Réflexions personnelles sur la structure du “fonctionnariat” français et ses conséquences

J’ai effectué ma carrière en recherche auprès du CNRS, un organisme dépendant de l’Education Nationale française. J’ai toujours refusé personnellement d’accéder au statut de fonctionnaire pour des raisons idéologiques difficiles à expliquer en optant pour le statut de contractuel. Je considérais que ce statut de fonctionnaire était “trop confortable” et m’encouragerait à ne plus me remettre en cause. J’ai en effet côtoyé des agents fonctionnaires du CNRS qui depuis de nombreuses années ne travaillaient plus du tout et se montraient dans les locaux du laboratoire pour justifier leur salaire confortable acquis par ancienneté et non par compétence. Lorsque mon patron me proposa une promotion au grade de directeur de recherche je devais selon les statuts de cet organisme devenir fonctionnaire titulaire alors que je n’était “que” contractuel depuis le début de ma carrière. Ayant refusé cette promotion il ne me restait plus qu’à démissionner car mon dossier professionnel, déjà annoté d’une grosse croix rouge, allait être classé parmi les irréductibles. J’ai donc démissionné du CNRS. Il y avait d’autres raisons qui n’entrent pas dans le propos de ce billet. Compte tenu de mon expérience personnelle je considère que le statut de fonctionnaire à vie, c’est-à-dire que l’administration ne peut pas remettre en cause le bien-fondé de la présence d’un individu x ou y dans une administration étatique quelle qu’elle soit sous le prétexte idéologique qu’il bénéficie de ce statut de fonctionnaire, est un système encourageant l’incompétence et toutes sortes de déviances comme par exemple la corruption.

J’en suis arrivé au cours de ma réflexion sur l’inutilité de ce statut et qu’il faut tout simplement le supprimer quelles que soient les administrations considérées, qu’il s’agisse des cheminots, des enseignants, des employés de l’Etat dans diverses administrations ministérielles ou entreprises de l’Etat comme par exemple EDF et bien d’autres entreprises contrôlées par l’Etat. Si les agents du CNRS sont notés en fonction de leur nombre de publications dans des revues scientifiques internationales à comité de lecture, il se trouve que dans mon cas, ayant passé plus de la moitié de ma carrière dans le cadre de mon activité comme détaché auprès d’entreprises distinctes du CNRS au sein desquelles ma capacité de publication était soumise à l’approbation de ces entreprises, alors ma notation était entachée par ces restrictions. J’ai déposé trois brevets au cours de ma carrière et tous ces brevets étaient de par la loi propriété du CNRS et leur exploitation rendait le CNRS le principal bénéficiaire de leur exploitation éventuelle. En d’autres termes la créativité d’un agent de l’Etat ne lui appartient pas. Cette activité était d’ailleurs gérée par un service juridique hybride entre le CNRS et l’Education Nationale. J’ai consulté ce service et je peux tout simplement affirmer que cette entité relève de l’imagination d’un Kafka très doué dans le surréalisme le plus rebutant. Cette administration est à mon avis l’archétype de l’image défavorable du fonctionnariat.

La France ressemble, j’ose l’écrire, à ce qu’était l’URSS, pays où tous les sujets du parti étaient de facto des fonctionnaires ! L’exemple de l’Education National est caricatural. À un instant t quel que soit le jour de l’année scolaire 30 % du personnel de l’éducnat est “absent” pour toutes sortes de raisons : congés de maladie, pour convenance personnelle ou de maternité, sessions de perfectionnement, stages variés dans d’autres administrations. Pour pallier à cet état de choses la direction de l’educnat réclame toujours plus d’agents pour maintenir le bon fonctionnement des établissements, maternelles, lycées et collèges. Tous fonctionnaires et nous sommes heureux car nous ne sommes soumis à aucun devoir professionnel ! Voilà quel est ce système étatique vicieux qui devrait être supprimé d’un trait de plume. Dans les entreprises privées les fautes professionnelles sont lourdement sanctionnées, à la SNCF le récent déraillement d’un train dans la banlieue sud de Paris n’a conduit à aucune condamnation formelle et pourtant les services d’entretien du réseau également constitués de fonctionnaires avaient commis une faute professionnelle grave. Voilà ce qu’est le véritable statut des fonctionnaires, quel que soit leur niveau : responsable jusqu’à un certain point mais jamais coupable. Vive la vie de rentier fainéant payé par les contribuables qui n’est pas concerné par la réforme des retraites puisque celles-ci sont payées par la dette de l’Etat, un autre vrai scandale dont personne ne parle dans les médias de bon ton … Il existe fort heureusement des fonctionnaires qui aiment leur métier et qui ne comptent pas leurs heures de travail. Ils sont malheureusement souvent trop mal payés et doivent alors s’acharner en effectuant des heures supplémentaires dans le cadre de leur activité hors des heures statutaires afin d’améliorer leur solde, heures supplémentaires qui seraient beaucoup mieux rémunérées s’ils étaient employés dans le secteur privé.

