Et si ce n’était que le soleil …

De la neige au Caire, on n’avait pas vu ça depuis 112 ans, donc même pas de mémoire d’homme vivant, Jérusalem sous une couche conséquente de neige (40 centimètres) également, quant aux USA, c’est comme qui dirait la plus extrême et durable vague de blizzard jamais vue de mémoire d’Américain et ce n’est que le début de l’hiver. En Europe on ne peut pas vraiment dire que c’est le réchauffement puisque les températures matinales sont systématiquement proches ou bien en dessous de zéro depuis plusieurs semaines et l’affaiblissement de l’anticyclone persistant sur l’Europe prévu en fin de semaine prochaine pourrait entraîner d’importantes chutes de neige. On peut donc objectivement affirmer que le climat se réchauffe (c’est de l’humour) et que par voie de conséquence, cette vague de froid est due aux émissions incontrôlées de gaz à effet de serre variés, surtout le dernier venu, le méthane des forages fuyards pour extraire le gaz de schiste par fracturation hydraulique, technique, selon les écologistes, honteuse et contreproductive. Les climatologues doivent donc être perplexes en constatant que les effets attendus du réchauffement ont tout l’air d’aller dans le sens contraire à leurs prévisions alarmistes.

Des voix s’élèvent ici et là pour au contraire prendre le contre-pied des alarmistes autoproclamés experts en climatologie de l’IPCC, cette vaste escroquerie planétaire cautionnée par l’ONU. Par exemple le Professeur Horst-Joachim Lüdecke de l’Université de Saarland en Allemagne prévoit, après analyse de l’activité solaire dont deux cycles, l’un d’environ 200 ans et l’autre d’une soixantaine d’années, se superposent et vont conduire à un refroidissement généralisé de la Terre dans les prochaines années, atteignant un minimum comparable à celui du petit âge glaciaire des années 1870 (minimum de Gleissberg). Le cycle de 65 ans, le mieux étudié, commande indirectement les oscillations décadales des Océans Pacifique et Atlantique qui ont pu être identifiées sur les 1400 années passées sans que l’on puisse établir un lien de causalité entre l’activité solaire et ces oscillations compte tenu de l’extrême complexité de ces phénomènes. Le géophysicien H. Abdussamatov de l’Université de Saint-Peterbourg prévoit un minimum glaciaire culminant vers les années 2040 et débutant aux alentours de 2015 ( http://scienceandpublicpolicy.org/images/stories/papers/originals/grand_minimum.pdf ) quant à la fonte de la banquise arctique, un bon marqueur des effets de l’activité solaire, non seulement elle n’a pas eu lieu comme cela était prédit par les experts de l’IPCC, mais entre le 15 août 2012 et le 15 août 2013 la surface de la banquise a augmenté de 29 % selon les récentes  données satellitaires de la NASA. Le professeur Anastasios Tsonis de l’Université du Wisconsin à Madison, spécialiste des oscillations océaniques considère que la Terre est déjà entrée dans une période de refroidissement qui va durer au moins quinze années. Ses prévisions sont corroborées par le Professeur de physique spatiale Mike Lockwood à l’Université de Reading (GB) qui considère que l’activité solaire est entrée dans un cycle de décroissance dont la rapidité n’a jamais été aussi importante depuis 10000 ans. Les curieux qui croient encore aveuglément à l’effet des activités humaines sur l’évolution du climat peuvent lire cet article ( http://climaterealists.com/attachments/ftp/Lu_ArXiv_EuE.pdf ) qui prouve justement le contraire, en d’autres termes l’activité solaire mesurée par le nombre de taches vient à peine de terminer le cycle de réchauffement qui a suivi le minimum de Maunder (1645-1717) pour entrer dans une période de faible activité. Les prévisions de la NASA relatives au cycle solaire 24 (le cycle numéro 1 a débuté en mars 1755 et chaque cycle dure 11 ans) se sont révélées fausses et le présent cycle qui se termine a été particulièrement pauvre en taches solaires. Les cycles solaires anciens sont étudiés par mesure de l’abondance en isotope 10 du béryllium par exemple dans les stalagmites ou les sédiments.

