Crise climatique : Un nouveau « petit âge glaciaire » a déjà commencé !

Capture d’écran 2018-12-30 à 14.22.29.png

Selon 98 nouvelles publications scientifiques soumises à des comités de lecture et non pas des communiqués de presse repris par les médias main-stream depuis le début de l’année 2018, il ne fait plus aucun doute que le climat de la Terre est étroitement dépendant de l’activité du Soleil. Tous les auteurs de ces articles – qui je le rappelle exposent des résultats scientifiques incontestables émanant des plus prestigieux centres de recherche universitaires dans le monde – s’accordent pour prédire que dans moins de dix ans les températures moyennes globales chuteront dramatiquement. Ces géophysiciens pour la plupart d’entre eux n’aiment pas trop parler de moyennes de températures car ce genre de représentation physique n’a aucune signification. Ce sont des géophysiciens spécialisés en particulier dans les observations et les analyses de l’activité solaire à l’aide d’une multitude d’instruments leur permettant de comprendre ce qui se passe à l’intérieur de cet astre des centaines de millions de fois plus grand que la Terre qui tirent la sonnette d’alarme. Ces physiciens ne s’intéressent pas au climat futur car la science du climat ne peut que se focaliser sur le climat du passé, c’est une évidence ! Et il faut remettre les pieds sur terre et cesser de croire que le futur sera torride car c’est tout le contraire qui se prépare …

Comment peut-on se hasarder à faire des projections sur l’évolution future du climat terrestre alors qu’il dépend d’une multitude de paramètres qui ne peuvent pas se prêter à une quelconque modélisation en raison justement de leur multitude : mathématiquement, quelle que soit la puissance des ordinateurs utilisés pour atteindre de telles modélisations, celles-ci sont par définition sans aucune valeur puisque mathématiquement il est impossible de prendre en considération plus de six paramètres interdépendants dans une quelconque simulation sans aboutir à un résultat hasardeux. Les faits observés par les spécialistes du Soleil à l’aide de satellites et d’observatoires au sol et aussi reconstruits à l’aide de proxys sont formels : le Soleil est déjà entré dans une phase de sommeil. Or les faits passés sont aussi formels : quand l’activité magnétique du Soleil est faible, le climat terrestre est froid et inversement et si on ne connait toujours pas précisément les mécanismes liant l’activité magnétique du Soleil au climat terrestre ceci a été formellement prouvé avec des proxys.

Comme je ne suis pas du tout un spécialiste du climat et que mes lecteurs ne le sont pas nécessairement voici une explication succincte des proxys, on peut dire aussi marqueurs, utilisés par les climatologues – la climatologie est une science du passé faut-il le répéter – et les géophysiciens. Pour se faire une idée du climat passé et donc de la température en un endroit donné de la Terre la mesure de l’abondance relative de l’isotope 18 de l’oxygène est le marqueur utilisé pour « remonter » dans le passé. La partie de l’eau des océans « alourdie » en oxygène-18 s’évapore d’autant mieux qu’il fait plus chaud car il faut plus d’énergie thermique pour que cette évaporation ait lieu. Le marqueur de l’activité solaire, activité qui englobe l’irradiance, c’est-à-dire l’énergie exprimée en Watts/m2 atteignant la Terre, et l’activité magnétique du Soleil est corrélé à l’abondance du béryllium-10 dans les sédiments et les carottes glaciaires. Le béryllium-10 est radioactif et a une période de demi-vie de 1,387 million d’années. Son abondance est utilisée pour dater les sédiments et également les carottes glaciaires très précisément. Ce métal est utilisé comme marqueur de l’activité solaire car il est produit par le bombardement de l’oxygène ou de l’azote atmosphériques par les rayons cosmiques. Or les rayons cosmiques sont mieux déviés par le champ magnétique solaire lorsque l’activité solaire est élevée.

