L’économie de la France en perte de vitesse et vers une régression violente

Nous mettrons à genoux l’économie russe » c’est cet ignorant de ministre français de l’économie qui déclarait à peu près ça. Non seulement il est idiot mais il cache la vérité aux Français. La France cinquième puissance mondiale n’est qu’un triste souvenir. J’écrivais il y a quelques semaines que l’économie russe se situait entre celles de l’Inde et du Japon et l’information que je reprenais n’était pas une invention de mon cerveau vieillissant. Voici un tableau qui confirme le «fait que l’économie chinoise a largement dépassé celle des Etats-Unis et que celle de la Russie se classe en parité de pouvoir d’achat avant l’Allemagne. Celle de la France est classée après la Turquie. Celle du Mexique talonne également la France !

Ce tableau est révélateur à plus d’un titre et il faut s’appesantir sur deux points. L’Europe de la zone euro se fragilise jour après jour avec la chute de l’économie allemande. Cette chute ne va que s’accélérer en raison du choix d’une politique énergétique suicidaire. Or l’équilibre de la zone euro repose sur la puissance de l’Allemagne, leader industriel et économique de cette zone. Ces choix énergétiques vont précipiter l’Allemagne dans un gouffre, les décideurs politiques étant complices des partis verts dont le but à peine dissimulé est une décroissance selon eux salvatrice du climat et de l’environnement. Cette chute de l’économie allemande va entrainer une désagrégation de la zone euro car cette construction artificielle était adossée à la position de leader de l’Allemagne. Il y a un autre facteur à prendre en considération, certes conjoncturel pour des raisons politiques mais important, une réorientation des efforts de réindustrialisation de pays comme la France ou la Belgique et l’Allemagne vers la production d’armes afin d’aller combattre pour soutenir l’Ukraine.

Les capitaux investis dans ce secteurs le sont en pure perte car le conflit ne s’éternisera pas, la Russie et les deux Républiques du Donbass en sortiront vainqueurs, cela ne fait plus aucun doute malgré les affirmations de tous ces gouvernants qui ne trouvent plus qu’une seule occasion d’affirmer leur pouvoir et de tenter de redresser l’économie : faire la guerre. L’Europe se trouve, il faut ne pas le nier, dans la situation de l’Allemagne au début des années 1930 qui ne trouva pas d’autre alternative pour sauver son économie que de réarmer le pays à marche forcée pour réduire le chômage, un beau prétexte pour dissimuler les ardeurs belliqueuses qui animaient ses dirigeants. La France dont l’économie est en chute libre a fait ce choix, l’Allemagne aussi, et c’est très inquiétant car c’est un facteur d’accélération de cette désagrégation de la zone euro.

Pendant ce temps-là les Américains se réjouissent de ces choix qu’ils ont apporté sur un plateau aux pays européens. Mais il y aura de lourdes répercussions également aux Etats-Unis car l’Europe ne constituera plus pour Washington ni un marché ni un partenaire politique gérable car devenu un ensemble de pays qui ne s’entendront plus nécessairement sur les choix politiques à faire. L’Italie, la France ou encore la Belgique sont incapables de rembourser leur dette comptable dont ils sont redevables envers l’Allemagne dans le cadre du protocole TARGET-2. Il s’agit d’un autre facteur à prendre en considération. L’économie française déliquescente ne va pas aider le pays à rééquilibrer ses comptes Target-2. Augmenter les impôts pour les Français de tous âges de 1000 euros pour trouver 65 milliards d’euros ne suffira pas et faire appel au marché financier risque d’être délicat, donc la France va s’enfoncer encore plus profondément dans le marasme.

Un autre facteur précipitant la chute de l’économie française, paramètre mentionné par certains analystes interdits de parole dans les médias de grand chemin doit impérativement pris en compte. Il s’agit de l’épargne des Français se montant à 3000 milliards d’euros, épargne constituée de plans d’assurance-vie et de fonds de retraite de certaines catégories de travailleurs. La réforme des retraites imposée par Bruxelles, c’est-à-dire la privatisation de la gestion de ces 3000 milliards d’euros, va offrir à des sociétés américaines comme Vanguard ou BlackRock cette gestion. Au passage quel sera le remerciement de ces sociétés américaines au président français pour avoir obtenu par la force cette réforme ? Peu importe mais la très grande majorité de ces fonds est placé en obligations libellées en euros mais relevant du droit français, obligations sur le long terme. Or l’inversion des taux va provoquer si ce n’est pas déjà le cas une crise obligataire et tous les épargnants français seront spoliés.

