Le changement climatique aussi appelé réchauffement climatique d’origine anthropique est une croisade religieuse. Les médias, les prêcheurs religieux dans les églises et les temples, les écoles, les entreprises et les gouvernements insistent tous sur le fait que quelque chose de dangereux nous menace et qu’il faut agir vigoureusement.
Toute personne osant s’opposer à cette doctrine est considérée comme hérétique. En d’autres temps elle aurait été brûlée vive sur la place publique. Aujourd’hui les « climato-sceptiques » (dont votre serviteur fait partie) restent confinés dans des moyens de communication confidentiels. Certains d’entre eux ont été quasiment injuriés lors de présentations publiques et d’autres ont été forcés de renoncer à leur intime conviction pour pouvoir encore bénéficier des subsides publics afin de tout simplement survivre quand il s’agissait d’universitaires. Il apparaît donc vraisemblable que les climato-sceptiques représentent une minorité nageant contre la marée tout en étant scrutés de toutes parts par des médias qui les désapprouvent et que pourtant ils contredisent avec leurs arguments.
Ceux qui osent penser indépendemment de l’opinion généralement admise n’ont pas nécessairement besoin d’obtenir l’approbation de cette même opinion qui s’épanche quotidiennement dans les journaux comme le New-York-Times, The Guardian, La Tribune de Genève, l’Asahi Shimbun ou Le Monde dans les lignes desquels ils sont villipendés tous les jours de l’année. Il y a cependant une différence essentielle entre un entourage médiatique qui est fondamentalement hostile et une minorité favorable aux opinions de ces sceptiques. Et pourtant, normalement en tous les cas pour ces médias, d’autres minorités sont respectées comme par exemple les minorités religieuses, ethniques, raciales, sexuelles et bien d’autres. En 2018 le Prix Nobel d’économie Paul Krugman a déclaré dans un éditorial du Times du haut de son aura de nobélisé d’économie que les climato-négationnistes étaient tous des dépravés.
Cet illustre personnage a soigneusement évité de prononcer le terme sceptique en choisissant plutôt l’émotionnel. Pour lui, on ne peut pas mettre en doute ses clartés d’analyse, déclarer que quelqu’un est un négateur du changement du climat est synonyme d’une tentative délibérée d’instiller une dose de doute dans les prédictions totalement erronnées et non fondées de l’IPCC sur l’avenir de populations qui ont pourtant dans un passé récent souffert de massacres massifs en raison de conflits principalement fomentés par les Etats-Unis. Ça laisse rêveur … Dans la même veine Ellen Goldman, une fameuse éditorialiste américaine, avait déclaré il y a une dizaine d’années que ceux qui nient le changement climatique sont assimilables à ceux qui nient l’extermination des Juifs par le régime nazi.
Krugman insiste aussi en déclarant : « Il n’y a pratiquement aucun climato-sceptique de bonne foi, ils ne sont que des opportunistes motivés par leur ego et leurs ressentiments« . Quelle honte ! Cet individu, tout prix Nobel qu’il soit, méprise tout simplement les centaines de millions de personnes de par le monde qui nient en privé ou publiquement la politique engagée par leurs gouvernments au nom du changement climatique. En 2009 ce même individu accusa les climato-négationnistes de traitres envers la planète et en 2013 il déclara que « ils méritent d’être punis après leur mort pour leurs fautes presque inimaginables » (sic). On se trouve ici dans un contexte quasiment religieux extrémiste, une sorte de bigoterie outrancière. Krugman s’est comporté comme un enfant qui tape du pied en hurlant que quiconque n’est pas d’accord avec lui est un misérable.
Dans d’autres circonstances de la vie quotidienne on s’efforce de traiter les minorités avec respect et courtoisie. La majorité des peuples est convaincue qu’il y a beaucoup d’autres problèmes plus urgents que le changement du climat à prendre en considération et qui pensent que les politiciens ont fait un usage abusif et dévié de la science à leur profit bien que convaincus, néanmoins, que d’autres prédictions apocalyptiques par le passé n’ont jamais été vérifiées.
Je fais partie des climato-sceptiques, je sais que je fais partie d’une minorité exposée à la vindicte populaire soutenue par le pouvoir politique et je suis fier de l’assumer tout au long des lignes des billets de ce blog.
Inspiré d’un article de Donna Laframboise, journaliste canadienne (nofrackkingconsensus.com)
Quand à moi je récuse totalement l’existence même de cette expression oiseuse et injurieuse de climato-sceptique qui fleure si bon le slogan misérable d’une manipulation propagandiste digne de la plus mauvaise des publicités.
Vous savez ce qui m’amuse en ce moment, c’est qu’au début du mouvement des gilets jaunes les chroniqueurs (qu’aiment tant les alsaciennes) médiatiques étaient soulagés parce qu’aucun ne remettait en doute ni le présupposé réchauffement climatique anthropogénique, ni l’existence de l’Union-européenne.
