Le réchauffement du climat : une sombre histoire de « Cherry-Picking »

Lorsque j’étais un enfant nous allions choisir parmi les cerisiers les cerises qui semblaient les plus mûres à la fin du printemps. Nous étions avec mes sœurs impatients de manger ces premières cerises de l’année. C’est ce que les anglo-saxons appellent le « cherry picking ». Le dernier rapport « AR6 » de l’IPCC est un modèle de la stratégie choisie pour mettre en avant le réchauffement du climat. Il s’agit de choisir, sous couvert de probité scientifique, les relevés de température des stations de météorologie celles qui sont conformes à l’hypothèse du réchauffement d’origine anthropique. Les stations météo existant depuis la fin du XIXe siècle et qui se trouvaient dans un environnement rural mais aujourd’hui incluses au milieu des villes voire près d’un aéroport sont celles qui sont privilégiées pour la véracité de leurs enregistrements puisqu’elles existent depuis de nombreuses années. Le résumé technique de l’IPCC est clair : « le changement contemporain du climat est surtout une conséquence de l’activité humaine : le réchauffement du climat est de 1,07 °C entre les périodes 1850-1900 et 2011-2020 alors que le réchauffement d’origine naturelle est de l’ordre de -0,1 à +0,1 °C. Les causes de ce réchauffement, toujours selon l’AR6 de l’IPCC, sont d’origine humaine puisque tous les modèles rétrospectifs n’ont pas pu mettre en évidence un quelconque effet tant de l’activité solaire que de l’activité volcanique (sic). Une équipe internationale affiliée au CERES (Center for Environmental Research and Earth Sciences, à Salem, Massachusetts) sous la direction du docteur Weijia Zhang, Université de Shaoxing, Chine a procédé à une autre sorte de cherry-picking en éliminant toutes les données provenant des stations météo situées dans un environnement urbain caractérisées par la présence d’îlots de chaleur provoquant une surévaluation des températures (lien : https://doi.org/10.3390/cli11090179 ). L’étude a nécessité la collaboration de 40 personnes réparties dans le monde. Et les conclusions contredisent comme on pouvait s’y attendre les affirmations de l’IPCC :

L’irradiance solaire totale (TSI) dont il est fait mention dans ce schéma graphique (totalement ignorée par l’IPCC) est soit la température de surface brute mesurée par les relevés océaniques depuis le début du vingtième siècle et complétée par divers proxys avant les années 1900, soit (#2) complétée par les mesures des radiations solaires dans l’infra-rouge et les longueurs d’onde centimétriques. L’influence des éruptions volcaniques se traduit par de courtes périodes de refroidissement et enfin l’illustration fait figurer pour comparaison les résultats décrits dans l’AR6 de l’IPCC. Il faut noter que l’activité solaire joue un rôle prépondérant sur l’évolution du climat en raison des conséquences sur la configuration nuageuse de l’atmosphère, l’albedo et les courants océaniques.Toutes les données de température proviennent exclusivement des stations météorologiques se trouvant en milieu rural et depuis la fin des années 1950 des bouées océaniques flottantes dérivantes ou amarrées, un « cherry-picking » inversé pour satisfaire l’honnêteté scientifique. Il n’est pas nécessaire de discuter plus avant pour constater la fraude caractérisée de l’IPCC, une organisation politique mandatée pour convaincre les peuples qu’ils ont par leur activité déréglé le climat et qu’ils devront être punis à travers des taxes et des mesures de comportement coercitives variées progressivement mises en place par le gouvernement global progressiste de même qu’entre les XIVe et XVIe siècle les chrétiens devaient acheter des indulgences pour sauver les âmes tachées de péchés imaginaires pour la plus grande gloire de la papauté … À l’époque des indulgences personne ne protesta sauf quelques personnalités comme Luther ou Calvin, mais aujourd’hui le système est tellement bien organisé avec l’appui d’une propagande médiatique incessante que toute voix discordante est immédiatement ostracisée et seuls les adeptes de la fraude de l’IPCC, souvent par intérêt politique ou idéologique, ont le droit de s’exprimer. À ce sujet et en particulier en France j’ai tenté de trouver des informations objectives au sujet de l’optimum du climat de l’Holocène en regardant l’exposé d’un membre du Collège de France, un organisme franco-français supposé refléter une certaine honnêteté scientifique. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que cette docte assemblée est littéralement pourrie par la propagande de l’IPCC … Note. Pour retrouver l’article cité en référence il suffit de le localiser sur le site ResearchGate.