Avec une inflation qui n’a rien à voir avec les événement d’Ukraine la paupérisation du peuple français conduira ce dernier à se révolter : des épargnants spoliés, des réfrigérateurs vides, tout pour aggraver la crise sociale ! Encore un autre facteur qui va contribuer à cette chute de l’économie française. Et en Allemagne et en Italie la situation est tout aussi préoccupante. Avant la fin de l’année 2023 la situation de la zone euro et celle de ses principaux acteurs sera pliée : une gigantesque récession accompagnée de troubles sociaux échappant à tout contrôle … J’ignore quelles seront les décision du ministre de l’économie qui pourra déclarer : « j’ai mis à genoux l’économie française !

Pourquoi le gouvernement français n’a plus aucun pouvoir

Tous les pays membres de l’OTAN sont endettés et ne peuvent plus faire face à la crise profonde à laquelle ils n’échapperont pas. Le pays le plus endetté est les USA et compte bien faire payer sa dette à tous les pays qui utilisent le dollar comme monnaie d’échange en reproduisant le sale coup des subprimes de 2008, c’est-à-dire vendre leur dette en la monétisant. Mais les pays de l’Occident ne se laisseront pas berner une deuxième fois. Aux pays de l’OTAN il faut ajouter la Corée et le Japon, les 51e et 52e Etats américains, c’est un état de fait qu’il ne faut pas nier. La dette totale de la France est tout simplement monstrueuse : si on prend en compte, outre la dette dite officielle, tous les postes déficitaires classés perfidement dans les “hors-bilan” on arrive à un montant global du passif de l’Etat français équivalent à plus de trois fois le PNB. Personne n’ose le dite clairement, c’est-à-dire près de sept trilliards d’euros ! Dans ces conditions tout ce que déclare le gouvernement n’est que boniment et ne sera jamais réalisé. Impossible d’augmenter par exemple le budget de la défense, impossible de réaliser une réforme des retraites sans raser les présents retraités malgré les déclarations tonitruantes du gouvernement. Macron s’en moque puisque tous ces retraités qui ont voté pour lui lors des dernières élections ne pourront pas voter à nouveau pour lui car il ne pourra pas rempiler pour un troisième mandat, la loi le lui interdit.

Un pays lourdement endetté avec une balance commerciale chroniquement déficitaire n’a plus aucun pouvoir. La France, traditionnellement, était exportatrice de denrées agricoles. C’est le passé : aujourd’hui la France importe à hauteur de 30 % les denrées agricoles pour nourrir la population, du jamais vu depuis que la France existe, les Gaulois exportaient du vin dans tout l’empire romain. La raison est simple : la population agricole est rurale et les habitudes n’ont pas changé depuis le règne des seigneurs sur leurs fiefs. Les paysans sont taillables et corvéables à merci. Pour sauver la population de la France j’avais préconisé dans un précédent billet sur ce blog d’annuler la dette de tous les exploitants agricoles et de reporter leurs impôts et leurs charges sociales (MSA) sur la population générale non impliquée dans la production de denrées alimentaires. Rien n’a été fait dans ce sens et à court terme la population française urbanisée devra dépenser une fortune pour se nourrir car les exploitations ne trouvent plus de repreneur lorsque l’exploitant des lieux décide de cesser son activité.

