Le Forum Économique Mondial ne veut que notre bien !

Il y a quatre ans le WEF annonçait son plan pour que le Sri Lanka devienne un pays riche en 2025 :

Le Sri Lanka repose pour une grande partie de son économie, qu’il s’agisse de la production de thé réputé dans le monde entier, de bananes ou encore de latex, sur l’agriculture. Mise à part la ville de Colombo la population du pays est essentiellement rurale. Les bananes comme le thé requièrent l’usage intensif d’engrais et de pesticides quant au latex la production est optimale avec les hévéas qui ont atteint une certaine taille de leur tronc. Or la production de latex nécessite aussi d’importantes quantités d’engrais de synthèse pour une production abondante avant que les arbres ne dépérissent. De plus les ravageurs viennent justement infester ces vieux arbres épuisés par les saignées répétées. Enfin l’exploitation de la forêt équatoriale, comme la production du thé et des bananes, est réservée aux marchés de l’Etat, dans un pays socialiste depuis la fin des années 1960. Si l’exportation de grumes de bois n’est pas soumise au contrôle de l’administration en ce qui concerne l’usage de pesticides et d’engrais, celle notamment du thé représentant près de 30 % des ressources du Sri Lanka a dramatiquement chuté au cours des dix dernières années. Le Sri Lanka s’est en effet engagé dans une politique agricole dite « renouvelable » conforme aux critères dits ESG afin d’attirer des investisseurs qui ne sont jamais venu investir. La conséquence directe a été un assèchement des réserves de devises de l’Etat qui ne plus aujourd’hui acheter la moindre goutte de produits pétroliers raffinés.

Que s’est-il donc passé ? Une révolte populaire violente puisqu’il n’y a plus de carburants pour les machines agricoles, les transports en commun et les voitures particulières. Le pays est exsangue, ne peut plus acheter de produits pétroliers raffinés et vient de faire défaut sur sa dette. À n’en pas douter le patron du WEF va trouver un prétexte pour accuser le gouvernement du Sri Lanka de gestion socialiste trop radicale. Mais au fait n’est-ce pas un socialisme pur et dur que préconise Klaus Schwab quand il assure que dans un futur proche « nous ne posséderons rien mais serons heureux » ? La structure socialiste du Sri Lanka a rendu tous les citoyens fonctionnaires. Sont-ils heureux pour autant ?

Voilà ce que le WEF réserve à de nombreux pays avec les quelques 40000 décideurs politiques formatés par cet organisme et disséminés afin d’imposer des lois et des structures sociales promettant le bonheur des citoyens quitte à utiliser la force pour imposer de telles mesures. Les Pays-Bas semblent attirés par l’image que donne le Sri Lanka, ce sera bientôt le tour de la France puis d’autres pays européens, du Canada, de l’Australie … La suite des évènements sociaux ressemblera à celle qui a lieu à Colombo avec la prise d’assaut du siège du gouvernement et de la résidence du Premier Ministre qui reconnaissait il y a deux mois que l’économie du pays avait touché le fond. Les peuples ne doivent pas se laisser esclavagiser par ces activistes du WEF qui veulent instaurer un tel nouvel ordre mondial.

Largement inspiré d’un billet de Tony Heller paru sur son site realclimatescience.com le 11 juillet 2022

Ce qui attend les agriculteurs européens et les consommateurs …

Le conflit ukrainien est abondamment cité pour prédire une chute brutale des rendements agricoles en 2022 et 2023 en Europe, zone économique agricole très dépendante de la production d’engrais azotés par la Russie et de potasse par la Biélorussie. Les sanctions imposées par cette même Europe à la Russie sont suicidaires car l’ensemble du monde agricole va souffrir. Une baisse des rendements de 10 à 30 % est envisagée en cas de pénurie d’engrais, ce qui signifie clairement que l’augmentation des prix des produits alimentaires dans leur ensemble va être monstrueuse. Un ménage consacrant aujourd’hui moins de 10 % de ses revenus à la nourriture verra ce pourcentage atteindre 25 à 30 % selon les estimations les plus raisonnables. Toutes le grandes cultures seront impactées par l’augmentation du prix des engrais puisque la compétition internationale sera féroce. L’Inde a interdit sine die toute exportation de céréales, le port d’Odessa est bloqué et incapable d’exporter même une faible partie des 50 millions de tonnes de blé et de tournesol en grains toujours sur le territoire du pays. La raison n’incombe pas à la Russie comme le prétendent les pays occidentaux d’une seule voix mais aux mines, certaines d’entre elles dérivantes, situées au large d’Odessa et de Sebastopol larguées par les ukronazis. Les compagnies d’assurance refusent de se risquer dans des affrètements aussi risqués, les armateurs ne veulent pas mettre en péril leurs bateaux et les exportations sont au point mort jusqu’aux opérations de déminage qui pourraient n’être terminées que dans un délai encore inconnu, peut-être une année si on est optimiste.