En quelques mots il y a en France un fonctionnaire pour 13 habitants, tous âges confondus soit 72 fonctionnaires pour 1000 habitants. En Chine, tout le monde sait que ce pays est un modèle de démocratie, il y a 80 millions de fonctionnaires du parti communiste dont l’occupation est de surveiller les citoyens du moindre village aux plus grandes villes, les entreprises grandes et petites, les exploitations agricoles et, comble d’ironie d’autres membres du parti. Il y a en Chine 60 fonctionnaires dûment inscrits au parti pour 1000 habitants. Encore un petit effort et la Chine rejoindra la France dans le poids de la fonction publique ! Pourquoi le président français veut réformer le régime des retraites ? Tout simplement pour faire payer l’ensemble des citoyens afin de combler l’abime effrayant du système de retraite des fonctionnaires qui n’est pas provisionné. Le Ministère des finances voudrait mettre la main sur le fond de retraite (Argic et Arco, je crois) des professions libérales au passage et mutualiser la retraite des fonctionnaires en rendant tous les salariés solidaires, une Chine en miniature en quelque sorte. Jamais aucun média de grand chemin ne mentionnera cet état de fait et pourtant c’est la réalité.

Pour conclure ce billet je voudrais insister sur le fait que sans ma retraite complémentaire constituée à titre onéreux auprès d’un fond de pension géré par la Caisse des dépôts et consignations je serais dans la misère. Tous les contractuels de l’Etat et des collectivités locales peuvent faire ce choix et il pourrait en être de même pour la grande majorité des salariés du privé qui sont en définitive des contractuels. Placer ses cotisations auprès d’un organisme sérieux comme la CDC, en quelque sorte le fond souverain français, serait un bon choix mais confier la gestion de ce capital à un organisme comme BlackRock, le projet du président de la République, est une trahison de tous les citoyens … Et pour plus d’informations relatives à la “grande administration” et le corporatisme corrupteur qui y règne, par exemple ceci : https://www.youtube.com/watch?v=D_amTRVS0Cg&ab_channel=%C3%89LUCID

Pourquoi le gouvernement français n’a plus aucun pouvoir

Tous les pays membres de l’OTAN sont endettés et ne peuvent plus faire face à la crise profonde à laquelle ils n’échapperont pas. Le pays le plus endetté est les USA et compte bien faire payer sa dette à tous les pays qui utilisent le dollar comme monnaie d’échange en reproduisant le sale coup des subprimes de 2008, c’est-à-dire vendre leur dette en la monétisant. Mais les pays de l’Occident ne se laisseront pas berner une deuxième fois. Aux pays de l’OTAN il faut ajouter la Corée et le Japon, les 51e et 52e Etats américains, c’est un état de fait qu’il ne faut pas nier. La dette totale de la France est tout simplement monstrueuse : si on prend en compte, outre la dette dite officielle, tous les postes déficitaires classés perfidement dans les “hors-bilan” on arrive à un montant global du passif de l’Etat français équivalent à plus de trois fois le PNB. Personne n’ose le dite clairement, c’est-à-dire près de sept trilliards d’euros ! Dans ces conditions tout ce que déclare le gouvernement n’est que boniment et ne sera jamais réalisé. Impossible d’augmenter par exemple le budget de la défense, impossible de réaliser une réforme des retraites sans raser les présents retraités malgré les déclarations tonitruantes du gouvernement. Macron s’en moque puisque tous ces retraités qui ont voté pour lui lors des dernières élections ne pourront pas voter à nouveau pour lui car il ne pourra pas rempiler pour un troisième mandat, la loi le lui interdit.