Au Japon les candidats à la reprise d’un exploitation de production de riz bénéficient d’une multitude d’avantages, aides de l’Etat payées par le prix du riz le plus souvent surtaxé dans ce but. C’est très facile car les Japonais trouvent leur riz à grains courts et plus ou moins collant le seul riz comestible. Le Japon produit des légumes, des fruits, du lait et des produits laitiers ainsi que du blé tendre avec lequel les boulangers produisent du pain meilleur que la baguette parisienne. Mais les consommateurs sont disposés à y mettre le prix. Tous les détaillants de fruits, légumes et viande ne sont pas tributaires de coopératives agricoles ou de centrales d’achat, les circuits économiques concernant l’alimentation ressemblent à des “circuits courts” à l’échelle nationale. Pourquoi la France ne prend-t-elle pas exemple sur le Japon ? La population aura toujours besoin de se nourrir. Pourquoi taxer les exploitants agricoles de manière outrancière alors que cette corporation a une véritable mission de salut public ?

Dans le domaine de l’industrie la situation est pire encore. Les entrepreneurs sont asphyxiés par les charges sociales et les impôts alors que eux aussi ont pour mission de créer des emplois et donc de contribuer à la survie de la population. Encore une fois la situation de l’industrie française est catastrophique car l’Etat français n’a plus aucune marge de manœuvre en raison de la dette publique exorbitante et se voit contraint de taxer ces entreprises pour faire fonctionner sa mécanique débordante d’individus inutiles. Tous ces éléments d’analyse convergent pour affirmer que la France est au bord de la faillite. Un jour prochain le Trésor français se trouvera en panne sèche car plus aucun créancier n’osera prêter à la France, d’ailleurs l’inversion des taux signifie que les créanciers n’accordent déjà plus aucune confiance dans le pouvoir de la France d’honorer sa dette. Le taux à dix ans est à ce jour de 2,62 % et le taux à un mois n’est que de 1,98 %. Dans une situation économique normale, c’est-à-dire inspirant la confiance, cette différence devrait être l’inverse exact de la situation actuelle (source : tradingeconomics.com). François Fillon fut massacré par l’intelligentsia soutenant le “mozart de la finance” quand il déclara que la France était en faillite et on constate aujourd’hui que ce “mozart de la finance” n’est qu’un acteur de théâtre refoulé qui a embrassé une carrière dépassant ses capacités intellectuelles.

La France est donc effectivement en faillite et la réforme des retraites est là pour le confirmer. Si les retraites actuellement versées ne sont pas diminuées ce sera un coup d’épée dans l’eau. Le président s’en moque, il n’aime ni la France ni les Français, y compris ceux qui ont voté pour lui. Personnellement je me bats avec l’administration française depuis plus de 4 mois pour régulariser la domiciliation de ma retraite à Papeete. C’est un signe révélateur d’une gestion calamiteuse du paiement des retraites car les caisses sont vides ! Je conclurai ce billet de mauvaise humeur en déclarant que la seule planche de salut qui reste à la France est de quitter l’Union européenne, d’abandonner l’euro, dévaluer le franc nouvelle formule de 30 % dans l’espoir de revitaliser à l’exportation les rares entreprises qui survivent sur le territoire et enfin de prendre les mesures indiquées plus haut pour l’agriculture en taxant de surcroit toutes les denrées alimentaires importées. Mais je dois rêver les yeux ouverts sur le texte que j’écris …

Les déséquilibres économiques de l’Eurozone Target2 s’envolent, cet argent ne peut pas être remboursé

Avant de laisser sur ce billet la traduction de l’article de Mish Shedlock sur son blog (lien en fin de billet) il est nécessaire de rappeler ce que signifie le système Target2. Je reprends donc la définition figurant sur le site de la BCE : « TARGET 2 est un système de paiement appartenant à l’Eurosystème, qui en assure le fonctionnement. Il s’agit de la principale plate-forme européenne de traitement des paiements de montant élevé, utilisée à la fois par les banques centrales et les banques commerciales pour exécuter les paiements en euros en temps réel » (https://www.ecb.europa.eu/ecb/educational/explainers/tell-me/html/target2.fr.html ). Voici le billet de Mish, les ajouts de votre serviteur figurent en caractères italiques et entre parenthèses).

Vérifions les soldes de Target2 dans la zone euro et qui doit de l’argent à qui.

Le graphique principal de Target2 est une gracieuseté de la BCE. Il montre les pays créanciers et débiteurs : 

Target2 est l’un des défauts fondamentaux de la zone euro. 

