Le triomphe du mal ?

L’interdiction de l’ivermectine et de l’HCQ à l’appui de la catastrophe de la vaccination Covid

Les autorités médicales occidentales et les médias corrompus devraient être inculpés pour complot dans l’intention de commettre un meurtre de masse. Article de Paul Craig Roberts paru sur son blog.

L’Ivermectine a supprimé le SARS-CoV-2 en Afrique où il est utilisé contre la cécité de la rivière

Dans un article précédent sur mon blog, j’ai souligné que, dans les pays infestés par le paludisme, où la population a traditionnellement pris de l’HCQ régulièrement pour conjurer l’infection, les cas de Covid sont rares car l’HCQ est également un traitement de prévention et de guérison du Covid. Les preuves découlent maintenant des chercheurs japonais que dans les pays d’Afrique où l’onchocercose ou la cécité de la rivière est endémique, l’ivermectine est distribuée à la population pour prévenir ou guérir une infection. Dans ces pays, il n’y a pratiquement pas de Covid, illustration ci-dessous.

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.03.26.21254377v1.full.pdf )

Les chercheurs ont divisé l’Afrique entre pays qui ont des programmes d’ivermectine pour le contrôle de la cécité de la rivière et ceux qui ne le font pas. Les pays sans programmes d’ivermectine avaient 4,3 fois plus de cas et 5,7 fois plus de décès de Covid malgré une population de 220 000 000 inférieure. L’étude se termine ainsi :

« Conclusions : La morbidité et la mortalité dans les pays où l’onchocercose [la cécité de la rivière] est endémique sont moindres que ceux où les habitants ne sont pas traités car celle maladie n’est pas endémique. Le traitement de l’onchocercose dirigé vers la Communauté avec ivermectine est l’explication la plus raisonnable de la diminution de la morbidité et du taux de mortalité par covid en Afrique. Dans les zones où l’ivermectine est distribuée et utilisée par l’ensemble de la population, elle entraîne une réduction significative de la mortalité ».

L’utilisation de l’ivermectine en Inde a produit le même résultat. Dans les provinces de Delhi, Uttar Pradesh, Uttarakhand et Goa où l’ivermectine était largement utilisé comme préventif contre Covid, les cas ont diminué de 98%, 97%, 94% et 86% respectivement.

Compte tenu de ces faits difficiles, ce n’est pas seulement malhonnête mais aussi un meurtre intentionnel lorsque les autorités médicales et les médias affirment que l’HCQ et l’ivermectine sont dangereux, non testés et non recommandés contre le covid, et empêchent activement leur utilisation pour contrôler Covid. L’HCQ et l’ivermectine sont utilisés massivement depuis des décennies et ce sont des médicaments tellement sûrs que, dans la plupart des pays, ils sont disponibles en vente libre sans ordonnance requise.

Plusieurs responsables seniors de la FDA ont démissionné de protester contre la politisation de la décision de faire des injections de rappel des vaccins Covid par l’idiot de la Maison Blanche, le CDC et Fauci, qui a contourné la FDA où réside pourtant le pouvoir de réglementation.

La preuve est maintenant écrasante que les « vaccins » à ARNm ne protègent pas, produisent des effets secondaires nocifs, notamment la mort, et favorisent la diffusion du virus. Par conséquent, la seule raison de donner des coups de reproduction est de s’aggraver et de propager l’infection. Dans chaque pays qui a une majorité de sa population vaccinée, la grande majorité des nouveaux cas de Covid sont parmi les vaccinés. Comment plus de vaccination peut-elle être la solution? Est-il vraiment possible que les responsables de la santé publique, les médecins et les administrateurs hospitaliers soient ravis du cerveau qu’ils sont incapables de penser? Comment peuvent-ils être aveugles aux preuves écrasantes et claires que le programme de vaccination Covid est une catastrophe de sanitaire ?

Les autorités sanitaires et les médias corrompus connaissent tous ces faits. Pourquoi les dissimulent-ils ?

