Décidément tout va mal, depuis un an les décideurs politiques corrompus par les puissants laboratoires pharmaceutiques font des misères au « bas peuple ». Si le taux de mortalité du SARS-CoV-2, et non de létalité, est égal à un pouième de pourcent chez les chevaux c’est l’hécatombe. Une épidémie de virus de l’herpès de type 1 (EHV-1), équin, et donc supposée non transmissible à l’homme, c’est rassurant est apparue lors d’un meeting européen de jumping. Comme pour l’homme il existe au moins 6 à 9 types de virus de l’herpès qui attaquent le cheval. Ce sont des virus à ADN comportant une capside et une enveloppe lipidique au niveau de laquelle se trouvent des protéines d’attache sur les cellules de l’hôte. Un peu comme les coronavirus ces virus mutent et peuvent devenir très virulents.
C’est ce qui est arrivé partiellement en Espagne lors d’une compétition de jumping qui s’est déroulée ces dernières semaines à Valencia en Espagne près de 40 % des chevaux ont présenté des symptômes sérieux et 17 chevaux sont morts. Un désastre puisque plus de 600 chevaux participaient à ce meeting. Un hôpital vétérinaire de campagne avait été prévu pour l’occasion en liaison avec l’Université Cardenal Herrera située à proximité du site. Comme pour le SARS-CoV-2 le service des urgences a été totalement engorgé.

Comment expliquer un tel phénomène. Comme chez les humains les chevaux sont extrêmement sensibles au stress et certains d’entre eux ont enduré un voyage depuis divers pays d’Europe durant parfois 12 heures. Ce stress a diminué les défenses immunitaires de ces chevaux, exactement comme chez les hommes, et ils sont devenus sensibles au EHV-1 qui est naturellement endémique, anodin et sans symptômes.
Ce qui a le plus perturbé les vétérinaires est la forte incidence de formes graves chez les juments alors que tous ces chevaux avaient été vaccinés pour être protégés contre l’EHV-1, parfois quelques jours avant ce meeting, et comme pour les vaccins dirigés contre le SARS-CoV-2 il existe des effets secondaires. La plus belle conquête de l’homme a donc, par solidarité avec ses maîtres, été victime d’un concours de circonstances aggravantes, dont ce stress accumulé et la proximité dans les box contigus aménagés pour accueillir tous ces animaux.
Source et illustration : Sciencemag