’évolution globale des températures (voir le précédent billet de ce blog).

Un deuxième point tout à fait troublant est l’ignorance systématique par les scientifiques appointés par l’IPCC de ce qui est appelé par les paléoclimatologues l’optimum climatique médiéval ainsi que les variations climatiques périodiques d’une durée d’environ 60 années. Les modélisateurs, à la limite, se sont contentés d’effectuer des calculs basés sur des systèmes d’équations différentielles qui de toutes les façons n’ont aucune validité tant le nombre de paramètres est élevé. On se trouve donc devant un cas d’ « arme mathématique de destruction massive » comme l’a écrit C. O’Neil dans son ouvrage « Weapon of math destruction » (Crown Publishers, 2016) car il est impossible dans de telles conditions d’attribuer une quelconque signification à ces modélisations. Et puisqu’il était difficile voire impossible d’intégrer dans leurs simulations ces variations climatiques périodiques de 1000 et 60 années parfaitement bien identifiées par diverses approches expérimentales, que ce soit avec les carottages des calottes glaciaires, la dendrochronologie ou encore l’étude isotopique (carbone-13) des concrétions calcaires des grottes ou des dépôts de squelettes de plancton, les modélisateurs les ont tout simplement et soigneusement ignorées.

L’illustration ci-dessous rapproche la variation de la température de l’atmosphère telle que déduite des études des carottages glaciaires en regard de la teneur en CO2 atmosphérique depuis 10000 ans.

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Il est facile de remarquer des épisodes de réchauffement tous les 1000 ans et ceci depuis la fin de la grande glaciation qui prit fin il y a environ 14000 ans (Dryas récent). Il est également intéressant de remarquer que depuis 4000 ans la planète s’est refroidie de manière continue avec cependant 4 épisodes « chauds » parfaitement bien identifiés par toutes sortes de proxys comme ceux mentionnés ci-dessus, les optima minoen, romain, médiéval et moderne. Ces optima se sont succédé à 1000 ans d’intervalle avec une régularité surprenante. De plus chacun de ces cycles de 1000 ans comporte une phase de 650 ans durant laquelle la température se refroidit suivie d’une phase de 364 ans durant laquelle cette température moyenne globale augmente. La Terre se trouve aujourd’hui à l’aube – en réalité depuis le printemps de l’année 2003 – d’un nouveau cycle de 1000 ans qui va donc voir les températures baisser de manière significative et continue durant 650 années.

Il faut néanmoins remarquer que la tendance au refroidissement depuis 2003 a été perturbée par deux phénomènes El Niňo intenses, en 2011 et 2016, mais cette tendance vers un refroidissement devrait s’accentuer dès 2019. À cette périodicité de 1000 ans des variations du climat se superposent des cycles de 60 ans dont j’ai mentionné l’existence dans un précédent billet et dont voici à nouveau l’illustration (voir la source dans le lien en fin de billet) :

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Reste enfin la décroissance de l’activité solaire depuis le début du XXe siècle, nonobstant la période récente de puissante activité solaire (« Golden Spike ») reconstruite à partir de la présence de béryllium-10 (voir note) dans les carottages glaciaires. Si on la rapproche des prévisions alarmantes des astrophysiciens relatives à la sorte de torpeur magnétique du Soleil qui va avoir lieu lors du prochain cycle solaire, il y a tout lieu de s’alarmer.

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Tous ces éléments combinés et jamais pris en compte par l’IPCC dans un quelconque de ses rapports font qu’il est impossible d’imaginer un commencement d’effet direct et quantifiable du CO2 sur le climat. Ce qui a été observé est un arrêt brutal de l’augmentation des températures des basses couches de l’atmosphère depuis 1998 et comme il existe un temps de latence d’une douzaine d’années entre la baisse de l’activité magnétique solaire et l’augmentation du rayonnement cosmique il est donc hautement probable que dans les toutes prochaines années nous assistions à une chute d’autant plus rapide des températures que tous ces phénomènes périodiques se conjuguent en ce moment même : cycle de 1000 ans, cycle de 60 ans et effondrement de l’activité solaire.

