Fessenheim : En France l’incompétence des hauts fonctionnaires est exemplaire

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Voici une dépêche de l’Agence France Propagande » (AFP) qui comme à son habitude scrute tout évènement susceptible de satisfaire la mouvance anti-nucléaire pilotée par Greenpeace, entre autres organisations subversives. Il s’agit toujours (et encore) de la fermeture programmée de la centrale nucléaire de Fessenheim qui pourrait sans encombre être exploitée encore pendant peut-être 30 années voire plus. Il s’agit d’un immense gâchis payé par les contribuables, faut-il le rappeler, un gâchis technologique, un gâchis environnemental, un gâchis financier pour EDF et enfin un gâchis économique et social pour la région Alsacienne. Puisque la fermeture de cette usine a été décidée par Hollande dans son programme électorale elle va donc avoir lieu. Ce sera d’ailleurs à peu près la seule promesse que Hollande aura tenu au cours de ses 5 années de règne catastrophique qui aura conduit la France dans un marasme économique, social et culturel peu enviable.

Mais non ! Ça ne suffit pas, il faut aussi détruire le patrimoine nucléaire français payé par les contribuables car les organisations écologistes l’ont exigé, Greenpeace et Corinne Lepage en premier lieu. La dépêche d’agence ci-dessous en dit long sur l’incompétence crasse du sieur Carenco, actuel préfet de la Région Ile-de-France, qui va prendre les manettes de la commission de régulation de l’énergie, un comité Théodule de plus en charge de faire respecter les accords de la COP21, comme si la France avait besoin de se serrer la ceinture en matière d’émissions de CO2 puisqu’elle est l’un des pays les moins pollueurs en termes de rejets de CO2 par les usines de production d’électricité. La principale activité française rejetant du CO2 est le transport par véhicules automobiles, or la centrale nucléaire de Fessenheim pourrait allègrement recharger 400000 voitures électriques chaque jour (1,4 % du parc automobile français) mais les écolos (dont fait partie Carenco) n’ont pas effleuré ce détail dans leur petit cerveau pollué par une idéologie totalement déconnectée de la réalité.

La France peut se passer de l’électricité de Fessenheim (président pressenti de la CRE)

Paris – La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), promise à la fermeture par le gouvernement, n’est pas indispensable à la sécurité d’approvisionnement électrique de la France, a estimé mercredi le candidat pressenti à la présidence du régulateur français de l’énergie.

« A-t-on besoin de Fessenheim aujourd’hui? (…) Ma réponse est non, en sécurité d’approvisionnement », a déclaré Jean-François Carenco, actuellement préfet de la région Ile-de-France.

« Fessenheim, c’est un autre sujet que la satisfaction immédiate en France de l’équilibre offre-demande », a-t-il ajouté lors d’une audition devant la commission des Affaires économiques du Sénat, préalable à sa nomination à la tête de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

« On peut avoir besoin de Fessenheim pour d’autres sujets, pour d’autres raisons », a-t-il toutefois estimé.

La puissance des deux réacteurs alsaciens, de 900 mégawatts (MW) chacun, pourraient facilement être substituée par des énergies renouvelables, à condition de développer des technologies de stockage pour pallier leur variabilité en fonction des conditions météo.

« 1.800 mégawatts de puissance, vous les gagnez en un rien de temps sur les énergies renouvelables. C’est donc bien un problème de stockage », a assuré M. Carenco.

« Oui, les énergies renouvelables triompheront, premièrement quand on saura les stocker correctement et qu’on aura défini un système de stockage. Deuxièmement, lorsqu’on n’aura plus besoin du nucléaire en base », c’est-à-dire pour alimenter la consommation en dehors des heures de pointe, selon lui.

Fin janvier, le président de la République avait indiqué envisager de nommer Jean-François Carenco à la présidence de la CRE en remplacement de Philippe de Ladoucette, dont le mandat est arrivé à échéance début février.

Avant le Sénat amené à se prononcer également, la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale a annoncé avoir approuvé à l’unanimité la nomination de ce haut-fonctionnaire de 64 ans à la suite de son audition mardi.