Ces observations ont permis d’établir un lien entre l’activité solaire et les variations du climat terrestre passé et ce lien est incontestable bien qu’il ait été soigneusement ignoré par les « spécialistes autoproclamés » de l’IPCC. En reprenant la centaine d’articles scientifiques parus en 2018 dans des revues à comité de lecture il n’est plus contestable que l’activité solaire a atteint un niveau de faiblesse alarmant et les études relatives à l’évolution de l’activité solaire passée indiquent que l’optimum climatique moderne décline depuis le milieu des années 1990. Le dernier cycle solaire #24 atteindra son minimum en 2019-2020 après avoir été le plus faible depuis 350 ans en termes de taches solaire (donc d’activité magnétique) c’est-à-dire justement à la période correspondant au minimum dit de Maunder (1650-1750), période durant laquelle l’Europe mais également la Chine connurent des froids intenses. Les prévisions des astrophysiciens relatives à l’évolution du champ magnétique solaire sont complètement alarmantes puisque certains d’entre eux prévoient même une chute globale des températures dès 2019.

Capture d’écran 2018-12-30 à 12.58.57.png

Ce qui est plus alarmant encore ressort d’une étude réalisée par le Docteur Abdussamatov (doi : 10.1016/B978-0-12-804588-6.00017-3 , observatoire de St-Petersbourg) où il est mentionné que depuis 1990 en raison du déclin progressif de l’irradiance solaire, la Terre se refroidit car le déficit de la dissipation de l’énergie vers l’espace dans les longueurs d’onde de l’infra-rouge n’est plus compensée par cette irradiance. Ceci s’explique par l’inertie thermique des océans. Selon cet auteur un nouveau petit âge glaciaire a commencé depuis l’année 2015 et la situation deviendra réellement critique dès 2030 quand l’inertie océanique aura faibli au point d’accélérer le refroidissement des températures.

Le climat terrestre a toujours varié : au cours des 7500 dernières années il y eut plus de 34 alternances plus ou moins prononcées de périodes chaudes suivies de périodes froides soumises aux variations de l’activité solaire et il ressort que ces fluctuations chaud + froid suivent un cycle d’environ 200 ans. Aujourd’hui nous avons dépassé la fin d’un cycle bicentenaire qui débuta au tournant du XIXe siècle et après l’optimum climatique moderne attribué à tort aux émissions de CO2 nous nous acheminons vers un nouvel âge glaciaire. Combien d’années de froidure nous attendent ? Peut-être plus de 100 ans …

Capture d’écran 2018-12-30 à 12.15.43.png

Pour ceux qui confondent le climat et la météorologie, la période froide dans laquelle nous vivons donc déjà va augmenter les épisodes météorologiques de grande ampleur quand l’inertie thermique des océans, au moins superficiellement, jusqu’à 100 mètres de profondeur, se sera estompée par rééquilibrage naturel. En effet, le gradient des températures entre la zone inter-tropicale et les latitudes 30-65 degrés nord et sud deviendra plus prononcé. Il en résultera à ces latitudes des périodes de grands froids et des périodes de grandes chaleurs et de sécheresses. Cette instabilité météorologique rendra encore plus insupportable le changement du climat.

Source et illustrations : H.I. Abdussamatov in Evidence-Based Climate Science, Elsevier, 2016 (doi dans le texte) et aussi la « Frost Fair » de 1814 sur la Tamise, en arrière plan l’Eglise Saint-Paul. (https://thames.me.uk/s00051.htm)

24 réflexions au sujet de « Crise climatique : Un nouveau « petit âge glaciaire » a déjà commencé ! »