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Fini le « Golden Spike » solaire des années 2000, finis les printemps fleuris, les moissons abondantes et les vins corsés … Nous sommes déjà entrés dans un « petit » âge glaciaire qui durera au moins jusqu’en 2070. Mais les tenants du réchauffement climatique feront toujours la sourde oreille car ils n’accepteront jamais de reconnaître leurs erreurs, trop de centaines de milliards de dollars sont en jeu, trop de gouvernements, trop d’ONGs, de laboratoire universitaires et d’entreprises gourmandes de subventions étatiques se sont engouffrées les yeux fermés dans cette supercherie tellement vaste et devenue en quelque sorte un dogme qu’elle paraît incontournable bien que scientifiquement caricaturale. On compte plus de mille institutions publiques et semi-publiques de par le monde impliquées par exemple dans les énergies alternatives supposées « sauver » le climat … Où vont donc nos impôts ?

Pour conclure cette série de billets relatifs au climat il est opportun de citer Francis Bacon (1561-1626) citant les fraudes intellectuelles :

« Les idoles du théâtre sont celles qui sont liées au sophisme et aux faux enseignements. Ces idoles sont façonnées dans les domaines de la théologie, de la philosophie et de la science, et parce qu’elles sont défendues par des groupes de savants elles sont acceptées sans contestation par les masses. Lorsque de fausses philosophies ont été construites et ont atteint une large sphère de domination dans le monde intellectuel, elles ne sont plus remises en question. De faux édifices sont construits sur de fausses fondations et au final ces systèmes stériles et sans mérite montrent toute leur grandeur sur la scène mondiale « .

Notes. Plus l’activité magnétique solaire est élevée moins on retrouve de béryllium-10 dans les carottes glaciaires ou les concrétions calcaires. Le béryllium-10 se forme dans l’atmosphère par bombardement cosmique des noyaux d’azote. Plus le Soleil est magnétiquement actif plus les rayons cosmiques sont déviés et moins de béryllium-10 est produit par spallation. La modélisation d’Akasofu ne tient pas compte du cycle millénaire.

Source : adapté d’un article de Norman J Page, géologue de son état, paru dans la revue Energy & Environment, doi: 10.1177/0958305X16686488 et intitulé « The coming cooling : Usefully accurate climate forecasting for policymakers » aimablement communiqué par l’auteur qui est vivement remercié ici.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/03/28/crise-climatique-paroxysme-du-delire-4/

Illustration : Chasseurs dans la neige, Pieter Bruegel l’Ancien (1564)

Crise climatique : le refroidissement se confirme !

Crise climatique : le refroidissement se confirme !

Les propagandistes de la COP22 viennent de quitter Marrakech et se retrouveront à Suva l’année prochaine. Je dis Suva, la capitale des îles Fiji, mais ce sera plutôt l’un de ces luxueux complexes hôteliers au sud-est de Viti-Levu, à quelques dizaines de kilomètres de l’aéroport international de Nandi, les pieds dans le lagon, car la ville de Suva avec ses bars à putes et son marché qui pue la marijuana ça risquerait de faire un peu désordre pour ces éminentes personnalités. Comme beaucoup d’îlots de Fiji et de bien d’autres pays insulaires du Pacifique Sud risquent de disparaître avec la montée des océans en raison de la fonte des glaces du Groenland et de l’Antarctique, le choix était donc judicieux …

Puisque j’ai mentionné la fonte des calottes glaciaires que se passe-t-il réellement en dehors de la propagande réchauffiste lancinante qui fait le bonheur de toutes les grandes multinationales, en particulier américaines, qui ont déclaré (dévoilé) solennellement au cours de la COP22 qu’elles allaient mettre la main à la pâte (pas dans leur porte-feuille) pour sauver le climat, comprenez il y a plein de bons dollars à gagner si on fait semblant d’être sage et comme cet argent sort de la poche des contribuables du monde entier, il ne « coûte rien » (dixit François Hollande) et c’est donc tout bon à prendre sans hésitation. Bref, contrairement à ce qui est annoncé par les médias main-stream qui reprennent en boucle ce que le « machin climatique onusien » leur dit d’écrire et de diffuser, la calotte glaciaire du Groenland ne fond plus depuis deux ans. À la mi-novembre de cette année elle a même gagné plus de 100 millards de tonnes de glace depuis la fin du mois de septembre par rapport à la moyenne de toutes les observations couvrant la période 1990-2013 :