M. Carenco a notamment été directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère de l’Ecologie et de l’Energie.

(©AFP / 08 février 2017 17h44)

Comme mes lecteurs ont pu le constater les propos de Carenco sont totalement farfelus. À l’évidence il ne sait pas de quoi il parle. Le seul stockage des énergies intermittentes dites vertes ou renouvelables qui soit économiquement réalisable est le pompage de l’eau de rivière dans des retenues collinaires ou en altitude, point barre. Toutes les autres technologies de stockage direct de l’électricité sont des vues d’esprits dérangés car elles ne sont économiquement pas viables. Or la France a presque totalement épuisé les capacités de développement de telles infrastructures et s’il en reste encore – je pense au bassin versant de la Loire et à quelques autres rivières dans le Sud-Ouest de la France – un quelconque projet d’aménagement de retenues verrait immédiatement une opposition féroce des écologistes qui restent logiques avec eux-mêmes : tout développement pouvant détruire des milieux naturels est à bannir. Mais qu’en est-il des éoliennes tueuses d’oiseaux migrateurs et de rapaces nocturnes, qu’en est-il des panneaux solaires qui grillent sur place les insectes (et les oiseaux), qu’en est-il des fermenteurs de biomasse qui dégagent des gaz toxiques dont personne ne parle et dont on ne sait que faire ? Carenco est un incapable comme beaucoup de hauts-fonctionnaires pour qui seule la carrière et la retraite qui s’en suit sont importantes. La France, sous l’impulsion des mouvements écologistes, depuis Borloo et Lepage, est définitivement entrée dans une ère de régression et d’obscurantisme. Merci pour mes petits-enfants !

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Je voudrais faire également une remarque au sujet des retombées économiques nationales de la fermeture de Fessenheim. La France a été durant des années exportateur net d’électricité vers les autres pays européens. Or il se trouve qu’aujourd’hui le pays importe de l’électricité principalement de l’Allemagne. L’illustration ci-dessus le montre clairement. Il s’agit des mouvements de l’énergie électrique aux frontières de l’Allemagne, document issu de Agora Energiewende daté pour la dernière statistique du 10 février 2017 à 23h21. À quelques rares exceptions près durant les 8, 9 et 10 février la France a importé de l’électricité de l’Allemagne : le 9 février à 1 heure du matin elle a importé sur le marché spot l’équivalent de la production de la centrale de Fessenheim ! Quant à l’Autriche qui fait figure de bon élève européen en matière de rejets de CO2 il ne faut pas oublier qu’elle importe massivement de l’électricité de son voisin allemand …

12 réflexions au sujet de « Fessenheim : En France l’incompétence des hauts fonctionnaires est exemplaire »

  1. Bonjour Jacques , pourriez-vous nous dire ,si le pensez utile quel est le lien avec les compteurs LINKY ? quelles implications sur les cons….somateurs de réduire le nucléaire ?

    • Aucune opinion sur ces compteurs supposés optimiser la consommation électrique. Ici à Tenerife c’est 100 % pétrole et gaz. Il y a quelques moulins à vent mais la moitié est en panne et ils ne seront jamais réparés car ça coûte de l’argent pour rien !