Solar_Activity_Proxies

Plus il y avait de Be 10 moins le soleil était actif comme l’indique l’illustration (Wikipedia) qui établit une corrélation avec les cycles d’activité solaire. Il suffit de comparer le nombre de taches solaires du cycle précédent et de celui en cours ( http://www.swpc.noaa.gov/ftpdir/weekly/RecentIndices.txt ), les cycles 23 et 24, pour se rendre compte de la faiblesse de l’activité solaire récente qui n’a même pas atteint en intensité en 2012 la moitié de celle du cycle solaire précédent et culminant en 2001. Le soleil est donc bien entré dans une phase de repos ( http://www.swpc.noaa.gov/SolarCycle/ ).

Or, les experts en climatologie de l’IPCC ont toujours refusé d’inclure dans leurs modèles prédictifs l’influence de l’activité solaire sur l’évolution du climat alors qu’on connait avec une précision assez satisfaisante l’existence de ces cycles qui se superposent aux cycles dits de Milankovitch (paramètres des mouvements de la terre autour du soleil et de sa rotation intrinsèque) incluant des phénomènes dits de relaxation (pour les curieux seulement : http://rsta.royalsocietypublishing.org/content/370/1962/1140.full ). Or l’IPCC n’a jamais pris en considération les sommes gigantesques de résultats provenant aussi bien des études réalisées sur les stalagmites ou les sédiments marins (Be 10) que l’ensemble des résultats obtenus par carottage des calottes glaciaires tant dans l’Antarctique qu’au Groenland. Pourquoi ? Tout simplement parce que la mission de l’IPCC décidée par l’ONU était d’étudier les effets sur le climat des activité humaines et seulement de celles-ci. Le Professeur Claude Allègre jeta un premier pavé dans la mare en 1986 en clamant que les variations climatiques étaient en majeure partie dues à l’activité solaire. Il s’attira les sarcasmes de Nicolas Hulot sur lesquels il est inutile de pérorer. Il se positionnait en tant que géochimiste et géophysicien. Un autre géophysicien, le Professeur Eigil Friis-Christensen de l’Institut Météorologique danois osa présenter des résultats appuyant l’effet de l’activité solaire sur l’évolution du climat au raout de l’IPCC en 1992. Il fut purement et simplement désavoué publiquement, un peu comme Galilée le fut par un aréopage de prélats qui n’avaient jamais mis un œil de leur vie contre l’oculaire de la lunette de Galilée pour y voir les satellites de Jupiter. En d’autres temps ces deux géophysiciens auraient été brûlés vifs. L’IPCC n’autorise que l’étude des effets de l’activité humaine sur le climat, point barre. Ca s’appelle de l’honnêteté scientifique ! Et pourtant un nombre croissant de scientifique s’élèvent contre les pratiques pour le moins douteuses de cette assemblée qui décrédibilise la mission de l’ONU, c’est le moins qu’on puisse dire.

EIKE_1

Toujours est-il que, IPCC ou pas, tout indique donc que la Terre entre dans une période franchement froide du genre minimum de Maunder …

 

Notes : dans la figure ci-dessus montrant une prédiction du climat en accord avec les divers cycles solaires, les lettres M, D et G signifient les minima de Maunder, de Dalton et de Gleissberg (petit âge glaciaire autour de 1870). Les données relatives à la teneur en Be 10 dans les stalagmites sont indiquées par la fonction phi (voir plus haut, proxy d’activité solaire, d’après Wikipedia). Les prévisions en gris sombre sont issues de la superposition des différents cycles d’activité solaire et en gris clair selon une analyse dite des ondelettes prenant surtout en compte, entre autres, le cycle de 208 ans qui est prédominant par son amplitude.

