Réflexions disparates sur le changement du climat (suite).

Le seul facteur agissant sur le climat est le Soleil

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Considérant, selon les études de nombreuses équipes de géophysiciens et de spécialistes du Soleil, que l’activité magnétique du Soleil va faiblir de manière spectaculaire et durable dans les prochaines années, quelles vont être les conséquences du refroidissement pourtant attendu mais nié par les instance onusiennes ? Ce qui est tout à fait surprenant est que l’IPCC n’a jamais pris en compte dans ses modèles les variations de l’activité magnétique solaire ni les variations de l’irradiance de l’astre atteignant la Terre. Il est maintenant prouvé sans ambiguité qu’une chute de l’activité magnétique du Soleil conduit à une diminution de la protection de la Terre contre les rayons cosmiques car le champ magnétique du Soleil devient moins robuste. Par voie de conséquence la couverture nuageuse de haute altitude augmente et elle réfléchit un partie croissance de l’énergie solaire incidente. La conséquence est un refroidissement général du climat.

(illustration trouvée sur la conférence du Docteur Nir Shaviv présentée à la dernière conférence internationale sur le changement du climat, CN = condensation nucleus, CCN=cloud condensation nucleus)

Un avenir proche très sombre

Les conséquences du refroidissement du climat prédites avec précision par les géophysiciens et les spécialistes du Soleil seront tout simplement catastrophiques. En rassemblant un grand nombre d’études relatives au climat des siècles et millénaires passés il est possible de se faire une idée de la situation à venir que nous allons tous vivre peut-être dans toute son ampleur dans moins de 5 ans. Tout d’abord la chute de l’activité solaire va provoquer un refroidissement des eaux océaniques de surface, température pratiquement synchrone avec les variations de cette activité solaire qui a été mise en évidence en mesurant les variations du niveau des océans (cf. un précédent billet sur ce blog). Cette variation du niveau des océans est une conséquence directe des variations de température des couches supérieures de l’eau des océans mais l’autre effet est une moindre évaporation de cette eau, donc une augmentation et une aggravation des périodes de sécheresse dans les zones de la planète dites tempérées, en gros dans l’hémisphère nord entre 30 et 60 degrés de latitude, là où il y a la plus importante production agricole. Les régions inter-tropicales ne subiront pas de conséquences directes car elles resteront, comme elles le sont aujourd’hui, chaudes et humides. Il en sera de même dans l’hémisphère sud pour les mêmes latitudes dites tempérées mais il y a beaucoup moins de terres émergés au sud. L’inertie des océans retardera heureusement les effets délétères du refroidissement du climat. Bref, la première conséquence du refroidissement du climat sera la persistance d’épisodes de sécheresse durant plusieurs mois, un désastre économique et social rapidement hors de contrôle. Il apparaîtra alors que le Brésil et l’Argentine, relativement protégées par cette inertie thermique des océans, deviendront les garde-manger du monde occidental alors que ces mêmes pays occidentaux critiquent la politique agricole du Président Bolsonaro, curieux n’est-il pas ?

Un autre conséquence que les spécialistes n’ont pas analysés, obnubilés par leur dogme du réchauffement d’origine humaine, sera l’apparition d’épisodes météorologiques violents. Cs épisodes sont attribués à l’optimum climatique moderne attribué à tort à l’activité humaine. Il n’est pas permis de douter un instant que la chute du gradient de température existant entre les pôles et la région inter-tropicale, conséquence de l’optimum climatique moderne qui a pris fin ces dernières années, ne sera pas suffisante pour diminuer la fréquence et la violence des évènements météorologiques. Seuls les épisodes de sécheresse prolongée seront redoutables. Par exemple au XVIIe siècle, lors du minimum solaire et climatique de Maunder les îles Canaries furent dévastées par une invasion de criquets provenant d’Afrique qui cherchaient de la nourriture. Les îles de Lanzarote et Fuerteventura ne s’en sont jamais remises : elles sont restées depuis lors globalement désertiques.

Les combustibles fossiles les grands coupables ?

Le volet suivant de l’imposture de l’IPCC est la relation entre le CO2 atmosphérique (0,04 %) et le réchauffement du climat établie de manière mensongère qui a provoqué une levée de boucliers contre les combustibles fossiles non seulement de la part des organisations non gouvernementales mais aussi et surtout de la part des décideurs politiques qui ont adopté des plans de décarbonisation insensés pour juguler ce réchauffement du climat.

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Les illustrations ci-dessus démontrent l’imposture de l’IPCC relative au rôle du CO2 dans le réchauffement contemporain et l’étrange concours de circonstances ayant permis la fabrique de cette fraude (voir le graphique CO2-temperature et Soleil-température dans le précédent billet, Willie Soon).

Le concept d’énergie verte ou renouvelable pour se passer des combustibles fossiles mais aussi de se passer de l’énergie nucléaire qui a été diabolisée par ces mêmes ONGs est un leurre, un doux rêve qui va paupériser en premier lieu les pays occidentaux dont les populations seront encouragées (et peut-être obligées par la loi) à moins consommer afin de réduire l’usage des combustibles fossiles selon la séquence : moins de consommation = moins d’énergie = moins de combustibles fossiles. Or l’énergie et son utilisation sont partout. Pour atteindre les objectifs irréalistes préconisés par l’IPCC il faudra se serrer la ceinture et vider nos poches, en d’autres termes devenir pauvres, très pauvres. Voilà ce qui attend les générations futures que nous, adultes et décideurs aujourd’hui, préparons pour ces générations futures si nous nous laissons encore manipuler par la propagande qui prétend que l’optimum climatique contemporain est (était) la conséquence d’une utilisation intensive des combustibles fossiles, un hoax en anglais, un mensonge entièrement construit par des fonctionnaires payés pour désinformer les peuples. L’énergie est le nerf central du développement, du développement sous toutes ses formes et dans tous les domaines. La Chine est devenue le premier consommateur d’énergie, conséquence de ses efforts pour avoir sorti en moins de 50 ans près de 900 millions de personnes de la pauvreté et leur procurer le statut de classe moyenne, une prouesse irréalisable sans énergie. Sans énergie la production agricole serait restée à des niveaux équivalents à celle du XIXe siècle. Toujours grâce à l’énergie la chimie et le bâtiment ont fait des progrès considérables.

Le spectre du manque d’énergies fossiles.

Je discutais il y a quelques jours avec un haut diplomate titulaire d’un PhD de l’Université de Stanford ayant effectué une grande partie de sa carrière au sein d’institutions financières internationales. Il pensait que le réchauffement du climat et le combat mondial contre ce réchauffement était une opportunité inespérée pour que les peuples prennent conscience des quantités limitées et donc nécessairement finies des énergies fossiles et qu’il fallait changer de paradigme civilisationnel. D’abord je lui rétorquais qu’il existe encore des réserves de gaz et de pétrole pour environ 80 ans et que seul le coût de l’extraction obligerait les populations à freiner l’utilisation de cette forme d’énergie. De plus les réserves de charbon sont suffisantes pour assurer une fourniture en énergie pour les 200 années à venir. Cependant, je lui faisait remarquer que le développement de l’énergie nucléaire pour produire de l’électricité, d’ailleurs préconisée par l’IPCC, était impératif afin de diminuer l’utilisation des énergies carbonées fossiles. Et puis j’ajoutais que j’étais optimiste en ce qui concerne la créativité humaine. Par conséquent il était hautement hasardeux de faire des prévisions sur le long terme. Il fut particulièrement surpris par mon optimisme.

Retour au XVIIIe siècle ?