Un autre aspect de l’incertitude dans laquelle se trouvent ces agriculteurs européens est l’épée de Damoclès des décisions de la Commission européenne concernant le programme de bio-agriculture consistant à réduire les apports d’engrais synthétiques, à réduire l’utilisation de pesticides et l’interdiction à court terme du glyphosate, un herbicide considéré, c’est bien connu, pour être cancérigène dans l’esprit des technocrates de Bruxelles. On ne peut qu’attendre avec effroi le jour prochain qui verra les Européens souffrir de la faim. Du jamais vu depuis la grande famine irlandaise de 1845-1852 due aux ravages provoqués par un champignon pathogène,Phytophthora infestans, alors qu’il n’existait à l’époque aucun traitement efficace et que l’Irlande ne cultivait qu’une seule variété de pommes de terre. Les restrictions envisagées par la Commission de Bruxelles pour l’usage de fongicides chlorés, dont le chlorothalonil encore efficace contre Phytophthora en association avec d’autres fongicides, pourrait provoquer un désastre tant dans la production de céréales, de tubercules que de fruits dont le raisin et de légumes. Décidément les technocrates de la Commission de Bruxelles ont l’esprit particulièrement obtus : ils n’apprennent rien des expériences tentées dans d’autres pays comme le Sri Lanka.

Ce petit pays de 20 millions d’habitants se trouve aujourd’hui dans une situation catastrophique qui s’est auto-amplifiée à la suite d’une décision démagogique du gouvernement central de favoriser l’agriculture organique dite aussi bio-agriculture, à l’exclusion de toute autre pratique agraire. L’interdiction des engrais et des pesticides en particulier pour la production du thé, ressource assurant 60 % des recettes du pays à l’export et la seule source de devises étrangères pour se procurer par exemple des hydrocarbures a provoqué ce qui était prévisible, une profonde crise sociale. Les villageois et les habitants des villes ont vu leur panier de la ménagère ne plus contenir que quelques racines et quelques bananes pourrissantes, les finances de l’Etat se sont rapidement détériorées en raison de la chute de la production de thé et aujourd’hui le Sri Lanka est ruiné et aux mains du FMI. Je ne voudrais pas être traité d’oiseau de malheur mais c’est ce qui attend la plupart des pays européens lorsque la Commission mettra en application la bio-agriculture organique et festive réclamée à grand bruit par le lobby écologiste qui pourrit la Commission européenne. La fête ne durera pas longtemps … Pour le Sri Lanka voir ceci : https://foreignpolicy.com/2022/03/05/sri-lanka-organic-farming-crisis/ et pour plus d’information sur la bio-agriculture, une escroquerie de plus, vous pouvez visionner ceci :https://www.youtube.com/watch?v=5AmbozlKbd4&ab_channel=SudRadio

Le thé, c’est bon pour la santé … sexuelle !

Au Sri Lanka, le thé blanc préparé avec de jeunes pousses cueillies avec des ciseaux, séchées au soleil jusqu’à atteindre une couleur légèrement dorée ou argentée est vendu jusqu’à 80 euros (88 dollars) la boite de 20 grammes au temple du thé Mariages Frères à Paris. L’étiquette indique que ce thé « Virgin White Ceylon Tea » qui contient jusqu’à 11 % de polyphénols est un excellent stimulateur de la libido. C’est du thé « vierge » parce qu’il n’a jamais été touché avec les mains, il n’a donc jamais été souillé et c’est peut-être la seule raison pour laquelle il est considéré comme aphrodisiaque. Qu’on ne se méprenne pas, le thé est effectivement un stimulant puisqu’il contient de la caféine et d’après Herman Gunarat-ne, un négociant en thé important au Sri Lanka, le thé améliore la santé d’une manière générale et les performances sexuelles par voie de conséquence. Admettons. Si le thé, qui n’a jamais été une plante endémique du Sri Lanka, a été introduit par l’Ecossais James Taylor qui commença à en planter sur l’île, alors possession de la couronne de sa Majesté britannique, en 1849 et aujourd’hui le thé constitue la première source de devises du Sri Lanka où se trouve aussi  la première bourse du thé du monde. Si la récolte des jeunes pousses exclusivement réduit la production d’un facteur dix, le prix de vente en gros est multiplié par dix pour atteindre des valeurs astronomiques dans la boutique Mariages Frères (4400 dollars le kilo). Le Sri Lanka a exporté 320 000 tonnes de thé en 2012. En modifiant le conditionnement, normalement le thé est exporté en sacs de 3 kilos, Gunarat-ne est convaincu que le Sri Lanka pourrait multiplier par quatre en valeur les exportations de thé avec le label « Ceylon » qui doit être revalorisé pour un meilleur marketing et avec la mention « excitant sexuel » pour le thé vierge blanc, pourquoi pas … tous les arguments marketing sont bon à prendre même s’ils ne sont basés sur aucune évidence scientifique et quand il s’agit de sexe, c’est le succès assuré.

Source: Japan Times