Sources : Huffington Post et Wikipedia  

10 réflexions au sujet de « Et si ce n’était que le soleil … »

  1. « De la neige au Caire », « Jérusalem sous une couche conséquente de neige », « aux USA, c’est comme qui dirait la plus extrême et durable vague de blizzard jamais vue de mémoire d’Américain » … boudiou, mon bon monsieur, ya plus d’saison !
    Pour sûr, les experts en climatologie ont intérêt à bien se tenir avec des arguments de ce haut niveau !

    Sinon, le bon gros hoax concernant le fait que c’est le soleil qui est responsable de la hausse des températures globale sur les 30 dernières années est débusqué depuis longtemps !
    http://skepticalscience.com/translation.php?a=18&l=12

    Quant au Professeur Horst-Joachim Lüdecke, il est adepte de la théorie du complot mondial depuis au moins 2008. On peut lui reconnaitre une certaine suite dans les idées.
    http://www.desmogblog.com/horst-joachim-ludecke

    Evidemment, si vous tablez une baisse importante et durable de l’activité solaire, vous arriverez à la conclusion imparable que le climat global va se refroidir. Le soucis, c’est que cette « prévision » -ou plutôt prémonition- de la baisse durable de l’activité solaire n’est pas consensuelle (euphémisme) et arrive même très opportunément.

    Vous savez, Jacques Henry, vous trouverez toujours un climato-sceptique pour vous servir la soupe …

    Mais cela n’enlève rien au fait que 97% des spécialistes du climat approuvent les conclusions du groupe 1 du GIEC, en particulier le fait que l’activité humaine, via les émissions de gaz à effet de serre, a une influence importante sur le réchauffement constaté. Je sais, je sais … ce sont tous des abrutis, des agitateurs politiques, des obscurantistes et moi je suis juste intoxiqué ou malhonnête.
    http://skepticalscience.com/global-warming-scientific-consensus.htm

  2. Quant aux idées de Monsieur Khabibullo Abdusamatov, sur sa page Wikipedia (http://en.wikipedia.org/wiki/Khabibullo_Abdusamatov), je lis:
    – « This view contradicts the mainstream scientific opinion on climate change as well as accepted reconstructions of solar activity. »
    – « This assertion has not been accepted by the broader scientific community, some of whom have stated that « the idea just isn’t supported by the theory or by the observations » and that it « doesn’t make physical sense. » »

    Je sais, faut pas croire Wikipedia, mais il y a des références, je vous invite à les lire.

    Il est facile de trouver et de mettre en avant les rares publications scientifiques qui vont dans le sens de vos opinions et d’ignorer l’énorme masse de publications qui vont dans l’autre sens.
    Un graphique pour vous faire une idée :

    • Même s’il y a un milliards d’études qui dit que le soleil tourne autour de la terre ça reste faux quand même. Ce n’est aucunement une preuve.

      Il y a des études il y a 15 ans qui prédisait la fin des banquises et des ours polaires. Ces études sont fausses, il faut donc les soustraire de la liste des « significant »

  3. Allez sur ce lien http://www.swpc.noaa.gov/ftpdir/weekly/RecentIndices.txt et prenez un papier millimétré . Tracez le nombre de taches solaires observées chaque mois et vous vous rendrez à l’évidence que le pic d’activité solaire qui se termine actuellement est l’un des plus faibles depuis la fin du minimum de Maunder, je n’invente rien, ce sont des données de la NOAA. Cette seule observation indique que le soleil est devenu brusquement moins actif pour des raisons inconnues et par voie de conséquence le climat sur la Terre va s’en trouver profondément modifié. Je vous rappelle que le soi-disant réchauffement d’origine humaine correspond à 1 / 10000 e de l’énergie solaire atteignant la Terre. Un petite variation de l’activité solaire, même de quelques pour-cent aura un effet autrement plus puissant sur l’évolution du climat. Or entre les deux dernier cycles (2001 et 2012), la chute d’activité solaire est de près de 50 % ! Les données concernant le Be 10 ne sont pas encore disponibles pour ces trois dernières années afin de corroborer ce fait mais à n’en pas douter elles confirmeront cette baisse spectaculaire de l’activité solaire aussi inattendue qu’inquiétante …

    • Vous savez bien que, à condition d’avoir un grand nombre de séries données différentes (c’est le cas concernant le climat), on peut toujours trouver une série allant dans un sens prédéterminé que l’on a choisi. Le truc, c’est qu’il faut observer TOUTES les données, pas seulement celles qui semblent confirmer une thèse.