Pourquoi mentir et affirmer faussement que les nouveaux cas de Covid sont une « pandémie de la non vaccination » lorsque les pays les plus vaccinés ont le plus de nouveaux cas et la plupart des nouveaux cas sont des personnes vaccinées ? Cela ne peut être une simple erreur de la part des autorités médicales et des médias. Si le vaccin fournit une immunité pourquoi les piqûres de rappel sont-ils nécessaires tous les quelques mois, pourquoi Fauci déclare cela maintenant ? Chaque campagne d’injections de rappel produit de nouveaux variants résistants aux vaccins. Il s’agit d’une politique de profit pharmaceutique et de maladie de masse et de mort.

Pourtant, c’est ce que notre propre gouvernement et son propre système médical nous font. Je trouve l’audace du mensonge intentionnel extraordinaire car les informations disponibles rendent le mensonge complètement transparent. Ceux qui assassinent des personnes avec leurs mensonges ne manifestent aucune honte !

C’est le triomphe du mal.

Note. Cette information a été reprise ce dimanche 5 septembre sur le site covid-factuel.fr : https://www.covid-factuel.fr/2021/09/05/covid-le-miracle-africain/ alors que j’avais traduit l’article de PCRoberts trois jours plus tôt : https://www.globalresearch.ca/triumph-evil/5754729 , source de l’illustration.

Actualité. Le coup de gueule du CDC au sujet des vaccins à ARNm

Le CDC (Center for Disease Control and Prevention), en quelque sorte l’OMS américain, vient de frapper un grand coup en organisant dans l’urgence une réunion d’experts au sujet du nombre croissant de jeunes hommes et femmes qui ont souffert de problèmes cardiaques graves à la suite de leur « vaccination » à l’aide des ARNs messagers de Pfizer et de Moderna. Ces pseudo-vaccins sont entièrement expérimentaux et n’ont jamais été utilisés dans un but thérapeutique auparavant, en dehors de quelques essais pour traiter des cancers récalcitrants à tous les traitements connus. Ces « vaccins » ont bénéficié d’une autorisation temporaire dans l’urgence et n’ont pas été soumis à des études sur le long terme. De plus les laboratoires pharmaceutiques ont été exemptés de toute poursuite judiciaire pouvant émaner de familles ayant eu à déplorer un décès ou une invalidité permanente à la suite de ces vaccinations.

Ceci veut dire qu’on se fait vacciner pour le bon vouloir du gouvernement. Il faut donc accorder une confiance aveugle dans cette décision gouvernementale et de ce fait elle est incontestable puisque les gouvernements ont toujours raison. Les laboratoires pharmaceutiques éludent donc les mises en cause par divers organismes universitaires relatives à l’apparition de problèmes de coagulation sanguine. La FDA (Food and Drug Administration) dont l’équivalent européen est l’Agence européenne du médicament a donc émis une alerte qui devrai figurer sur tous les flacons de vaccins et être précisée par les personnels soignant stipulant que cette thérapeutique peut provoquer des problèmes circulatoires. Donc la FDA s’en lave les mais également.

En date du 11 juin 2021 le CDC a rassemblé 226 rapports cliniques qui seront soumis à la prochaine réunion de crise. Si une grande majorité de malades aux USA seulement ont récupéré de problèmes de myocardite et de péricardite, 41 personnes souffrent encore de ces symptômes, 15 sont toujours hospitalisées et 3 sont en soins intensifs. Ce qui a alarmé le CDC est l’âge des victimes, la majorité d’entre eux ayant entre 16 et 24 ans, une fourchette d’âge qui n’a pratiquement jamais souffert du coronavirus. L’une des premières questions que le CDC va mettre sur la table est la justification de la vaccination des jeunes personnes. Dès le 23 avril dernier le CDC recommandait une pause dans la campagne de vaccination, ce qui n’a pas été suivi d’effet car les autorités politiques ont subi la pression des laboratoires pharmaceutiques en continuant à clamer inlassablement que ces vaccins étaient parfaitement dénués de tout effet adverse. Toute cette histoire ne peut que très mal se terminer. Source : Washington Times, https://www.washingtontimes.com/news/2021/jun/11/cdc-shh-has-covid-shot-heart-inflammation-emergenc/ . Prochain billet à ce sujet, le cas d’Israël.

Prévention du cancer du col de l’utérus : efficacité de la vaccination.