      • Bonsoir,
        Tu es trop méchant avec les moulins à vent.
        Ceux d’Arico marchent tous et à Granadilla je n’en ai vu que 4 en panne sur plus de 20.
        En fait, ils sont installés dans deux zones où le vent souffle au moins les 3/4 du temps. En les observant j’ai pu détecter plusieurs situations :
        – Vent régulier alizé soutenu : toutes les éoliennes tournent parfaitement en phase (synchrones) car elles sont reliées au réseau et produisent de l’électricité à 0,48 € le KwH. C’est cher, mais ça fonctionne.
        – Vent très fort : certaines sont mises en drapeau et arrêtées car elles produisent plus que ce que leur transformateur éleveur peut supporter. Ou bien elles sont déconnectées et tournent comme des folles, désynchronisées des autres (cas de Granadilla). Mais le reste d’entre elles produit.
        – Vent faible : elles tournent un peu, n’importe comment, car elles sont déconnectées.
        – Vent nul : c’est rare, mais je l’ai vu. Toutes sont à l’arrêt, et se tournent vers n’importe quelle orientation.
        Bon, le facteur de charge n’est pas terrible : pendant 18% du temps, elles produisent correctement. Et pourtant, là où elles sont installées, ça souffle !
        C’est là qu’on touche le cœur du problème : la sur-capacité. L’installation est trop puissante et trop chère d’un facteur 5 à cause de ce pourcentage de durée de production correcte désastreux.
        Il faudrait construire un cocktail plus intelligent et surtout apprendre à stocker cette énergie pour mettre en adéquation les pointes de production et les pointes de consommation.
        Ça peut se faire, mais ce sera très cher. Le courant nous coûtera au bas mot cinq fois plus cher que maintenant.
        Bonne soirée,
        Jean Claude

  2. Quelle gabegie, c’est effrayant, et on voit maintenant les écolos magouiller pour obtenir des élus en pactisant avec les socialistes. Quand les Français ouvriront enfin les yeux au lieu de suivre comme des moutons les élucubrations des médias, des agences d’information, de la presse subventionnées etc….? J’ai bien peur qu’en mai on se réveille avec une gueule de bois. Merci Jacques Henry pour tous vos articles.

  3. Bonsoir à tous,
    Je ne suis pas spécialement pro ou anti nucléaire, je pense que l’industrie de la production d’énergie doit rechercher un compromis qui minimise son coût et les dégâts planétaires qu’elle provoque.
    Seul le nucléaire peut, aux dires d’EDF, produire une électricité bon marché et peu polluante, mais c’est une escroquerie financière géante :
    Dans le prix du KwH, depuis toujours, ni le coût de remplacement des réacteurs, ni celui de leur démantèlement, ni celui du stockage et de l’enfouissement des déchets non traitables n’a été inclus pour provisionner les comptes correspondants.
    D’où Engie va-t-il sortir l’argent ? De son phénoménal endettement ?
    Si on veut produire du nucléaire viable à long terme du point de vue économique et comptable, il faut multiplier le prix du KwH par au moins 2,5. Et là, ce n’est plus bon marché du tout.
    D’où la situation financière catastrophique d’Engie (car en réalité, il vend à perte) et je prédis sa faillite obligée, puis le paiement par le contribuable de tous les frais évoqués plus haut, car ces réacteurs ne seront pas éternels, Tôt ou tard il faudra les démanteler, enfouir les déchets, en construire d »autres… Il y en a aura moins pour 250 Milliards, évaluation basse.
    Certes, l’éolien et le solaire sont laids, chers, intermittents. Certes, le thermique produit du CO2 en masse. Mais le tout-nucléaire pose quand même des problèmes pas encore vraiment résolus, ou alors ce sera beaucoup plus cher.
    Peut être qu’un mélange des divers modes de production, dont certains seraient décentralisés et le plus locaux possibles permettrait-il d’échapper dans le futur à ce piège.
    C’est un problème complexe, qui demande une véritable étude menée par de vrais savants, pas des incapables du genre Carenco.
    En tous cas, attendons nous à une très mauvaise surprise sur le prix du courant dans quelques années.
    Cordialement,
    Jean Claude

