Pourquoi je suis devenu climato-sceptique … parce que j’ai raisonné comme un enfant de huit ans !

Par déformation professionnelle puisque j’ai consacré ma carrière à la recherche scientifique en biologie j’ai toujours douté des résultats de mes propres travaux parfois tellement sophistiqués qu’il était pratiquement impossible de les reproduire. Et pour que mes lecteurs comprennent vraiment ce que cela signifie, quand on a réussi à publier ses propres travaux dans une grande revue scientifique à comité de lecture (et je peux vous affirmer que ces « re-lecteurs » anonymes ne sont pas tendres) alors on n’a qu’une seule mais immense appréhension : être contredit par une autre équipe de scientifiques à l’autre bout du monde. Pour parer à cette éventualité destructrice on se met spontanément en position de douter de ses propres travaux et on tente d’atteindre la perfection qui ne peut malheureusement jamais être atteinte à moins d’attendre une nouvelle vie avec de nouvelles techniques d’investigation.

Comment donc un chimiste de formation ayant bifurqué au hasard des cours délivrés à l’université vers la biologie, plus précisément l’enzymologie, peut-il oser s’intéresser au climat, la science, par excellence, du chaos. En effet, si on voulait mettre en équations l’évolution du climat jour après jour, année après année, siècle après siècle, aucune mathématicien n’y arriverait et le plus puissant ordinateur au monde n’y arriverait pas non plus. Le nombre de variables physiques interagissant les unes avec les autres et ayant une influence sur le climat et son évolution est tel qu’il est impossible de tenter la moindre prédiction. Tous les modèles prédictifs de l’IPCC et de l’OMS sont faux.

Je reviens à ma spécialité de recherche passée pour illustrer mon propos. J’avais entrepris avec quelques collègues d’écrire des équations très simplifiées décrivant ce que l’on appelle la glycolyse, le processus d’oxydation du glucose pour arriver finalement à l’acétate qui va ensuite être pris en charge par la cellule vivante pour d’autres voies métaboliques. Tous les enzymes impliqués dans ce processus sont soumis à des signaux régulateurs et il y a tellement de paramètres à prendre en considération qu’il est impossible de simuler cette toute petite chaine métabolique pourtant la plus fondamentale pour la cellule vivante. Pour le climat il en est de même, tenter une simulation est voué à l’échec.

En tant qu’ancien scientifique devenu écrivain sur mon blog, quand j’ai donc commencé à m’intéresser au climat et à tout ce que l’on racontait à ce sujet, j’ai très rapidement compris que tous les discours ne faisaient jamais mention d’observations simples que n’importe quel enfant de huit ans, l’âge de mon plus jeune petit-fils, peut constater par lui-même. Quand je pose mon verre de lait sorti du réfrigérateur le matin pour le boire avec mon café bien chaud, je pose la tasse de café sur ma table en bois ainsi que le verre de lait. Je constate, et n’importe quel enfant de 8 ans peut le constater aussi, que le verre de lait froid « refroidit » la table et que la tasse de café chaud « réchauffe » la table. Faisons une « expérience de pensée » comme le fit Galilée pour concevoir uniquement par la pensée que tous les corps tombent à la même vitesse dans le vide bien que je n’oserais pas me prendre pour Galilée qui fut l’un des plus grands savants de tous les temps. Un enfant de 8 ans comme mon petit-fils pourrait me dire par exemple que la table a cédé de la chaleur au verre de lait, la chaleur que cette table possédait en elle avant que je pose sur elle le verre de lait froid, et que par conséquent elle s’est refroidie. C’est la bonne réponse, elle est parfaitement exacte.

Pour la tasse de café mon petit-fils me dira qu’elle a cédé de la chaleur à la table puisque la table se trouve à la température ambiante et donc plus froide que la tasse de café. Cette fois-ci le processus est donc inverse de celui du verre de lait froid, et mon petit-fils a encore raison. Si on n’est pas assez curieux ou si on refuse de pousser le raisonnement plus loin alors on conclura que le corps chaud réchauffe le corps froid et que le corps froid refroidit le corps chaud. Point final, c’est logique, une logique que comprendra mon petit-fils si je lui demande de réfléchir un peu. Mes chers lecteurs septuagénaires comme votre serviteur, faites l’expérience avec vos petits-enfants vous serez étonné par leur logique.