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Dans le même temps, après le Nino de 2015 particulièrement intense mais qui a disparu tout aussi intensément et donc après un record de réchauffement jamais vu depuis la disparition des dinosaures (je plaisante …) les observations satellitaires – les seules vraiment fiables – font état d’un brusque refroidissement généralisé de 0,7 degrés au sol entre les mois de juillet et août derniers et de 1,2 degrés depuis le maximum du Nino fin janvier 2016. Il s’agit d’observations globales dans les longueurs d’ondes infra-rouges recueillies par les satellites et non pas des relevés de stations météo au sol qui se prêtent à des bidouillages nombreux et variés pour mettre en évidence ce que l’IPCC attend, un réchauffement inexorable et dangereux :

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Le refroidissement annoncé par plus de 15 équipes de spécialistes de par le monde est donc bien réel mais le mouvement est lancé et nous allons tous nous faire éCOPer le porte-feuille par le « machin onusien » …

Source : notrickzone.com

Note : écoper, terme qui signifie éliminer l’eau de la cale d’un bateau avec un instrument ressemblant à une pelle appelé écope et éCOPer signifie ici payer des impôts pour une cause fictive perdue d’avance.

ALERTE : nous entrons dans un âge glaciaire !

À un mois maintenant de la COP21 il est extrêmement intéressant de constater le revirement de la revue Nature, périodique hebdomadaire scientifique pluridisciplinaire qui a oeuvré en faveur des thèses relatives au réchauffement (changement) climatique en publiant une rubrique spécialisée intitulée « Nature Climate Change » au sujet de laquelle je me suis insurgé car la déontologie n’y est à l’évidence pas respectée puisque les papiers scientifiques (j’ai oublié les guillemets) acceptés pour publication sont revus par des pairs (peer-review) qui ne peuvent refuser de publier des travaux abondant dans le sens du changement climatique puisqu’ils sont choisis selon leur orientation scientifique et (accessoirement) idéologique.

Il se trouve que ce 29 octobre 2015 Nature Communications vient de mettre en ligne les travaux de Madame Valentina Zharkova dont j’ai fait mention dans ce blog le 5 septembre 2015. L’analyse minutieuse des « battements du cœur du Soleil » qu’a réalisé cette mathématicienne sont évidents : nous avons vécu un optimum climatique moderne qui vient de se terminer et nous nous acheminons vers un petit âge glaciaire qui perdurera jusqu’en 2100 puis les battements du soleil continueront avec une périodicité d’environ 400 ans. Il s’agit d’un énorme pavé dans la mare des adeptes inconditionnels du réchauffement climatique d’origine humaine. En effet les travaux de Madame Zharkova permettent de décrire à l’aide d’équations mathématiques un phénomène physique complexe avec précision : les variations passées de l’activité magnétique solaire.

Pourquoi cette publication est d’une importance extrême ? Il faut d’abord préciser que lorsqu’un phénomène physique ou physico-chimique peut être bien appréhendé à l’aide d’équations on considère qu’il est en quelque sorte validé. Je citerai un exemple que je connais bien : l’explication mathématique à l’aide d’équations parfois complexes de l’activité d’un enzyme. Cet exercice fut pour moi l’un des domaines de prédilection de mes travaux de biologiste. Pour les curieux il m’arriva de ne pouvoir décrire l’activité d’une glucokinase qu’à l’aide de fonctions appelées tangentes hyperboliques, les mathématiciens lecteurs de mon blog apprécieront. C’était pour l’anecdote mais n’importe quel scientifique est très satisfait lorsqu’il est arrivé à décrire et donc comprendre ses observations par une ou plusieurs équations mathématiques.

Le modèle de Madame Zharkova est spectaculaire dans sa précision puisqu’il permet d’expliquer par le calcul chaque cycle solaire passé sur une longue période – il a été ainsi possible de remonter avec une exactitude presque diabolique jusqu’à l’optimum climatique minoen 17 siècles avant l’ère présente. Il est donc entièrement validé par les données expérimentales et observations du climat passé à l’aide des proxys tels que l’abondance des isotopes de l’oxygène ou du béryllium qui permettent de reconstruire les variations du champ magnétique solaire. Là où les travaux de Madame Zharkova constituent une avancée remarquable est la précision des prédictions comme on peut le constater sur cette figure :

