Crise climatique et William Nordhaus : Le prix Nobel de l’ignorance économique

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En 2018 le prix Nobel de l’économie fut décerné à l’économiste William Nordhaus de l’Université Yale pour ses travaux décisifs sur les effets du changement climatique sur l’économie et en particulier sur l’agriculture. Une nouvelle attribution d’un prix Nobel qui frise le grotesque … La pression médiatique incessante en ce qui concerne ce réchauffement du climat est adossée à une référence fausse et le comité Nobel s’en est inspiré aveuglément. L’objectif – qui ne sera jamais atteint – considère que le monde doit revenir aux conditions qui prévalaient avant l’ère industrielle en termes de températures et de gaz carbonique. Or les conditions de l’époque, disons au milieu du XIXe siècle, étaient différentes de celles des années 1930-1970 puisque le monde traversait la fin de ce que les climatologues appellent « le petit âge glaciaire ». L’augmentation de la teneur en gaz carbonique de l’atmosphère au cours des années qui suivirent ce petit âge glaciaire a été essentiellement provoquée par une augmentation des températures durant cette nouvelle condition climatique appelée maintenant l’ « optimum climatique moderne » selon un phénomène physique classique qui est un dégazage des océans conformément à la loi de Henry qui stipule que la solubilité du CO2 dans l’eau est inversement proportionnelle à la température de cette dernière. Pour ce CO2 près de 95 % de celui qui a contribué depuis ces dernières décennies à augmenter la teneur atmosphérique provient du dégazage des océans et d’autres sources naturelles et seulement le reste, soit 5 %, a été provoqué par l’activité humaine depuis le début de l’ère industrielle.

De plus les plantes utilisent le CO2 atmosphérique pour croitre et multiplier et ce CO2 est capturé par la RUBISCO avec l’apport énergétique de la photosynthèse. Certes les économistes ne sont pas censés connaître l’existence de la RUBISCO – pourtant l’enzyme le plus abondant sur Terre – ni la loi de Henry mais quand un économiste de la pointure de Nordhaus est récompensé pour ses travaux sur la diminution du rendement des cultures de maïs provoquée par l’augmentation du CO2 atmosphérique on peut sérieusement mettre en doute l’étendue de ses connaissances scientifiques qui doivent tendre asymptotiquement vers zéro. Il en est de même de l’organisme Oxford Economics ( https://www.oxfordeconomics.com ) spécialisé dans la formulation de prévisions économiques en tous genres dont la plupart se révèlent être totalement fausses ? Cet institution ne fait pas non plus vraiment preuve de probité scientifique dans ses déclarations :

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(traduction : les effets économiques de réchauffement global pourraient arriver plus tôt et avec un impact plus sérieux que celui initialement prévu, selon un rapport qui met en regard les récentes découvertes scientifiques avec la littérature économique relative au coût du changement climatique.

Sans efforts pour infléchir les émissions de gaz à effet de serre, la Terre pourrait se réchauffer de 2°C en 2050 ce qui réduirait le produit économique mondial brut de 2,5 à 7,5 % selon les estimations du Oxford Institute, affectant en priorité les pays d’Afrique et d’Asie. Sur le plus long terme une élévation de 4°C des températures vers 2100 réduirait le volume de l’économie de plus de 30 %)

Revenons donc à la réalité. En ce qui concerne les émissions de « gaz à effets de serre » – plus un concept qu’une réalité physique – celles-ci ont suivi une courbe ascendante prononcée depuis les années 1950, les principaux « pollueurs » étant les USA et l’Europe rattrapés par la Chine après les années 1970.

Qu’est-il advenu des rendements de la culture du maïs aux Etats-Unis durant cette période ?

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Comme on peut le constater les rendements ont été multipliés par 5 suivant étroitement l’augmentation du CO2 atmosphérique (liens) qui est un nutriment indispensable aux végétaux, rendements également favorisés par les intrants tels que les engrais azotés mais ces engrais ne suffisent pas pour la croissance des plantes. En effet, engrais ou pas, une plante cultivée dans un milieu gazeux appauvri en CO2 ne poussera pas et au contraire si on enrichit l’air d’une serre avec ce même gaz les plantes arrivent à pousser deux fois plus rapidement, un détail qui n’a pas échappé aux maraîchers néerlandais.

L’abondance de nourriture a toujours été par le passé un facteur déterminant favorisant le bien-être des populations et cette abondance était toujours corrélée à des conditions climatiques favorables. Il en fut ainsi lors de l’optimum climatique romain qui vit le développement spectaculaire de l’Empire de Rome ainsi que lors de l’optimum climatique médiéval qui vit les cathédrales surgir de terre dans toute l’Europe, phénomènes globaux de civilisation reflétant un accroissement de la population et un développement des échanges commerciaux dont il reste encore aujourd’hui ces monuments pour en attester. L’optimum climatique moderne a également favorisé un développement généralisé catalysé par des avancées scientifiques jamais atteintes auparavant. De ce fait la pauvreté à diminué considérablement dans tous les pays du monde contrairement à ce que croit l’opinion publique (ici les Britanniques) comme l’illustrent les deux graphiques ci-dessous, l’un indiquant la diminution de la pauvreté et l’autre l’opinion des Britanniques au sujet de cette pauvreté.