Ce que prônent les organisations « non gouvernementales » (c’est faux elles sont toutes infiltré les gouvernements) est tout simplement un retour au style de vie du XVIIIe siècle, avant même l’invention de la machine à vapeur. Un retour en arrière tel que celui que veulent imposer ces ONGs n’est à l’évidence pas possible. L’explosion technologique et démographique qu’a connu le XXe siècle a été en majeure partie favorisée par l’optimum climatique contemporain exactement comme ce fut le cas aux XIe et XIIe siècles lors de l’optimum climatique médiéval qui vit l’édification des cathédrales. Le retour vers une période civilisationnelle sombre en raison d’un refroidissement du climat pourra être évité en mettant à profit les progrès technologiques récents. La créativité humaine fera le reste. Comme je disais à ce diplomate : il faut rester optimiste et rester sourd aux incantations des idéologues malthusiens qui veulent gouverner le monde par la force.

Mes lecteurs anglophones peuvent consacrer 12,5 minutes pour visionner ce documentaire de Tony Heller sur la fraude systématique et très bien organisée de l’IPCC : youtube.com/watch?v=8455KEDitpU&feature=youtu.be

et ceux qui ont apprécié peuvent voir cet autre documentaire :

youtube.com/watch?v=oYhCQv5tNsQ&feature=youtu.be

Aux dernières nouvelles, Madame Zharkova, dans un article récent paru dans la revue Nature, confirme que le climat va brutalement se refroidir dès 2020 et ce petit épisode « glaciaire » ne durera que … jusqu’en 2050-2060 ! De quoi provoquer d’immenses troubles planétaires dont tous les gouvernements du monde devraient se préoccuper dans l’urgence, l’urgence absolue.

La magie de l’eau …

Ce billet n’a pas la prétention d’être un cours de physique. Il rassemble en une prose compréhensible pour tous divers éléments recueillis dans la littérature scientifique qui permettent de comprendre pourquoi la Terre n’est pas une planète morte. D’abord la seule source d’énergie sous forme de chaleur dont dispose la Terre provient du Soleil et pourtant les divers gaz constituant la mince couche de l’atmosphère entourant la Terre sont essentiellement transparents aux rayons infra-rouge mis à part la vapeur d’eau. L’oxygène piège quant à elle les rayons ultra-violets dans les hautes couches de l’atmosphère, mais c’est une autre histoire. Alors puisque l’atmosphère est transparent aux rayons infra-rouge, me direz-vous, qu’est-ce qui réchauffe l’atmosphère terrestre ? La réponse est évidente et limpide : ce sont tout simplement les océans qui recouvrent plus de 70 % de la surface de la Terre !

Ah bon, et comment ? L’atmosphère contient entre 0,4 et 4 % de vapeur d’eau, soit de 10 à 100 fois plus que de gaz carbonique selon les zones du globe où on se trouve. Or l’eau est un composé chimique particulier qui requiert une formidable quantité d’énergie pour « changer d’état » (ou de phase) et c’est là que réside le secret de la Terre, secret jalousement unique dans notre système solaire.

Reprenons notre raisonnement : le Soleil chauffe directement les océans qui paraissent parfaitement noirs vus de l’espace mais aussi du huitième pont d’un gros navire, et c’est vrai. Les océans ne sont pas bleus, ils paraissent bleus parce qu’ils réfléchissent la couleur bleue de l’atmosphère. Les océans sont donc de formidables pièges pour l’énergie provenant du Soleil sous forme de chaleur, le destin final des rayons infra-rouges solaires.

Mais d’une façon ou d’une autre les océans doivent de débarrasser de toute cette chaleur car ils auraient fini par bouillir un jour … et c’est là qu’intervient le côté magique de l’eau.

En effet il faut beaucoup d’énergie pour vaporiser un litre d’eau : 2,25 millions de joules ou encore 9400 kiloCalories ou encore 610 Wh, trois unités physiques différentes pour l’énergie. Quand la vapeur d’eau s’élève dans l’atmosphère elle va avoir tendance à se condenser en gouttelettes qui vont former des nuages puisque, comme chacun a pu le constater, l’air devient plus frais au fur et à mesure qu’on gravit une montagne et c’est vrai aussi au niveau de l’Equateur, j’en ai moi-même fait l’expérience dans l’île d’Hiva-Oa aux Marquises. Au cours de ce deuxième « changement de phase » toute l’énergie en quelque sorte dépensée par l’océan pour vaporiser cette eau est intégralement restituée à l’atmosphère en vertu du premier principe de la thermodynamique. L’atmosphère, par voie de conséquence, se réchauffe quand des nuages se forment à partir de vapeur d’eau. Les nuages sont en réalité des aérosols constitués de petites gouttelettes d’eau et si pour une raison ou pour une autre, l’atmosphère n’étant jamais parfaitement immobile, ces nuages rencontrent des couches atmosphériques plus froides, alors ces gouttelettes se transforment en glace et là encore ce troisième « changement d’état » de l’eau, cette fois de liquide vers solide, restitue de l’énergie à l’atmosphère, certes beaucoup moins mais malgré tout à hauteur de 15 % de la quantité d’énergie restituée par le changement de phase de gaz vers liquide. Et encore une fois l’atmosphère se réchauffe !

Au final ce sont les océans qui chauffent l’atmosphère et non pas le Soleil comme on aurait tendance à le croire. Certes cette observation est contre-intuitive mais c’est pourtant la réalité et ce n’est possible que grâce à la vapeur d’eau …

Il reste un petit point de la magie de l’eau qu’il ne faut pas oublier de mentionner : la glace. Dans les hautes couches de l’atmosphère – en gros au delà de 5000 mètres d’altitude – les micro-cristaux de glace font office de miroir et réfléchissent le rayonnement infra-rouge en provenance du Soleil mais si la glace était plus lourde que l’eau liquide, que se passerait-il ? Il n’y aurait tout simplement pas de vie évoluée sur la Terre ! En effet les océans seraient gelés en permanence à l’exception d’une fine couche d’eau à leur surface : les océans ne seraient plus noirs mais blancs et ils réfléchiraient parfaitement le rayonnement infra-rouge solaire, l’atmosphère serait irrémédiablement froid et la Terre serait une planète inhospitalière … Voilà en très bref les bienfaits de la magie de l’eau.

Illustration : un nuage « vertical » surmonté de cristaux de glace pris en photo depuis le balcon de mon modeste logement il y a quelques jours

Changement climatique ? De quoi parlons-nous ?

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La Terre tourne autour du Soleil en suivant une trajectoire elliptique qui n’est pas parfaite car c’est le centre de gravité du couple Terre-Lune qui suit cette trajectoire et non pas notre planète. Mais négligeons ces petites facéties de parcours. Le Soleil se trouve à l’un des foyers de l’ellipse que suit la Terre. Il y a donc au cours de la rotation de la Terre autour du Soleil une variation de la distance Soleil-Terre, certes faible, mais non négligeable de 5 millions de kilomètres. Les termes savants décrivant ces deux positions extrêmes sont l’aphélion début juillet au moment où la Terre est la plus éloignée du Soleil et le périhélion début janvier au moment où la Terre se trouve la plus proche de l’astre de vie. Pour se faire une idée de cette différence de distances elle est égale à 13 fois la distance Terre-Lune. Ces deux positions ne coïncident pas avec les solstices.

Il en résulte donc tout naturellement une variation de la quantité d’énergie en provenance du Soleil atteignant la Terre. Cette variation moyennée est de 22 watts par mètre carré entre janvier et juillet. Si la théorie de l’effet de serre du CO2 était exacte il faudrait que la teneur en ce gaz passe de 400 parties par million en volume (ppmv) en juillet pour atteindre 24700 ppmv en janvier pour que l’on observe une telle différence d’énergie due à cette seule concentration en CO2 atmosphérique atteignant la Terre comme conséquence de cet « effet de serre ». Cette simple remarque relativise l’alarmisme de l’effet de serre !