Toutes ces faussetés sont un tout provenant, je le répète, de personnalités psychiquement instables, le plus difficile en étant d’en faire une liste exhaustive.
En fait toute cette « affaire de réchauffement » n’est qu’une incroyable extorsion de fonds. Seul Wauquiez a proposé un référendum sur la transition écologique. Espérons que le sujet soit remis sur le tapis dans les prochains « ateliers »… Tous à nos plumes, préparons nous à une pétition et pourquoi pas à un tir groupé aux européennes car c’est là, à Bruxelles, que siège la nouvelle papauté des « Frères » tous réchauffistes, les Cohn Bendit et consort.
les Cohn-Bendit et consorts ne sont que des marionnettes comme d’ailleurs Greenpeace ou le WWF ou encore « les amis de la terre » en France. Les vrais preneurs de décisions dans le domaine du racket organisé des populations pour sauver le climat se situe plus haut. Il s’agit du Forum de Davos, du Club de Bilderberg, et des banques transnationales, inutile de les nommer.
Je suis occupé à traduire un article paru sur un site américain relatif aux « green bonds ». Quand je l’aurai mis en ligne vous serez étonné !
100 % d’accord avec vous : les clés du pouvoir sont dans la boîte à gants.
Les organisations « écolo-pastèques » (vert dehors, rouge dedans) sont des pions et des rouages qui permettent à des oligarchies de by-passer les circuits démocratiques classiques par manipulation de masse de l’opinion.
Les outils de cette manipulation des masses sont tellement au point qu’ils ont permis l’élection d’un « puceau » à l’Elysée (pour reprendre l’expression d’un animateur de télé français).
A discuter entre amis, on n’aborde presque jamais la question du climat. C’est le cadet de leur soucis. Lorsque j’ose la discution, tous se persuadent que le climat a changé de manière inédite ; que les épisodes météos extrêmes sont en augmentation ; et que l’homme en est le principal responsable. Ils acceptent sans discernements tout ce que débitent les médias.
En revanche, ils sont plus réservés en ce qui concerne la transition énergétique.
Le nucléaire reste un danger (Tchernobyl, Fukushima) ; les déchets sont un insoluble problême.
Mais celà reste la seule solution acceptable dans l’immédiat.
Quant aux autres énergies dites renouvelables (éoliens, solaires), ils se rendent tout de même compte que ce n’est pas la panacée ; il faut dire qu’à ce sujet, les médias abordent ces sujets avec plus de réflexions.
En somme, tout le monde accepte sans barguigner les infos lues dans les médias…..Et considère donc les climato-sceptiques comme des gens, au mieux, mal informés.
Celà en est vexant !
Climatiquement vôtre. JEAN
je suis encore dans les temps?
meilleurs voeux décarbonés, bonne santé sans pesticides,, frugalité heureuse,et pauvreté écoconsciente assumée ,
Désolé mais je n’ai rien d’autre en magasin
Mes encouragements à l’auteur,même si je ne partage pas ses analyses politiques
invariant:
-(Ce) qui ne varie pas, qui est constant, fixe, stable
une image qui peut illustrer:une enclume, un peu comme notre Saint Louis de la croisade climatique( rappelons l’incroyable échec des croisades)
-Qui reste la même après une transformation.
oui, le mouvement des GJ transforme le paysage politique, mais le paradigme reste intact
– Système invariant. ,,Système dont la variance est nulle« (Sc. 1962).
le navire gouvernemental est secoué, ballotté dans tous les sens,la mutinerie couve,l’équipage est à bout, mais invariablement le commandant suprême, du haut de sa dunette garde le cap vers les récifs qui blanchissent la mer juste devant l’étrave
j’exagère?
en préambule des parlottes citoyennes, il n’y aura pas de remise en question des invariants, dont la « décarbonisation » en 2050
bonne année tout de même
Relayé sur mon blog et largement sur les réseaux sociaux : j’adhère totalement
OUPS j’ai oublié le lien http://jlduret.ecti73.over-blog.com/2019/01/je-suis-un-climato-heretique-et-fier-de-l-etre.html
L’attitude de Krugman vis à vis des » sceptiques » montre qu’il n’a pas une approche scientifique et pragmatique mais purement idéologique ( il a une croyance , une vision et à partir de là il faut détruire tous les obstacles). Doit -on lui faire confiance en économie au prétexte qu’il a eu un Prix Nobel ? Pour l’instant il s’est beaucoup trompé: son approche keynesienne ( toujours plus de dépenses publiques, malgré les dettes pour doper la croissance) ne fonctionne pas ( voir ses prévisions qui se sont avérées fausses sur la Lettonie, sur les USA entre autres) mais il refuse d’en tenir compte. Le drame est que beaucoup de politiques et de gouvernants écoutent ce monsieur.