    • Je me permets de vous rappeler que les socialistes, aidés par les écologistes, sont responsables de l’immense gâchis de l’arrêt de l’usine de Creys-Malville qui devait remplir la fonction de poubelle des actinides à haute activité tout en produisant du combustible sous forme de plutonium pouvant servir à alimenter les réacteurs PWR du parc électro-nucléaire français mais pas seulement car le surrégénérateur était une entreprise européenne et non pas seulement franco-française.
      J’ai fait visiter cette usine à des Américains qui étaient émerveillés par le niveau technologique atteint par les ingénieurs et techniciens qui y travaillaient. Pour ce qui concerne le retraitement du combustible la France est toujours leader dans le monde et cette technologie parfaitement maîtrisée à la Hague rapporte des devises au pays et produit du plutonium qui est un combustible bon marché.
      Le démantèlement maintenant. Prenons l’exemple de la centrale endommagée de Fukushima-Daiichi. La société TEPCO considère qu’il faudra 30 ans au moins pour nettoyer entièrement le site mais c’est un cas extrême car les assemblages de combustible ont partiellement fondu et sont tombés au fond de la cuve, ce qui n’est pas le cas avec un réacteur que l’on arrête. Il restera toujours, néanmoins, un temps de latence à respecter avant d’initier réellement le démantèlement. De toutes les façons le coût des opérations de démantèlement n’a jamais été évalué correctement et c’est un argument fallacieux qu’utilisent les écologistes et en particulier Greenpeace que de dire qu’il est exorbitant car pour l’instant il n’y a pas de retour d’expérience quel que soit le pays nucléarisé dans le monde, y compris aux USA. Dans ce pays le réacteur endommagé de Three Miles Island construit par Babcok & Wilcox n’est toujours pas décommissionné à ma connaissance et l’accident de TMI date pourtant du début des années 80. Je me souviens avoir discuté de ce problème avec des ingénieurs de B&W à Lynchburg en Virginie. Ils n’avaient aucune idée du coût de démantèlement de l’usine de TMI.
      Plus près de nous l’Allemagne qui doit arrêter la totalité de ses réacteurs à la fin 2022 a déjà multiplié par 2 le prix du kW mais pas en raison de l’arrêt programmé des installations électronucléaires, tout simplement parce que ce pays s’est lancé dans un programme insensé d’énergies dites vertes ultra-coûteux et totalement inefficace. Il faut donc considérer deux poids deux mesures mais je suis convaincu que la surrégénération est la seule solution d’avenir – thorium ou uranium …

  4. Bon, en fait, j’ai pas spécialement aimé votre blog qui me semble trop militant anti énergies vertes. PAR CONTRE, votre commentaire sur les coûts de la dépollution de sites nucléaires et l’avenir du nucléaire est bien structuré, point par point, ce qui le rend très facile à lire (plaisir).
    J’aimerais bien un article qui retracerait les accidents anciens lors du développement du nucléaire (mururoa, Arizona, mer entre Irlande et UK…), et les conséquences actuelles, avec votre avis.
    Ou bien un article qui reviendrait sur les on- dit du nucléaire et détruirait les mythes.
    Ou encore un autre qui, à la manière du père d’Anselme Lanturlu (bédés de vulgarisation scientifique) expliquerait pourquoi superphoenix etc c’est voué à échouer…

    • Je ne suis pas un « militant » anti-énergies vertes, je constate seulement qu’elles coûtent une fortune aux contribuables et sont globalement inefficaces, déstabilisent les réseaux électriques et, pour les moulins à vent, vraiment très laides dans le paysage rural comme vous avez probablement pu le constater par vous-même.
      J’ai travaillé 3 ans dans l’énergie nucléaire et je sais de quoi je parle. Prenons l’exemple de la France. Ce pays dispose, selon mes estimations car les chiffres sont difficiles à obtenir, d’un stock d’environ 80000 tonnes d’uranium métal appauvri. Il est donc urgent pour l’avenir du pays et de nos petits-enfants (si vous en avez) de développer la surrégénération car il n’y aura pas de coût supplémentaire comme par exemple pour le thorium. La technologie est connue, beaucoup moins dangereuse que celle des PWRs, et je trouve particulièrement désolant que ce pays, qui était leader dans ce domaine, ait abandonné cette filière. Le stock d’uranium appauvri que possède la France pourrait produire de l’électricité pendant 1000 ans à un prix dérisoire sans vraiment de problèmes de retraitement contrairement à la filière thorium qui nécessite un retraitement en ligne, ça laisse tout de même rêveur, ne pensez-vous pas ?
      Quand il n’y aura plus de pétrole, il restera encore du charbon qui ne sera plus utilisé que pour l’industrie chimique à l’exclusion de tout autre usage. Il est tout à fait évident que ce jour-là la totalité de l’énergie électrique sera produite par des surrégénérateurs et naturellement il n’y aura plus de véhicules automobiles à combustion interne depuis longtemps, que des voitures électriques qu’il faudra bien alimenter de manière fiable.