6 réflexions au sujet de « Le réchauffement du climat : une sombre histoire de « Cherry-Picking » »

  1. Jean Jouzel, le messie de la religion climatique, s’est plaint d’avoir reçu un accueil glacial à la grand messe du MEDEF… il faut dire que ce petit rigolo et ses copains du GIEC avaient prévu qu’entre 2010 et 2020, les calottes polaires auraient complètement fondu et que Paris allait bientôt avoir en été une température moyenne de 50 °C…le soleil de Marrakech et de son désert a dû lui taper sur la tête et il ne s’en est jamais remis le pauvre. D’où l’accueil très distant des chefs d’entreprise français qui doivent prendre ce minus pour ce qu’il est vraiment : un mythomane compulsif qui s’est mis à croire à ses propres mensonges.
    https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/j-ai-recu-un-accueil-glacial-le-climatologue-jean-jouzel-revient-sur-son-passage-a-l-universite-d-ete-du-medef-et-tacle-le-patron-de-total_6042311.html

  2. Jouzel est déplorable comme d’ailleurs Jancovici qui se croit investi d’une mission divine. Jouzel a participé aux premiers carottages en Antarctique avec Lorius, lui-même disciple de Paul-Emile Victor. PEV faisait partie du même cercle d’amis que celui de mon père. Ils s’étaient connu en faisant du ski de randonnée au début des années 1930. Mon père en parlait avec vénération. Jouzel est tombé bien bas pour des raisons idéologiques et également personnelles comme je l’ai indiqué dans mon article non pas nommément pour Jouzel mais d’une manière générale. Toutes ces personnes sont des opportunistes à qui on ne peut accorder aucun crédit …

    • Cette bonne vieille brochette d’escrocs intellectuels, mandarins pour la plupart qui soignent leur image de marque, et qui jouent les fossoyeurs de la science en étant payés une fortune pour endosser le costume de VRP d’une théorie bidon qui consiste à faire les poches à la planète entière, surtout aux plus pauvres….en effet, rigoureusement à la manière du clergé du Moyen-Age avec ses indulgences foireuses.
      Les cyniques argumenteront en disant : « Mais pourquoi s’étonner du succès d’une bonne vieille recette qui marche à tous les coups ? Les cons, c’est vous, pas les escrocs ! « .
      Comme disent les jeunes : LOL ! 🙂

  3. Je me contente de chercher ce qui se passe au nord ouest du Canada. Visiblement on passe encore, mais derrière un brise glace. C’est curieux de voir comment c’est difficile de savoir ce qui s’y passe depuis quelques années !

  4. En août, il parait qu’on a un record de chaleur — la moyenne de températures d’une journée la plus élevée après le 15 août –. Comme c’est une première, c’est forcément un record.
    On aurait pu aussi calculer « la moyenne la plus élevée des températures minimales entre le 14 juillet et le 15 août, en période anticyclonique »
    Ou en plaçant le thermomètre en un endroit bien défini, on peut aussi avoir une température constante de …..37°C !
    Entre le 4 et le 25 août, il n’est pas tombé un seul mm d’eau chez moi. Je passe sous silence, bien sûr, Cherry- Picking oblige, le faît qu’il y a eu 9 mm le 3 août et 109 mm le 26 et 27 août. Si sur 22 jours, il n’y a une goutte d’eau, en extrapolant, imaginez la sècheresse que celà représenterait jusqu’en novembre.
    Il y a le « Cherry-Picking » sur les relevés antérieurs. Mais on peut imaginer des records à l’infini à l’avenir en procédant à des types de records pas toujours significatifs !
    Climatiquement vôtre. JEAN

  5. Le régime anticyclonique démontre que le renvoi de l’énergie vers l’espace se passe très bien. La différence de température (à défaut de connaitre la différence d’énergie) entre le jour, t°max de l’après-midi- t°min du matin, peut être rapportée à la longueur de la nuit. C’est donc une vitesse. Elle est assez peu variable en été et en automne ; elle est même supérieure à la vitesse d’augmentation des t° entre celle du matin et celle de l’après-midi rapportée à la longueur de la journée (vitesse). L’énergie s’élimine donc plus vite vers l’espace qu’elle n’arrive pour chauffer la terre..Si le ciel est bleu sans nuage et sans vent, il n’y a pas d’effet de serre.

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