Fort heureusement le système atmosphère-océans remet de l’ordre et les différences de température ressenties sont très largement amorties. Cependant il faut entrer dans les détails des observations satellitaires pour comprendre comment les faits se déroulent. Curieusement la température moyenne des océans n’évolue pas comme on pourrait s’y attendre de la même façon dans l’hémisphère sud et dans l’hémisphère nord. Puisque la Terre est plus proche du Soleil en janvier on devrait s’attendre à un été austral plus chaud que l’été boréal six mois plus tard avec un Soleil plus éloigné. Or ce n’est pas le cas car l’inertie thermique des océans du sud est plus marquée que celle des océans du nord. Comme l’indique la figure ci-dessous le différentiel de températures de la surface des océans est plus important dans l’hémisphère nord :

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Cette figure décrit l’anomalie des températures de la surface des océans mesurée à l’aide du satellite CERES rapportée à la variation du flux solaire (TOA = top of atmosphere) en utilisant un outil mathématique tenant compte des latitudes. La présence du continent Antarctique recouvert de glace alors que la calotte glaciaire boréale est flottante n’a pas d’influence sur cette anomalie car en se limitant aux zones situées entre 60 degrés nord et 60 degrés sud, le même type d’anomalie est retrouvé.

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Pourquoi alors les océans du nord se réchauffent plus que les océans du sud et vice-versa se refroidissent plus ? La réponse à cette question réside peut-être dans la configuration des courants marins et des continents. En effet, il y a plus de terres émergées dans l’hémisphère boréal et moins de courants de surface et chauds (en rouge) et profonds et froids (en bleu) que dans la confluence des océans Pacifique, Indien et Atlantique dans l’hémisphère sud autour du continent Antarctique. Ces courants, dits thermohalins puisqu’ils résultent essentiellement de différences de densité de l’eau dues à la salinité et à la température, redistribuent plus efficacement l’énergie solaire emmagasinée par les océans dans l’hémisphère sud que dans l’hémisphère nord. Ceci explique que les hivers des régions australes sont plutôt modérés et que les saisons boréales sont plus contrastées.

Finalement la mécanique céleste et l’activité solaire se sont conjuguées dans une harmonie peut-être unique dans l’univers pour que la planète Terre soit habitable et ce ne sont pas des variations infinitésimales de la teneur en gaz soit-disant à effet de serre qui y changeront quoi que ce soit.

Inspiré d’un article paru sur le site Wattsupwiththat

COP21 : Le Soleil, ce grand absent du débat … Normal, on ne peut pas taxer le Soleil !

 

Contrairement à ce que les climatologues mandatés par les Nations-Unies prétendent dans leur projections vers le futur, ce n’est pas le CO2, ce gaz supposé avoir un effet de serre, qui pourrait être à l’origine d’un hypothétique réchauffement climatique futur. Dans le passé, chaque fois qu’il y eut des épisodes climatiques chauds la teneur en CO2 de l’atmosphère augmentait entre cinquante et cent années plus tard et réciproquement (voir le billet sur la loi de Henry). Toute modification du climat est la conséquence d’une modification de l’activité magnétique du Soleil. En effet, les prédictions réalisées par des astrophysiciens et des géophysiciens sérieux concernant l’évolution de l’activité magnétique du Soleil vont toutes dans le même sens, l’optimum moderne qui a commencé aux alentours des années 1940 est terminé. La teneur en CO2 atmosphérique va continuer à augmenter en raison de l’inertie thermique des océans qui vont continuer à « dégazer » sans pour autant avoir un quelconque effet sur l’évolution du climat : la température moyenne de la planète n’a pas augmenté depuis près de 20 ans alors que la teneur en CO2 n’a cessé d’augmenter durant la même période. Le champ magnétique solaire a commencé à diminuer dramatiquement et va continuer à diminuer et donc ne va plus dévier les rayons cosmiques avec autant d’efficacité que par le passé récent et les hautes couches de l’atmosphère vont se charger encore plus de micro-cristaux de glace d’autant plus que l’activité solaire diminuera (voir la note 1 en fin de billet). L’énergie atteignant la surface terrestre va donc diminuer brutalement car le pouvoir réflecteur de l’atmosphère (l’albédo) va augmenter et a déjà augmenté depuis 20 ans.

On peut dire brutalement parce que les oscillations périodiques de la circulation des courants marins dans l’Atlantique et le Pacifique sont arrivées il y a une quinzaine d’années vers un maximum (période d’environ 60 ans) et qu’elles ont tendance à aller vers un ralentissement. Les deux phénomènes combinés – diminution de l’activité magnétique du Soleil et ralentissement des courants marins des océans, pour faire bref – vont précipiter le climat vers une refroidissement généralisé dont l’établissement pourrait avoir lieu en seulement quelques années comme cela a été le cas dans le passé.

Il faut ajouter que le rayonnement cosmique accru favorisera également la formation de nuages dans les plus basses couches de l’atmosphère par les mêmes mécanismes d’ionisation des molécules d’azote ou d’oxygène et d’eau favorisant l’apparition de gouttelettes d’eau accélérant le refroidissement par les précipitations sous forme de pluie et de neige contribuant également à l’amplification de l’effet « miroir » de l’ensemble du système Terre-atmosphère. La formation de cristaux de glace dans les hautes couches de l’atmosphère, entre 6000 et 12000 mètres d’altitude, contribuera également à ce refroidissement car la cristallisation de la vapeur d’eau, un phénomène physique produisant de la chaleur, relâchera celle-ci et elle ira se perdre dans l’espace. La même situation aura lieu pour la formation de nuages aux plus basses altitudes.

Si le CO2 avait réellement un effet de serre on pourrait échapper à ce refroidissement qui sera infiniment catastrophique mais ce ne sera malheureusement pas le cas ! Les océans vont en effet se refroidir et seront donc à même de dissoudre encore plus de gaz carbonique ou de méthane d’origine humaine ou naturelle. Les théories des climatologues qui s’intéressent au futur et non pas au passé vont donc à l’encontre de ce qui va arriver inévitablement, un petit âge glaciaire – restons un peu optimiste – qui va devenir sensible dans quelques années seulement et durer jusqu’aux alentours de 2070-2080 voire plus longtemps, certains géophysiciens parlent de 2160 …

Dans moins de dix ans la Seine, la Tamise, le Rhin ou encore le Danube, pour parler seulement de l’Europe, seront pris par les glaces chaque hiver comme cela s’est déjà produit dans le passé autour des années 1650. Les printemps seront maussades et pluvieux, les étés seront frais, les automnes auront à peine débuté qu’il y aura des chutes abondantes de neige jusqu’au mois de mai. Cette situation climatique s’étendra sur l’ensemble des zones dites tempérées (aujourd’hui) de la planète. Les productions agricoles chuteront brutalement, en quelques années seulement, avec des conséquences tellement effroyables qu’il est terrifiant d’y songer une seule minute.

Et pourtant, en ce moment, on ne parle que de réchauffement climatique et les pouvoirs financiers et politiques se préparent, sur la base d’une propagande totalement mensongère, à asservir le monde entier pour « sauver » la planète de l’enfer du réchauffement annoncé par des climatologues qui n’en sont pas. Ont-ils songé un instant que les conséquences du refroidissement attendu et précisément annoncé par des spécialistes incontestables ne pourront en aucune manière être maîtrisées ? Quelle que soit l’attitude qu’adoptera l’humanité toute entière sous prétexte de « sauver » le climat, aucun résultat ne pourra être atteint car les variations du climat terrestre ne dépendent pas de l’homme et de ses activités mais seulement du Soleil.

