Énergie éolienne : la vérité qui dérange !

800px-Three_3_prong_windmills.jpg

En ces temps d’intoxication idéologique (écologiste) mondiale au sujet de l’urgence de la « décarbonation » de toute notre civilisation pour sauver in extremis le climat, il est opportun de rappeler quelques points délibérément ignorés par les exploitants et passés sous silence par les constructeurs à propos de l’énergie éolienne. L’information provient d’une étude réalisée à la suite d’une commande du gouvernement de l’Etat du Vermont aux USA. Voici un résumé de ce rapport disponible auprès du site http://www.aweo.org .

Les grandes éoliennes nécessitent une grande quantité d’énergie électrique pour fonctionner. Les autres centrales électriques utilisent généralement leur propre électricité et la différence entre la quantité générée et la quantité livrée au réseau est facilement déterminée. Les centrales éoliennes utilisent toutefois l’électricité du réseau, ce qui n’est pas pris en compte dans les chiffres de production. À l’usine éolienne de Searsburg dans le Vermont, par exemple, cette « dépendance » au réseau électrique n’est pas prise en compte ni mesurée : elle est complètement inconnue. Les fabricants de grandes éoliennes comme Vestas, GE ou NEG-Micon ne précisent pas la consommation de l’électricité provenant du réseau, elle n’est pas non plus mentionnée dans les spécifications des équipements ni explicitement indiquée aux exploitants. Ci-après figure la liste exhaustive de la consommation électrique des grandes éoliennes.

1. Mécanisme de maintien du parallélisme de l’axe de l’éolienne avec la direction du vent sachant que l’ensemble carter de la turbine et les trois pales pèsent 92 tonnes pour une éolienne GE de 1,5 MW.

2. Mécanisme de contrôle du pas des pales pour que le rotor tourne à un rythme régulier.

3. Alimentation électrique des systèmes d’éclairage (signalisation pour les avions), contrôleurs, capteurs, collectes de données.

4. Chauffage des pales par temps favorable à la formation de givre en hiver : peut consommer de 10 à 20 % de la puissance nominale de la turbine.

5. Conditionnement à une température constante et déshumidification de la nacelle. Selon le fabricant danois Vestas cet équipement doit être opérationnel pendant les périodes de forte humidité, de basses températures et de vent faible.

6. Réchauffeur de l’huile de lubrification des coussinets de l’axe, pompe à huile, système de filtrage de l’huile de la boite de vitesse.

7. Frein hydraulique pour bloquer les pales par vent fort, alimentation des thyristors pour graduer la connexion et la déconnexion entre le générateur et le réseau, 1 à 2 % de l’énergie qui passe est perdue.

8. Pour les grandes éoliennes les générateurs à induction utilisés pour alimenter les bobines autour du rotor à cage asynchrone qui entoure l’arbre du générateur consomment une « grande » quantité d’énergie, quantité qui n’est jamais spécifié par les fabricants. Ce système est obligatoire pour maintenir la vitesse du rotor constante et quand le vent commence à souffler pour démarrer le rotor. (Compte tenu de leur poids les grandes éoliennes ne peuvent pas commencer à tourner de manière autonome quand le vent forcît).

9. Quand le vent n’a pas encore atteint la vitesse « nominale » (il serait plus approprié de dire optimale) le stator peut utiliser une puissance égale à 10 % de la puissance nominale de la turbine pour aider le rotor à tourner en fonctionnant dans le sens moteur.

10. Compte tenu de l’énorme poids de l’ensemble pales-rotor (les 3 pales pèsent environ 40 tonnes à elles seules) la rotation par vent faible est parfois maintenue pour donner l’illusion que le parc éolien produit de l’électricité ( ! ) en particulier lors des visites du site ou pour procéder à des mesures de bruit.

11. Par vent faible ou nul la plupart des éoliennes de grande taille doivent être maintenues en mouvement de rotation pour éviter le gauchissement de l’axe supportant l’ensemble pales-rotor.