Maintenant pour un esprit un peu plus curieux poursuivant l’expérience de pensée, celle qui m’a justement conduit à devenir climato-sceptique, si la table a cédé de la chaleur, par contact (transfert de chaleur massique) ou par rayonnement infra-rouge peu importe, au verre de lait, pourquoi cette même table, bien qu’ayant été réchauffée par la tasse de café, n’a-t-elle pas pu céder aussi de la chaleur à la tasse de café chaud puisqu’elle l’a fait pour le verre de lait froid ? Je répondrai modestement à mon petit-fils que « c’est interdit par la loi ». Combien d’adultes se sont lassés lorsqu’ils étaient assaillis de « pourquoi » par leurs enfants ! Avec le verre de lait froid et la tasse de café chaud mon petit-fils a compris intuitivement que la chaleur passe toujours du corps chaud vers le corps froid et non l’inverse, ce qui est décrit par le deuxième principe de la thermodynamique.

Alors comme je suis observateur et que j’habite dans une ville qui s’étale entre le bord de mer et des montagnes à plus de 600 mètres d’altitude j’ai toujours remarqué qu’il fait toujours plus froid à 600 mètres qu’au niveau de la mer. Même mon petit-fils le constaterait mais il ne trouverait aucune explication. C’est précisément sur ce point que toute la théorie de l’effet de serre de n’importe quel gaz que contient l’atmosphère s’effondre. Comment les lois de la physique peuvent-elles expliquer que l’air à 600 mètres d’altitude, à une température, été comme hiver, soit d’environ 6 degrés plus froide qu’au niveau de la mer et puisse d’une manière ou d’une autre être capable de réchauffer l’air se trouvant au niveau de la mer qui est précisément plus chaude ?

Revenons à la table, à la tasse de café chaud et au verre de lait froid ! Les systèmes table + tasse de café chaud ou verre de lait + table ne sont pas des systèmes réversibles. C’est ce qu’a pour la première fois formulé le physicien français Sadi Carnot en 1824. La tasse de café a cédé de la chaleur acquise par la résistance électrique dans ma machine à café et cette chaleur a été cédée irréversiblement à la table. Dans le cas du verre de lait froid et de la table « refroidie » par ce dernier il a fallu l’intervention du compresseur du réfrigérateur pour « enlever » de la chaleur au lait et le rendre plus froid que la table sur laquelle il était posé. C’est exactement la définition du deuxième principe de la thermodynamique mentionné ci-dessus et découvert intuitivement par mon petit-fils que les joyeux fonctionnaires de l’IPCC, à Genève, entre deux verres de Chasselas du Valais, ont foulé aux pieds : les hautes couches de l’atmosphère ne peuvent pas réchauffer les basses couches de cette même atmosphère. Qu’ils continuent à boire du vin du Valais, grassement rétribués par les contribuables de la planète entière, ils ne pourront jamais modifier les lois fondamentales de la thermodynamique comme ils ont tenté de le faire en imaginant une sorte de mouvement perpétuel qu’ils ont appelé pompeusement « forcing rétro-radiatif » pour bien embrouiller les esprits déjà passablement dérangés des politiciens. C’est ainsi que je suis devenu climato-sceptique et que je n’ai jamais cessé d’émettre de sérieux doutes sur l’échafaudage fallacieux de la théorie de l’effet de serre et par voie de conséquence du réchauffement du climat d’origine humaine.

Cette théorie anti-scientifique de l’effet de serre repose enfin sur une lacune grossièrement mise sous le tapis par ces mêmes experts de l’IPCC : le gradient adiabatique auquel est soumis l’atmosphère en raison de la gravitation (lapse rate en anglais). Pour que mon petit-fils comprenne ce que signifie physiquement ce « lapse rate » il faudrait qu’il puisse gonfler les pneus de son vélo avec une pompe ancien modèle, un tube d’aluminium dans lequel on fait plonger un piston qui propulse l’air dans la chambre à air du pneu. En gonflant le pneu de son vélo mon petit-fils me demandera tout de suite pourquoi le tube de la pompe chauffe. Sans le savoir il aura redécouvert la loi de Mariotte ! L’équation décrivant la loi de Mariotte est la suivante : PV = RT, où P est la pression du gaz, dans le cas présent l’air, V le volume considéré, T la température de l’air et R une constante dite constante des gaz. Elle peut s’écrire aussi : PV/P’V’ = T/T’ .