Un pays lourdement endetté avec une balance commerciale chroniquement déficitaire n’a plus aucun pouvoir. La France, traditionnellement, était exportatrice de denrées agricoles. C’est le passé : aujourd’hui la France importe à hauteur de 30 % les denrées agricoles pour nourrir la population, du jamais vu depuis que la France existe, les Gaulois exportaient du vin dans tout l’empire romain. La raison est simple : la population agricole est rurale et les habitudes n’ont pas changé depuis le règne des seigneurs sur leurs fiefs. Les paysans sont taillables et corvéables à merci. Pour sauver la population de la France j’avais préconisé dans un précédent billet sur ce blog d’annuler la dette de tous les exploitants agricoles et de reporter leurs impôts et leurs charges sociales (MSA) sur la population générale non impliquée dans la production de denrées alimentaires. Rien n’a été fait dans ce sens et à court terme la population française urbanisée devra dépenser une fortune pour se nourrir car les exploitations ne trouvent plus de repreneur lorsque l’exploitant des lieux décide de cesser son activité.

Au Japon les candidats à la reprise d’un exploitation de production de riz bénéficient d’une multitude d’avantages, aides de l’Etat payées par le prix du riz le plus souvent surtaxé dans ce but. C’est très facile car les Japonais trouvent leur riz à grains courts et plus ou moins collant le seul riz comestible. Le Japon produit des légumes, des fruits, du lait et des produits laitiers ainsi que du blé tendre avec lequel les boulangers produisent du pain meilleur que la baguette parisienne. Mais les consommateurs sont disposés à y mettre le prix. Tous les détaillants de fruits, légumes et viande ne sont pas tributaires de coopératives agricoles ou de centrales d’achat, les circuits économiques concernant l’alimentation ressemblent à des “circuits courts” à l’échelle nationale. Pourquoi la France ne prend-t-elle pas exemple sur le Japon ? La population aura toujours besoin de se nourrir. Pourquoi taxer les exploitants agricoles de manière outrancière alors que cette corporation a une véritable mission de salut public ?

Dans le domaine de l’industrie la situation est pire encore. Les entrepreneurs sont asphyxiés par les charges sociales et les impôts alors que eux aussi ont pour mission de créer des emplois et donc de contribuer à la survie de la population. Encore une fois la situation de l’industrie française est catastrophique car l’Etat français n’a plus aucune marge de manœuvre en raison de la dette publique exorbitante et se voit contraint de taxer ces entreprises pour faire fonctionner sa mécanique débordante d’individus inutiles. Tous ces éléments d’analyse convergent pour affirmer que la France est au bord de la faillite. Un jour prochain le Trésor français se trouvera en panne sèche car plus aucun créancier n’osera prêter à la France, d’ailleurs l’inversion des taux signifie que les créanciers n’accordent déjà plus aucune confiance dans le pouvoir de la France d’honorer sa dette. Le taux à dix ans est à ce jour de 2,62 % et le taux à un mois n’est que de 1,98 %. Dans une situation économique normale, c’est-à-dire inspirant la confiance, cette différence devrait être l’inverse exact de la situation actuelle (source : tradingeconomics.com). François Fillon fut massacré par l’intelligentsia soutenant le “mozart de la finance” quand il déclara que la France était en faillite et on constate aujourd’hui que ce “mozart de la finance” n’est qu’un acteur de théâtre refoulé qui a embrassé une carrière dépassant ses capacités intellectuelles.