Note 1. Quand je voyageais en avion il y a 20 ou 30 ans, vu d’avion à 11000 mètres d’altitude, par exemple au dessus du Grand Nord Canadien pour me rendre d’Europe en Californie, le ciel était d’un bleu profond presque noir. Ces dernières années j’ai survolé la Sibérie à de nombreuses reprises pour me rendre au Japon, toujours à la même altitude, le ciel était bleu pâle alors qu’il y a une grande similitude entre la Sibérie et le grand nord canadien en terme de climat. Cette différence traduit bien la présence de micro-cristaux de glace. À cette même altitude il y a encore des molécules d’eau libres mais l’ionisation par les rayons cosmiques de l’azote et de l’oxygène favorise leur agrégation conduisant à la formation instantanée de micro-cristaux ce glace.

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L’illustration ci-dessus ( tropic.ssec.wisc.edu ) est une représentation des vents en altitude déduits de clichés pris dans l’infra-rouge de la présence d’eau (vapeur ou glace). En bleu, les altitudes sont comprises entre 10 et 13 kilomètres, en jaune entre 8 et 10 kilomètres et en vert entre 5,5 et 8 kilomètres. Cliché du 19 novembre 2015 à 6 h UTC.

Perturbation climatique globale, épisode 4 : la science revue et corrigée pour la bonne cause

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L’Union Astronomique Internationale, lors de l’ouverture de son 29e congrès à Honolulu (août 2015) n’y est pas allée par 4 chemins. L’observation des taches solaires est défectueuse car elle a artificiellement amplifié l’optimum moderne et il est donc devenu urgent de redéfinir le protocole de comptage de ces taches solaires parce que ça fait désordre dans la doxa réchauffiste actuelle. Il y a comme un hiatus – et ce n’est pas le seul dans cette lamentable supercherie – et il faut le corriger. Le hiatus du réchauffement climatique qui n’arrive toujours pas alors qu’il est prédit à grands renforts de Prix Nobel, de films catastrophe, de conférences, de courbes en crosse de hockey, de meetings internationaux et de raouts mondains passés et à venir, je pense au COP21 de Mademoiselle Ségolène, brillante ministre française du rayonnement solaire et des moulins à vent, cette absence de réchauffement ça fait désordre !

La stratégie de l’Union Astronomique Internationale est exemplaire : puisque le réchauffement tant attendu ne se manifeste pas, c’est tout simplement parce qu’il n’y a pas eu d’optimum moderne de l’activité solaire, donc et par conséquent il ne peut pas y avoir de réchauffement dû uniquement à l’activité solaire et c’est très simple à comprendre. On comptait mal les taches solaires qui sont le reflet direct de l’activité magnétique du Soleil. Il faut dorénavant les compter différemment et revoir tout ce qui a été compté depuis plus de 300 ans. Les premières observations étaient défectueuses parce que les lunettes et les télescopes étaient eux-mêmes défectueux. Par respect pour les observateurs souvent bénévoles il n’est pas fait mention de leur vue défaillante …

La supercherie est monstrueusement grossière. Je livre l’exergue présentée au Congrès d’Honolulu traduite de l’anglais le plus fidèlement possible.

« Le dénombrement des taches solaires, l’expérience scientifique la plus longue et toujours d’actualité, est un outil crucial pour étudier la dynamo solaire, la météorologie spatiale et le changement climatique. Ce dénombrement a été recalibré et il indique une histoire de l’activité solaire en accord avec les observations de ces derniers siècles. Ces nouvelles données ne montrent aucune tendance significative vers un accroissement de l’activité solaire depuis 1700 comme cela était suggéré précédemment. Ceci suggère que l’augmentation globale des températures depuis le début de l’ère industrielle ne peut pas être attribué à un accroissement de l’activité solaire ».

Il faut analyser dans le détail les arguments avancés pour faire passer la thèse du réchauffement d’origine humaine qui n’aurait finalement rien à voir avec l’activité solaire. Il s’agit d’une manipulation de données pourtant disponibles (le seront-elles encore ?) accumulées depuis Galilée (voir l’illustration de la main de Galilée) et sa fameuse lunette qui faillit le mener au bûcher quand il découvrit les satellites de Jupiter. Cette manipulation invraisemblable repose sur l’interprétation du nombre de taches et de leur taille dans un amas de taches. Une grande tache solaire est-elle le résultat de la convergence de plusieurs petites taches ou faut-il faire un comptage séparé des grandes et des petites taches, certaines de ces dernières, les petites taches, ayant pu échapper par le passé à la sagacité des observateurs ? Là est toute la question mais la démarche ne laisse aucun doute, il faut corriger la méthode de comptage de ces taches surtout quand elles sont dérangeantes, c’est-à-dire quand elles vont à l’encontre de la doxa climatique maintenant admise par 99 % des scientifiques qui s’intéressent de près ou de loin à l’évolution climatique de la Terre. La méthode de comptage des taches solaires a été empiriquement définie selon une formule mathématique simple écrite par le Suisse Rudolf Wolf en 1848 pour tenir compte des grandes taches solaires qui selon son estimation pouvaient représenter dix taches solaires de taille moyenne à elles seules :

R = k(10g + s)

où le nombre « relatif » de taches solaires R prend en compte le nombre de groupes de taches solaires g multiplié par un facteur arbitraire de 10 et auquel on ajoute le nombre s de taches individualisées, le tout multiplié par un facteur k dépendant de la localisation de l’observatoire et de l’éventuelle appréciation personnelle de l’observateur. Il est certain que cette formule introduit trop de paramètres sujets à caution malgré le fait que son application scrupuleuse par des centres de collecte de données a tout de même permis de rassembler des observations largement corroborées par d’autres approches comme les fameux proxys issus de la variation directe du champ magnétique solaire sur l’abondance du béryllium-10 ou encore de l’oxygène-18 dans les carottes glaciaires, les concrétions calcaires ou les cernes de croissance des arbres. Nonobstant ces évidences il a été décidé autoritairement en 1995 de reconsidérer ce comptage un peu suranné et de le repolir dans un sens pouvant satisfaire l’hypothèse du réchauffement climatique d’origine anthropique, c’est-à-dire exclusivement d’origine humaine. Et pour ce faire il fallait jeter aux oubliettes de la science l’équation pourtant prudente de Wolf et reconstruire une autre approche favorable à cette nouvelle hypothèse de l’origine anthropique du changement climatique.

Car au XIXe siècle on faisait n’importe quoi ! Il était urgent de corriger le tir et d’introduire cette notion de groupes de taches solaires, le coefficient « arbitraire » introduit par Rudolf Wolf étant éminemment contestable. Il aura fallu attendre un travail de la NASA réalisé au Marshall Space Flight Center à Huntsville, Alabama (voir le lien) pour que l’idée d’une modification du comptage des taches solaires émerge et soit maintenant officialisée. Il n’y a pas eu d’optimum moderne d’activité solaire, c’était une erreur ! Depuis le début de la révolution industrielle la Terre se réchauffe indépendamment de l’activité solaire, c’est maintenant un fait qu’il faut croire à la lettre et par conséquent tous les comptages des taches solaires précédemment réalisés sont contestables.

Il reste tout de même un gros souci et il serait par trop grossier de le nier, c’est ce fameux minimum de Maunder, en gros 1645-1715. Depuis les alentours de 1715, c’est une date facile à retenir, c’est l’année de la mort de Louis XIV, ça se réchauffe parce que l’activité humaine n’a cessé de se développer, ceci expliquant cela. L’introduction de cette nouvelle méthode de dénombrement des taches solaires est tout aussi arbitraire que celle de Rudolf Wolf puisqu’elle introduit un facteur égal à 1,4 correspondant à l’inexactitude de l’observation visuelle des taches solaires et de leur étendue. Mais qu’à cela ne tienne, les « experts » de la NASA avaient déniché la faille qui permettrait de justifier l’alarmant effet de l’activité humaine sur le climat terrestre et c’est maintenant acquis comme tout autre dogme : les fluctuations de l’activité magnétique du Soleil n’ont rien à voir avec le climat terrestre, du moins depuis 1715 … Et comme ce sont 10000 astronomes de 100 pays différents réunis en congrès à Honolulu qui l’affirment il faut les croire.

