La situation économique américaine se dégrade

La première puissance économique autoproclamée du monde n’est plus que l’ombre d’elle-même. Des estimations ont montré que rapportée à la population actuelle il y avait moins de sans-abri au plus fort de la crise économique de 1929 qu’aujourd’hui en raison des défauts de paiement des prêts immobiliers et de la précarité du travail. À cela s’ajoute une inflation record jamais atteinte depuis plus de 50 ans qui, calculée sur le panier de la ménagère, c’est-à-dire ce qu’il faut absolument acheter pour survivre, a atteint 19,7 % sur une année. Les Américains privilégiés qui n’ont plus de crédit sur leur voiture dorment dedans. Ils arrivent tant bien que mal à travailler et vivent au jour le jour en percevant des salaires de misère qui leurs sont versés en espèces. Plus des deux cinquièmes de ces nouveaux pauvres n’ayant pas encore de droits ouverts aux aides fédérales pour se fournir en nourriture se sont vus retirées leurs cartes de crédit et l’étape suivant sera une suppression de leur téléphone. Ils seront alors totalement marginalisés, errant dans les rues pour trouver un petit boulot, quelques heures ici, quelques heures là, uniquement pour se nourrir. Les estimations non officielles mentionnent qu’environ 40 millions de personnes, parfois avec des enfants, sont dans cette situation aujourd’hui. Une grande ville du nord des USA a demandé à la police de ne plus verbaliser les personnes qui urinaient et déféquaient dans la rue, je crois qu’il s’agit de Minneapolis sous toute réserve, c’est dire à quel point la situation américaine est délabrée.

La réserve fédérale, confrontée à l’inflation frappant les produits de toute première nécessité, a malgré tout augmenté son taux directeur de 75 points de base ce 27 juillet après l’augmentation de 50 points il y a seulement quelques jours. C’est donc la panique. Le pire dans cette décision de la FED est qu’il n’y aura aucun effet sur l’inflation car les prix des produits industriels finis ont vu leur prix augmenter de 57 % ces dernières semaines. L’Europe n’est pas en reste puisque la BCE a estimé que l’inflation moyenne dans l’Union atteindra au cours de l’été plus de 13 % avec la Lituanie en tête (22 %) et la France, meilleur élève ( ? ) à 4,3 % révisée il y a quelques jours à 4,8 %, sans commentaire. Naturellement toute cette histoire est de la faute de Poutine. Sauf que la politique des banques centrales occidentales avait préparé le terrain avec l’argent facile …

Sources : diverses dont ZeroHedge