Brève. Nouvelles du Japon : la vie quotidienne

À Tokyo, dans la rue, tous les passants portent un masque. Il y a un stock de masques dans l’entrée de la maison de mon fils, c’est la conséquence de la pression sociale. Nous sommes allé au restaurant samedi soir et on n’enlève son masque qu’après être assis et qu’un verre d’eau ou de thé vous a été proposé par une serveuse masquée. Le père de ma bru a été hospitalisé pour un problème d’infection urinaire et aucun membre de sa famille ne peut lui rendre visite en raison de l’épidémie de coronavirus, y compris mes deux petits-enfants pourtant guéris d’une infection par le variant delta et capables de présenter un certificat de guérison. Grâce à la célérité d’Amazon ce vieux monsieur a pu être équipé d’une petite tablette pour pouvoir communiquer par vidéo avec sa famille.

On en est là au Japon alors que l’épidémie a totalement disparu. Il est possible que parmi les quelques 3800 décès quotidiens toutes causes confondues quelques cas positifs (par PCR) s’y glissent selon l’administration nippone dans le seul but de maintenir cette pression sociale. Outre le port du masque en extérieur, qui ne sert strictement à rien, dans une échoppe ou un centre commercial, on peut à la rigueur le comprendre. Encore une fois il s’agit de la pression sociale et de la discipline exemplaire des Japonais.

Des nouvelles du réchauffement climatique ressenti depuis Tokyo. Ce dimanche, après un beau début de journée de fin de printemps, le temps s’est dégradé et ce matin lundi la température extérieure était de 17,5 degrés, pour un 6 juin ce n’est pas tout à fait la normale saisonnière. Je rappelle à mes lecteurs que Tokyo se trouve près de l’Océan Pacifique à la même latitude qu’Alger. Il est donc évident que ce réchauffement du climat dont on nous entretient sur tous les médias n’est pas vraiment au rendez-vous. Peut-être que ce refroidissement soudain est la conséquence du réchauffement, allez savoir.

Enfin cet après-midi je suis allé faire aiguiser les couteaux de cuisine de mon fils. Je ne vous mentionnerai pas le prix pour 7 couteaux. L’artisan se trouvant une une station de train de celle desservant le lieu où habite cette petite famille ne parlait pas du tout anglais. J’ai tout de même compris qu’il était photographe à ses heures perdues et qu’il rêvait de se rendre à Chamonix pour photographier les montagnes. Ces Japonais me surprendront toujours …

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