4252.jpg

Le cancer du col de l’utérus est d’origine virale et le virus est sexuellement transmissible. Il existe un vaccin disponible depuis 10 ans et les premiers effets bénéfiques sur la santé sont déjà évidents. Dans les pays développés dont les autorités de santé ont fortement conseillé la vaccination sans toutefois la rendre obligatoire les incidences de cancers du col de l’utérus chez les femmes âgées de 20 à 24 ans ont été réduite de 66 % au Royaume-Uni. Contrairement aux idées reçues (les idées reçues sont le plus souvent fausses) les jeunes femmes actives sexuellement peuvent souffrir d’un cancer du col de l’utérus car ce type de cancer n’est pas réservé à celles ayant atteint la quarantaine. Les dépistages systématiques effectués après vaccination avant les premiers rapports sexuels chez des jeunes femmes de 15 à 19 ans ont clairement montré que les infections virales sont réduites de 83 %.

Une récente étude publiée dans le journal médical The Lancet (doi : 10.1016/S0140-6736(19)30298-3 ) va encourager l’OMS à fixer des règles pour éradiquer le cancer du col de l’utérus par vaccination systématique, au moins dans les pays développés, c’est-à-dire pour réduire les cas jusqu’au seuil de 4 pour 100000, ce qui correspondra alors à une maladie rare. En Australie et au Canada les autorités sanitaires considèrent sérieusement que cette forme de cancer pourrait être totalement éradiquée d’ici une vingtaine d’années. En Grande-Bretagne, dès la rentrée scolaire 2019 la vaccination contre le virus du papillome sera également proposée aux garçons ce qui réduira d’autant le pool de virus. Il faut rappeller ici que ce même virus peut provoquer chez l’homme des cancers du pénis et de l’anus.

Il est absolument nécessaire de procéder à la vaccination avant les premiers rapports sexuels, les études ayant montré que le vaccin n’est pratiquement pas efficace chez les personnes ayant déjà été en contact avec le virus. Pourtant dans des pays comme le Danemark, le Japon (où la vaccination a été supendue) ou encore la République d’Irlande, les campagnes anti-vaccination mensongères ont dissuadé les parents de soumettre leurs enfants à cette protection. Le Lancet rappelle qu’en 2018 569000 cas de cancers du col de l’utérus ont été constatés entrainant la mort de 331365 femmes. plus de 80 % de ces cas ont été identifiés dans des pays « moins » développés.

Si l’OMS veut réaliser son rêve elle va devoir financer des campagnes de vaccination dans les pays où ce type de cancer prévaut sans distinction de genre, comme on dit aujourd’hui, car les hommes constituent aussi un réservoir du virus. Peut-être que dans un proche avenir le cancer du col de l’utérus ne sera plus qu’un souvenir du passé …

Au Texas, le mouvement anti-vaccins se porte bien !

Le Docteur Peter Hotez du collège de médecine de l’Université Baylor a déclaré dans une interview au Washington Post au début du mois de mai de cette année qu’au Texas plus de 64000 enfants scolarisés n’étaient pas vaccinés et que plus de 300000 autres enfants scolarisés à la maison ne l’étaient pas non plus. Immédiatement, il fut invectivé par le représentant (député au parlement du Texas) républicain Jonathan Stickland l’accusant de sorcellerie ! Hotez est pourtant pédiatre et spécialiste des vaccins et il ne reçoit aucune aide financière des industriels produisant des vaccins. Outre ses activités de pédiatre il a focalisé ses travaux de recherche sur le développement potentiel de vaccins dirigés contre les maladies tropicales « oubliées » par les grands groupes pharmaceutiques et ceci à titre strictement gratuit.

Stickland a répondu au WP en affirmant qu’il n’était pas contre la vaccination mais qu’il respectait le choix des parents et leur droit de ne pas faire vacciner leurs enfants, tout en soulignant que ces dits parents devaient prendre leurs responsabilités, ajoutant que le gouvernement de l’Etat du Texas ou l’administration fédérale devaient également prendre leurs responsabilités.