Créanciers principaux et débiteurs. Les excédents de Target2 à hauteur de 1230 milliards d’euros continuent de s’accumuler en Allemagne. Le minuscule Luxembourg est en quelque sorte un créancier à hauteur de 303 milliards d’euros. 

Les pays les plus déficitaires de Target2 sont l’Italie avec 670 milliards d’euros, l’Espagne avec 484 milliards d’euros, la BCE elle-même avec 339 milliards d’euros et la Grèce avec 106 milliards d’euros.

Le déséquilibre de la BCE est lié à ses stratagèmes de manipulation obligataire pour maintenir les taux d’intérêt bas en Italie, en Espagne, en Grèce et dans les pays périphériques de la zone euro en général (dont la France).

Fuite des capitaux. La fuite des capitaux est une composante des déséquilibres de Target2. En supposant que les banques italiennes sont insolvables, personne ne devrait avoir de l’argent dans les banques italiennes. Souvenons-nous des contrôles des capitaux imposés par la BCE à la Grèce et à Chypre après les défaillances bancaires dans ces pays. Quiconque avait de l’argent dans une banque en Allemagne y avait pleinement accès. Quiconque avait de l’argent dans une banque grecque n’y avait pas accès. Il est de plus en plus probable que les entreprises et les particuliers fortunés ne font pas confiance aux banques italiennes, et elles ont raison.

Dette non garantie. La dette non garantie est une autre composante de Target2. L’hypothèse de la BCE est que ces dettes seront remboursées. Personne n’explique comment elles seront remboursées. La BCE traite sans discernement toutes les dettes des banques souveraines au sein de la zone euro comme égales et sans risque. Le marché est en désaccord et moi aussi. 

BCE et Fed. Aux États-Unis, il y a une banque centrale. Il y a une seule obligation d’État à 10 ans. Dans la zone euro la BCE fixe la politique de taux d’intérêt, mais chaque nation a sa propre banque centrale. Si toutes les dettes souveraines de la zone euro étaient effectivement égales, les rendements à 10 ans en Italie et en Allemagne seraient les mêmes. En revanche, les taux à 10 ans en Allemagne et en Italie sont respectivement de 1,94% et 3,80%. D’énormes différences d’un pays à l’autre existent malgré l’intervention massive de la BCE pour égaliser les taux. 

Target2 est un espèce de bidouillage (« kludge » dans le texte) des paiements qui essaie de faire en sorte que les choses s’adapter, mais ne réussit pas vraiment. Il est difficile de dire dans quelle mesure les déséquilibres sont dus à la fuite des capitaux, à la dette et aux effets d’entraînement des manipulations de la BCE. Cependant, nous pouvons voir les déséquilibres augmenter presque tous les mois, se demandant quand et comment une solution sera trouvée par améliorer ce système.

Remarque de votre serviteur. La quasi faillite de la mission de Target2 va être dans un avenir proche la cause principale de l’effondrement de la zone euro car les pays « débiteurs » qui sont par ailleurs endettés ne pourront pas apurer leur compte alors feront-ils défaut sur leur « passif Target2 ? ». Inévitablement une profonde crise obligataire ne pourra être évitée. De plus cette faillite de Target2 est à rapprocher de l’échec total de la mission de la BCE qui, faut-il le rappeler, était de maîtriser l’inflation. Pour conclure l’avenir de l’euro et de l’Union européenne me semblent bien compromis. Mais je ne suis pas économiste et je peux me tromper …

Source: https://mishtalk.com/economics/eurozone-target2-economic-imbalances-soar-this-money-cant-be-paid-back

