Petite étude de la phlogistique moderne

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La théorie du phlogiston d’où découle la phlogistique agita les cerveaux des plus grands scientifiques depuis sa formulation en 1667 par un alchimiste du nom de Becher jusqu’à ce que Lavoisier la dénonce en 1783 en démontrant que la combustion met en présence un combustible et de l’oxygène et non pas « la libération » des phlogistons contenus dans n’importe quelle matière solide. Il aura donc fallu cent vingt ans pour déminer une théorie totalement absurde. Lavoisier fut le premier scientifique à réaliser des expériences pondérales le conduisant à formuler son célèbre « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Les adeptes de la phlogistique prétendaient que le fer en rouillant libérait des phlogistons mais s’ils avaient fait un bilan pondéral ils auraient constaté que l’apparition de la rouille sur un morceau de fer alourdit l’ensemble puisqu’il se forme un hydroxyde à la surface du métal. Le phlogiston était la forme matérielle de la chaleur !

Une nouvelle phlogistique est apparue à la fin du XXe siècle et elle concerne toujours la chaleur, à croire que l’obscurantisme n’a pas de limites comme la bêtise humaine d’ailleurs et cette mascarade pseudo-scientifique dure déjà depuis vingt cinq ans et le « phlogiston nouveau » est le réchauffement climatique tout aussi dangereux et terrifiant que la peste noire dont il a fallu plusieurs siècles et des millions de morts pour en découvrir le mécanisme de propagation. Depuis 1988, date de la mise en place de l’IPCC (GIEC en français) sous l’égide des Nations-Unies, des milliers de milliards de dollars ont été dépensés … pour rien puisqu’une étude très sérieuse démontre clairement que le CO2 (forme finale du phlogiston), issu de la combustion (voir Lavoisier) des hydrocarbures et autres charbons, n’a rien à voir avec un hypothétique réchauffement climatique dont la validité est de plus en plus battue en brèche. Une première étude conduite par Ferenc Miskolczi et rassemblant les données collectées par les ballons sonde météorologiques depuis 65 ans indique que le gaz carbonique n’intervient pas dans la réflectance de l’atmosphère pour les photons thermiques, celle-ci est en effet restée remarquablement constante durant cette période alors que le taux de CO2 avait augmenté de 30 %. En d’autres termes le CO2 ne provoque pas d’effet de serre. Cette observation « politiquement incorrecte » et peu ou pas reprise par la presse à sensations aux ordres des groupes d’idéologues qui pourrissent le GIEC contredit pourtant frontalement le principe même (théorique et jamais prouvé) du réchauffement climatique soi-disant dû à l’effet de serre que produit putativement le CO2. Les fluctuations observées depuis 1948 sont dues exclusivement à la vapeur d’eau atmosphérique.

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Toujours à propos des conséquences catastrophiques et calamiteuses du réchauffement climatique, des associations de malfaiteurs en bandes organisées (c’est l’expression à la mode) ne cessent de tirer la sonnette d’alarme que tous les gouvernements de la planète ont fini par écouter et à consentir finalement à laisser partir en fumée (des « phlogistons » disparus en pure perte) des milliards de dollars parce que, entre autres catastrophes naturellement prévisibles par les simulations avec des super-ordinateurs des climatologues toutes aussi fausses les unes que les autres, les ours blancs de l’Arctique sont en danger ! On aurait le coeur brisé pour moins que ça … La banquise arctique fond, c’est une catastrophe écologique de grande ampleur. Mais de qui se moque-t-on ? En premier lieu, comme le rappelle Arno Arrak, géophysicien de son état, les ours blancs ont déjà survécu à des épisodes sérieux de réchauffement, du IXe au XIIe siècle par exemple. D’ailleurs à cette même époque, les Vikings débarquant au Groenland n’avaient pas appelé cette contrée nouvelle « la terre verte » à la suite d’une illusion d’optique, il y avait bien une végétation sur cette terre lointaine. Les fluctuations de la surface de la banquise, d’après Arno Arrak, ne sont pas dues à un quelconque réchauffement climatique mais à une fluctuation du Gulf Stream qui transfère des quantités colossales de chaleur (« phlogistons ») dans l’Océan Arctique car les quantités d’énergie pour fondre de grandes zones de banquise ne peuvent en aucun cas être expliquées par l’augmentation moyenne des températures de 0,3 degrés coïncidant avec le « super El Nino » de 1998 qui a perturbé le climat de l’ensemble de la planète et cela pour de simples raisons thermodynamiques. D’après Arrak, une fluctuation inverse et de même ampleur du Gulf Stream comme celle à laquelle on assiste depuis 2006 pourrait avoir des conséquences incommensurables sur le climat de l’Europe entière avec par exemple des glaciers en Ecosse et une partie de la Mer du Nord prise par les glaces en hiver, la Seine et la Tamise gelées plusieurs mois de l’année, des printemps inexistants et des étés trop brefs pour faire pousser du blé, ne parlons même pas du maïs … et tout cela indépendamment de l’évolution de la teneur en CO2 atmosphérique. Mais les désastres induits par les théories fumeuses du GIEC sont hélas bien présents. Pour ne citer que le Danemark, l’ineptie des écologistes a conduit ce pays à se doter d’un parc éolien extrêmement couteux qui oblige le maintien en fonctionnement de centrales électriques thermiques (pas une seule centrale électrique n’a été supprimée en vingt ans, c’était pourtant le but de la manœuvre), la déstabilisation du réseau électrique, l’obligation d’acheter à prix d’or de l’électricité à l’Allemagne et en cas de surproduction à vendre en dessous du prix de revient cette énergie à la Norvège. Belle opération qui au final aura coûté au contribuable danois une fortune : le pays d’Europe où la pression fiscale est la plus élevée et le kWh le plus cher, bravo les écologistes ! Et l’Allemagne s’est engouffrée les yeux fermés dans cette même aventure phlogistique insensée puisqu’au final l’énergie éolienne n’est pas opérationnelle plus de 10 % du temps et pour satisfaire les Verts et rebattre le « mix énergétique »  du pays, il faut brûler du charbon par trains entiers tout en étant entièrement dépendants du gaz russe. Belle réussite. Et la France dans tout ça, en plein faux débat sur « la transition énergétique », un concept phlogistique à l’état brut : la France va-t-elle aussi s’appauvrir pour se mettre en conformité avec les idées infondées des écologistes ? Espérons que quelques politiciens sauront réfréner les ardeurs idéologiques des Verts. La nouvelle phlogistique du XXIe siècle sévira-t-elle encore longtemps ou bien les scientifiques « politiquement incorrects » finiront-ils pas être entendus ?

Liens pour les curieux :

naturenews

http://www.climatescienceinternational.org/images/stories/pdf/ee2010miskolczi.pdf

http://curryja.files.wordpress.com/2011/12/arno-arrak.pdf

Illustration : examiner.com (tiré de l’article de Miskolczi)

Une réflexion au sujet de « Petite étude de la phlogistique moderne »

  1. la théorie du phlogiston n’a rien de stupide. elle fait même songer aux somatides de Naessens, aux microzymas de Béchamp. à la théorie de l’éther feu de certaines traditions. Se baser sur l’expérience de la combustion d’une laine de fer ne prouve pas grand chose puisqu’on laisse de côté l’aspect magnétique. On sait que du fer riche en carbone est amagnétique, de même qu’il devient amagnétique au dessus de 800°c. on sait que le fer doux devient magnétique. ce qui veut dire que l’expérience est insuffisante.

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