Aux USA 17 Etats laissent le libre choix aux parents pour des raisons personnelles ou « philosophiques » et pratiquement tous les Etats accordent des exemption pour des raisons religieuses. Le mouvement anti-vaccins a de ce fait pris de l’ampleur et malgré que 760 cas de rougeole déclarés ont alarmé la population dont 15 au Texas depuis le début de l’année 2019, ni le gouvernement fédéral ni les autorités des Etats ne semblent s’alarmer.

Hotez a enfoncé le clou en déclarant dans un Tweet que la situation devenait dangereuse dans certaines villes comme Austin ou encore Plano. Dans certaines écoles publiques de trop nombreux enfants non vaccinés représentent un réel danger car ce qui est appelé l’ « immunité de groupe » n’est plus assurée. Ces campagnes anti-vaccins, rapprochées à une augmentation de la mortalité infantile aux USA est bien le signe d’une régression de la société américaine. Ce sont des faits, ils n’on rien à voir avec le pseudo anti-américanisme dont je suis parfois accusé sur ce blog.

Source : Washington Post. L’Université Baylor est une université privée baptiste située dans la ville de Wako au Texas.

Vaccination en Australie : les grands moyens !

No-Jab-No-Pay.jpg

En Australie il existe une exemption annuelle d’impôts de 737 dollars pour les familles avec enfants, ce qui correspond aux « allocations familiales » dans un pays comme la France. Le gouvernement fédéral vient de faire voter une loi qui stipule que les familles dont les enfants ne sont pas vaccinés ne bénéficieront plus de cette exemption fiscale et ils devront payer une amende de 28 dollars chaque quinzaine. La recrudescence de cas de rougeole et de coqueluche a poussé le gouvernement à prendre cette décision drastique accompagnée de toute une série de dispositions punitives pour les parents : plus d’accès aux crêches ni aux écoles maternelles, interdiction d’employer des baby-sitters, suppression des activités extra-scolaires pour les enfants non vaccinés. Le Gouvernement australien a lançé la campagne « No Jab, No Pay » : pas de piqûre, pas d’argent (illustration), c’est maintenant la loi.

L’objectif du gouvernement est d’atteindre 100 % des enfants de moins de 6 ans vaccinés contre dix maladies virales ou bactériennes. La vaccination est gratuite et l’Etat dépense 15 millions de dollars australiens pour parfaire cet objectif. Seuls les enfants dont l’état de santé est officiellement reconnu comme défavorable à une vaccination pourront échapper à cette campagne. Sans certificat établi par un médecin dûment assermenté ce sera « no jab, no pay ».

Source et illustration : ZeroHedge

L’éradication du cancer du col de l’utérus est possible : la preuve

Capture d’écran 2018-03-14 à 11.08.46.png

La Société Internationale du Virus du Papillome vient d’annoncer que dans un avenir proche l’Australie sera la première nation du monde à réussir à éliminer totalement les cancers du col de l’utérus. Dès 2007 les autorités sanitaires australiennes ont proposé la vaccination gratuite contre les deux souches oncogènes du virus aux jeunes filles dès l’âge de 12 ans et depuis 2013 les garçons en bénéficient. Entre 2005 et 2015 le nombre de femmes âgées de 18 à 24 ans porteuses du virus est passé de 22,7 % à 1,1 %. Il s’agit d’une illustration on ne peut plus claire de l’effet de « protection de groupe » par la vaccination systématique.

L’utilisation du nouveau test de screening de la présence du virus et non pas de la présence de cellules tumorales depuis la fin de l’année 2017 va permettre de suivre la progression du nombre de cas de cancers du col de l’utérus. Les autorités australiennes considèrent que dans dix ans il n’y aura plus aucun nouveau cas de ce cancer provoqué dans plus de 99,5 % des cas par la présence du virus.