La France est donc effectivement en faillite et la réforme des retraites est là pour le confirmer. Si les retraites actuellement versées ne sont pas diminuées ce sera un coup d’épée dans l’eau. Le président s’en moque, il n’aime ni la France ni les Français, y compris ceux qui ont voté pour lui. Personnellement je me bats avec l’administration française depuis plus de 4 mois pour régulariser la domiciliation de ma retraite à Papeete. C’est un signe révélateur d’une gestion calamiteuse du paiement des retraites car les caisses sont vides ! Je conclurai ce billet de mauvaise humeur en déclarant que la seule planche de salut qui reste à la France est de quitter l’Union européenne, d’abandonner l’euro, dévaluer le franc nouvelle formule de 30 % dans l’espoir de revitaliser à l’exportation les rares entreprises qui survivent sur le territoire et enfin de prendre les mesures indiquées plus haut pour l’agriculture en taxant de surcroit toutes les denrées alimentaires importées. Mais je dois rêver les yeux ouverts sur le texte que j’écris …

BlackRock et State Street mentent car ils sont en difficulté. Quid des retraites des Français ?

La crise obligataire était prévisible en raison de l’augmentation exponentielle des taux d’intérêt des T-bonds. En effet, la très grande majorité des fonds mis en gestion auprès des grandes institutions américaines de gestion, BlackRock, StateStreet et Vanguard, ont été investies dans des obligations émises par l’Etat ou les Etats des Etats-Unis et d’autres entités souveraines comme en Europe ou en Norvège, au Japon, Corée et Australie. Compte tenu de l’augmentation des taux d’intérêt, la référence étant le taux des obligations à dix ans, la valeur faciale des obligations acquises par ces trois grands gestionnaires de fonds a diminué mécaniquement. Puisque ces fonds représentent majoritairement les capitaux placés dans des programmes de retraites par des particuliers et les entreprises contribuant à la retraite de leurs employés selon la loi, mécaniquement de même le montant des pensions allouées aux présents et futurs retraités va diminuer. Enfin, si on tient compte de l’inflation qui s’est généralisée en particulier en Europe, alors le pouvoir d’achat des retraites se trouve gravement altéré.

Devant cet état de fait, ces grands gestionnaires de fonds se sont lancé sans vraiment réfléchir vers des investissements plus rentables à court terme et ce qui leur paraissait le plus judicieux était l’investissement dans les obligations dites “vertes”, celles-là mêmes corrélées aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’une des cibles préférées des gestionnaires de fonds est majoritairement l’ensemble des entreprises de production d’électricité qui ont défini des programmes clairs de conversion de leur activité dans des technologies bas carbone non plus les énergies renouvelables dont le défaut majeur est leur caractère aléatoire mais dans l’énergie nucléaire, le biogaz et la valorisation des déchets (rubrique qui fera l’objet d’un prochain billet). Investir dans ce type de production ou d’économie d’énergie ne constitue pour ces gestionnaires qu’un pis aller puisque la rentabilité des investissement n’est pas instantanée mais se situe sur le long terme, au moins plus de dix ans pour l’énergie nucléaire. Or tant BlackRock que State Street et Vanguard sont aujourd’hui confrontés à la crise obligataire et désespérément à la recherche de rendements à court terme. L’objectif de ces gestionnaires de fond est en effet de trouver les meilleures opportunités pour leurs clients de telle façon que les risques soient minimisés tout en assurant les meilleurs revenus des investissements. La crise obligataire aurait donc un bon côté si l’on croit Dalia Blass, directrice des affaires externes de BlackRock lors de sa déposition devant la commission d’enquête du Sénat du Texas au côté de Lori Heinel, directrice des investissements externes de State Street.

Il devient donc de plus en plus évident que les gestionnaires de fond et pas seulement les trois grands noms américains de cette activité se trouvent dans une impasse : ou bien ils respectent les critères ESG ou bien leurs clients voient leurs fonds perdre de leur valeur et ne plus être profitables. Dans ce dernier cas ce sont des dizaines de millions de retraités et de futurs retraités qui seront lourdement pénalisés. Ainsi les taux d’intérêts à dix ans proches de zéro voire négatifs représentaient une source de revenus acceptable car les obligations se négociaient sur le second marché assez aisément mais la situation inflationniste a changé la donne et les fonds de pension n’auront d’autre choix que de réduire le montant des pensions des retraités actuels et des futurs retraités.