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Dans cette figure ce ne sont pas les cycles d’activité solaire de 11 ans que l’on a coutume de numéroter depuis 1750 (le cycle numéro 24 s’achève actuellement) mais la périodicité des couples de cycles de 22 ans. En effet, l’analyse mathématique se réfère aux cycles magnétiques car il faut 22 ans pour retrouver la même polarité magnétique au niveau de l’équateur solaire. Par exemple l’optimum moderne qui s’achève comportait 4 cycles magnétiques de 22 ans et huit cycles de taches solaires de 11 ans. La prédiction mathématique de l’évolution des cycles magnétiques solaires pour les années à venir ressemble sans en atteindre la même durée au petit âge glaciaire. L’activité magnétique du Soleil est déjà entrée dans une période de faiblesse qui se prolongera au delà de 2100 pour retrouver vers les années 2200 une amplitude comparable à celle de l’optimum moderne.

Qu’en déduire pour le climat terrestre puisque celui-ci est directement lié à l’activité magnétique du Soleil via l’effet des rayons cosmiques sur les hautes couches de l’atmosphère ? On sait d’ors et déjà que le climat va se refroidir comme ce fut le cas lors du minimum de Dalton (fin XVIIIe – début XIXe) et du minimum de Maunder (1600-1715). Cependant on ne en aucun cas déduire des travaux de Madame Zharkova une évolution précise du climat à venir, seule la tendance générale vers un refroidissement généralisé peut être raisonnablement admise. Par exemple on peut être certain que les hivers seront notoirement plus rigoureux, les étés plus frais et les intersaisons – printemps et automnes – « pourries ». Tout ça parce que les rayons cosmiques seront moins bien déviés par le bouclier magnétique solaire et atteindront plus violemment la Terre provoquant une augmentation significative du pouvoir de réflexion des hautes couches de l’atmosphère par la formation de micro-cristaux de glace et la formation soutenue de nuages dans les basses couches de l’atmosphère.

On assiste donc bien actuellement à une changement climatique mais celui-ci n’a rien à voir avec les activités humaines et il n’est pas orienté vers la hausse des températures mais vers la baisse peut-être brutale de ces dernières, il n’y a plus aucun doute !

Source et illustration : DOi: 10.1038/srep15689 en accès libre

Pour rappel :

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Changement climatique, épisode 12. Les calottes glaciaires ne fondent plus, le niveau des océans baisse !

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Le titre de ce billet met encore une fois en évidence les mensonges réitérés de l’Eglise de Scientologie Climatique devenue maintenant une organisation planétaire et bientôt totalitaire. Il ne se passe pas un jour sans qu’apparaisse dans la presse un entrefilet alarmant au sujet du niveau des océans qui monte à la vitesse exponentielle de plusieurs millimètres par an, au sujet également de la température (moyenne) qui a atteint ces derniers mois des sommets absolus depuis, depuis quand ? On ne sait plus trop. Car il s’agit de maintenir la pression sur l’opinion publique et surtout politique car le COP21, le grand raout organisé par Ségolène, se rapproche dangereusement et il faut vite que tous les pays du monde adhèrent aux directives des 97,5 % de climatologues qui ont d’un commun accord décidé que ça se réchauffait dangereusement et qu’il fallait cette fois, et une bonne fois pour toutes, prendre des décisions vraiment décisives et irrévocables. Tant pis pour les oiseaux de nuit qui se font couper en deux par les éoliennes, tant pis pour les infra-sons que subissent les riverains des moulins à vent, c’est leur effort demandé pour sauver l’humanité, une infime contribution en définitive.

Parlons donc des glaciers ou plutôt des calottes glaciaires boréales. Il n’y en a pas beaucoup car il s’agit essentiellement du Groenland, du grand nord canadien, des glaciers de l’Alaska et des pays scandinaves et aussi de l’Islande. Les climatologues de l’IPCC, cet organisme politique mandaté par les Nations-Unies pour répandre la peur (et la terreur) sur la planète entière, répètent sans cesse que les glaces du Groenland fondent à une vitesse alarmante depuis, depuis ? Ils ne savent plus trop non plus … En effet les plus récentes études des scientifiques danois impliqués dans la surveillance de la calotte glaciaire groenlandaise contredisent les déclamations tonitruantes de ces scientifiques d’opérette pour qui le mensonge est devenu aussi impérieux que de respirer car s’ils reconnaissaient honnêtement leurs multiples mensonges, tout le montage du changement climatique s’effondrerait.