  1. Quoiqu’il arrive, nos zélotes du RCA auront toujours raisons !
    Le climat se réchauffe encore un peu : c’est, bien sûr, le réchauffement climatique (Anthropique, celà va de soi).
    La température se stabilise : c’est grâce à nos gourous, à leur lanceurs d’alerte patentés que des mesures –modestes à ce jour–, ont été prises ; et qui ont permis d’éviter la catastrophe.
    Le climat se refroidit : c’est à cause du RCA ! Car, vous le savez tous, il nous amène un dérèglement, Donc, plus ça se réchauffe, plus il fait froid ! Logique, non ?
    Conclusion : on diminue nos rejets de co2. On évite ainsi un « dérèglement climatique ». Le climat sera, ainsi « réglé ». Celui-ci étant, par nature, déréglé, en le réglant ……Eh bien, nous le déréglons, …..ce qu’il est déjà ! Alors, à quoi ça sert ?
    A méditer !
    Climatiquement vôtre. JEAN

  2. Ah finalement le refroidissement est pour 2019-2020 ! Je m’en doutais car le froid est enfin arrivé pile pour le début d’année. Bon pour le moment on est juste aux normales saisonnières (-4° min et +7• max). Mais c’est rassurant et ça nous change de décembre qui était +3° pour nous dans le SO. On a un vrai bel anticyclone d’hiver beau froid et sec. Seul bémol sans pluie donc sans neige dans les Pyrénées. On peut pas tout avoir. Espérons que ce froid (relatif) persiste un peu pour nous débarrasser enfin des parasites mouche, moustiques , pirales du buis et tiques (ces dernières pullulent sur la faune et les fougères et transmettent la boreliose).

    • Vous confondez climat et météo, je suis également ds le SO et ne fais pas état du mois de novembre plus froid que la moyenne de ces 20 dernières années. + 3° pour décembre, et pourquoi pas +6 ?.

      Ma consommation de fioul pour le chauffage reste constante, c’est un meilleur proxy que votre thermomètre.

    • Réchauffement climatique qui touche essentiellement les hautes latitudes (pôle nord) et les températures hivernales. Autant dire que le réchauffement actuelle est une bénédiction.
      Alors, certes, on pourra regretter que certains glaciers ne servent plus de frigo pour stocker l’eau, mais c’est gérable.

      A noter cette étude sur les désastres naturels (à ne pas confondre avec les catastrophes), qui en devient comique tant elle prend compte d’un réchauffement climatique certain mais futur, pourtant absolument pas détectable dans les faits quoique disent écolos et média :
      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2212094718300495#

  3. Voici une vidéo YT de 5 minutes très bien faite, qui reprend et résume les données de Wheeler et d’Abdussamatov, intitulée : « The Sun is going to sleep – Last grand solar minimum 400 years ago » (sous-titres paramétrables en français)

    On notera que le refroidissement arrive brutalement passé un certain point.
    Les vendeurs de vêtements chauds et d’équipements de chauffage d’appoint mobiles devraient faire fortune dans les années qui viennent. Les prix des denrées alimentaires devraient s’envoler également.

  4. Et où sont toutes vos sources ? articles ? références ?
    Alors que vous dites dans un commentaire du 30 décembre 2017 à 18 h 08 min :
    « J’ai toujours cité mes sources comme je le fais dans tous les domaines que j’aborde et je ne fais en réalité pas de propagande mais je cite des faits, un point c’est tout ! »

      • Complètement con ce « Lygle », complètement débile …
        Cher Jacques Henry, comment vous faites pour les attirer ces abrutis ?
        J’hallucine…LOL

      • Oui oui oui, j’ai tout lu jusqu’à la fin. J’ai trouvé le bouquin d’Abdussamatov (et même une belle figure d’effet de serre que vous ne reprenez pas dans votre billet d’ailleurs), mais j’ai eu beau retourner mon écran dans tous les sens, je ne vois pas d’où viennent vos 98 nouvelles publications scientifiques qui s’accordent pour prédire que dans moins de dix ans les températures moyennes globales chuteront dramatiquement.

  5. Bonjour monsieur Henry

    Tout d’abord un grand bravo pour votre blog que je viens de découvrir avec grand plaisir avec ce billet qui me confirme que tous les scientifiques en carton plâtre qui affirment que c’est le co2 qui est le responsable du réchauffement nous prennent pour des crétins.

