Dernières nouvelles du front coronaviral depuis Tokyo

Donc, comme convenu, je me suis rendu avec mon fils pour un test PCR afin de savoir si oui ou non je pourrai embarquer ce prochain lundi à destination de Nouméa. Il s’agit d’un test officiel avec copie du passeport et du billet d’avion pour accéder au check-in. Coût de l’opération 22000 yens (145 euros au cours du jour) avec un petit détail croustillant : si le test se révèle être positif la ville de Tokyo rembourse la moitié du prix de l’opération car le système administratif n’aura ainsi pas la nécessité de transmettre à la compagnie aérienne le résultat du test puisque je ne pourrai pas embarquer. C’est ainsi, c’est la loi et il est impossible de protester. Nous avons déjà déboursé 20000 yens il y a quelques jours pour constater que j’étais positif, positivité qui s’est traduite par une profonde gastro-entérite que je ne souhaite à personne.

À ce rythme-là le prix du billet d’avion ne fait qu’augmenter et c’est le but recherché : décourager les candidats aux voyages au lointain de se déplacer afin de préserver le climat. Il n’y a qu’un tout petit pas à franchir pour transformer le « pass » sanitaire ou vaccinal (selon votre humeur) en « pass » climatique et le tour sera joué. Et qu’il s’agisse du coronavirus ou du climat nous serons tous piégés par l’élite qui veut dominer le monde occidental.

Donc, muni ce soir 6 août du certificat de « négativité » je pourrai embarquer ce prochain lundi pour Nouméa puis Papeete. Je me déconnecterai donc demain dimanche pour au moins une dizaine de jours.

Je voudrais tout de même insister sur le fait que près de 100 pour cent des personnes dans la rue sont masqués ici dans la banlieue de Tokyo et pourtant le nombre de nouveaux « cas » n’a jamais atteint de tels sommets depuis le tout début de l’épidémie malgré le fait que plus de 90 pour cent de la population s’est fait injecter trois, voire quatre fois, le poison de Pfizer, autant dire que le Japon est la preuve vivante de la totale inefficacité de cette thérapie expérimentale …

Brève. La transition énergétique « à l’allemande »

On s’achemine lentement mais sûrement vers une sorte de dictature dont les premiers effets seront des privations de liberté des individus. L’exemple le plus caricatural est le prix des billets d’avion que vient d’imposer la cour de justice constitutionnelle allemande de Karlsruhe. Cet organisme très respecté sauf par la Banque Centrale européenne vient d’émettre non pas un avis mais une sorte de loi contraignante pour « sauver le climat ». Le prix de l’électricité en Allemagne est déjà de 40 % plus élevé que dans tous les autres pays européens (sauf pour l’industrie) mais quand bien même, les Allemands devront se restreindre encore plus. La première décision prise est une interdiction des billets d’avion de moins de 60 euros pour un voyage à l’intérieur de l’Europe. Ce n’est qu’un début car l’objectif sera de réserver les voyages aériens aux seuls riches comme c’était le cas dans les années 1970. Il faudra donc pour les Allemands se contenter du train pour venir par exemple passer quelques jours dans l’archipel des Canaries, une de leurs destinations préférées avec la Grèce.

Mais ce n’est pas encore assez pour sauver le climat. Le prix de l’électricité devra encore être augmenté car près de 50 % du parc éolien a atteint 20 années d’existence et les subventions tarifaires également. L’entretien des moulins à vent va donc devenir prohibitif et ils seront tout simplement laissés à l’abandon. Le journaliste Axel Bojanowski du Die Welt a été très clair : une série de biens et services ne seront plus réservés qu’aux riches. Comprenez que les étapes suivantes de sauvetage du climat seront une augmentation par des taxes-climat des prix des légumes, des fruits importés, de l’essence, du fuel domestique pour se chauffer et des grands appartements en ville, des biens que seuls les riches pourront s’offrir.

La lutte contre le réchauffement climatique est donc bien un projet de ségrégation sociale par l’argent. C’est fondamentalement ce que propose le World Economic Forum : une élite riche et le reste de la population constitué de pauvres. La France suivra le chemin de l’Allemagne avec l’arrêt programmé de tous les réacteurs nucléaires de 900 MWe. Bel avenir …

Inspiré d’un billet de Pierre Gosselin paru sur son blog ce dimanche 16 mai 2021.

Grandeurs et vicissitudes des voyages aériens et d’internet.