L’évolution jour après jour de la calotte glaciaire du Groenland est l’affaire de l’Institut météorologique danois au Niels Bohr Institute à Copenhague et elle est conduite presque en temps réel. Le 31 août dernier cet institut a déclaré que l’hiver avait débuté dans cette zone avec des températures largement en dessous de zéro à tel point qu’on peut observer l’expansion de la masse glaciaire presque heure par heure :

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Entre le 16 et le 17 septembre 2015, les surfaces fondant encore ont régressé de 50 % (en rouge sur les cartes) en l’espace de 24 heures. Mais ce n’est qu’un instantané qui illustre la précision des mesures, précision qui a permis à cet institut de démentir ce qu’on raconte dans la presse main-stream et divers plateaux télévisuels : le Groenland ne perd plus de glace depuis plusieurs années ! Comme on peut le constater ci-dessous seule une infime partie de la calotte glaciaire a « perdu » de la matière gelée (en rouge) et le bilan est évalué à un gain de glace de 200 kilomètres cube, soit 200 milliards de tonnes depuis le premier septembre 2013. Ce n’est pas une estimation à l’emporte pièce mais la réalité et cette accumulation de glace en quelques années correspond à une diminution du niveau des océans, ce n’est pas moi qui l’affirme mais les glaciologues de Copenhagen, de presque 2 millimètres :

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L’échelle de droite est exprimée en millimètres d’eau équivalents.

Alors qui faut-il croire ? Il faut tout de même garder en mémoire que depuis dix ans, c’est-à-dire depuis la fin de l’optimum solaire moderne, la perte de glace au Groenland était de l’ordre de 20 à 50 milliards de tonnes par an, un fait non contesté essentiellement dû à l’inertie thermique de l’Océan Atlantique, mais on ne peut que se rendre à l’évidence : le refroidissement climatique a bel et bien commencé puisque ce processus s’est brutalement inversé. Au cours de cet été 2015 aucune tentative de passage par le nord-ouest n’a pu être envisagée car la mer est restée en permanence prise par les glaces dans le grand-nord canadien. Comme l’indique la figure ci-dessous, publiée par la NOAA, l’anomalie des températures au sol observées entre le premier janvier et le 23 août 2015 rend compte du refroidissement qui se profile sérieusement.

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Mais on continue à parler de réchauffement pour la bonne cause, celle de l’enrichissement des plus riches au détriment des plus pauvres. Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire ce sont en effet les puissances financières qui seront les premières bénéficiaires (et le sont déjà) des investissements massifs (financés par les impôts) décidés par les politiciens pour juguler le réchauffement climatique à grands coups de moulins à vent, de panneaux solaires et de trafic à grande échelle de quotas de carbone dans la plus pure opacité. Ces puissances financières anonymes contrôlent également les grandes firmes automobiles ainsi que les compagnies pétrolières de par leur participation dans le capital de ces sociétés. C’est pour ces raisons qu’on évite de trop mentionner que l’essentiel de la pollution atmosphérique (plus de 35%) provient des véhicules automobiles et non pas des usines de production d’électricité car il y a un mélange évident d’intérêts tant pour les gouvernements au travers de taxes nombreuses et variées sur les automobiles et les carburants que pour les détenteurs anonymes des capitaux de ce secteur industriel pour la plupart domiciliés aux Bahamas et dans les Iles Vierges.

Avec la collaboration des politiciens qui n’ont naturellement rien à perdre mais tout à gagner le paquet est déjà ficelé : c’est le peuple qui va payer très cher, et pourtant ça va se refroidir et ce sera bien pire … Il a fallu 350 ans à l’Eglise de Rome pour réhabiliter Galilée, combien faudra-t-il de temps pour que l’ONU et les écologistes reconnaissent leurs mensonges ? Peut-être quelques années seulement si le refroidissement du climat annoncé par quelques scientifiques encore honnêtes s’installe rapidement et durablement … au moins jusqu’en 2060.

Aux dernières nouvelles il paraît que l’hiver est déjà arrivé en Europe depuis plus d’un mois (première illustration)  et que le mois de septembre a été le plus froid en Suisse et en Autriche depuis 50 ans, évidemment puisqu’on vous le dit : c’est parce que ça se réchauffe !!!

