Ishtar, la déesse aux multiples visages (fin du monde ?)

 

Dans la mythologie sumérienne, la déesse Ishtar tient une place inégalée car elle est la déesse du sexe, de l’amour et … de la guerre.

Les Sumériens, en dehors du fait qu’ils ne connaissaient pas Internet ni que des galaxies lointaines étaient maintenant détectées aux confins de l’univers avec un télescope satellisé autour de la Terre ou encore que des dinosaures peuplaient la planète Terre il y a encore 65 millions d’années, étaient tout aussi capables que nous aujourd’hui de faire le rapprochement entre le sexe, l’amour et la guerre. Cette personnalisation des trois activité humaines centrales pour ne pas dire essentielles dans une même divinité est pour le moins troublante et nous devons reconnaître encore de nos jours que les Sumériens avaient une vision, sinon pessimiste, du moins éclairée, de la nature humaine qui n’a pas changé avec les siècles.

Le sexe est toujours une préoccupation de tous les instants pour les humains, combien de centaines de millions de pages internet quand on googlise le mot « sexe », combien d’autres pages quand on googlise aussi le mot « amour », je n’ai pas fait le test mais pour le mot « guerre » ça doit aussi être surprenant.

Les Sumériens n’avaient pas prévu la fin du monde comme les Mayas l’ont semble-t-il fait précisément (le 21 décembre), mais il faut leur reconnaître leur analyse irréprochable de la nature humaine. Que fait-on dans le monde entier : on baise, on s’aime et on s’entretue. Pour le reste notre vie se résume à des fonctions de subsistance avec un emploi souvent inintéressant qui nous permet d’acheter de quoi se nourrir, s’habiller et se loger, point à la ligne.

A la réflexion, les Sumériens avaient découvert bien avant le TGV, les téléphones portables, le moteur diésel et les centrales nucléaires quelle était la vraie nature humaine : un animal qui copule et aime son ou sa partenaire (accessoirement) et s’adonne à son passe-temps favori (en dehors du sexe) la guerre. Depuis la civilisation sumérienne, combien de guerres ont alimenté les sillons des champs de céréales de sang impur, combien de villes et villages ont été détruits, combien d’enfants ont été massacrés et de femmes violées, difficile d’établir un décompte précis …

Voilà qu’on parle de la fin du monde, mais ne serait-ce pas les humains eux-mêmes qui la préparent depuis la civilisation sumérienne ?

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