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Petite explication : GN, c’est le nombre de groupes de taches solaires, en rouge ce qui avait été observé avant la remise en question du comptage des taches, en bleu le résultat du nouveau dénombrement. Partie inférieure du graphe : rapport entre comptage original et nouveau comptage.

Quand on examine les courbes issues de ces manipulations manifestes on ne peut que constater qu’il y a une grosse supercherie qui finalement ne change strictement rien à la situation dans laquelle se trouve la Terre. Depuis le minimum de Dalton encore appelé « petit âge glaciaire » qui frigorifia l’Europe au début du XIXe siècle il ne s’est rien passé de significatif et donc le réchauffement n’est pas dû à l’activité solaire mais seulement à l’activité humaine qui débuta justement après le minimum de Dalton (cycles solaires 4 à 7) point barre. Chaque fois que l’activité solaire diminue et que la température globale moyenne diminue de pair, les climatologues, niant systématiquement l’influence du Soleil sur le climat terrestre, incriminent le volcanisme. Pour le minimum de Dalton, c’est l’explosion du Tambora le 10 avril 1815. Curieusement le petit âge glaciaire dura de 1796 à 1820. C’est fou comme l’explosion d’un volcan peut avoir eu un effet rétroactif sur le climat …

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Toute cette histoire de perturbation climatique n’est donc à l’évidence que supercherie, mensonge et manipulation de données.

http://permanent.access.gpo.gov/gpo54398/20140006388.pdf

Illustrations : WDC-SILSO et Wikipedia

On va être de plus en plus connecté, pour le meilleur … et pour le pire

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Je ne suis pas du tout un obsédé du téléphone portable, je m’en sers le plus souvent pour savoir quelle heure il est, c’est dire à quel point je n’en ai qu’un usage très limité. Mais quand je fais dérouler les applications installées dans cette machine, je suis découragé à l’idée d’en utiliser une. D’ailleurs j’ignore la signification de toutes ces icônes. Et pourtant le nombre d’applications possibles ne cesse d’augmenter et dans des domaines souvent inattendus.

Il existe maintenant un moniteur du « capital soleil », rien à voir avec le changement climatique ! C’est un petit clip qui se fixe aisément au revers d’un veston et qui mesure la quantité de radiations solaires à laquelle on s’expose. Le « SunSprite » est naturellement connecté à un smartphone et l’ « app » associée indique si on a suffisamment bénéficié des bons rayons ultra-violets pour reconstituer le stock nécessaire de vitamine D quotidien. Il met aussi en garde contre une trop forte exposition à ces mêmes rayons. Dans le même genre, puisque la santé est l’une des préoccupations quotidiennes majeures, une autre application appelée « Pact » vous incite à mieux manger, vous livrer à des exercices physiques plus soutenus et à composer des repas plus sains. L’approche marketing de cette application repose sur une récompense pouvant atteindre 5 dollars par semaine si les objectifs de bonne santé ont été atteints. Plus on se soumet aux conseils du « Pact », plus on a de chances d’être récompensé. L’application utilise votre smartphone pour calculer où vous vous trouvez par localisation GPS et vous devez sans cesse entrer des données relatives à la composition de vos repas et la durée de vos exercices physiques. « Pact » vous donne alors quelques conseils de bonne santé ( http://www.gym-pact.com/ ). Le smartphone devient alors votre confident, pourquoi pas votre confesseur !

Pas encore connecté sur son smartphone, mais ça va venir, pour 400 dollars, vous pouvez obtenir une carte détaillée de toutes les bactéries que vous accueillez sur et à l’intérieur de votre corps. Vous recevrez alors une série de conseils pour améliorer votre santé en fonction de la nature de votre « microbiome » dont la composition aura été comparée à une banque de données comprenant les empreintes microbiennes de végétariens, de gros buveurs, de personnes n’exerçant pas d’activité physique, etc. En n’ignorant plus rien de votre intimité microbienne vous n’aurez plus droit à la moindre erreur ( http://ubiome.com/ ).

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Enfin, dans le genre futuriste il existe un petit appareil ressemblant à ces protections qu’on distribue parfois dans les avions long-courrier pour dormir. Il s’agit d’un accessoire sophistiqué sensé suivre en temps réel l’activité cérébrale pendant le sommeil. L’appareil détecte les diverses phases du sommeil en particulier pendant les périodes de rêve. Il envoie alors des impulsions lumineuses et des sons vous permettant de vous éveiller … de bonne humeur, en vous souvenant de vos rêves et plus encore de continuer à rêver éveillé. On se trouve presque baigné dans la science-fiction ( https://iwinks.org/about/aurora ) car ce bidule est capable de discerner les phases de sommeil paradoxal, les deux catégories de sommeil avec mouvements rapides des yeux et les phases de rêve, tout ça avec cinq électrodes alors qu’un polysomnographe comporte pas moins de 11 canaux différents nécessitant au moins 22 électrodes. De plus, le bidule en question envoie les informations à un smartphone, pour le moment seulement des iPhones, et réveille le dormeur en plein rêves pour qu’il termine ces derniers éveillé. Autant dire que ça sent l’arnaque …

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Source : The Atlantic ( theatlantic.com )

L’addiction au soleil ! C’est l’été aujourd’hui …

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Le 21 juin est le jour calendaire qui est le début officiel de l’été et qui dit été dit plages, soleil et bronzage. Mais qui dit soleil dit aussi mélanomes et bien d’autres désagréments comme des brûlures qui peuvent durablement défigurer et mettre un terme prématuré à des vacances pourtant rêvées tout au long des mois d’hiver. Pourtant l’exposition au soleil est bénéfique mais également insidieuse et c’est là le danger. En dehors du fait que le soleil est un bien à petites doses pour que la peau puisse produire la vitamine D indispensable à la vie ce même soleil stimule d’autres métabolismes qui peuvent avoir des effets adverses inattendus. Pour la vitamine D, l’affaire est claire, notre organisme est incapable de convertir le 7-déhydrocholestérol en cholécalciférol, en d’autres termes la vitamine D3. Il faut des rayons ultra-violets provenant en général du Soleil, source de toute vie et de changements climatiques, pour que cette modification moléculaire puisse avoir lieu :

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Mais les rayons ultra-violets ont aussi un autre effet sur la peau, la production en quantités certes infimes mais loin d’être nulles du précurseur de l’hormone qui stimule la production de la mélanine. Normalement cette hormone est produite par l’hypothalamus, c’est-à-dire dans le cerveau, un endroit qui n’est jamais exposé directement au soleil. On vient pourtant de découvrir que la peau (voir le DOI) participe directement à la régulation de la production de mélanine en synthétisant elle-même le précurseur de l’hormone sous l’effet des ultra-violets. Cette hormone, un petit peptide, est bien connue et s’appelle la MSH, acronyme de Melanocyte Stimulating Hormone ou en français hormone stimulant les mélanocytes, ces cellules de la peau qui font qu’on produit la mélanine pour se protéger justement des effets néfastes du soleil en provoquant un brunissement de la peau, le fameux bronzage. Il n’y a rien d’anormal à cela puisque le patrimoine génétique des cellules de la peau contient les mêmes informations que celles de l’hypothalamus. Or il se trouve que le gène qui code pour la MSH est un truc compliqué qui a la fâcheuse mission de coder simultanément pour un autre petit peptide aux fonctions complexes, la beta-endorphine, et deux autres hormones, l’ACTH (adrénocorticotrophine) qui régule la fonction des glandes surrénales et la beta-lipotropine qui intervient dans le métabolisme des lipides. Pour résumer parce que ça commence à devenir compliqué, le produit d’un seul gène, le 2p23.3 pour être précis, code pour le POMC, ou Pro-Opio-Mélano-Cortine, qui est ultérieurement coupé en divers morceaux pour finalement aboutir à une série de petits peptides qui ont tous une fonction précise.

