Allons-nous vers une crise climatique de grande ampleur ?

Mes fidèles lecteurs ont bien compris que je ne crois pas un mot de la théorie de l’effet de serre du CO2 inspirée par des travaux d’Arrhenius largement contestés par la communauté scientifique. Diverses modélisations de l’évolution du climat ont conduit à des prédictions apocalyptiques qui trainent dans les médias du monde entier, prévisions agrémentées d’évidentes malhonnêtetés scientifiques comme la fameuse courbe en crosse de hockey, un subterfuge dont s’inspirèrent les décideurs politiques lors de la mise en place de l’accord international (non contraignant) conclu à Paris en 2015. Ces prédictions, ces modélisations et toutes sortes d’autres publicités mensongères comme la disparition des ours polaires ou des coraux ou encore de 60 % de la faune terrestre ont contribué à transformer cette fraude initiale de l’effet de serre du CO2 s’auto-alimentant comme par magie en un dogme, une croyance irrationnelle en laquelle la majorité de l’humanité croit. Et si par hasard quelqu’un exprimait quelque doute il est vite rappelé à l’ordre. Par exemple la vague de blizzard qui a mis à genoux l’un des Etats américains les plus riches a été expliquée par ces faiseurs de contes comme étant une directe conséquence du réchauffement du climat qui perturbe l’équilibre entre les masses d’air polaire et celles de la zone intertropicale. J’ai tenté sans succès de trouver une explication, scientifique, à cette nouvelle affirmation non pas sortie de la tête d’une climatologue confirmé mais du chapeau d’un prestidigitateur de cirque.

Le Texas compte parmi les leaders mondiaux de la fameuse « transition énergétique » bien que cette région nord-américaine regorge d’hydrocarbures. Entre les panneaux solaires et les moulins à vent il paraissait improbable sur le papier qu’un événement tel que la vague de blizzard de ces dix derniers jours puisse remettre en question cette décision des autorités politiques d’un abaissement drastique des émissions de carbone en développant massivement ces énergies dites vertes. Pas de chance ! La nature a montré qu’elle restait maître de la météorologie et par voie de conséquence du climat. Toutes les décisions irrationnelles que pourront adopter les pauvres bipèdes négligeables que nous sommes n’y feront rien : LE moteur des variations du climat est le seul Soleil avec ses propres variations d’activité dont les effets échappent à tout contrôle de la part de l’humanité.

Le climat terrestre est entré dans une phase d’instabilité identique à celle que connut l’humanité au sortir de l’optimum climatique médiéval (950-1200), une période d’une prospérité jamais atteinte auparavant. Les températures moyennes étaient de 2 à 2,5 degrés plus élevées qu’aujourd’hui et l’abondance des récoltes favorisa un accroissement exponentiel des populations. Ce fut en Europe l’époque des cathédrales. Dès le début du XIIIe siècle ce climat entra dans une longue période d’instabilité avec des alternances de sécheresses aux conséquences dévastatrices et d’hivers rigoureux, période instable ponctuée néanmoins de petits épisodes de calme relatif durant 20 à 30 ans. Toute cette période a été savamment occultée par les fonctionnaires de l’IPCC car cette variation climatique, un réchauffement si l’on considère les siècles qui l’ont précédé, n’avait rien à voir avec les émissions de CO2 provoquées par l’activité humaine. Cette longue période d’instabilité climatique qui suivit était le signe avant-coureur du « petit âge glaciaire » qui s’étendit de la fin du XVIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle. Il s’ensuivit l’optimum climatique moderne d’environ 40 ans qui est centré sur les années 1920. Malgré un autre sursaut des températures globales moyennes durant une trentaine d’années (1970-2000) cette évolution s’est figée depuis plus de 20 ans, le fameux « hiatus » inexplicable pour les experts de l’IPCC puisque les fameuses émissions de CO2 ont continué de plus belle.

Les instabilités météorologiques que l’on connait depuis maintenant près de 20 ans peuvent être le signe d’un changement radical de la nature du climat. Ce changement, compte tenu des observations du passé, pourrait conduire à un nouvel épisode de réchauffement. Malheureusement pour nous, petits homoncules négligeables, il s’agira d’un refroidissement progressif auquel nous ne sommes pas préparés, il n’y a qu’à constater la catastrophe texane. Et qui dit refroidissement dit aussi consommation accrue d’énergie tout simplement pour se chauffer dans les régions dites tempérées. Refroidir son logement l’été répond à une sorte de confort mais n’est pas vital. Chauffer son logement durant l’hiver est beaucoup plus critique. Ce sont des situations qui au fil des années à venir vont devenir de plus en plus fréquentes avec, en miroir, des étés plus chauds et plus secs. Il y a pire encore si on examine les compilations faites par Leroy Ladurie relatives aux chroniques de la période qui suivit l’optimum climatique médiéval, les hivers furent, certes plus rigoureux, mais les printemps et les automnes furent pluvieux et dévastèrent les récoltes. C’est ce à quoi on assiste aujourd’hui en Amérique du Nord et la prochaine victime de cette instabilité du climat sera l’Europe si ce n’est déjà le cas.