Dans la plupart des pays de l’Union Européenne, cette vaccination n’est pas obligatoire et elle est à la charge des parents, du moins ceux qui prennent leurs responsabilités de parents afin de protéger leurs enfants. Et en France, le pays natal de Pasteur, l’obscurantisme des mouvements anti-vaccins permettra à ce type de cancer de perdurer pendant encore plusieurs générations indépendamment du coût qu’il représente pour la société …

Source et illustration : futurism.com

Revoir aussi sur ce blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/05/26/vaccination-contre-le-virus-du-papillome-oui-et-obligatoire/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/02/10/vers-une-maitrise-totale-du-cancer-du-col-de-luterus/

La rougeole revient sur la sellette

Capture d’écran 2017-08-01 à 16.31.59.png

Après la mort en France le 27 juin dernier d’une jeune femme en état de détresse respiratoire provoqué par la rougeole se pose à nouveau le problème de la vaccination obligatoire. Cette personne faisait partie des « gens du voyage » et n’était pas vaccinée. Il est inacceptable que des personnes meurent de ce genre de maladie très bien prévenue par la vaccination rougeole-oreillons-rubéole. La rougeole n’est pas une maladie bénigne puisque l’OMS a répertorié ces six derniers mois 3300 cas de rougeole en Europe et 35 morts dont un enfant de six ans le 22 juin en Italie auxquels il faut ajouter ce dernier décès au CHU de Marseille-Nord. La rubéole provoque des malformations foetales chez les femmes enceintes et les oreillons peuvent conduire à des complications variées dont des méningites, des pancréatites ou une infertilité permanente chez l’homme. Que les « gens du voyage » ne se vaccinent pas est une chose mais que des mouvements anti-vaccins persistent à promouvoir le refus de la vaccination sous prétexte qu’un escroc comme Andrew Wakefield a lié la vaccination à l’autisme en est une autre. Il n’existe aucune preuve scientifique d’un lien de cause à effet entre l’autisme et la vaccination et prétendre le contraire est une attitude anti-scientifique et criminelle. D’autres mouvements prônant de laisser la nature faire son oeuvre sont également des criminels !

Devant cette situation la France a décidé de rendre obligatoire dès 2018 la vaccination contre 11 maladies faisant suite à l’obligation par la loi de la vaccination des enfants en âge d’être scolarisés en Italie, pays où la rougeole a été particulièrement dévastatrice ces six derniers mois. En France 79 cas ont été dénombrés depuis le 1er janvier de cette année. Alors que depuis 2008 le nombre de parents réfractaires à la vaccination de leurs enfants a atteint près de 30 % 24000 cas de rougeole ont été répertoriés par les autorités sanitaires dont 1500 ont conduit à des hospitalisations de longue durée et dix personnes en sont mortes. Inacceptable selon le premier ministre français …

Sources : OMS, illustration : The Independent

Histoire de vaccination : ahurissant !

Capture d’écran 2017-05-02 à 10.05.38.png

En Allemagne, Italie, Roumanie et Portugal sévissent depuis quelques semaines des épidémies de rougeole. Une petite fille de 6 ans, non vaccinée, est décédée la semaine dernière à la suite d’une complication pulmonaire de cette maladie. Le résultat des campagnes anti-vaccins est donc clair : certains parents risquent la vie de leurs enfants en refusant de les faire vacciner. Ce sont tout simplement des crimes, pire encore des infanticides !

Il n’existe aucune motivation rationnelle pour ne pas faire vacciner ses enfants. Certes, il y a eu quelques cas rarissimes de complications dont le lien de cause à effet avec les vaccins n’a pas été clairement établi. Et pourtant des groupes de pression, des associations variées répandent une propagande mensongère au sujet de la dangerosité des vaccins, une sorte de retour à l’obscurantisme tel qu’il existait en Europe au XVe siècle.

Les anti-vaccins mettent en avant 5 arguments totalement faux. L’autisme est maintenant reconnu pour avoir des causes anténatales et le fait est que les détracteurs des vaccins, en particulier du tri-vaccin rougeole-oreillons-rubéole, soutiennent le fait que l’autisme est une conséquence de la vaccination sur la base d’un article du Docteur Andrew Wakefield qui fut publié en 1998 dans la revue The Lancet. Depuis lors ce monsieur pas très recommandable a été radié de l’ordre des médecins britanniques. Toutes les études tendant à établir un lien entre l’autisme et les vaccins n’ont pu aboutir à un quelconque commencement de preuve.