Donc, quand on se fait bronzer, notre peau produit l’hormone qui stimule les cellules de la peau qui produisent la mélanine mais en même temps il y a une production de beta-endorphine, nous allons y revenir. La MSH, pour l’anecdote stimule aussi l’appétit tout court mais aussi l’appétit sexuel, on est en plein Gainsbourg : Sea, Sex and Sun !

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Mais revenons à cet autre produit du précurseur de tous ces petits petits peptides qui jouent des rôles variés, j’ai nommé la beta-endorphine. Comme son nom l’indique presque la beta-endorphine est littéralement une morphine produite par l’organisme d’où le préfixe « endo » qui veut dire interne. La beta-endorphine est une centaine de fois plus puissante que la morphine pour calmer la douleur et faire « planer » par la même occasion mais le mécanisme qui se situe dans le cerveau est régulé aussi précisément qu’une horloge suisse car point trop n’en faut !

Quand on se fait dorer les couennes sur une plage, sans s’en rendre compte on produit donc l’hormone qui va brunir la peau, la MSH, qui est également un excitant sexuel, mais aussi en quantités équivalentes de la beta-endorphine qui va procurer une sensation de bien-être et calmer au moins temporairement les effets douloureux d’une trop longue exposition au soleil. Finalement la nature a bien fait les choses, mais en réalité pas tant que ça car il y a un revers, et de taille. Les rayons ultra-violets du soleil ont la fâcheuse tendance à endommager l’ADN des cellules de la peau et à favoriser l’apparition de mélanomes, la catégorie de cancer la plus mortelle qui soit, mais aussi, sous couvert de production de beta-endorphine, à créer comme pour l’usage de la morphine une sorte d’addiction au soleil. On a pris sa dose gratuite, on recommence et ainsi de suite, et c’est gratuit, c’est bien connu, le soleil fait partie des énergies renouvelables ! Pourquoi se priver de son shoot quotidien ? Il y a donc un réel effet pervers dans cette attitude à se faire bronzer coûte que coûte pendant les mois d’été. C’est dangereux et c’est comme une drogue dure et pas n’importe laquelle, la morphine.

Les travaux ont été réalisés avec des souris mais il n’y a absolument aucune raison que les choses se passent différemment pour les humains. Pour preuve, les souris dont on avait rasé le dos pour qu’elles prennent de bons « coups de soleil » avec une lampe à ultra-violet s’en remettaient très bien jusqu’à ce qu’on leur injecte un antagoniste de la morphine (et donc de la beta-endorphine) utilisé en urgence dans les cas d’overdose de morphine caractérisée, la naloxone. Les souris n’ont pas aimé du tout recevoir une autre dose d’ultra-violets parce que vraisemblablement elles n’avaient pas envie de souffrir mais aussi et surtout elles ne pouvaient plus s’administrer leur shoot de beta-endorphine auquel elles avaient fini par s’habituer ! Conclusion, sur la plage, au soleil, les dangers sont divers et cachés mais bien réels …

DOI: http://dx.doi.org/10.1016/j.cell.2014.04.032

Finalement Claude Allègre avait raison !

En réponse à un de mes commentateurs, je me suis fendu d’un billet que je mets en ligne. Ce lecteur considère que les grands groupes pétroliers sont derrière les contradicteurs des « experts » de l’IPCC. Je contredis ouvertement dans mon blog les arguments avancés par ces « experts » et je ne suis nullement inféodé à un quelconque groupe pétrolier.

Je ne vois pas non plus comment les grands groupes pétroliers influenceraient les astrophysiciens qui démontrent que le climat passé est étroitement assujetti à l’activité solaire et que par voie de conséquence le climat futur sera également assujetti aux soubresauts du soleil. Venons-en donc aux faits réels passés qui n’ont aucun caractère spéculatif.

Premier point : l’écart de l’irradiance incidente solaire entre le maximum et le minimum d’un cycle solaire est de 1,3 W/m2, ce qui correspond à 0,1 % de l’irradiance solaire totale or l’entropie sous forme de chaleur générée par les activités humaines sur l’ensemble de la planète est de l’ordre du 1/10000e de l’énergie solaire incidente, toutes longueurs d’onde confondues, qui atteint la Terre. Ce n’est pas le CO2 qui pourrait être important dans le réchauffement de la planète mais la chaleur dégagée par l’activité humaine puisqu’elle se surajoute à celle provenant du Soleil et c’est facile à comprendre. Une centrale nucléaire dissipe les deux tiers de la chaleur produite par la fission de l’uranium dans l’atmosphère comme n’importe quelle autre centrale électrique et le moteur d’une voiture, c’est pire, 75 % de l’énergie est dissipée sous forme de chaleur ! Mais tout ça ne représente que 1/10000e de l’énergie solaire incidente et à peine 10 % de la variation cyclique de l’irradiance solaire au cours d’un cycle de 11 ans. Il est donc facile de comprendre que toute variation durable de l’activité solaire doit être prise en compte, la contribution entropique (attention je n’ai pas écrit anthropique ou anthropogénique !) due à l’activité humaine reste et restera longtemps encore tout simplement négligeable.

Deuxième point : les théories de l’effet de serre et du forçage radiatif du CO2 ne sont que des théories qui n’ont, à ma connaissance, jamais été prouvées. Aucune publication scientifique n’a jamais démontré clairement que la théorie de l’effet de serre était valide et je peux assurer mes lecteurs que j’ai cherché pendant des jours entiers un début de commencement de preuve s’il s’agissait bien d’un fait réel. A contrario, un certain nombre de publications démontrent clairement et irréfutablement que ces théories sont en violation directe avec les lois de la thermodynamique dont l’un des énoncés du deuxième principe est qu’il ne peut pas y avoir de transfert de chaleur d’un corps froid vers un corps plus chaud sans intervention mécanique externe, en d’autres termes les hautes couches de l’atmosphère ne peuvent en aucun cas réchauffer le sol par effet rétro-radiatif. C’est pourtant sur cette totale aberration scientifique que la théorie de l’effet de serre est basée. Je ne comprends pas pourquoi personne ne dénonce cette supercherie pseudo-scientifique à part quelques rares personnes comme moi, et je suis fier de le faire à longueur de blog. Pour être un peu simpliste, on pourrait dire que les « experts » de l’IPCC confondent le CO2 avec le compresseur d’un réfrigérateur, or l’atmosphère est un système ouvert et non fermé comme le circuit de refroidissement d’un réfrigérateur dont le fonctionnement est directement expliqué, d’ailleurs, par ce même deuxième principe de la thermodynamique. Je citerai un autre exemple simple qui situe le degré de supercherie de cette affabulation de la théorie de l’effet de serre : si on met une bougie devant un miroir, en aucun cas le miroir fera que la température de la flamme de la bougie sera plus élevée en réfléchissant le rayonnement émis par la flamme de la bougie vers cette dernière, c’est thermodynamiquement impossible, mais c’est pourtant le genre de théorie fumeuse qui satisfait les tenants de l’effet de serre …