Comme je dis toujours à mes « amis » quand on aborde « le climat » :
« Je ne suis pas (climato)-sceptique, parce que je ne suis pas scientifique. Pour un scientifique, être « sceptique » me semble plutôt être un compliment »
Le scepticisme sur ses propres travaux expérimentaux fait partie de l’éthique du chercheur. Il faut pouvoir répéter au moins 3 fois une expérience pour commencer à être convaincu qu’on est dans la bonne direction et non pas dans l’erreur. Une publication scientifique doit comporter toutes les informations nécessaires pour que n’importe quel autre spécialiste puisse reproduire les expérimentations décrites. Ce n’est pas le cas des brevets car le plus souvent le « savoir-faire » n’est pas nécessairement décrit.
100% d’accord.Je reviens d’un voyage en Australie.Les aborigènes du centre (le « Red Center ») témoignent par leurs traditions et les peintures rupestres de leur adaptation à l’évolution du climat depuis 40 000 ans: tropical jusqu’à l’âge glaciaire il y a 15000 ans, glaciaire ensuite, aride ( quasi désertique ) à partir de il y a 10 000 ans.Et ils ont très bien survécu avec une technologie rudimentaire (mais pas ridicule).
Inimaginable de penser que nous ne pouvons pas avec notre bagage technologique nous adapter sans difficulté à quelques degrés de plus (ou de moins si comme possible nous entrons dans un nouvel âge glaciaire).
J’ajouterai que depuis 100000 ans, date approximative de la sortie « out of Africa » de l’homme moderne, nos ancêtres ont connu de nombreux épisodes de changements du climat et ils ont toujours survécu, se sont répandu sur la Terre entière, passant de période glaciaires calamiteuses à des épisodes de grandes chaleurs. Alors, me faire croire que ce petit réchauffement du climat qui n’est dû qu’à un sursaut de l’activité solaire est le fait de l’activité humaine me fait vraiment rire. C’est tout simplement un très bon prétexte pour l’installation d’une gouvernance mondiale (objet du prochain billet) car la peur a toujours été payante dans le passé comme les religions ont si bien su l’exploiter pendant des siècles. Ce sont maintenant les puissances financières trans-nationales qui se préparent à rançonner tous les peuples et organiser un totalitarisme planétaire.
Mais je suis persuadé que quelques pays ne se laisseront pas faire. Je pense à la Chine, à la Russie et quelques autres grands pays. Alors ce grand dessein de gouvernance mondiale s’effondrera et les grands perdants seront l’Europe et les USA …
Si demain, les magasins alimentaires ne sont plus livrés (guerre, embargo, plus de carburant), les habitants des villes font quoi ? Un changement climatique conséquent (+1°) sur une période d’un siècle ou d’un millénaire ça change tout. Ce n’est pas le bagage technologique qui est en cause, mais la prise en compte de la réalité. 3° en moins et une utilisation du bois pour se chauffer amène une disparition des forêts à très court terme, et ensuite on meurt de froid. Si vous avez des questions concernant la survie, je suis à votre service. Un dernier point, en partant du principe que chaque civilisation a une durée de vie, ou en sommes nous de la nôtre, sommes nous à l’apogée, ou aux portes de sa destruction ?
La super éruption volcanique du Toba, il y a 75000 ans, faillit provoquer la disparition de l’humanité naissante. Je crois plutôt en ce genre d’évènement, plutôt qu’un réchauffement ou un refroidissement du climat auquel l’homme a toujours su s’adapter, pour provoquer la disparition de l’humanité.
Merci infiniment!
Bonsoir à tous. Je suis, pour ma part, plutôt persuadé du « changement climatique », mais je suis rassuré du fait que vous ne soyez pas d’accord, ce qui me permet d’entendre un autre son de cloche et d’autres arguments. Je suis également inquiet que les « climato-sceptiques » soient considérés comme des hérétiques, et je serais plus serein qu’on leur accorde le droit et même le devoir d’exposer leurs arguments. En effet, je pense avoir raison, jusqu’à ce qu’on me prouve que j’ai tort. La criminalisation des opinions divergentes ne date pas d’hier, et, même si elle me désole, il faut comprendre que le but d’une telle manoeuvre est vraisemblablement de pouvoir caractériser le délit d’opinion, désigner des boucs émissaires en faisant passer les lanceurs d’alerte pour des criminels. Pour préciser ma pensée sur le changement climatique, que l’activité humaine en soit responsable ou non ne me parait pas la question essentielle. Sortons de ce débat stérile ! S’adapter, est, bien sûr, la seule chose à faire, mais cela demande quand même un peu d’anticipation.