La question qui se pose au terme de cette énumération à la Prévert est que l’on peut se demander à juste titre si la plupart du temps les éoliennes ne consomment pas déjà l’équivalent de plus de 50 % de l’électricité qu’elles génèrent effectivement quand elles sont en fonctionnement. De plus, sachant qu’un parc éolien produit bon an mal an à peine 25 % de la puissance nominale installée on peut donc se demander, également à juste titre, si les éoliennes ne fonctionnent pas tout simplement virtuellement en consommant (gratuitement !) deux fois plus d’énergie qu’elles n’en produisent. C’est une situation paraissant improbable mais les industriels de l’éolien n’ont jamais publié de données à ce sujet pouvant prouver le contraire car la puissance entrante n’est jamais enregistrée. En conclusion l’énergie éolienne « c’est du vent » !

19 réflexions au sujet de « Énergie éolienne : la vérité qui dérange ! »

  1. un clou supplémentaire dans le cercueuil de l’éolien, le principal restant la non gerabilité de l’intermiitence.

    pour rappel la puissance fournie est proportionnelle au cube de la vitesse!!!!!!!

  2. Ce qui me surprend le plus c’est qu’il n’y ait pas eu de compteur placé dans l’éolienne elle-même, ce qui aurait permis depuis longtemps de savoir de ce qu’il en est.
    Passant, moins souvent maintenant, devant une éolienne en voiture, je connais la direction du vent grâce à elle, parce que je me disais bien que comme les grues, ces machines doivent logiquement se placer de manière à ce que des bourrasques ne viennent les endommager, voire même, par tempête, d’éviter de ce qu’elle ne s’effondre.
    Je me demandais si ce mouvement se faisait ou non par la force du vent, tout en ce que j’en doutasse vaguement de ce que son souffle trop faible puisse orienter la machine.
    Je pense maintenant que c’est parce que je ne pouvais pas imaginer que l’on puisse utiliser un engin qui censément devrait produire de l’énergie et qui en réalité en consommerait plus qu’elle n’en produirait, au moins quand le vent serait trop faible, trop fort ou inexistant.
    Quoi qu’il en soit je suis autant abasourdi par ce que je viens de lire que proprement amusé.
    L’éolienne c’est donc du n’importe quoi porté au pinacle, de la foutaise aux chantres burlesques marmonnant leurs incantations au dieu du fin du monde par CO² asphyxiant, le summum du dérisoire en somme.
    Enfin, cette histoire m’a permis ma petite pinte de rire de la journée, c’est toujours ça de pris.

  3. On devrait construire les éoliennes à l’abri du vent pour 3 raisons :
    D’une part l’énergie NETTE produite est quasiment nulle à ce que j’ai compris.
    D’autre part, celà épargnerait les oiseaux et chauve-souris.
    Enfin, si la construction a un coût, l’éolienne à l’arrêt coûte probablement moins chère que si elle fonctionne.
    Bien sûr, on pourrait ne pas construire les éoliennes, tout simplement ; mais comment feraient les « petits malins bien introduits » pour que ça « rapporte gros » ?
    Climatiquement vôtre. JEAN

  4. La transformation d’une énergie mécanique intermittente telle que l’énergie éolienne en électricité est effectivement un non-sens sur le plan de l’efficacité énergétique. Ce d’autant qu’il y a nécessité, outre d’un courant d’appoint non négligeable comme indiqué dans l’article (il manque cependant des précisions chiffrées pour en avoir pleinement conscience), de recourir à des métaux tels que le néodyme, dont l’extraction et l’exploitation sont loin d’être écologiques en Chine ou ailleurs (cela n’effraie certes pas outre mesure les éco-tartuffes qui ne voient dans l’écologie que l’opportunité de pouvoir appeler super NIMBY au secours),

    Par contre, et les moulins à vent en témoignent largement, la transformation de cette énergie éolienne directement en énergie mécanique était parfaitement justifiée et est justifiable encore. On pourrait améliorer le système des moulins à vent en utilisant des éoliennes à axe vertical comme ce qu’avait réalisé le Commandant Cousteau sur un de ses bateaux (avec l’inconvénient en pleine mer de devoir supporter la gîte). Mais sur la terre ferme il n’y a point de gîte à supporter et même si le rendement de ces éoliennes à axe vertical n’est pas forcément brillant quant à faire de l’électricité, ce serait une toute autre histoire quant à son utilisation directe en énergie mécanique. Des essais seraient bien utiles, sachant que les jours des énergies fossiles ou nucléaires sont comptés géologiquement et que de toute manière notre civilisation est appelée à s’adapter avec des low techs à plus ou moins brève échéance.