Prochain billet sur le climat : conclusion de cette série.

Source : http://www.dmi.dk/en/groenland/maalinger/greenland-ice-sheet-surface-mass-budget/

Et toujours sur ce blog :

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/07/29/science-et-religion-nont-jamais-fait-bon-menage-retour-sur-la-theorie-de-leffet-de-serre-et-le-rechauffement-climatique-episode-1/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/08/02/rechauffement-climatique-global-episode-2-riz-et-methane/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/08/10/climat-episode-3-une-canette-de-biere-un-modele-de-latmosphere-terrestre/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/08/17/perturbation-climatique-globale-episode-4-la-science-revue-et-corrigee-pour-la-bonne-cause/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/08/26/perturbation-climatique-globale-episode-5-lorigine-philosophique-de-la-supercherie-et-ses-retombees-politiques-planetaires/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/05/rechauffement-climatique-episode-6-fraude-scientifique-par-omission-leffet-du-soleil/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/13/changement-climatique-episode-7-quand-la-nasa-confirme-le-refroidissement-climatique-a-son-insu/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/19/changement-climatique-episode-8-quest-devenue-lintegrite-des-scientifiques-climatologues/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/21/changement-climatique-episode-9-les-fraudes-repetees-de-la-nasa-et-de-la-noaa/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/26/crise-climatique-episode-10-et-si-le-mouvement-ecolo-malthusien-avait-tout-faux/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/10/02/changement-climatique-episode-11-quand-les-banquiers-centraux-sinteressent-au-climat/

Finalement Claude Allègre avait raison !

En réponse à un de mes commentateurs, je me suis fendu d’un billet que je mets en ligne. Ce lecteur considère que les grands groupes pétroliers sont derrière les contradicteurs des « experts » de l’IPCC. Je contredis ouvertement dans mon blog les arguments avancés par ces « experts » et je ne suis nullement inféodé à un quelconque groupe pétrolier.

Je ne vois pas non plus comment les grands groupes pétroliers influenceraient les astrophysiciens qui démontrent que le climat passé est étroitement assujetti à l’activité solaire et que par voie de conséquence le climat futur sera également assujetti aux soubresauts du soleil. Venons-en donc aux faits réels passés qui n’ont aucun caractère spéculatif.

Premier point : l’écart de l’irradiance incidente solaire entre le maximum et le minimum d’un cycle solaire est de 1,3 W/m2, ce qui correspond à 0,1 % de l’irradiance solaire totale or l’entropie sous forme de chaleur générée par les activités humaines sur l’ensemble de la planète est de l’ordre du 1/10000e de l’énergie solaire incidente, toutes longueurs d’onde confondues, qui atteint la Terre. Ce n’est pas le CO2 qui pourrait être important dans le réchauffement de la planète mais la chaleur dégagée par l’activité humaine puisqu’elle se surajoute à celle provenant du Soleil et c’est facile à comprendre. Une centrale nucléaire dissipe les deux tiers de la chaleur produite par la fission de l’uranium dans l’atmosphère comme n’importe quelle autre centrale électrique et le moteur d’une voiture, c’est pire, 75 % de l’énergie est dissipée sous forme de chaleur ! Mais tout ça ne représente que 1/10000e de l’énergie solaire incidente et à peine 10 % de la variation cyclique de l’irradiance solaire au cours d’un cycle de 11 ans. Il est donc facile de comprendre que toute variation durable de l’activité solaire doit être prise en compte, la contribution entropique (attention je n’ai pas écrit anthropique ou anthropogénique !) due à l’activité humaine reste et restera longtemps encore tout simplement négligeable.

