Actuellement se déroule au Tokyo Big Sight Convention Center un salon des technologies disons innovantes du nom de Ceatec. La présentation d’un robot qui cueille les fraises après avoir reconnu à l’aide de caméras si la fraise est bien mûre à point et qui les range avec précaution dans des barquettes n’est presque rien à coté de lunettes capables de traduire en anglais un menu écrit en japonais, de servir d’écran tactile virtuel ou encore de reconnaître des visages … C’est le dernier né des joujoux technologiques présentés par NTT Docomo, le géant de la téléphonie japonaise. Pour lire un menu écrit en japonais, il suffit de le regarder et les lunettes permettent de voir l’image retouchée du menu traduit en anglais ou une autre langue en surimpression. On est déjà dans la fiction. Plus encore, ces lunettes permettent de reconnaître des visages s’ils sont enregistrés dans son smartphone et une fonctionnalité permet d’afficher (en sur-impression visuelle) les informations relatives à cette personne si elles ont été enregistrées dans le téléphone, du genre nom et prénom, occupation, numéro de téléphone, etc. Picasa fait déjà ça mais le degré de sophistication est arrivé avec ces lunettes bien au delà ! Mais mieux encore, en regardant une surface plane rectangulaire du genre feuille de papier A4 posée sur une table ou un coin de mur blanc, les lunettes transforment cette surface en pavé tactile virtuel sur lequel on va pouvoir utiliser ses doigts exactement comme on le fait sur le pavé tactile de son smartphone ou d’une tablette. Reliées (sans fil) à son smartphone (ou un ordinateur) les lunettes reconnaissent les mouvements des doigts et les transforment en instructions afin de voir leur déplacement dans l’écran doublement virtuel que l’on voit grâce aux lunettes en surimpression. Si on devient accro à ce genre d’accessoire, ce qui pourrait arriver plus tôt qu’on ne peut l’imaginer on n’aura plus qu’à dématérialiser notre corps pour devenir un être totalement virtuel …
Source : Agence JiJi