Dans le vocabulaire local canarien (îles Canaries) les poussières soulevées par les vents du désert saharien s’appellent « la calima ». On dit que ce sont les fatmas qui secouent leurs tapis dans les tentes des nomades. En réalité il s’agit d’un phénomène météorologique qui n’a strictement rien à voir avec le réchauffement ou changement climatique dont on parle tous les jours et encore plus maintenant puisque le coronavirus qui paralyse presque toute la planète serait le résultat le plus évident du changement climatique qui fait apparaître de nouveaux virus.
Pendant cet épisode j’ai pris une photo précisément à 19h15 le dimanche 23 février au plus fort de cette calima :
Depuis 2 jours on ne voyait pas le soleil … puis une autre photo exactement à la même heure ce 27 février. Ici 19h15 correspond à 20h15 en Europe continentale. Et voici la différence :
Je signale à mes lecteurs que l’éclairage public est régi par des détecteurs de luminosité et non pas par des horloges. Le temps des allumeurs de réverbères est définitivement révolu …
Cette poussière ocre qui avait envahi l’atmosphère, nos poumons, provoqué la fermeture totale des deux aéroports internationaux de l’île s’était aussi déposée à l’intérieur des logements et était exposée en altitude par le Soleil et elle éclairait encore le paysage alors qu’il avait disparu à l’ouest loin derrière l’horizon. Ce phénomène signifie bien que ces poussières qui ont répandu dans l’océan des millions de tonnes de matière fertilisante pour le plancton se trouvaient à des altitudes de plusieurs milliers de mètres. Des insectes ont également été transportés par ces vents d’altitude avec la poussière. Il paraît que ce phénomène, aussi violent, n’avait pas été observé depuis plus de 50 ans à Tenerife, donc ce serait bien le changement climatique ! À suivre.
Lien journalistique pour se faire une idée de cet épisode de calima à Tenerife :
Un article de WUWT avec quelques photos supplémentaires :
https://wattsupwiththat.com/2020/02/27/recent-canary-islands-dust-storm-versus-climate/
En parlant de sable, il faut noter que l’Europe a quelques déserts de sable, dont un en pleine Pologne :
https://www.booking.com/articles/a-tour-of-europe-most-spellbinding-deserts.de.html
C’est de l’argile qui est pulvérisé au matin par le soleil. Plus d’eau la nuit, plus humide, donc plus de poussières soulevées. Le lien avec un réchauffement n’a rien d’évident.
Tant qu’il ne pleut pas des « cats and dogs »…
Je n’avais jamais entendu dire que le coronavirus était apparu à cause du réchauffement climatique — j’étais d’ailleurs surpris que les médias en aient pas parlé : l’occasion était trop belle pour alimenter la propagande –.Je suis rassuré, ils ont sû tenir leur rôle de (dés)information.
Vous avez les références ? ….. J’aime bien me dérendre !
Climatiquement vôtre. JEAN
C’était de l’humour de ma part, naturellement !!! Un ancien président de la république française était allé jusqu’à affirmer que le changement du climat provoquait des tsunami
Eh bien si, aux dernières nouvelles, il y a bien un lien entre le réchauffement climatique et le coronavirus — ou en tout cas dans le développement de nouveaux virus — !
https://wattsupwiththat.com/2020/02/06/time-magazine-climate-change-will-make-lethal-corona-virus-epidemics-more-likely/
Coronament vôtre. JEAN
Les AA (accumulations anticycloniques) qui se sont établies sur le Sahara par suite des arrivées successives des AMP (anticyclones mobiles polaires) s’écoulent vers l’ouest en transportant les poussières de sable considérables. Ces poussières traversent l’Atlantique vers l’ Amazonie qu’elles fertilisent.
En période froide les AMP puissants descendent jusqu’au Sahara, et créent l’Armatan (calima) qui est un Alizée.
En période chaude ( ex le Tchadien) les AMP moins puissants, ne parviennent pas jusqu’au Sahara, et les vents d’ouest humides ne sont plus bloqués par les hautes pressions des AA. Le Sahara peut alors être arrosé suffisamment pour que puissent apparaître lacs, et fleuves, comme ce fut le cas au Tchadien et au Nouakchottien. Ces fleuves et lacs sont toujours visibles en Libye par ex, mais ensablés. Sur leurs bords on peut facilement trouver des pointes de flèches des pêcheurs, et un grand nombre de desseins d’antilopes ou d’éléphants sous certains abris sous roche.
Nous ne sommes donc pas dans une période si chaude que çà, en tout cas beaucoup moins que pendant ces 2 périodes qui ont suivi le Würm.
Dessins!.