Le cas du thimerosal, un conservateur organomercuriel ajouté à certains vaccins, est encore plus emblématique du faux combat des anti-vaccins. La controverse de ses potentiels effets sur la santé des enfants a été levée bien avant qu’elle apparaisse car ce produit a été supprimé des formulations des vaccins dès l’année 2001. Toutes les études épidémiologiques réalisées dans plusieurs pays de l’OCDE n’ont jamais pu montrer de différence entre les vaccins contenant du thimerosal et les autres préparations n’en contenant pas quant à l’apparition de troubles neurologiques chez l’enfant. Encore une fausse rumeur.

Ne plus vacciner les enfants les rend plus résistants. Encore une autre fausse affirmation. Les programmes de vaccination permettent aujourd’hui de protéger les enfants contre 14 maladies infectieuses avant l’âge de 2 ans. Certaines propagandes font état d’une « surcharge » du système immunitaire des enfants en bas âge. Cette affirmation est fausse car l’enfant, dans son environnement naturel, est soumis au contact de milliers de bactéries, de virus et de champignons contre lesquels il doit lutter alors que les vaccins multi-valents ne l’exposent qu’à environ 300 substances antigéniques et les programmes de vaccination ne stimulent qu’environ 0,1 % de son système immunitaire. Les progrès récents de la biologie moléculaire et des méthodologies de production des vaccins ont très significativement réduit la présence de ces antigènes non liés aux vaccins eux-mêmes.

Changer les programmes de vaccination en les espaçant dans le temps. Encore une autre idée reçue totalement fantaisiste. Pour, avant l’age de deux ans, vacciner correctement un enfant il faudrait réaliser une injection pour chaque maladie individuellement. Il faudrait par conséquent que l’enfant soit accompagné dans un centre de vaccination au moins 19 fois avant l’âge de 6 ans ! Un pratique qui compliquerait sérieusement le déroulement du programme et par voie de conséquence exposerait l’enfant dans les salles d’attente des centres médicaux à toutes sortes d’attaques virales et bactériennes.

Enfin l’obsolescence de certains vaccins a été mise en cause. Pourquoi un vaccin ayant fait ses preuves depuis de nombreuses années deviendrait-il tout d’un coup inefficace ? Encore un argument totalement fallacieux. Il suffit de rappeler la recrudescence de la tuberculose dans les banlieues des grandes villes européennes et nord-américaines pour constater que le « vieux » BCG qui date du début du XXe siècle fit ses preuves incontestablement. Mais comme une dose de ce vaccin ne rapporte que 0,17 dollars aux compagnies pharmaceutiques il arrive que ce dernier soit régulièrement non disponible d’où une progressive désaffection pour ce vaccin. Vraiment n’importe quoi !

La mode actuelle est de tenter de poursuivre devant les tribunaux les compagnies pharmaceutiques pour obtenir une compensation financière lorsqu’un cas d’enfant vacciné a présenté des troubles trop facilement liés à l’administration du vaccin lui-même. C’est du gros business et ça peut rapporter gros : voilà la réelle motivation des campagnes anti-vaccins, tout simplement déplorable …

Source : Science Magazine

Prochain billet : les effets bénéfiques incontestables de la vaccination.

Généalogie du vaccin

Capture d’écran 2016-02-21 à 13.43.19.png

Je suis abonné au site BioEdge et il m’a paru intéressant de rappeler la genèse de la vaccination et son aspect éthique. Tout se passe au cours des dernières années du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne. La variole a supplanté la peste et des millions de personnes en meurent. On estime que chaque année en Europe près d’un demi-million de personnes mouraient de la variole à cette époque. Edward Jenner, médecin de son état, va tenter une expérimentation périlleuse, fort de ses observations relatives aux personnes résistantes à la variole. Jenner s’était en effet aperçu que les femmes qui trayaient les vaches dont les tétines étaient couvertes de pustules provoquées par la maladie de la vaccine, une atteinte virale du bétail proche de celle de la variole, étaient résistantes à cette dernière maladie. Le terme variole (pox en anglais) était ambigu dans la mesure où il englobait aussi bien la variole du bétail (cowpox) que la variole elle-même, appelée aussi « petite vérole », le terme « grande » vérole étant réservé à la syphilis.