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Troisième point : les variations de l’irradiance solaire sont directement liées aux taches solaires car ces taches sont une conséquence de la remontée d’énergie des couches profondes du soleil vers la surface appelée photosphère ou chromosphère. On peut donc prédire par l’observation de ces taches quelle sera à l’avenir l’évolution de l’activité solaire. Les taches solaires suivent en effet un trajet des hautes latitudes vers l’équateur solaire et matérialisent en quelque sorte les flux en profondeur de matière ressemblant à des tores, l’un situé dans l’hémisphère nord et l’autre dans l’hémisphère sud et dont les mouvements sont opposés. Ce flux est visualisé par les fameux diagrammes en ailes de papillon décrivant les taches solaires et leur migration des hautes latitudes vers l’équateur au cours d’un cycle solaire (voir l’illustration). Ce gigantesque flux de matière permanent créé un puissant champ magnétique qui protège la Terre, entre autres planètes, des rayonnements cosmiques galactiques et intergalactiques, telle une dynamo à l’origine de ce champ magnétique. La reconstruction de l’activité solaire passée, avant qu’il n’existe des équipements capables de mesurer directement le champ magnétique solaire et avant les lunettes et les télescopes pour observer et décompter aussi finement que possible les taches solaires, est basée sur l’apparition d’isotopes radioactifs du béryllium et du carbone ainsi que de l’oxygène, respectivement Be10, C14 et O18, produits par spallation cosmique c’est-à-dire la capture d’un neutron secondaire provenant de la désintégration d’un atome d’oxygène ou d’azote après collision avec des particules cosmiques de haute énergie. Or quand l’activité solaire diminue, le champ magnétique de l’étoile diminue également, la dynamo interne ralentit, et les rayons cosmiques sont moins bien déviés de leur trajectoire. On peut ainsi reconstruire assez précisément les cycles d’activité solaire sur de longues périodes, jusqu’à 8000 ans avant notre ère de manière satisfaisante, et en déduire les variations de l’irradiance totale du soleil. Enfin l’oxygène 18 est utile pour se faire une idée de la température.

Dans cette illustration, le cycle 24 ne figure pas mais ressemble en intensité au cycle 12 qui culmina autour de 1885 et correspondait à une période froide dite « petit âge glaciaire ». Sur cette figure il est évident que depuis le cycle 15, l’activité solaire a été intense et correspond à l’optimum contemporain appelé aussi « moderne » qui s’est terminé après le cycle 23 qui culmina vers 2001.

Les données sur l’irradiance solaire m’ont amené également à entreprendre une recherche bibliographique élargie qui, je dois l’avouer, est largement en faveur de l’unique effet du soleil sur le climat terrestre tel qu’il a été observé par le passé. La variation de l’activité solaire semble erratique mais pas tant que ça puisqu’il semble que les effets de marée de Jupiter et Saturne y sont pour quelque chose dans ces variations. J’ai écrit un billet à ce sujet et les prédictions de la mécanique céleste que personne ne peut contester concordent avec les prévisions des astrophysiciens en ce qui concerne les taches solaires et leur évolution passée pour dire qu’après le grand optimum contemporain qui aura duré un bon siècle, depuis 1915 environ, le soleil va entrer dans un cycle de léthargie prononcée sensiblement identique au minimum de Maunder en terme d’irradiance. La chute est prévue pour être aussi brutale que celle qui suivit l’optimum entre – 700 et – 500 avant l’ère présente. Il s’agit d’une périodicité particulière de 2465 années de l’activité solaire corrélée au mouvement des grosses planètes du système solaire avec d’autres cycles d’environ 400 et 100 ans et le cycle de base de 11 ans qui se surimposent pour résulter en une évolution apparemment imprévisible mais dont on discerne cependant une certaine périodicité (voir les illustrations).

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Les années à venir vont ressembler au minimum climatique que traversa la Terre pendant une centaine d’années à partir de – 400 environ. Il est intéressant de noter que l’Empire Romain ne commença à s’étendre qu’après ce minimum climatique sévère. L’apogée de la civilisation grecque se situe exactement entre -700 et -450 avant notre ère, s’éclipsant pendant un siècle environ, vers -400 ou période dite de réorganisation, pour ne retrouver une expansion que bien après -400 avant notre ère. L’histoire est aussi riche en preuves indirectes des conditions climatiques, comme l’établissement de l’empire de Genghis Khan et la construction des cathédrales au cours de l’optimum médiéval.

L’effet des variations de l’activité solaire sur le climat n’est pas instantané comme l’indiquent les résultats de la dendrochronologie (carbone 14) et l’étude des stalagmites (béryllium 10) combinées à l’analyse des carottes glaciaires (oxygène 18) quand celles-ci n’ont pas été truquées par les « experts » de l’IPCC, mais les perturbations se font sentir sur le long terme, heureusement sinon ce serait une catastrophe. En effet les océans constituent un volant thermique considérable qui atténue momentanément les variations de l’activité solaire, mais pour un temps seulement. Le phénomène El Nino comme les modifications du Gulf Stream sont directement dépendants des variations de l’activité solaire, seule source d’énergie afférente significative à considérer pour la Terre et qui a un effet direct encore mal expliqué sur les courants marins et les échanges thermiques de grande ampleur au sein des océans.

Pour conclure, je dirais que l’IPCC devrait réorienter sa démarche alarmiste et catastrophiste (la peur a toujours été un excellent fond de commerce qui fait vendre à n’importe qui n’importe quelle sornette) plutôt vers un refroidissement du climat général parfaitement prédit par les observations des astrophysiciens que vers un réchauffement largement hypothétique pour les raisons évoquées plus haut. Un refroidissement généralisé de la planète serait particulièrement désastreux et il faudrait songer à s’y préparer dès maintenant, les cycles solaires durent 11 ans en moyenne, le cycle 25 (2023) est prévu très déficitaire, voire nul, par les astrophysiciens et leurs prédictions sont incontestables. En d’autres termes, rien qu’en considérant le cycle 25 à venir, le déficit de l’irradiance solaire, donc de l’énergie atteignant la Terre, 1,3 W/m2 en moins, durera de 2017 (fin du cycle 24) à 2030 (fin du cycle 25), largement assez longtemps pour que l’on entre dans un petit âge glaciaire dans quelques années seulement et rien pour le moment n’indique que les cycles solaires suivants auront retrouvé une certaine normalité. Il faudrait donc dès maintenant, quel que soit le consensus artificiellement entretenu par l’IPCC et ses 2500 experts sur le « réchauffement », que les décideurs se préparent à des hivers longs, des printemps pourris et une chute vertigineuse de la production agricole avec toutes les conséquences extrêmement alarmantes qu’il n’est pas difficile d’imaginer pour l’ensemble de l’humanité. En parcourant en diagonale le dernier rapport de l’IPCC, on peut tout simplement changer « réchauffement » ou « changement » par « refroidissement » et toutes les prévisions, à quelques détails près, deviennent vraiment inquiétantes mais pas pour les mêmes raisons.

Finalement Claude Allègre avait raison !

