Un Canadien sur quatre est en faveur d’une euthanasie pour les personnes pauvres !

À mesure que le régime canadien d’aide médicale à mourir prend de l’expansion, il rencontre plus de résistance. L’une des critiques les plus fortes, qui a souvent fait surface dans les médias, est que certaines personnes atteintes de maladies chroniques, dont la mort n’est pas raisonnablement prévisible, choisissent de mourir parce qu’elles sont pauvres et que les services sociaux sont inadéquats. Ils ne veulent pas mourir, mais ils sentent qu’ils n’ont pas le choix.

Les critiques disent que ces cas montrent que les gens sont forcés de choisir l’euthanasie et sont incapables de faire un choix vraiment autonome. Cependant, les critiques peuvent remonter en amont. Selon un récent sondage de Research Co, qui surveille l’opinion publique au Canada ( https://researchco.ca/2023/05/05/maid-canada-2023/ ), plus d’un Canadien sur quatre autoriserait l’euthanasie pour les sans-abri (28 %) et la pauvreté (27 %). Ce qui est encore plus choquant, c’est que le sondage a révélé que 50 % des Canadiens autoriseraient l’euthanasie pour les personnes qui n’avaient pas accès à un traitement médical et 51 % pour les personnes handicapées.

Les jeunes nés après l’année 2000 sont encore plus en faveur. Dans une lettre d’opinion publiée dans le Prince George Citizen, Mario Canseco, directeur de Research Co, souligne que « Les adultes les plus jeunes du Canada sont bien en avance sur leurs homologues plus âgés pour ce qui est de croire que ces deux raisons sont suffisamment convaincantes pour qu’une personne demande l’aide médicale à mourir (60 % pour une invalidité et 57 % pour un traitement médical non disponible) ».

Lorsqu’on leur demande quelle est la peine appropriée pour un parent reconnu coupable d’avoir aidé un fils ou une fille en phase terminale à mourir, un Canadien sur quatre (24 %) ne choisit aucune peine. Une grande majorité (73 %) appuie la législation sur l’euthanasie du pays, qui a été qualifiée comme étant la plus radicale au monde. Les Canadiens sont divisés lorsqu’ils se demandent si la maladie mentale devrait justifier qu’un adulte demande l’aide médicale à mourir : 43 % appuient cette idée, tandis que 45 % s’y opposent. Le gouvernement fédéral a reporté à mars 2024 la décision finale relative à l’admissibilité à la maladie mentale à l’euthanasie.

Commentaire de votre serviteur. Quelle est la signification de cet engouement pour l’euthanasie ? Les Canadiens ne doivent peut-être plus supporter les longs hivers d’une rudesse parfois déroutante alors qu’ils attendent le réchauffement du climat qui ne se concrétise toujours pas. Ou bien ils perdu toute forme d’humanité. Un précédent premier ministre japonais avait déclaré qu’il serait préférable pour la société que les « vieux » malades soient euthanasiés pour réduire les dépenses sociales du pays. Cette dérive sociétale ressemble progressivement à ce que les régimes totalitaires ont mis en place durant les années 1930 et 1940. La société ne peut pas accepter que l’euthanasie soit banalisée à moins que tout sens moral disparaisse surtout quand il s’agit de motifs économiques. De nombreuses découvertes archéologiques ont montré que les sociétés anciennes, il y a vingt à trente mille ans, prenaient soin des malades et des anciens, ils étaient inhumés décemment. Accepter cette banalisation de l’euthanasie ne pourra qu’aboutir à des excès pour des raisons économiques ou financières. Qui pourra objectivement fixer une limite pour que des malades mentaux soient euthanasiés ? Il semble que les sociétés occidentales rejoignent l’idéologie de l’époque de l’URSS mise en place par le pouvoir central pour éliminer les citoyens récalcitrants en détruisant d’abord leurs aptitudes mentales puis en les éliminant sans aucun état d’âme. Ces abus semblent se reproduire dans les pays anglo-saxons avec l’uniformisation du style de vie, le « chacun pour soi et rien pour les autres » une sorte de disparition de tout sorte de respect et d’humanité. Il est vrai que dans les villages de la campagne profonde, dans les années 1950 et j’ai connu cela quand j’étais enfant, lorsqu’un « vieux » ne trouvait plus son chemin pour aller donner à manger aux poules dans l’une ou l’autre des familles du hameau où je suis né alors sa ration de nourriture et de vin dilué avec de l’eau était progressivement réduite, une forme douce d’euthanasie qui ne disait pas son nom … Source BioEdge

4 réflexions au sujet de « Un Canadien sur quatre est en faveur d’une euthanasie pour les personnes pauvres ! »

  1. Les Canadiens sont en passe de faire ce qu’il se passait dans le célèbre film de science-fiction : Le Soleil Vert, sorti en 1973 avec Charlton Heston.

  2. en gros c’est la même proportion que les électeurs de Macron. Il y a 20 – 25% de gens dans la société occidentale qui croient pouvoir s’arroger des droits sur les autres, tous les droits.

  3. Je m’occupe personnellement et seul depuis quelques années d’une personne adulte handicapée mentale, qui n’est pas internée. Elle ne reçoit d’aide ni de sa famille, ni de l’assistance sociale ou croix rouge, ni de la medecine à part du Lorazepam.
    Mon aide est financière car le RSA espagnol est insuffisant, et de répondre toujours présent quand il y a une difficulté, un courrier administratif, ou réparer ou maintenir le logement, donc 2 fois par semaine environ.
    Sans cette aide son avenir à court terme serait la prison ou l’hôpital psychiatrique, à l’occasion d’une crise semi delirante.
    La securité que je lui apporte permet de réduire l’importance de ces crises et donc d’eviter le drame.
    C’est une relation très pesante, parfois difficile, et qui ne m’apporte aucune joie. Elle donne par contre un petit sens à mon argent et mes dernières années de vie.
    Quand j’imagine la vie de cette personne sans mon appui, je comprendrais tout à fait qu’elle sollicite l’euthanasie.

    La realité est bien plus pregnante que l’ideologie de la vie à tout prix.

  4. quelle vie attendre quand on est handicape? je connais 2 cas, pres de chez moi, un jeune qui a eu un accident de voiture il y a pres de 30 ans, lourdement handicape en fauteuil, la tete marche a peu pres, physiquement ne peut rien faire seul, meme pas se servir de ses mains, quelle vie a t il? a part celle d un semi legume, les medecins alors qu il etait dans le coma suite a son accident ont propose aux parents de pas le maintenir en vie, qu il aurait de graves sequelles, les parents ont refuse; l autre cas est une voisine qui apres le vaccin contre l hepatite B a developpee une sclerose en plaques, desormais a part la tete qui fonctionne encore moyennement, tout le reste ne fonctionne plus, totalement handicape, un legume physiquement. quel est alors l interet de vivre? le cout economique qui se chiffre en dizaine de milliers d euros par an, d allocations, d intervenants journaliers pour les faire manger les laver les torcher et tout le reste, pour quelle vie? encore quelles minutes d’une vie de legumes? de souffrances, de rien. je peux en parler d autant plus facilement que je suis mort le 4 janvier 2020, infarctus massif, merci au samu, j ai fais depuis le necessaire pour ne pas etre reanimer si je devais me retrouver dans un etat proche du legume, quel est l interet de vivre sans vie? mais cela doit etre un choix personnel

Laisser un commentaire