Ce qui a lieu aujourd’hui aux Etats-Unis, notamment au Texas avec cet audit organisé par le Sénat de l’Etat, n’augure rien de bon pour les futurs retraités français car la cible de ces gestionnaires de fond estimation est le pactole des retraites par répartition français alimenté en continu par les cotisations des contribuables actifs. Pour des gestionnaires comme BlackRock une telle opportunité est mirifique. Il reste que confier la gestion des retraites du régime général français à une société étrangère pose un problème juridique qui, à ma connaissance, n’est pas abordé par les actuels députés français et ce problème se résume en une question : les fonds collectés par les cotisations sociales sont-ils la propriété de l’Etat ou la propriété de ceux qui ont cotisé durant toute leur vie active et ont confié à l’Etat la gestion de ces fonds ? Confier cette gestion à des entreprises étrangères (BlackRock est le candidat le mieux placé) ne constitue-t-il pas une prise de risque difficilement évaluée ? Le Sénat du Texas a approfondi sa réflexion et en est arrivé à la conclusion que les gestionnaires de fond s’orientent malgré leurs engagements vers le capital-risque en raison de la crise obligataire que pourtant très peu de commentateurs mentionnent.

Sur le marché boursier il existe deux placements, les actions et les obligations d’entreprises ou d’Etats. Il des souvent admis que BlackRock possède plus de 6 % du CAC40 en France. En réalité il ne s’agit pas d’actions mais d’obligations qui se négocient plus aisément que les actions sur le second marché. À propos de la réforme des retraites que va mettre en place le gouvernement français le risque de voir le produit intérieur brut de la France chuter en raison d’une baisse inévitable du pouvoir d’achat des retraités au cas où la gestion des retraites serait confiée à une entreprise comme BlackRock, n’est évalué ni par le gouvernement ni par les représentants du peuple que sont en France les députés et les sénateurs. Le vrai problème n’est pas le pouvoir d’achat des retraités présents et futurs mais le montant des profits que pourra réaliser sur le court terme une société comme BlackRock à qui sera confiée la gestion de ces fonds de retraite conformément aux directives de la Commission européenne. Si on se remémore les démêlés de BlackRock et State Street à propos de leurs réponses évasives relatives à leurs respect des critères ESG devant le Sénat du Texas on peut se demander à juste titre si le gouvernement français ne ferait pas mieux de ne rien faire et de laisser le problème des retraites des Français suivre son cours car le pouvoir d’achat des retraités, principaux soutiens du Président lors de la dernière élection, pourrait s’effondrer de plus de 20 % dans les prochaines années ou au pire dans les prochains mois compte tenu de l’inflation actuelle.

Source partielle : ZeroHedge et The Epoch Times

Brève. SARS-CoV-2 : belle opération pour l’Etat français ?

Reprenons les données : plus de 80000 morts et parmi tous ces morts plus de 90 % ayant un âge supérieur à 75 ans. Autant dire pour faire simple que tous les morts étaient des retraités. Le calcul suivant, qui n’utilise que des « règles de trois » comme mes lecteurs le savent, consiste à calculer ce que l’Etat français ne déboursera plus pour entretenir ses chers retraités. Pour faire simple encore, considérons le montant médian d’une retraite, une donnée très difficile à trouver sur les sites gouvernementaux français qui de toutes les façons sont un foutoire innommable, donc une retraite moyenne d’un montant de 1800 euros par mois comprenant toutes les retraites complémentaires. Ce n’est probablement pas très loin de la réalité puisque des millions de Français ont cotisé à ce piège qu’est l’assurance-vie, mais c’est une autre histoire.

Je suis arrivé à 1,7 milliards d’euros qui ne quitteront plus les diverses caisses de retraite publiques et privées. Que les propriétaires des EHPAD ne se fassent pas de souci, leurs établissements ont déjà refait le plein puisque la population française vieillit, et ce sera encore le jack-pot pour eux comme pour les pompes funèbres. Autant dire que ce virus fait de nombreux heureux, donc il serait tout à fait souhaitable que cette épidémie continue …

Mon texte est vraiment glauque mais c’est pourtant la triste réalité ! Le souci est que ces 1,7 milliards n’ont même pas suffi à couvrir le coût des tests RT-PCR, qui ne servent à rien, dont le montant atteint déjà plus de 3 milliards d’euros (personne n’en parle) et je ne parle même pas des vaccins dont le fiasco israélien a bien montré qu’ils sont non seulement inefficaces mais augmentent considérablement le nombre de morts après ce geste médical qui rend les personnes encore plus sensibles au virus « sauvage » quel que soit sa variabilité génomique, en particulier les personnes de moins de 65 ans jusque-là très largement épargnées. Et les gouvernements, et pas seulement en France, font reposer toute leur stratégie sur la vaccination. Les « vieux » des EHPAD ont été les premiers à être vaccinés. Dur, dur, c’est justement chez les vieux que le système immunitaire est difficile à réveiller. Il continueront à mourir de leur belle mort comme ce fut le cas, coronavirus ou pas, depuis le début de l’année 2020.

