On entend les jérémiades verdâtres d’une inconnue promue au grade de ministre des HLM par sa majesté François au sujet de Fessenheim. L’ex du capitaine de pédalo, jouissant d’une certaine ancienneté dans ce domaine puisqu’elle s’est déclarée vendue à la « paix verte » lors de la mascarade de décembre dernier au Bourget, n’a-t-elle pas déclaré qu’après tout la centrale nucléaire de Fessenheim restera encore opérationnelle un certain temps puisque sa remplaçante, je veux parler de Flamanville « la nouvelle », ne sera certainement pas au point en 2018, ni en 2019, ni en 2020 – je tiens le pari sur l’ouverture de ce désastre à plus de 12 milliards d’euros – il faut donc, au risque d’exposer la France à une grave perturbation énergétique, continuer à exploiter cette centrale de Fessenheim qui a été déclarée bonne pour le service par l’ASN pour encore au moins dix ans, voire plus. Je rappelle ici à mes lecteurs que les réacteurs nucléaires types Fessenheim, construits sous licence Westinghouse et qui existent également aux USA ont vu leur autorisation d’exploitation prolongée jusqu’à 70 ans dans ce pays …
La nouvelle égérie du capitaine de pédalo, nommément Emmanuelle Cosse, la remplaçante (?) de l’insignifiante actrice de cinéma dont j’ai oublié le prénom et le nom, dans les draps en soie du Roi de l’Elysée, s’est vue obligée (autorisée par qui ?) de faire des déclarations tonitruantes au sujet de l’électricité française puisque la fermeture de la centrale de Fessenheim avait été l’un des points phares de la campagne électorale complètement brouillonne entre deux tours de pédalo. Pas si brouillonne qu’il n’y paraissait car il s’agissait d’une exigence des opportunistes verts-galants.
De quoi se mêle cette mijaurée ? Est-ce que Corinne Lepage fait aussi partie du tableau de chasse – de jupons – de François, elle qui est aussi actrice incontournable de l’anti-nucléaire qui se développe tant en Allemagne (Fessenheim et Cattenom) qu’en Suisse (Bugey) ? Les rois de France ont toujours été des obsédés des alcôves, des cuisses roses largement ouvertes et arrosées de champagne … Il est surprenant que la presse française soit devenue incapable de déceler le moindre mouvement de jupon initié par François. Car tout de même, cette inconnue propulsée par la « paix verte » au sein du gouvernement français et ayant pour mission de pourrir autant que faire ce peut le paysage énergétique de la France, et le paysage tout court, pour la bonne cause verte, ne s’en est-elle pas pris directement aux bragues du sieur François pour obtenir la permission de donner de la voix ?
Sait-elle au moins combien la fermeture de Fessenheim coûtera au contribuable français en terme de manque à gagner pour EDF ? Le 26 janvier 2013, avec l’aide d’un lecteur très bien informé de mon blog, j’avais chiffré le manque à gagner global pour EDF de la fermeture prématurée de la centrale de Fessenheim à 36 milliards d’euros compte tenu du permis de prolongation de son exploitation pour dix ans par l’ASN. Qui va payer puisque EDF est détenu à 80 % par l’Etat français, donc par les contribuables (faut-il le rappeler) ? La réponse est claire : par les actionnaires fictifs que sont les contribuables de l’Hexagone !
Curieusement, ce montant – un manque à gagner imposé par des sous-marins de la « paix verte » qui sévissent en toute impunité au sein du gouvernement français – est exactement égal à celui de la dette d’EDF qui vient d’être exclu du CAC40. Après Areva, c’est maintenant le tour de l’opérateur électrique français d’essuyer les affres de ces agitateurs verts. Encore une petite louche d’idéologie et la France va se retrouver définitivement reléguée au rang des pays en voie de développement. Il faut souhaiter que la CGT oeuvre pleinement pour que le patrimoine industriel de la France ne soit pas dilapidé sur l’autel idéologique des Verts nonobstant le penchant incorrigible du capitaine de pédalo pour les petits jupons à dentelles vertes …
Note : brague, mot français ancien synonyme de pantalon, dont est originaire le mot braguette.