      D’autre part, vous dites « Je vous rappelle que le soi-disant réchauffement d’origine humaine correspond à 1 / 10000 e de l’énergie solaire atteignant la Terre ». Oui, c’est vrai, je sais, et vous l’avez déjà dit et je vous ai déjà répondu là dessus : si une balance est équilibrée avec 100000 tonnes sur chaque plateau, un seul grain de sable sur un des plateaux peut la déséquilibrer !

      Et sur l’évolution de l’activité solaire, je vous ai aussi déjà répondu : contrairement à ce que vous prétendez, le groupe 1 du GIEC prends en compte TOUTES les données disponibles, y compris les données concernant l’activité solaire.

      Bien entendu, comme je l’ai déjà dit : Si vous prévoyez une baisse significative de l’activité solaire, alors, le climat se refroidira. C’est sûr.

      Le problème, c’est le « Si ».

      Et, comme par hasard, les scientifiques que vous citez font JUSTEMENT des prédictions qui : « contradict the accepted reconstructions of solar activity » (Wikipedia).

      C’est trop facile de « prévoir » une baisse significative de l’activité solaire pour ensuite déduire que le climat va se refroidir.

      Tenez, moi, je « prévois » que la terre va s’éloigner du soleil et va s’établir sur l’orbite de mars. J’en déduit un refroidissement du climat. Puisque le GIEC n’a pas prévu ça, ses prédictions sont donc fausses. CQFD.

  4. Pour la banquise arctique, vous dites « quant à la fonte de la banquise arctique, un bon marqueur des effets de l’activité solaire, non seulement elle n’a pas eu lieu comme cela était prédit par les experts de l’IPCC, mais entre le 15 août 2012 et le 15 août 2013 ».

    Si, si, la fonde de la banquise arctique a lieu. Vous savez très bien que la banquise peut être plus épaisse une année, plus fine l’année suivante, puis à nouveau plus épaisse l’année d’après, etc. Alors, considérer une seule année et conclure une généralité (« elle n’a pas lieu »), c’est vraiment gonflé. Il faut considérer l’évolution sur 30 ans.

    Voyez l’article de Sylvestre Huet, en particulier la courbe d’épaisseur de la banquise sur 100 ans :
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/12/cryosat-la-banquise-arctique-va-mieux.html

    Alors « elle ne fond pas » ?

  5. Je me demandais…mais où elle va chercher tout ça…mais c’est chez sinistre Huet, bien sur, là tout s’explique.
    parfois, on se demande comment des escroqueries à la Madof peuvent se répéter aussi régulièrement, on en a une démonstration.
    Un ami, qui vendait des tapis d’orient, et auprès duquel je m’inquiétais de l’importance de ses invendus me répondait:chaque jour, il y a un idiot qui se lève, avec de l’argent en poche, il suffit juste de ne pas le laisser passer.
    Visiblement Aglae est une bonne cliente?

  6. Citer toujours des sources comme « scienceblog..blblabla » oui oui gue-guerre des argumentaires bidonnés et pittoyables – Vous verrez le froid viendra et si pour le moment vous croyiez encore au réchauffement c’est uniquement grâce à l’inertie du climat et aux quelques années qui nous restent peut être encore avant d’avoir la Loire embâclée à chaque hiver et the Thames gelée chaque hiver ! continuez de payer vos taxes carbones les écervelés. Vous vous croyez à des gens qui manipulent autant la science que l’as fait l’église au temps de l’inquisition. des ânes – Oh et puis allez-y, continuer de lire de la vulgarisation à 2 balles.

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