La France vue d’outre-Manche et d’outre-Atlantique

Pour s’informer sur l’état de la maison France, mieux vaut éteindre sa télévision, je n’en ai pas, je n’ai donc pas besoin de faire ce geste que beaucoup considèrent comme une privation de jouissance, ne plus lire les journaux français en ligne, tous inféodés au pouvoir en place, et plutôt se concentrer sur les blogs anglo-saxons parfois édifiants. Par exemple, les mesures récentes décidées par le gouvernement socialo-écolo-marxiste en place font la risée des Américains, que ce soit la nouvelle politique du logement locatif qui spolie les propriétaires (ces sales capitalistes), la main-mise annoncée sur les retraites par capitalisation privées mais rien sur les retraites complémentaires du secteur public, les lois à venir sur la prostitution avec une taxation des clients, l’augmentation de la taxe sur les bénéfices non réinvestis des entreprises et encore cette disposition en trompe-l’oeil supposée libéraliser le marché du travail et qui en réalité conduit à tout le contraire de ce que la presse (et la télévision) en ont dit, bref, des lois, des mesures fiscales en tous sens qui alimentent une joviale critique de la France. Ajoutons enfin les lois rétrogrades sur la taxation de Paypal, d’Amazon ou pour bientôt de Skype et de Google Talk. Passons également sur les agissements délictueux des syndicats à propos de Sephora ou autres Bricorama qui paraissent totalement surréalistes pour des pays où tous les commerces sont ouverts sept jours sur sept et dans bien des cas 24 heures sur 24. Pour les blogueurs anglo-saxons, je ne lis malheureusement pas l’allemand mais je suppose que les réactions sont identiques, la France s’enfonce inexorablement dans un totalitarisme totalement inadapté au monde moderne. Tous ces commentateurs concluent leurs analyses en constatant que la France est devenue l’homme malade de l’Europe, bien avant l’Italie ou l’Espagne et que cette situation constitue le pire danger pour l’Union Européenne, sous-entendant d’ailleurs que le Front National devance, avec son programme mentionnant explicitement une sortie de la France de la zone euro, ce qui va inévitablement arriver, une faillite du pays suivie d’un éclatement de la zone euro, l’intervention du FMI pour tenter de sauver la France n’étant pas à l’ordre du jour car irréalisable, la France ce n’est ni Chypre, ni le Portugal ni l’Irlande … Hollande a donc encore de beaux jours devant lui pour soviétiser le pays.

Tous les voyants économiques sont au rouge : les candidats vont garder leur tête dans le sable … (Markit News Release)

Il ne faut surtout pas affoler les électeurs à un mois des élections (premier tour) et pourtant, même le candidat sortant remet une couche dans les dépenses qu’occasionneraient immanquablement son programme et je n’ose même pas parler de celui de Hollande qui est encore plus dispendieux. Bref, en dehors de Bayrou qui a bien prévenu qu’il y aurait des larmes et du sang, Hollande persiste et signe en demandant une modification profonde des traités européens. Plus alarmant encore, l’Irlande pourtant citée à nouveau en exemple par la patronne du FMI il y a 48 heures plonge elle aussi dans la récession (belle erreur dont elle ne s’est pas vanté).
Le dernier News release de Markit est clair et net, les deux moteurs de l’économie européenne (de la zone euro) entrent de concert dans la récession et rien ne permet d’être optimiste.
Je cite le lien pour les curieux :
http://www.markiteconomics.com/MarkitFiles/Pages/ViewPressRelease.aspx?ID=9310

Tous les indices sont en baisse que ce soit dans le secteur manufacturier ou les services depuis trois mois et pire les commandes industrielles ont chuté de manière alarmante. Le patron de Fiat n’a pas caché son analyse, il y a trop d’usines automobiles Fiat en Europe … il est inutile de faire une liste de tous les indicateurs qui clignotent dans le rouge, que ce soit le chômage ou la consommation des ménages. Mais il ne faut pas oublier le renchérissement du prix des hydrocarbures qui va aussi peser très lourd sur la reprise économique.
Une bonne nouvelle qui n’en est d’ailleurs pas une, la balance commerciale de la France était presque (je dis bien presque) équilibrée en janvier grace en particulier aux exportations aéronautiques. C’est une bonne nouvelle, certes, mais cela signifie bien que tant les entreprises que les ménages consomment moins car l’avenir est bien sombre.

Je parie que dans les prochaines semaines, les candidats éviteront soigneusement de déclarer que le pays, comme le reste de l’Europe, entre dans une nouvelle période de récession et que tous leurs beaux programmes n’ont aucune crédibilité …
A suivre