Jenner avait d’abord tenté d’inoculer du pus provenant des pustules de sujets souffrant de la vraie variole à des volontaires (pas toujours) pour les immuniser contre cette maladie, une pratique courante dans l’Empire Ottoman. Mais l’opération était risquée puisqu’on avait constaté qu’une personne sur 20 contractait la maladie, à la suite de cette expérimentation qui n’aurait rien d’éthique aujourd’hui, et en mourrait.

Jenner s’orienta donc vers l’inoculation du pus provenant des pustules retrouvées sur les pis des vaches atteintes de vaccine ou de celles des mains des vachères préposées à la traite. Il inocula délibérément ce pus au fils de son jardinier, le jeune James Phipps âgé de 8 ans. Pour parfaire son expérimentation il inocula quelques semaines plus tard du pus de la vraie variole à cet enfant pour vérifier que sa tentative d’immunisation était un succès. Il transgressa délibérément les règles élémentaires de l’éthique médicale. Cependant l’enfant survécut et ce succès de Jenner constitua le premier exemple de « vaccination » dans le monde.

L’histoire ne dit pas si le jardinier fut justement rémunéré pour avoir risqué la vie de son enfant et ainsi contribué au progrès de la médecine rudimentaire d’alors, comme sont indemnisés les volontaires participant aujourd’hui à des essais cliniques, parfois en risquant leur vie.

Jenner prit un risque calculé car il était parfaitement au courant de la réussite mitigée de la « variolation », une pratique consistant donc à inoculer du pus provenant des pustules de la vraie variole pour immuniser les personnes saines mais il ignorait s’il pourrait reproduire cette immunisation des vachères.

La « variolation » était une pratique relativement courante en Turquie dès le début du XVIIIe siècle et elle fut « importée » en Grande-Bretagne par Lady Mary Wortley Montagu, une amie de Caroline, Princesse de Galles. Elle fut mise en pratique par Sir Hans Sloane, futur fondateur du British Museum, pour protéger la famille royale de la variole. Pour ce faire la variolation fut appliquée à six prisonnières de la prison de Newgate qui survécurent et furent graciées par ordonnance royale. Pour bien vérifier que la « variolation » (voir note en fin de billet) avait été efficace, Sloane obligea l’une des prisonnières qui avait subi ce traitement à dormir pendant six semaines avec un enfant de dix ans atteint de variole. Elle survécut à la contagion. La Princesse Caroline, afin d’être absolument certaine que cette pratique était sans risque, ordonna la variolation des pensionnaires d’un orphelinat et convaincue alors du succès du protocole de Sloane tous les enfants de la famille royale furent alors traités par variolation.

Ce n’est que 70 ans plus tard que Jenner procéda à son expérimentation risquée à partir de variole bovine dont le virus avait probablement été atténué par passage sur les mains d’une vachère. L’histoire n’est pas très claire à ce sujet.

De même qu’aujourd’hui il existe des mouvements anti-vaccination, l’Eglise se mêla de cette histoire, prétendant que seul Dieu pouvait transmettre la maladie … De plus les jeunes filles qui trayaient les vaches et avaient échappé à la petite vérole (la variole) étaient réputées de moeurs légères car leur peau blanche exempte de cicatrices des pustules, en dehors des mains naturellement, était recherchée par les trousseurs de jupons. L’Eglise les considérait d’ailleurs plus ou moins comme des sorcières car elles avaient échappé au châtiment divin.

Les noms de vaccin et vaccine dérivent directement de vacca, la vache en latin et vaccinus qui signifie « provenant de la vache ». Jenner transgressa les lois de l’éthique en risquant la vie d’un jeune enfant, mais pas tant que ça puisque lui-même s’était plié à la variolation et qu’il conseillait vivement à ses patients ce traitement préventif. Le fait d’utiliser du matériel biologique provenant de la variole bovine, la « vaccination » par opposition à la « variolation », fut un réel progrès qui déboucha sur l’une des plus grandes avancées de la médecine contemporaine. La variole qui faisait encore 2 millions de victimes parmi les 15 millions ayant contracté la maladie en 1967 fut officiellement déclarée éradiquée en 1979, peut-être bien grâce aux travaux pionniers de Jenner.

Source et illustration : Adapté d’un article paru sur BioEdge

Note : on peut dire aussi « variolisation ».