      • Désolé de m’être mal exprimé. Ce que j’aime dans vos articles c’est 1) des infos et points de vue que je ne trouve pas ailleurs 2) vos critiques quand elles sont étayées d’exemples, arguments, sources scientifiques, car ça devient rare sur internet, des articles structurés et non dogmatique.

        A mon avis, il serait pragmatique de n’arrêter ce qui fonctionne (nucléaire) qu’après que le renouvelable ait fait ses preuves (j’attends toujours).
        J’ai l’impression d’une volonté de détruire l’indépendance énergétique française, ainsi que son ingénierie. Sinon la surgénération serait en cours, avec pour argument de « réduire la quantité de déchets radioactifs » tout en produisant de l’énergie. J’avais lu cette idée dans sciences et vie il y a 10 ans. Aucun pays n’a initié ça avec succès? Les français sont- ils à ce point bercé d’écologisme pour renoncer à l’électricité pour tous (grâce au nucléaire)?

  5. La Russie et la Chine construisent des surrégénérateurs car ces deux pays ne s’encombrent pas des actions des écologistes, en particulier Greenpeace. En Russie il y a maintenant 3 réacteurs en fonctionnement et un réacteur de conception russe est en fin de construction en Chine. L’Inde, qui possède des gisements de thorium importants (comme la Suède) construit également un surrégénérateur. Il est tout à fait humiliant pour la France qu’un jour ou l’autre elle importe les technologies chinoises ou russes pour rénover son parc électronucléaire … Je serai certainement mort ce jour-là, fort heureusement ….

  6. Pour ce qui est du cas particulier de l’énergie éolienne, on se reportera à un extrait de 6 mn d’une intervention de Jean-Marc Jancovici au Sénat : https://www.youtube.com/watch?v=1aCHN6dytVY
    La conférence complète sur le coût réel de l’électricité est disponible ici : https://www.youtube.com/watch?annotation_id=annotation_148708&feature=iv&index=3&list=PLMDQXkItOZ4IEz1-_Q4vGi6XHU96Aaot9&src_vid=1aCHN6dytVY&v=MULmZYhvXik

  7. Tout à fait d’accord sur ce point, la sur-régénération aurait été une excellente façon d’éviter l’impasse actuelle et d’assurer le futur de l’industrie électronucléaire. Moi aussi j’ai été surpris et indigné de l’arrêt du projet de Creys-Malville, alors qu’il aurait fallu négliger sa faible rentabilité et conserver cet outil de recherche vital pour de futur d’EDF.
    Quant au coût du démantèlement, j’ai fait dans ma réponse à ton billet un hypothèse basse, issue de mes lectures sur Internet, mais parfaitement suppositoire, j’en suis bien conscient. Le total est cher parce qu’il y a 58 réacteurs.
    Que les russes soient moins bêtes que nous, au moins à ce sujet, me paraît hélas une évidence : EDF a toujours été un fief de l’interventionnisme étatique et syndical, nids de corruption et de gabegie, dont les intérêts coïncident rarement avec ceux du client.
    L’exemple de l’Allemagne est lui aussi un parfait modèle du mépris des intérêts des consommateurs au profit de ceux d’un lobby, c’est un pays aussi pourri que le nôtre.
    Dans les deux cas de figure, renouvellement du parc nucléaire ou conversion vers le solaire+éolien, je crois que nous avons mangé notre pain blanc et que le prix de l’électricité va exploser dans peu d’années en France.
    Sinon ce sera le contribuable qui devra financer ces chantiers, et c’est quand même nous qui paierons.
    Bonne journée,
    Jean Claude

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