Il apparaît urgent que les décideurs politiques changent leur fusil d’épaule et songent à équiper leur pays de sources d’énergie fiables car des récoltes incapables en volume de satisfaire la faim des peuples risqueraient d’accélérer un chaos social : quand le peuple a faim il devient incontrôlable et tout simplement dangereux. Nous sommes à la vielle d’un changement du climat et la transition énergétique si chère à nos politiciens devrait plutôt s’orienter vers la mise en place d’infrastructures fiables pour faire face à ce changement. Ce que n’a pas fait le Texas …

14 réflexions au sujet de « Allons-nous vers une crise climatique de grande ampleur ? »

  1. Je ne suis pas scientifique, mais je lis les articles « à ma portée ». Mon point de vue, issu du simple bon sens, ne peut être que discuté, mais, je l’espère respecté !
    Ainsi, pour l’été 2019, on a connu 2 canicules de courtes durée, entrecoupées d’une période chaude, sans plus. Si la saison a été — admettons — exceptionnellement chaude ; il faut quand même relativiser, car en Europe de l’est, c’était plutôt un record de froid. L’article du site :  » Climat, Energie et Environnement  » en témoigne :
    https://www.climato-realistes.fr/vagues-de-chaleur-en-europe-de-louest-records-de-froid-a-lest-linfluence-de-loscillation-nord-atlantique/
    Je fais le lien avec un article plus ancien que j’avais lu, expliquant que l’air chaud ne se mélange pas avec l’air froid. Ainsi, une remontée d’air chaud dans l’Europe de l’ouest, peut entraîner une descente d’air froid en Europe de l’est, mais ne se mélange pas pour donner de l’air tiède, comme je l’ai déjà entendu dire par un ignorant comme moi ( mais qui n’a pas pris la peine de réfléchir, lui ! )
    Pour ce qui est du coupable CO2, je n’y ai jamais crû, mais pour des raisons plus « basiques » :
    j’ai toujours comparé les prévisions météo avec la réalité sur le terrain les jours d’après. Quand je vois les divergences avec les observations, jai du mal à imaginer qu’on puisse prévoir le climat à la fin du siècle, alors qu’on n’est pas « foutu » de prédir le temps du week-end prochain !
     » La météo est l’art de prévoir le temps qu’il aurait dû faire !  »
    Climatiquement vôtre. JEAN

    • c’est ce qui fait la difference entre les meteorologues et « climatologues ».
      Bien qu’ils disposent tous deux de materiels performants ,les premiers restent modestes car leurs erreurs sont visibles tres rapidement.Les autres peuvent se permettre une arrogance sans limite car ils ont tout le temps de faire impunement une bonne carriere de 40 ans avant de verifier leurs previsions apocalyptiques.

    • ==== j’ai toujours comparé les prévisions météo avec la réalité sur le terrain les jours d’après. Quand je vois les divergences avec les observations, jai du mal à imaginer qu’on puisse prévoir le climat à la fin du siècle ====
      Déjà, ce sont DES climats au pluriel dont il faut parler, complètement différents selon les latitudes (temperes, océaniques, arides, moyen-Orient, deserts, sahel, ou tropiques, ou nordiques, canada, Sibérie, arctique,…) et même selon les longitudes (courants océaniques labrador ou gulf stream par exemple). Ensuite un climat donné (pour une région donnée), c’est l’ensemble de toutes les météos possibles saisonnières et habituelles pour CE climat. Avec des moyennes saisonnières, mais aussi des extrêmes chiffrés et de périodicités connues. Ce que disent les climatologues c’est que si la moyenne annuelle de température augmente (ou diminue) de plusieurs degrés, alors tout peut se modifier, les températures min max (on vient de le dire), mais aussi la pluviométrie, la périodicité et l’amplitude des phénomènes extrêmes (même en froid, vortex, nina), ou bien sûr en chaud. Et par conséquences indirectes, la faune et la flore, ce que l’on appelle pompeusement la biodiversité, et dans les régions déjà situées dans des zones très chaudes et arides extrêmes, la qualité ou confort de vie , et à moyen ou long terme une limite meme pour la vie (eau potable, agriculture, vague de chaleur létale, …).
      On ne prévoit pas les phénomènes, on prévoit des tendances selon les régions.

  2. quoiqu’on fasse pour « sauver » notre planete bisounours qui est censée etre bienveillante ,il est certain que bien avant 10 000 ans un nouvel age glaciaire (pas un petit) va demarrer…alors la plaisanterie du rechauffement meme d’ici 200 ans ne sera qu’une petite partie de plaisir…

      • La propagation de l’onde qui précède le jet de gaz, ça ne me paraît pas logique du tout.
        Mon impression, c’est que c’est un éclair filmé à cent images/seconde ou plus, puis l’enregistrement est relu à l’envers et au ralenti.
        Si quelqu’un a une meilleure idée qui tienne la route, je sui preneur.

    • C’est peut-être le réchauffement climatique ?!
      Montrez le film à Jean Jouzel, il se fera un plaisir de vous affirmer que c’est la conséquence du RC ( A bien sûr )
      Climatiquement vôtre. JEAN

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