    Les graphiques qu’ils nous présentent sont truqués, la température n’a pas changé depuis maintenant 20 ans et j’ai bien peur que nous allions vers un nouvel age glacière comme vous le prédisez dans votre article.

    Saurez vous cependant nous dire comment on peut trouver les 98 publications qui nous annoncent un refroidissement, vous ne mettez qu’une source il en manque donc 97 ?

    Bien cordialement

    • Merci pour votre rapide réponse, cependant je dois dire que je suis encore un peu plus perdu qu’avant…

      Dans votre billet vous parliez de 98 papiers, et maintenant il n’y en aurait plus que 92…

      Par ailleurs, un rapide examen montre que la plupart des papiers mentionnés dans notrickzone n’évoquent pas de refroidissement à venir, par exemple https://www.clim-past.net/14/57/2018/cp-14-57-2018.pdf ou bien https://www.researchgate.net/publication/325012781_Sea_Levels_In_A_Changing_Climate ; dans ce dernier papier le creux (trough) du cycle solaire prévu en 2030-2040 ne provoquerait qu’un ralentissement de la hausse des températures ainsi que de la montée des eaux (It is anticipated that this weak grand minimum will be reflected in a dampening effect of global temperatures, and a subsequent moderation in the rate of sea level rise.), nous sommes donc très loin d’un refroidissement de la planète…

      Pouvez-vous m’éclairer sur ces points ?

      • Gosselin est un blogger « climat » infiniment plus précis que moi-même et je m’inspire souvent de ses billets. Il fait un travail titanesque de revue systématique de la littérature scientifique ce que je ne fais pas moi-même. Je me limite à quelques articles pour lesquels je demande souvent aux auteurs de me communiquer un « tiré-à-part ». Je pense que Gosselin est l’un des plus respectables climato-sceptiques du moment avec aussi Judith Curry et Anthony Watts pour ne citer que ceux-ci car il y en a beaucoup d’autres.
        Pour ce que vous considérez comme une controverse avec ces 92 devenus 98 il s’agit d’une simple erreur de ma part et je m’en excuse.

  6. Bonjour,

    Je ne suis pas climatologue mais j’ai un gros bagage technique pour avoir fait des prévisions météos sur un site belge bien connu.durant quelques années. Je passe aujourd’hui mon temps à analyser les cartes synoptiques et à me documenter sur l’évolution actuelle du climat. Si le lien entre le rayonnement solaire et le refroidissement du PAG n’a pas été probant, j’ai remarqué que lors des périodes de faibles activité solaire il y a moins de précipitations et donc plus de sécheresses. A cause des ces sécheresses les incendies sont plus nombreux et l’actualité récente a montré que des incendies hors normes ont eu lieu de par le monde comme en Sibérie, Canada/ Alaska et plus récemment en Amazonie. Il va de soi que les fumées émise joue un rôle dans l’albédo du sol en bloquant le rayonnement solaire. Si au niveau local ça se refroidit sensiblement, il n’y a pas de raison de penser qu’au niveau global cela n’impactera pas les températures. Pour résumer, si cela se vérifiait, on pourrait en effet se diriger vers une période bien plus froide que ces dernières années. Pour exemple la banquise du pôle nord plongeait vers un record de fonte et subitement les deux dernières semaines, on a observé une presque reprise avec deux à trois semaine d’avance sur les années précédentes. Ce n’est qu’une hypothèse comme une autre, mais je parierais bien sur un refroidissement conséquent dans les prochain(e)s mois voir années suite à la propagation de vastes quantités de fumées dans notre hémisphère.
    Au plaisir de vous lire,bonne soirée

  7. Depuis le début du confinement et l’arrêt de la plus grande partie des activités et des transports, l’air, plus pur et plus froid et le ciel plus clair me font dire que la polémique au sujet du RCA était destinée à masquer la réalité.
    Ceci explique sans doute l’abandon par les pouvoirs publics du financement de la recherche… Après moi le déluge donc.

Laisser un commentaire