    Pour les low techs, le vélo est aujourd’hui ce qui s’est fait le mieux en matière de déplacement pour remplacer le cheval… On peut améliorer les moulins à vent comme on améliore encore les vélos (sans électricité de préférence). Et pour la cuisson n’oublions pas les cuiseurs solaires, à boîte ou paraboliques, et dont les derniers développements peuvent être remarquables en matière de temps et de température de cuisson.

    • Concernant le nucléaire et la question de l’uranium fossile et « fini », il ne faudrait pas oublier que très peu d’U est réellement consommé (2% de mémoire) et que les réacteurs à neutrons rapides consommeraient les 98% restants, déjà « sur étagère ».
      En plus c’est de l’excellente économie circulaire !

  5. Les centrales nucléaires aussi, consomment de l’électricité. Mais sait-on dans quel pourcentage par rapport à celle qu’elles produisent ? Si c’est du même ordre de grandeur que pour les éoliennes, il est vain d’évoquer la consommation de ces dernières.

      • Le rendement d’une centrale nucléaire est de 30% de mémoire; le reste fout le camp en chaleur et gaz à effet de serre ( H20)

  6. Cher Intimenta,
    J’imagine que descendu du train dans les Alpes ou le Massif-Central vous enfourchez votre vélo pour rejoindre votre lieu de vacance à 20 km. de là avec la grand-mère sur les genoux, les enfants dans la carriole accrochée à l’arrière et les bagages sur le dos.
    Ma foi, voici là du sport de haute compétition.

    • Ah, au fait, que veut dire low techs, comprenez moi, je fait parti de cette pauvre génération d’un pauvre niveau social qui ne sais que parler français et qui cherche désespérément le mot juste dans notre si belle langue pour exprimer ses idées.
      Je vous avoue que hormis watercloset et bifteck pomme fritte, la langue outre-atlantique m’est absconse.
      Pardonnez-moi donc de mon impertinence.

  7. A fritz : Il ne faut pas confondre le principe de Carnot pour un cycle thermodynamique et la consommation des auxiliaires ; et quand on ecrit que la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre => on ferait mieux de s’abstenir …..

    • @jjherou
      La vapeur d’eau est le premier GES et si vous ne savez pas faire la différence entre consommation primaire et énergie utile , c’est tant pis pour vous

      • La vapeur d’eau : gaz à effet de serre ? Ça se discute …
        relisez le billet sur ce blog du 21 décembre 2017.
        Si il avait des gaz à effet de serre, théorie – je le rappelle – en contradiction avec le deuxième principe de la thermodynamique, la vapeur d’eau serait alors le premier candidat à considérer, c’est à peu près tout.

  8. je réponds à jacques henry
    vous faites donc partie de cette catégorie qui nie les qualités radiatives des GES; ces méchants gaz ne contredisent en rien le deuxième principe de la thermodynamique; ils ne font que retenir un peu la chaleur près de la surface et refroidir la haute atmosphère

  9. De toute façon considérer que l’eau évaporée par les centrales nucléaires contribue à l’effet de serre est également une absurdité : toutes les machines thermiques évaporent de l’eau, nucléaires ou pas, en particulier une centrale à charbon en fonctionnement à besoin de la même quantité d’eau pour refroidir son condenseur qu’un réacteur de puissance équivalente…

  10. Salut,
    Qu’une éolienne, au même titre qu’un champ photovoltaïque, une centrale hydroélectrique, un groupe électrogène au fioul (surtout si il est « lourd »), une centrale thermique à cycle combiné ou tout autre moyen de production d’électricité « industriel » consomme de l’énergie quand il est à l’arrêt est une réalité, je dirai même une évidence. C’est également vrai pour les petites installations photovoltaïques domestiques.
    Par contre il faudrait quand même précisé qu’une fois en service ces installation ont l’obligation d’auto-alimenter leurs auxiliaires.
    De toute façon les compteurs EDF comptabilisent l’énergie produite (P+ /Q+) et l’énergie consommée (P- / Q-) et l’énergie rémunérée au producteur est la différence entre les deux…

    C’est bien aussi de savoir de quoi on parle et ne pas induire les gens en erreur!

Laisser un commentaire