Deuxième point : les théories de l’effet de serre et du forçage radiatif du CO2 ne sont que des théories qui n’ont, à ma connaissance, jamais été prouvées. Aucune publication scientifique n’a jamais démontré clairement que la théorie de l’effet de serre était valide et je peux assurer mes lecteurs que j’ai cherché pendant des jours entiers un début de commencement de preuve s’il s’agissait bien d’un fait réel. A contrario, un certain nombre de publications démontrent clairement et irréfutablement que ces théories sont en violation directe avec les lois de la thermodynamique dont l’un des énoncés du deuxième principe est qu’il ne peut pas y avoir de transfert de chaleur d’un corps froid vers un corps plus chaud sans intervention mécanique externe, en d’autres termes les hautes couches de l’atmosphère ne peuvent en aucun cas réchauffer le sol par effet rétro-radiatif. C’est pourtant sur cette totale aberration scientifique que la théorie de l’effet de serre est basée. Je ne comprends pas pourquoi personne ne dénonce cette supercherie pseudo-scientifique à part quelques rares personnes comme moi, et je suis fier de le faire à longueur de blog. Pour être un peu simpliste, on pourrait dire que les « experts » de l’IPCC confondent le CO2 avec le compresseur d’un réfrigérateur, or l’atmosphère est un système ouvert et non fermé comme le circuit de refroidissement d’un réfrigérateur dont le fonctionnement est directement expliqué, d’ailleurs, par ce même deuxième principe de la thermodynamique. Je citerai un autre exemple simple qui situe le degré de supercherie de cette affabulation de la théorie de l’effet de serre : si on met une bougie devant un miroir, en aucun cas le miroir fera que la température de la flamme de la bougie sera plus élevée en réfléchissant le rayonnement émis par la flamme de la bougie vers cette dernière, c’est thermodynamiquement impossible, mais c’est pourtant le genre de théorie fumeuse qui satisfait les tenants de l’effet de serre …

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Troisième point : les variations de l’irradiance solaire sont directement liées aux taches solaires car ces taches sont une conséquence de la remontée d’énergie des couches profondes du soleil vers la surface appelée photosphère ou chromosphère. On peut donc prédire par l’observation de ces taches quelle sera à l’avenir l’évolution de l’activité solaire. Les taches solaires suivent en effet un trajet des hautes latitudes vers l’équateur solaire et matérialisent en quelque sorte les flux en profondeur de matière ressemblant à des tores, l’un situé dans l’hémisphère nord et l’autre dans l’hémisphère sud et dont les mouvements sont opposés. Ce flux est visualisé par les fameux diagrammes en ailes de papillon décrivant les taches solaires et leur migration des hautes latitudes vers l’équateur au cours d’un cycle solaire (voir l’illustration). Ce gigantesque flux de matière permanent créé un puissant champ magnétique qui protège la Terre, entre autres planètes, des rayonnements cosmiques galactiques et intergalactiques, telle une dynamo à l’origine de ce champ magnétique. La reconstruction de l’activité solaire passée, avant qu’il n’existe des équipements capables de mesurer directement le champ magnétique solaire et avant les lunettes et les télescopes pour observer et décompter aussi finement que possible les taches solaires, est basée sur l’apparition d’isotopes radioactifs du béryllium et du carbone ainsi que de l’oxygène, respectivement Be10, C14 et O18, produits par spallation cosmique c’est-à-dire la capture d’un neutron secondaire provenant de la désintégration d’un atome d’oxygène ou d’azote après collision avec des particules cosmiques de haute énergie. Or quand l’activité solaire diminue, le champ magnétique de l’étoile diminue également, la dynamo interne ralentit, et les rayons cosmiques sont moins bien déviés de leur trajectoire. On peut ainsi reconstruire assez précisément les cycles d’activité solaire sur de longues périodes, jusqu’à 8000 ans avant notre ère de manière satisfaisante, et en déduire les variations de l’irradiance totale du soleil. Enfin l’oxygène 18 est utile pour se faire une idée de la température.

Dans cette illustration, le cycle 24 ne figure pas mais ressemble en intensité au cycle 12 qui culmina autour de 1885 et correspondait à une période froide dite « petit âge glaciaire ». Sur cette figure il est évident que depuis le cycle 15, l’activité solaire a été intense et correspond à l’optimum contemporain appelé aussi « moderne » qui s’est terminé après le cycle 23 qui culmina vers 2001.