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En conclusion, de grands économistes de renom sont tout aussi ignorants que l’homme de la rue et le prix Nobel d’économie n’est pas décerné par un jury scientifiquement honnête mais plutôt par des groupes de pression occultes pour servir leurs propres intérêts en particulier quand il s’agit de cette rocambolesque et coûteuse histoire de réchauffement climatique montée de toutes pièces par des pseudo-scientifiques en reprenant les observations d’Arrhenius, considérées comme fausses depuis lors, et en publiant des graphiques frauduleux comme la fameuse courbe en crosse de hockey prédisant un réchauffement torride du climat. Rien de tout cela n’est arrivé, rien de tout cela n’arrivera. La stupidité des politiciens décidant de transitions énergétiques conformément à la propagande organisée par les groupes de pression de l’ombre vont – et là on peut en être certain – réussir à appauvrir des centaines de millions de personnes pour financer des projets absurdes supposés réduire la teneur en CO2 de l’atmosphère. À en pleurer …

Inspiré d’un article de Tony Heller paru sur son blog realclimatescience.com, illustration tirées de son blog et des liens ci-dessous.

https://ourworldindata.org/grapher/average-corn-yields-in-the-united-states-1866-2014?time=1866..2014

https://ourworldindata.org/co2-and-other-greenhouse-gas-emissions

https://ourworldindata.org/extreme-poverty#extreme-poverty-in-a-historical-perspective

11 réflexions au sujet de « Crise climatique et William Nordhaus : Le prix Nobel de l’ignorance économique »

  1. Les prix Nobel sont complètement dénaturés par la propagande écolos qui manipule la Science pour défendre leur cause :
    Le GIEC, prix Nobel de la paix — et non de physique, qui aurait été plus logique –, dans la mesure de la validité des thèses défendues par celui-ci, en 2007
    La nomination de Sainte Gréta en 2019 pour ce même prix Nobel — heureusement non élue —
    Et ce prix Nobel d’économie attribué à cet activiste qu’est William Nordhaus. Car si la thèse sur le RCA peut, à l’extrême rigueur, être approuvé par un non-climatologue ; il est, de toute façon, impensable qu’en matière économique, on puisse agir sur le climat sans impacter négativement cette économie. Quant aux coûts générés à cause du climat, il aurait dû au moins préciser que c’était sous condition que la thèse officielle était valable. Et que même les conséquences sur l’économie étaient discutables.
    Mais bon, pour décrocher son titre, il fallait bien agir en activiste !
    Climatiquement vôtre. JEAN
    PS : Mr Rémy Prud’Homme, qui a une vision parfaitement réaliste au sujet de l’économie, attend toujours ce prix Nobel qu’il mérite amplement !

  2. Je m’étonne Jacques Henry que vous puissiez produire un graphe mettant en relation les émissions de CO2 mondiales et l’augmentation du rendement du maïs aux US.
    Même en y mettant un bémol en parlant de l’augmentation de la fertilisation… est ce bien raisonnable (pour rester soft et avec tout le respect que je vous doit) ???

  3. La stupidité des politiciens

    Ben non, ils sont pas cons, mais corrompus. Ils s’en foutent pleins les poches eux et leurs copains, se font réélire.
    Hulot a-t-il renoncé à ses 4×4, ses jet-ski… ?
    Non, il fallait bien qu’il mène ses chiards à l’école comme tous les bobos… Les ploucs, le tout-venant, peuvent bien y aller à pied, non ❓

  4. Ce que cela montre surtout c’est que si votre réflexion s’appuie sur des présupposés faux, alors l’ensemble des vos déductions le seront tout autant.
    Ainsi cette histoire, en vrai abracadabrantesque, de réchauffement climatique anthropogénique est un phénomène beaucoup plus complexe qu’elle ne se laisse à voir.
    Elle est une angoisse cachant une autre angoisse multifactorielle: empêcher les populations de comprendre d’où proviennent nos difficultés.

  5. Obama avait bien eu le prix Nobel de la paix! Cela ne l’a pas empêché d’être responsable de millions de morts.
    Dans le même esprit c’est un type d’Arabie Saoudite qui gère la commission des droits de l’homme à l’ONU
    Aujourd’hui, tout est inversé ; Sans doute un indicateur de la chute à venir de la civilisation occidentale actuelle.

  6. L’objectif – qui ne sera jamais atteint – considère que le monde doit revenir aux conditions qui prévalaient avant l’ère industrielle en termes de températures et de gaz carbonique.

    Je me suis arrêté là …
    Nordhaus n’a jamais dit ça. Jamais !!
    Vous devriez lire un peu ce qu’il a dit , ça pourrait vous plaire !

    • Ce n’est pas Nordhaus qui a calé sa réflexion sur ce point de référence, ce sont les fonctionnaires de l’IPCC dont il a repris les recommandations … sans jamais se poser la vraie question : comment peut-on infléchir le cours de l’activité humaine pour revenir à des conditions climatiques qui prévalaient au milieu du XIXe siècle alors que le monde entier vivait encore le « petit âge glaciaire » ? C’est là la clé de l’imposture de l’IPCC. Seules les variations de l’activité du Soleil peuvent modifier le climat sur la Terre et l’homme n’y est pour rien, il subit.

      • Et Nordhaus , avec son collègue Romer , a intégré les coûts de la lutte contre le RC dans les modèles économiques de son époque. En bon économiste (si ça existe …), il a tenté de chiffrer les avantages/inconvénients d’une lutte acharnée contre le RC et est , pour faire court , arrivé à la conclusion que l’humanité devrait viser une fenêtre de 2.5 à 3°C de réchauffement. Rester en dessous coûterait plus cher que les dégâts causés , passer au delà de 3°C coûterait plus que ne rien faire. On peut , bien entendu , mettre largement en cause ce genre de calcul (je me demande bien comment ils sont arrivés à ça !!) mais on est loin des avertissements catastrophistes des écolos terrorisés par un réchauffement de 1 ou 2 degrés …

        Je me demande si les gens qui lui ont décerné sont prix ont bien compris son message !!

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