Bref, force est de constater que l’on vit dans un monde totalement surréaliste et que malheureusement la lumière du bout du tunnel est encore bien faible … puisqu’il faudrait, pour finalement équilibrer les comptes des caisses de retraite, en particulier la caisse de retraite des fonctionnaires, que l’épidémie dure au moins dix ans de plus ! N’est-ce pas ce que le gouvernement souhaite secrètement ?

Mauvais temps pour les retraités français !

Depuis plus d’un mois j’étais dans l’incapacité totale de consulter mon compte en banque par internet. Je suis épouvantablement négligeant, certes, mais le problème résidait dans la formulation d’une sécurité renforcée pour accéder aux données – complètement étriquées – des mouvements de mon compte en banque. D’ailleurs je m’en moque car je vis chichement, seul chez moi et à vrai dire ce confinement qui nous est imposé ici depuis 5 semaines déjà, et il y aura d’autres semaines à suivre, alors ce samedi soir deux jeunes filles aussi belles l’une que l’autre sont venues me rendre visite car elles savent que j’ai toujours du bon fromage français et du bon vin. Il s’agissait d’une bouteille de Pouilly-Fuissé un peu jeune malheureusement.

L’une des mes visiteuses, francophone bien que n’étant pas française, parfaitement hispanophone, m’a aidé à réaliser les diverses opérations de sécurité sur mon ordinateur pour accéder à mon compte.

Oh surprise ! Ma retraite CNAV a été rabotée de 115 euros, près de 16 % du montant total de cette partie de ma retraite qui juste un peu supérieure au salaire minimum local. Est-ce une erreur ? Certainement pas. Dois-je me plier à un courrier R/AR pour demander une explication ? Inutile, ce courrier atterrira dans un grosse poubelle et je ne recevrai aucune réponse. Donc le mouvement est amorcé.

Chers concitoyens retraités et accessoirement lecteurs de mon blog, vous allez vous probablement vous apercevoir qu’il en sera de même pour vous que vous habitiez en France ou ailleurs. Et ce n’est qu’un début. Dans quelques mois on peut se demander si les retraités français qui ne sont pas morts du coronavirus percevront toujours leur pension qu’ils ont constitué à titre onéreux puisque les impôts représentent, lorsque l’on est dans la vie active, une cotisation à la caisse de retraite dite par répartition exactement comme de cotiser volontairement pour une retraite complémentaire.

Toutes ces lignes pour dire que la France est brutalement entrée dans une crise économique et financière sans antécédent historique sinon peut-être les années sombres de 1915-1916. J’ai lu un billet totalement mensonger sur je ne sais plus quel blog ou site d’info que le PIB français allait au pire chuter de 10 %. C’est n’importe quoi, une fake-news tout simplement ! Le PIB de la France a déjà chuté de plus de 10 % tout simplement parce qu’il n’y a plus aucun touriste en France et cette situation va perdurer au mieux jusqu’à l’automne. Même en arrosant tous les Français avec de l’ « helicopter-money » le PIB de la France pour l’année 2020 va chuter d’au moins 25 % voire plus. Que de beaux jours en perspective … Et ce sont ces salauds de rentiers, les retraités, qui devront payer !

Brèves.