Avec internet tout se complique ! Je suis trop nul et trop impatient pour réaliser une réservation pour un voyage en avion sans encombre. Il y a toujours un moment au cours de cette procédure qui me paraît sans solution. Les « pages Web » sont souvent confuses loin d’être suffisamment claires pour un « vieux » comme votre serviteur. Bref, je préfère aller dans une agence voyage au coin de la rue et payer 20 euros de plus. C’est ce que je fis pour réserver un billet Tenerife-Genève via Barcelone il y a quelques jours, ma visiteuse ayant manifesté clairement qu’un transit de 4 heures à l’aéroport de Barcelone était au dessus de ses forces. Il est vrai qu’elle ne parle pas espagnol ni catalan et qu’elle se serait trouvée esseulée dans ce magnifique aéroport. J’ai donc au mois de mars dernier fait une réservation pour voyager avec cette amie. Elle avait déjà sa réservation mais pas de carte d’embarquement, c’était bien ainsi puisque nous devions utiliser le même vol jusqu’à Barcelone. Apparurent alors les soucis. À l’aéroport de Tenerife (nord) un enchainement d’erreurs eut pour résultat de la part du préposé au check-in de nous retrouver dans une situation apparemment inextricable. Le vol Barcelone-Genève de mon amie avait été annulé mais pas le vol Tenerife-Barcelone. Comble de l’horreur pour celle qui s’était angoissée avec ce transit de 4 heures il ne restait plus que la solution de trouver une place sur le vol assurant la liaison vers Genève avec Swiss. Ce qui fut fait sans encombre car peu de personnes voyagent à des heures tardives sur des vols d’une heure. Fort heureusement j’avais réservé une chambre dans un hôtel « low-cost » et tout rentra dans l’ordre à un petit détail près, le taxi aller-et retour depuis et vers l’aéroport coûta plus cher que la nuit à l’hôtel.

Le bon côté de cette bévue fut que nous allâmes flâner dans les petites rues aux alentours de la Playa de Catalunya (je ne suis pas certain de l’orthographe), l’un des endroits les plus sympathiques de cette ville fascinante qu’est Barcelone. En réalité la compagnie aérienne m’avait prévenu à la fin du mois de mars par e-mail qu’il y avait un problème de correspondance. Or tous les messages pouvant être des publicités sont systématiquement mis au panier, je ne l’avais donc pas lu. Vicissitudes d’internet ! Étant maintenant en Savoie pour quelques jours, j’ai tenté sans succès de réserver une place sur un TGV pour Paris. Le site de la SNCF est tellement glauque qu’il me parut impossible de réaliser cette opération qui devrait pourtant être toute simple. À croire qu’il n’existe pas en France d’informaticiens capables de constituer un site web correctement agencé …

 

Pourquoi Sirius disparaît à l’horizon ?

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Dimanche dernier 25 septembre en allant à Tokyo, j’ai donc survolé le sud de la Finlande puis les immenses étendues glacées de la Russie, durant 7 à 8 heures en direction de l’est. Inutile de dire que durant presque tout le trajet jusqu’à Khabarovsk il y avait une couverture nuageuse continue qui interdisait tout point de vue sur ces plaines parsemées de puits de pétrole pendant des milliers de kilomètres. Au milieu de la nuit sibérienne je me suis promené dans l’avion pour me dégourdir et boire une bière et un whisky ou un whisky et une bière, je ne sais plus, puis j’ai regardé le ciel et quelque chose m’a paru bizarre. La constellation d’Orion, au sud, était parfaitement visible ainsi que d’autres étoiles que je connais bien pour avoir navigué de nuit alors que le GPS n’existait pas. Il n’y avait en effet pas d’autre choix à l’époque que de faire le point sur les étoiles et relever par exemple Bételgeuse, Sirius et Procyon était assez pratique car ces trois étoiles forment un triangle équilatéral parfait. Sirius et Procyon sont respectivement les étoiles les plus lumineuses du Grand Chien et du Petit Chien et Bételgeuse, facilement reconnaissable car elle est rouge, l’étoile la plus brillante d’Orion.

Bref, j’ai cherché en vain Sirius alors que cette étoile aurait dû être visible y compris dans le grand nord surtout depuis une altitude de 35000 pieds. Avec un peu d’habitude il est facile à partir de deux points de trouver le troisième qui forme avec ces deux derniers un triangle équilatéral. J’en ai donc déduit que quelque chose d’anormal obscurcissait le ciel pour que Sirius soit invisible même si Sirius devait se trouver proche de l’horizon. La seule explication plausible est que cet horizon était voilé par une sorte de brume qu’il était impossible d’apprécier du le regard. Finalement j’ai en quelque sorte eu confirmation de mes suppositions quand le Soleil a mis beaucoup de mal à sortir d’une espèce de coton voilant justement l’horizon. L’avion se trouvait quelque part au nord-ouest de Khabarovsk et quand il a survolé cette ville relativement importante située à une trentaine de kilomètres de la frontière avec la Mandchourie au bord de la rivière Amour il faisait « grand jour » comme on disait dans ma campagne lyonnaise natale.

L’horizon était anormalement blanc, comme s’il y avait une autre couche de nuages à une altitude supérieure à 35000 pieds (10500 mètres) dans laquelle l’avion allait devoir pénétrer.

L’étoile Sirius avait donc bien été voilée par la présence imperceptible d’une sorte de brouillard ténu de cristaux de glace dont il n’est possible de déceler la présence qu’en portant son regard vers l’horizon. Je n’avais pas rêvé. Je décrirai dans un prochain billet l’explication que j’ai pu trouver à ce phénomène nouveau pour moi, habitué à survoler la Sibérie depuis que je vais régulièrement au Japon au moins deux fois par an depuis 2006.