Les données sur l’irradiance solaire m’ont amené également à entreprendre une recherche bibliographique élargie qui, je dois l’avouer, est largement en faveur de l’unique effet du soleil sur le climat terrestre tel qu’il a été observé par le passé. La variation de l’activité solaire semble erratique mais pas tant que ça puisqu’il semble que les effets de marée de Jupiter et Saturne y sont pour quelque chose dans ces variations. J’ai écrit un billet à ce sujet et les prédictions de la mécanique céleste que personne ne peut contester concordent avec les prévisions des astrophysiciens en ce qui concerne les taches solaires et leur évolution passée pour dire qu’après le grand optimum contemporain qui aura duré un bon siècle, depuis 1915 environ, le soleil va entrer dans un cycle de léthargie prononcée sensiblement identique au minimum de Maunder en terme d’irradiance. La chute est prévue pour être aussi brutale que celle qui suivit l’optimum entre – 700 et – 500 avant l’ère présente. Il s’agit d’une périodicité particulière de 2465 années de l’activité solaire corrélée au mouvement des grosses planètes du système solaire avec d’autres cycles d’environ 400 et 100 ans et le cycle de base de 11 ans qui se surimposent pour résulter en une évolution apparemment imprévisible mais dont on discerne cependant une certaine périodicité (voir les illustrations).

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Les années à venir vont ressembler au minimum climatique que traversa la Terre pendant une centaine d’années à partir de – 400 environ. Il est intéressant de noter que l’Empire Romain ne commença à s’étendre qu’après ce minimum climatique sévère. L’apogée de la civilisation grecque se situe exactement entre -700 et -450 avant notre ère, s’éclipsant pendant un siècle environ, vers -400 ou période dite de réorganisation, pour ne retrouver une expansion que bien après -400 avant notre ère. L’histoire est aussi riche en preuves indirectes des conditions climatiques, comme l’établissement de l’empire de Genghis Khan et la construction des cathédrales au cours de l’optimum médiéval.

L’effet des variations de l’activité solaire sur le climat n’est pas instantané comme l’indiquent les résultats de la dendrochronologie (carbone 14) et l’étude des stalagmites (béryllium 10) combinées à l’analyse des carottes glaciaires (oxygène 18) quand celles-ci n’ont pas été truquées par les « experts » de l’IPCC, mais les perturbations se font sentir sur le long terme, heureusement sinon ce serait une catastrophe. En effet les océans constituent un volant thermique considérable qui atténue momentanément les variations de l’activité solaire, mais pour un temps seulement. Le phénomène El Nino comme les modifications du Gulf Stream sont directement dépendants des variations de l’activité solaire, seule source d’énergie afférente significative à considérer pour la Terre et qui a un effet direct encore mal expliqué sur les courants marins et les échanges thermiques de grande ampleur au sein des océans.

Pour conclure, je dirais que l’IPCC devrait réorienter sa démarche alarmiste et catastrophiste (la peur a toujours été un excellent fond de commerce qui fait vendre à n’importe qui n’importe quelle sornette) plutôt vers un refroidissement du climat général parfaitement prédit par les observations des astrophysiciens que vers un réchauffement largement hypothétique pour les raisons évoquées plus haut. Un refroidissement généralisé de la planète serait particulièrement désastreux et il faudrait songer à s’y préparer dès maintenant, les cycles solaires durent 11 ans en moyenne, le cycle 25 (2023) est prévu très déficitaire, voire nul, par les astrophysiciens et leurs prédictions sont incontestables. En d’autres termes, rien qu’en considérant le cycle 25 à venir, le déficit de l’irradiance solaire, donc de l’énergie atteignant la Terre, 1,3 W/m2 en moins, durera de 2017 (fin du cycle 24) à 2030 (fin du cycle 25), largement assez longtemps pour que l’on entre dans un petit âge glaciaire dans quelques années seulement et rien pour le moment n’indique que les cycles solaires suivants auront retrouvé une certaine normalité. Il faudrait donc dès maintenant, quel que soit le consensus artificiellement entretenu par l’IPCC et ses 2500 experts sur le « réchauffement », que les décideurs se préparent à des hivers longs, des printemps pourris et une chute vertigineuse de la production agricole avec toutes les conséquences extrêmement alarmantes qu’il n’est pas difficile d’imaginer pour l’ensemble de l’humanité. En parcourant en diagonale le dernier rapport de l’IPCC, on peut tout simplement changer « réchauffement » ou « changement » par « refroidissement » et toutes les prévisions, à quelques détails près, deviennent vraiment inquiétantes mais pas pour les mêmes raisons.

Finalement Claude Allègre avait raison !

Sources. Articles parus dans Astronomy & Astrophysics, journal en accès libre. Les curieux peuvent en profiter :

DOI: 10.1051/0004-6361:20078421

DOI: 10.1051/0004-6361:20054282

DOI: 10.1051/0004-6361/201015843