En appuyant sur le piston de sa pompe à vélo mon petit-fils réduit le volume d’air V initialement à la température T et à la pression atmosphérique P en augmentant la pression à la valeur P’ et à un volume réduit V’. Inévitablement la température augmente et devient égale à T’. Magique dirait mon petit-fils. Pas tant que ça car l’effort musculaire appliqué au piston de la pompe s’est transformé en chaleur. Dans le cas de l’atmosphère c’est la gravitation terrestre s’appliquant sur la colonne d’air qui créé le gradient de pression et de densité et ce gradient est ressenti en constatant que l’air à 600 mètres d’altitude se trouve à une température de près de 6 degrés plus basse qu’au niveau de la mer. Les fameux experts de l’IPCC ont soigneusement dissimulé cette évidence sinon ils n’auraient jamais pu échafauder leur hypothèse de l’effet de serre … Un enfant de huit ans peut le comprendre !

12 réflexions au sujet de « Pourquoi je suis devenu climato-sceptique … parce que j’ai raisonné comme un enfant de huit ans ! »

  1. Ping : Pourquoi je suis devenu climato-sceptique … parce que j’ai résonné comme un enfant de huit ans ! | Qui m'aime me suive...

  2. Vous l’avez probablement fait exprès puisque vous ne faites pas la faute dans le texte. Merci, j’ai bien rigolé ! j’ai eu avec ma petite fille qui a maintenant bientôt 27 ans lorsque qu’en CE1 ou 2 elle m’a montré qu’elle avait bien compris la notion de lieu géométrique de la médiatrice et du cercle et que croyant l’embarrasser avec l’ovale lieu des points dont la somme des distances à deux point est constante. Elle m’a sorti, après réflexion, la bonne réponse. J’en étais épaté mais, si elle raisonnait bien, la suite n’a pas donné une mathématicienne car l’école ne lui a pas appris à résonner comme un instrument de musique. Elle n’a pas appris, ce qui ne peut se faire qu’à cet âge là, les tables de multiplications comme une musique, parce que la pédagogie avait changé, et je crois bien que les résultats catastrophiques de nos actuels enfants en mathématiques me semblent en être la conséquence directe.

    Mais vous avez abordé la véritable question cruciale du climat, l’équation fondamentale de la thermodynamique, pVm = Na*kB*T qui n’est absolument pas réductible à celle du corps noir de l’électromagnétisme h*nu = 5,67*T^4 . Ces deux formules utilisent de manière absurde la même échelle de température en postulant qu’une fraction de variation volumique (T la température) peut être proportionnelle à une fraction d’énergie cinétique (M*U^2). Ce sont deux paraboloïdes, leur relation ne peut être qu’une paraboloïde. Voir mes réflexions ici, puis discutons-en, tous ensembles, s’il vous plait. ANAL DES TEMP UAH https://tinyurl.com/y9wzs67n , POUR REFUT QQ INEPT T ET MESUR https://tinyurl.com/y4ouyghs : POUR INTERPRETER QQ COURBES https://tinyurl.com/ycl8gxw7 .

    Il faut copier coller les adresses internes aux 3 docs, fermer la dropbox en bas de page et la colonne de droite par la flèche en haut à droite.
    ps JH je vous termine demain un mail commencé hie, je suis très occupé en ce moment, mille excuses.

  3. L’air chauffe uniquement pendant la compression. L’atmosphère ne se comprime pas sans cesse, il faudrait que la gravité augmente. Donc je ne vois pas pour quoi ça chaufferait.

  4. Remarque : comme vous avez (eu) une formation et une pratique scientifique, vous pouvez vous qualifier de (climato) « sceptique ». ce n’est pas mon cas et je me qualifie de « climato-réaliste », comme l’association du même nom dont je fais partie.
    Autre point, mais je ne suis pas sur de raisonner (ou de résonner ?) correctement: bien sur deuxième loi de la TD, mais quid de la (des) convection (s) ?