Vaccination contre le virus du papillome ? Oui, et obligatoire !

Gardasil_vaccine_and_box_new

Dans la série de mes billets classés « médecine et santé » il m’a été donné l’occasion de revenir sur le virus du papillome (HPV) dont j’ai déjà disserté à plusieurs reprises dans ce blog. Un étude américaine du Cedars-Sinai Hospital vient de paraître et les conclusions sont sans appel, il est conseillé de faire vacciner ses enfants quel que soit leur sexe pour les protéger contre ce virus cancérigène. C’est en analysant 2670 biopsies de tumeurs cancéreuses représentatives de la population, âge, sexe et origine sociale confondus, et considérant la localisation de ces tumeurs qu’il est ressorti les résultats suivants que je livre tels qu’ils ont été présentés dans le résumé de l’article relatant ces travaux conduits sous l’égide du CDC (Center for Disease Control) américain.

L’ADN de l’HPV était présent dans 90,6 % des cancers du col de l’utérus, dans 91,1 % des cancers de l’anus, 75 % des cancers du vagin, 70,1 % des cancers de l’oropharynx (base de la langue et amygdales en particulier), 68,8 % des cancers de la vulve, 63,3 % des cancers du pénis, 32 % des cancers de la cavité buccale et 20,9 % des cancers du larynx. Ça fait beaucoup ! Une vaccination limitée aux sous-types 16 et 18 du virus permettrait de sauver ou de prévenir près de 25000 cas de ces cancers chaque année aux USA. Le même type de résultat pourrait être accessible en Europe si l’organisation de l’accès aux dossiers médicaux et aux biopsies conservées dans de bonnes conditions était possible, ce qui est loin d’être le cas.

Ces données font peur et il est bien évidemment urgent que les pouvoirs publics décident d’une action « coup de poing » pour rendre obligatoire la vaccination contre ce virus des adolescents avant que ceux-ci entament une activité sexuelle. Certes, on peut contester l’occurence de la présence d’ADN de l’HPV dans les cas de cancers de la sphère oro-pharyngée et buccale en particulier les cancers de la langue et des amygdales car d’autres facteurs peuvent intervenir dans cette situation et la favoriser, en particulier la cigarette, mais ces données doivent être prises en compte et être intégrées dans la lutte contre le cancer dès l’instant où la certitude de la causalité a été démontrée.

L’apparition du Gardasil nonavalent pourrait encore réduit d’une dizaine de points de pourcentage l’apparition de ces formes de cancers d’origine virale mais cette diminution doit également être prise en considération si la politique globale de protection et de prévention sanitaire est judicieusement choisie dans le but non seulement de prévenir les désagréments des malades (et éventuellement leur mort prématurée) mais également de contribuer à un abaissement du coût de ces cancers pour la société toute entière. La condition sine qua non est que la vaccination soit effectuée correctement chez les filles et les garçons avant leurs premiers rapports sexuels. Comme la proportion de préadolescents, aux USA, vaccinés dans ces conditions depuis l’apparition du premier vaccin (2007) n’est encore que de 18 %, autant dire que les effets sur une diminution globale des cas de cancers se font attendre. Rendre cette vaccination obligatoire entrainera une levée de bouclier de la part les antivaxxers prétextant une atteinte à la liberté individuelle. La prise de conscience des avantages de ce vaccin devrait idéalement se faire à l’école dans le cadre de l’éducation sexuelle, mais y a-t’il un tel programme prévu ? Rien ne l’indique pour l’instant. En France seules certaines compagnies d’assurance santé complémentaires avertissent les parents de l’aspect bénéfique de ce vaccin pour leurs enfants. Il faut enfin rappeler que ce vaccin ne peut en aucun cas guérir un sujet déjà en contact avec le virus.

Sources : Cedars-Sinai Cancer Institute :

http://www.cedars-sinai.edu/Patients/Programs-and-Services/Samuel-Oschin-Comprehensive-Cancer-Institute-/index.aspx et aussi :

http://jnci.oxfordjournals.org/content/107/6/djv086.abstract

http://jnci.oxfordjournals.org/content/107/6/djv128.full.pdf+html

http://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements/ucm426485.htm