Sources. Articles parus dans Astronomy & Astrophysics, journal en accès libre. Les curieux peuvent en profiter :

DOI: 10.1051/0004-6361:20078421

DOI: 10.1051/0004-6361:20054282

DOI: 10.1051/0004-6361/201015843 

95 fois sur cent (ça me rappelle une chanson de Brassens)

Les climatologues, qui ne sont que des faux savants jouant avec des super-ordinateurs, vont déclarer cette fin de semaine à Stockholm qu’il y a 95 % de chance que le climat change. Voilà une belle certitude qui fait froid dans le dos. Je vais de Tenerife à Tokyo deux fois par an et ces voyages m’obligent à prendre six avions différents par aller-retour. Si à la porte d’embarquement on affichait qu’il y a 95 % de chances que l’avion arrive sans encombre à destination, je me demande bien combien de personnes se risqueraient à monter à bord. Maintenant on peut raisonner différemment. Supposons qu’il y ait effectivement 95 % de chances que le climat se réchauffe en raison de l’activité humaine mais qu’il y ait aussi 5 % de chances pratiquement certaines selon certains astrophysiciens que le soleil se mette à faire une sieste pendant des dizaines d’années voire des siècles, quelle attitude adopterions nous ? C’est pourtant le fond du problème ! On ne peut pas nier qu’après une petite période froide autour des années cinquante et au début des années soixante consécutive à un assoupissement momentané du soleil, il y a eu ensuite une période de réchauffement correspondant à une plus forte exubérance solaire. Bien, mais le hic dans ce débat sur l’évolution du climat et donc d’un putatif réchauffement est que les climatologues auto-proclamés pour la plupart car ils disposent de crédits de recherche monstrueux pour faire progresser leurs lubies semblent ignorer superbement que le soleil est en fait le seul facteur qui puisse être considéré comme valable dans toute prévision climatique puisque l’énergie thermique provenant du soleil est dix mille fois plus importante que toute la chaleur produite par l’activité humaine et que l’effet dit de « serre » du CO2 qu’il soit d’origine naturelle, animale ou humaine, n’est toujours pas formellement prouvé. On est donc au point de départ, 25 ans après Toronto, et rien n’a vraiment évolué au niveau des certitudes scientifiques mais ce qui est certain c’est que les ONG, les universitaires, les politiciens et les mafias en tous genres s’en donnent à cœur joie avec l’argent des contribuables de toute la planète car cette histoire de réchauffement climatique semble être une vaste imposture créée de toute pièce pour une raison que je n’arrive toujours pas à matérialiser clairement. J’ai toujours pensé que Claude Allègre n’avait pas tort quand il déclarait que le climat concernait les géophysiciens incluant ceux qui étudient l’activité solaire (on pourrait dire les hélio-physiciens, je crois que ce terme existe) et que tout le reste n’était que de la pseudo-science. Voilà le résultat aujourd’hui après des centaines de milliards de dollars partis à l’égout et dans les poches des mafias et des spéculateurs. Triste spectacle et triste avenir quand on observe ce que les politiciens, au nom de ce réchauffement qui se fait attendre et qui n’arrivera peut-être qu’après un mini (maxi) âge glaciaire, décident en dépit du bon sens, soumis au bon vouloir des ONG (sectes terroristes) genre Greenpeace, qu’il faut faire comme ça et non autrement. Je doute que mes petits-enfants aient un avenir radieux, nous qui pourtant avons connu les grands froids des années cinquante et soixante …

L’abus de soleil …

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Je me souviens que lors d’une ascension (en téléphérique) au sommet du Teide à 3550 mètres d’altitude (je ne suis jamais monté à pied au sommet) avoir fait la leçon à deux jeunes filles qui se faisaient bronzer les jambes, les bras et les épaules. Fraichement arrivées de contrées plus septentrionales, leur peau était trop blanche pour supporter le soleil d’altitude. Elles n’ont pas pris en considération mon avertissement et je ne les ai naturellement jamais revues. Je rappelle à mes lecteurs que le Teide est un strato-volcan dans l’île de Tenerife en beaucoup de points semblable au mont Fuji (photo Wikipedia), pratiquement la même altitude, même aspect, tous deux classés patrimoines de l’UNESCO, tous deux les points culminants de leur pays, Espagne et Japon. Je ne veux pas disserter des volcans plus ou moins endormis comme le Fuji et le Teide, mais plutôt de l’effet des rayons ultra-violets sur la peau. Un bon coup de soleil et la peau rougit et surtout on s’en souviendra car c’est douloureux, il peut se former des cloques et enfin, la peau, tuée par l’abus de rayons UV (UVB) et en altitude UVA beaucoup plus dangereux, va finir par desquamer et le résultat esthétique attendu est alors exactement l’inverse de ce qui était espéré. On a toujours cru que la douleur associée aux coups de soleil était le fait de la brûlure et d’un inflammation locale du derme. Or on connait maintenant le mécanisme d’apparition de l’oedème local douloureux faisant suite à un coup de soleil. Il s’agit de l’activation d’un transporteur de calcium des cellules de l’épiderme par un récepteur appelé TRPV4 et sensible aux rayons ultraviolets B. Ce mécanisme est une sorte de signal d’alerte qui prévient l’organisme qu’il a supporté trop d’UVB, par ailleurs bénéfiques pour la synthèse de la vitamine D, et qu’il est temps de se mettre à l’ombre. En cette période estivale et chaude, l’une des principales occupations de beaucoup de vacanciers est de « plager » souvent plus que ne peut supporter la peau avec parfois des conséquences mortelles comme un mélanome. Mais revenons à ces rougeurs et à la douleur du coup de soleil. Quand ce canal ionique est activé, du calcium pénètre à l’intérieur des cellules et cet afflux massif induit la production d’une autre molécule, une petite protéine constituée de 21 acides aminés appelée endothéline, le plus puissant vasoconstricteur connu impliqué avec la prostacycline, une prostaglandine vasodilatatrice, dans la régulation de la pression sanguine. Au niveau de la peau, c’est l’endothéline qui est la cause primaire de la douleur et comme l’afflux de calcium a pour autre conséquence de provoquer un afflux d’eau dans les cellules, celles-ci gonflent et provoquent donc un oedème local douloureux. Le pire c’est qu’une toute petite production d’endothéline à la suite de cet afflux de calcium dans les cellules provoque une sensation de picotement et on a envie de se gratter la peau, ce qui aggrave la situation ! Ce qui est intéressant est la démarche utilisée pour prouver que c’est bien ce mécanisme à deux étages qui provoque la douleur associée aux coups de soleil. Le Professeur Wolfgang Liedtke de la Duke University en Caroline du Nord, avec une équipe pluridisciplinaire comprenant des généticiens, des biologistes et un spécialiste de l’ingénierie informatique pour mesurer les flux de calcium dans les cellules a élucidé ce mécanisme. D’abord cette équipe a créé une souris modifiée génétiquement et qui est incapable de synthétiser le TRPV4 au niveau de l’épiderme. La peau des pattes postérieurs des souris est un bon modèle de la peau humaine et quand elles sont exposés aux UVB, on observe le tableau typique d’un « coup de soleil » avec rougeurs, inflammation et petites cloques. Rien de tout ça avec les souris génétiquement modifiées. Avec des cellules de peau en culture, la collaboration du spécialiste en ingénierie informatique a montré qu’effectivement, les UVB activaient l’entrée de calcium dans les cellules mais pas avec les cellules de peau de souris génétiquement modifiée. Et enfin, le dosage de l’endothéline a conduit donc à ce modèle infernal, c’est le cas de le dire : les UVB activent le TRPV4 qui entraine un afflux massif de calcium dans les cellules, cet afflux de calcium stimule la production d’endothéline qui a son tour amplifie l’entrée de calcium, en quelque sorte une réaction en chaine conduisant à la douleur. L’aspirine, souvent préconisée pour calmer la douleur causée par les coups de soleil agit directement sur l’inflammation de l’épiderme et c’est donc bien compréhensible. Mais plus intéressant est l’effet d’un produit expérimental de GlaxoSmithKline qui bloque l’action du TRPV4 et aussi bien avec les souris qui ne souffrent plus de rougeurs et de démangeaisons de leurs pattes postérieures exposés aux UVB qu’avec les cultures de cellules épithéliales qui n’explicitent plus cette cascade d’évènements observés. Ce produit protège efficacement contre les « coups de soleil » mais naturellement pas contre les conséquences fâcheuses d’un abus de soleil surtout s’il était incorporé à une crème solaire.

Bonne bronzette mais comme l’alcool, l’abus de soleil nuit à la santé !

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Source : Duke University et PNAS