    • Je n’avais pas vu cette « coquille » dans le titre ce ce billet ! Je viens de corriger.
      Pour les convections et la circulation des masses d’air la vapeur d’eau intervient et joue un rôle majeur. Relisez le billet de ce blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/12/21/la-magie-de-leau/
      Sans évaporation des océans il n’y aurait pas de vapeur d’eau, sans vapeur d’eau la Terre serait un désert, exemple le centre de l’Australie et le Sahara, et sans vapeur d’eau il n’y aurait pas de nuages qui se forment par convection, la vapeur d’eau se condensant lorsqu’elle atteint les couches plus froides de l’atmosphère, et sans nuages il n’y aurait ni pluies ni neige. Allez à Kuala-Lumpur, à Singapour ou aux îles Marquises, dès que le soleil commence à baisser dans le ciel vers 16 heures des cumulus se forment et les orages ne tardent pas. Quand l’air chargé d’humidité est chauffé par le rayonnement solaire (la vapeur d’eau est très majoritairement le principal gaz dit à effet de serre puisque la molécule d’eau n’est pas linéaire et a tendance à vibrer lorsqu’elle est soumise aux photons infra-rouge) cet air se dilate, sa densité diminue (application directe de la loi de Mariotte) et va monter dans l’atmosphère et inévitablement il se forme alors des nuages par condensation. La condensation libère l’énergie d’évaporation au sol ou au niveau de l’océan vers les plus hautes couches de l’atmosphère et elle est perdue, elle ne peut pas revenir vers le sol car il s’agit d’une forme dégradée d’énergie – des photons IR moins énergétiques – c’est ce que nie l’IPCC. C’est essentiellement pour cette raison que j’ai tout de suite douté de la validité de la théorie de l’effet de serre. Ne vous méprenez pas quand j’ai écrit que la vapeur d’eau était le seul gaz à effet de serre de l’atmosphère. En effet la vapeur d’eau se condense en eau puis cristallise en glace, ce n’est pas vraiment un gaz parfait !

  5. CO2 et température Claude Brasseur
    C’est vous qui avez guidé mes premiers pas dans ce domaine Jacques Henry.
    Un scientifique de renom ne dort plus à cause de l’angoisse que lui crée « l’augmentation du taux de C02 dans l’air, CO2 qui causera une telle montée des températures sur terre que les mers – alimentées par la fonte des pôles– couvriront les terres, que nous ne pourrons plus cultiver normalement les terres restant émergées à cause de la chaleur. »

    STOP ! Arrêtons le catastrophisme et soyons simplement observateurs de la réalité. Cette réalité, il m’a fallu plus de 10 ans pour y comprendre quelque chose parce que, mathématicien, orienté physique appliquée, retraité, ne risquant plus d’ennuis avec l’université et ayant le temps nécessaire, j’étais submergé de « renseignements  scientifiques faisant consensus ». J’étais submergé comme, par exemple, Stephen Hawking qui, ne pouvant imaginer un scientifique malhonnête ou mal formé, croyait au réchauffement climatique anthropique causé par l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère. C’est le film d’Al Gore qui m’a mis la puce à l’oreille : selon lui nous aurions déjà créé toutes les conditions de la rôtissoire ! Plus rien à faire….

    Soyons précis : si la terre, grâce à la « serre » que serait notre atmosphère, gardait toute la chaleur envoyée par le soleil, nous ne serions pas là….et, s’il n’y avait pas d’atmosphère, la température sur terre ressemblerait à celle de la lune : – 75°C

    La terre se libère de sa chaleur par différents mécanismes complexes où le CO2 joue un rôle : il fait écran. Mais que l’écran s’épaississe ou s’affine ne change rien à son rôle… pas plus qu’un mur épais ne nous cache pas mieux de la vue des voisins qu’un mur mince. En clair : beaucoup plus de CO2 ou beaucoup moins ne change rien de mesurable à la température et voici les faits :