Le prix de l’essence dans l’archipel des Canaries

Ici à Tenerife où j’ai choisi de vivre ma retraite paisiblement loin des frimas hivernaux et des chaleurs étouffantes estivales car le climat y est printanier toute l’année il se prépare une révolte type « gilets jaunes » et les premiers à manifester seront les chauffeurs de taxi. La situation des chauffeurs de taxi à Santa Cruz de Tenerife – je fais cette précision car il existe une autre ville dans l’île de La Palma également appelée Santa Cruz – est catastrophique. Il y a eu trop de licences accordées par la mairie au moment de la grande crise de 2008 pour combattre le chômage et tous ces hommes et femmes, endettés pendant des années pour rembourser leur banquier qui leur avait accordé un crédit pour acheter, qui une Prius, qui une Mercedes, et être promus chauffeurs de taxi, crèvent la faim car il y a trop de concurrence puisqu’il y a trop de taxis. J’avais un rendez-vous ce mercredi 8 janvier avec un médecin tôt le matin dans le centre de santé dont je dépends et j’ai choisi de faire appel à un taxi pour me conduire dans cet endroit situé à deux kilomètres et demi de mon domicile d’autant plus que le temps était exceptionnellement maussade.

Ayant tout de suite identifié que j’étais un Français en raison de mon accent le chauffeur entama la conversation et je répondis dans mon espagnol approximatif. Il me parla des « gilets jaunes » avec admiration. Et il m’avoua qu’ici, dans cette île paisible, la révolte couvait. Il me parla du prix du carburant et de l’augmentation programmée de son prix. Le gouvernement local a décidé que cette augmentation aurait lieu après la rentrée des classes en septembre prochain pour ne pas perturber la saison touristique. Le prix du super sans plomb va passer de un euro zéro cinq le litre à un euro cinquante.

Il avait déjà fait le calcul : 43 % d’augmentation ! Je lui ai expliqué que cette augmentation était le résultat des agissements des écologistes locaux qui ont obtenu la fermeture de la raffinerie de pétrole justement située à l’orée de la ville et qui existe depuis les années 1930 qui selon eux est polluante mais contribuait à une fiscalité très avantageuse pour tout l’archipel en ce qui concerne les carburants, ce que ces mêmes écologistes ont semblé oublier.

Mais j’ai ajouté que non seulement lui et collègues allaient souffrir de ces augmentations car il y aura aussi le gaz de pétrole pour les cuisines, le carburant pour les bateaux, le kérosène pour les avions qui augmenteront dans les mêmes proportions. Au final, dans l’archipel qui dépend largement d’importations tant de l’Espagne péninsulaire que de l’Europe, de l’Amérique du sud ou d’autres pays pour vivre tout va augmenter en conséquence puisque tous ces carburants étaient détaxés. En passant le long du port où il y a en permanence des plate-formes pétrolières en maintenance il m’a avoué (ce que je connaissais déjà) que le Maroc pompait du pétrole dans ses eaux territoriales. Je l’ai informé qu’il y avait aussi du pétrole au large des îles de Fuerteventura et de Lanzarote. Pourquoi alors avoir fermé cette raffinerie ?

En septembre prochain la situation pourrait bien être explosive ici aux Canaries et les écologistes locaux devront opter pour l’absentéisme et rester cachés chez eux. Mêmes causes et mêmes effets puisque l’élément qui a fait bondir les provinciaux français était une augmentation somme toute modeste des carburants en raison des idées stupides de ces même écologistes …

En France : le grand débat sur l’ « âge pivot » de départ à la retraite et les « régimes spéciaux ».

Juste deux exemples pour démontrer la stupidité de cet âge pivot qu’aux dernières nouvelles le gouvernement français aurait abandonné. Pourquoi, comme dans la plupart des pays de l’OCDE, le gouvernement français ne laisse-t-il pas le choix aux travailleurs, qu’ils soient employés d’une entreprise, leur propre employeur ou salariés de la fonction publique, prendre leur retraite quand ils le désirent. Pourquoi les fonctionnaires français veulent absolument légiférer sur tout ce qui concerne la vie des citoyens ? Qu’il y ait des régimes spéciaux, je veux bien, mais il faut tout de même rappeler l’origine par exemple des régimes spéciaux des agents roulants de la SNCF :

