IPCC-leaks

IPCC-leaks

Le journaliste allemand Axel Bojanowski du Spiegle s’est procuré une copie de la version préliminaire du sixième rapport de l’IPCC sur le climat d’ors et déjà appelé le « Rapport Climatique Spécial 1,5 °C » qui sera rendu public en octobre 2018. D’une manière générale, et c’est purement théorique, les fonctionnaires onusiens de l’IPCC basés à Genève en Suisse prennent en considération l’ensemble de la littérature scientifique relative au climat. La controverse apparait tout de suite car il existe un filtrage avant même que le résumé à l’intention des politiciens soit rendu public, c’est la procédure adoptée par le passé et qui le sera également pour le prochain rapport, selon toute vraisemblance. Pour Bojanowski ce qui résultera de ce sixième rapport « intergouvernemental » – il faut souligner cet adjectif – sera un débat « très chaud », ultra-politisé et préservant globalement la réputation de chacun des rapporteurs, cela va de soi aussi.

IPCC : 1,5°C de réchauffement dès 2043 !

Selon les documents qu’a pu consulter Bojanowski la planète ne pourra pas émettre d’ici 2043 plus de 600 milliards de tonnes de CO2, soit l’équivalent de 12 ans des émissions moyennes actuelles. Le rapport dit avec une « certitude robuste » qu’un réchauffement de 1,5°C sera atteint si les émissions actuelles continuent à leur rythme actuel. Il faudra que l’utilisation du charbon soit réduite de 5 % par an, un objectif insoutenable pour nombre de pays pauvres ou en voie de développement y compris la Chine. Le « brouillon » du rapport mentionne qu’un réchauffement de 2°C sur cette période (d’aujourd’hui à 2043) conduira à des catastrophes dont spécialement une augmentation du niveau des mers de 10 cm « ou plus ».

L’IPCC l’admet : changer radicalement la société sera un véritable défi.

L’organisme onusien (que tous les contribuables financent et dont les membres disposent d’un passeport diplomatique et sont exonérés de tout impôt) admet ouvertement que changer le système de production d’énergie actuel vers du 100 % renouvelable sera un réel challenge en ce sens qu’un tel changement de société n’a jamais été envisagé dans le passé et qu’il n’existe pas dans l’histoire d’exemple d’une telle ampleur. Le rapport note aussi qu’il y a encore d’intenses discussions relatives à l’impact des conditions météorologiques extrêmes : « le document préparatoire sera modifié parfois très profondément selon les informations émanant de l’IPCC ».

Des négociations de « bazar ».

Bojanowski décrit les pourparlers actuels au sein de l’IPCC de palabres de bazar. Ils veulent tous préserver leur réputation. Dès lors les membres de ce docte corpuscule onusien s’en référeront aux scientifiques affirmant la « connaissance standard » du climat. C’est essentiel. Les documents scientifiques supportant ce rapport devront être soumis avant le 15 mai 2018.

La validité des documents scientifiques est filtrée selon un processus politique adapté.

Le projet de document est décrit comme résultant d’une synthèse des vues divergentes de scientifiques mais que la rédaction du rapport final sera négociée avec des « représentants de tous les pays concernés ». À l’évidence le document final ne sera qu’une coquille vide de toute signification scientifique. Bojanowski alarme directement les membres de l’IPCC quand à leur crédibilité et aux engagements de l’organisme lui-même : « S’ils ne sont pas soutenus de manière adéquate par les évidences scientifiques, alors ils deviendront très vulnérables vis-à-vis de l’opinion publique« . Inutile de dire que tout est déjà « emballé » …

Source : Notrickzone

2 réflexions au sujet de « IPCC-leaks »

  1. Je dirais même que les carottes devront être de plus en plus cuites pour les réchauffistes onusiens qui devront justifier la somme minimale vertigineusement astronomique de 45,000 milliards d’euros à engager par tous pour faire baisser des températures qui seront de toutes façons anormalement basses partout dans les années qui viennent.
    Bon courage pour l’IPCC quand les milliards d’idiots qui ont mordu à cet hameçon de pacotille s’apercevront qu’ils ont été traînés dans la farine depuis le début.
    Je leur souhaite de finir dans un cube de glace d’eau de mer du pôle Sud pour la postérité.

  2. Il serait temps de se rendre compte (je parle de, la plupart, de nos journalistes et politiciens, et hélas, de certains « vrais » scientifiques), que le « I » de IPCC ou de GIEC veut dire Intergouvernemental, et pas Inter scientifique (et même pas international !), que le « E » en français est improprement seriné comme « Expert » (sachant que les « experts » en général sont des personnes qui ont le « droit » de se tromper, elles), et que la soit-disant « science » climatique n’en est pas vraiment une, et de toutes façons en est encore à son balbutiement et n’est surtout pas « settled ».
    Que le WG1 rapporte, presque (!) fidèlement la littérature scientifique, peut-^tre, mais c’est le SPM, complètement « diplomatique » qui fait foi, et qui a le gros avantage de pouvoir être lu facilement (40aine de pages contre quelques milliers)
    Maintenant, si ça plait à certains d’nstaller des grille-pains sur leurs toits ou des moulins à vent dans leurs jardins, tant que ce n’est pas payé par les autres coui**ons aka contribuables, et que ça reste de l’autoconsommation, grand bien leur fasse et bon vent à eux.

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