    1. L’atmosphère est relativement transparente aux rayonnements solaires dont une bonne partie atteint la surface de la planète.
    2. La surface de la terre émet des infrarouges (IR). A peu près tous les gaz de l’atmosphère – la vapeur d’eau en tête – contribuent à rendre l’atmosphère partiellement opaque à ces IR.
    3. A diverses altitudes une grande part des rayonnements initialement émis par le sol sont absorbés et deviennent de l’agitation thermique de l’air. A tous les niveaux de l’atmosphère, cette agitation thermique amène des molécules de l’atmosphère à émettre des IR. (1)
    4. Le gain en température né de cette agitation thermique est clair : la chaleur reçue par la surface de la terre s’échappe plus difficilement qu’elle n’est entrée grâce au soleil.
    5. Si l’atmosphère était transparente aux rayons solaires et aux infrarouges que la terre émet vers l’espace, la température de la terre serait proche de celle de la lune et moins 75°C d’après une sonde spatiale lunaire.
    6. Cette obligation pour la terre d’être à une température relativement haute pour pouvoir se débarrasser de la chaleur reçue du soleil peut être illustrée par un exemple vécu : le 23 mars 2020, à 10h, à Rochefort (Belgique), le thermomètre à IR a indiqué – 40°C au zénith et + 30°C au sol (2). Il est évident que, si l’atmosphère avait été parfaitement transparente aux IR, le thermomètre devait indiquer au zénith – 270°C – qui est la température de l’univers – et le sol serait resté glacial comme on le mesure par exemple en altitude, en plein soleil au sommet de l’Everest.
    7. Bref, l’atmosphère se comporte (est) comme un isolant qui oblige la température à monter au niveau de la surface de la planète pour pouvoir être évacuée vers l’espace.
    8. Et voici une analogie pour simplifier : si on entoure une résistance électrique en fonctionnement d’une couche d’isolant, sa température va monter avant de pouvoir évacuer sa chaleur à travers l’isolant. NB. Il en va de même si le dispositif se trouve dans le vide.Cette réalité ne contredit en rien la première loi de la thermodynamique – conservation de l’énergie totale – ni la deuxième – la chaleur va du corps chaud vers le corps froid, même si le corps froid rayonne aussi – et c’est même pour cela que la température du corps chaud augmente. Ce qui compte, c’est le total.
    9. Le CO2, ici, a essentiellement une raie d’absorption/émission à 15 microns. La seule question qui valide ou infirme la thèse du GIEC est : un doublement, par exemple, de la quantité de CO2 dans l’air aura-t-elle un effet sur l’opacité de l’atmosphère ? Toutes les modélisations – même toutes celles du GIEC ! – aboutissent à un effet quasi nul et rien dans l’étude du passé de notre terre n’indique un lien entre température et taux de CO2. Ce taux a été estimé, à certaines époques, jusqu’à 16 fois plus élevé que maintenant….
    10. Conclusion : l’opacité relative de la terre aux IR nous apporte un gain de 90°C ; ce gain est presque sans lien avec la variation du taux de CO2 car ce dernier, aux concentrations actuelles comme à celles qui pourraient venir, joue déjà pleinement son rôle dans l’opacité aux IR de l’atmosphère. (3) Et notons bien que, si l’on peut dire que l’atmosphère est comme une grande serre autour de la terre, et appeler le CO2 un gaz à effet de serre, il reste que l’analogie est très faible car, dans une vraie serre, le rayonnement IR ne joue quasi aucun rôle (Wood 1909) et, pour une dépense de 100 euros tout le monde peut, comme moi, le vérifier. L’image de l’effet de serre est séduisante mais elle éloigne de la réalité. Il serait plus vrai de parler de « l’opacité de l’atmosphère » qui l’oblige à chauffer pour pouvoir évacuer ses calories.

    (1) Notons bien que ce n’est jamais parce que le CO2 a absorbé un IR de 15 microns qu’il émet ce même rayonnement. Le CO2 peut être excité par les molécules agitées qui l’entourent et émettre ce rayonnement.

    (2) Toutes choses étant égales par ailleurs, on observe que la température de l’air est proportionnelle à la pression atmosphérique. En plein soleil, l’air sera toujours à – 50°C environ au sommet de l’Everest. La loi de Boyle-Mariotte s’applique dans la troposphère.

    (3) Dans le camp des alarmistes, plusieurs physiciens ont eu l’honnêteté de reconnaître n’avoir obtenu aucune preuve par une mesure qu’une augmentation du taux de CO2 fait monter la température terrestre. Ils osent parler de consensus sans mesure physique !
    Le public alarmiste, lui, entretient une confusion entre « pollution » et « réchauffement climatique ».

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