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Pour l’un de mes neveux, toute sa carrière a consisté à nettoyer les égouts de la ville de Lyon, c’est tout à fait normal qu’il ait profité de sa retraite à l’âge de 50 ans. Pour ce régime très spécial il n’y aura jamais, par décence, d’âge pivot et c’est bien normal ! A contrario l’autre exemple parle encore plus en ce qui concerne cet âge « pivot » : ma fille a commencé sa carrière à l’âge de 19 ans. Jusqu’à quel âge devra-t-elle travailler pour disposer de sa pleine retraite ? À 64 ans après avoir transpiré pendant 45 ans ? … Cette histoire de réforme des retraites françaises est stupide et pleine d’arrières pensées vraiment malsaines de la part du gouvernement français, d’autant plus que ces retraites sont, cerise sur le gâteau, taxées avec des impôts appellés pudiquement contributions (CSG) alors qu’il s’agit d’une deuxième imposition rétroactive sur le salaire perçu lors de la vie active, ce qui est parfaitement illégal en regard de la loi puisque quelle que soit cette retraite, système public ou retraite complémentaire, elle a été constituée à titre onéreux dans les deux cas. Je m’étonne d’ailleurs qu’aucun retraité ne s’émeuve de cette situation …

Illustration : Gabin dans le film « La bête humaine » de Jean Renoir

Pénibilité : encore deux milliards ponctionnés aux entreprises !

La pénibilité du travail qui devrait donner droit à des trimestres supplémentaires de cotisation pour la retraite va être entièrement prise en charge par les entreprises. D’abord, c’est quoi la pénibilité, comment ça se mesure et sur quels critères, est-ce une notion objective ? Le nouveau secrétaire général du très gauchisant syndicat CGT considère que les entreprises sont « coupables » (sic) d’offrir des emplois pénibles et qu’elles doivent payer. On pourrait rêver mais par les temps qui courent ce sont plutôt des insomnies promises aux chefs d’entreprise. Un exemple de pénibilité parmi d’autres : les contrôleurs aériens qui font périodiquement parler d’eux en bloquant le ciel européen peuvent prendre leur retraite pleine à 52 ans s’ils ont effectué 17 ans de service, vous avez bien lu. Le contrôle aérien est l’un des métiers les plus pénibles puisque ceux qui se risquent à exercer ce métier travaillent au mieux 25 heures par semaine avec des salaires inversement proportionnels à leurs heures de travail. Certes ils ont des responsabilités mais encore faut-il définir la pénibilité de leur métier qui n’a plus rien à voir avec celui des années 70. Tout le trafic aérien est informatisé et quasiment automatisé. Les pilotes savent exactement quand il faut ouvrir les flap pour ralentir leur aéronef et combien de temps ils doivent tirer sur le manche si cette opération ne se fait pas automatiquement. Pour le contrôle des « taxi » même chose, des détecteurs au sol indiquent la position au millimètre près des avions. Gérer une approche ou un atterrissage est infiniment plus simple que de gérer une centrale nucléaire. Mais non, les contrôleurs aériens exercent apparemment le métier le plus pénible qui soit ! Et c’est la même chose pour les conducteurs de locomotives à vapeur et les mineurs de grand fond, il en existe encore beaucoup en France … La ministre du travail et du syndicalisme a trouvé une nouvelle piste pour encore ponctionner les entreprises. Mais au fait, avec le salaire d’un ministre, à la retraite après au mieux cinq ans d’activité, ô dieux que ce métier doit être pénible !!!

Billet d’humeur destiné à Christophe Barbier

Je suis de moins en moins lecteur assidu de l’Express mais je suis resté ébahi par la prestation audiovisuelle de Christophe Barbier qui se croit sur un terrain de foot-ball et distribue des cartons de couleurs pour les sujets d’actualité.

http://videos.lexpress.fr/actualite/politique/video-retraites-jean-marc-ayrault-a-bien-manoeuvre-l-edito-de-christophe-barbier_1276859.html

Je veux bien qu’il distribue un carton rouge à TEPCO parce que de l’eau radioactive fuite dans l’océan à Fukushima-Daiichi. On ne va pas en faire un fromage, l’eau de mer constitue la plus grande réserve d’uranium dans le monde et un peu de césium de plus ou de moins ne changera pas la donne globale. Les très forts courants existant au large de l’archipel japonais auront vite dilué cette radioactivité. Puis il distribue un carton jaune à la Croatie, parait-il un repère de criminels. Je n’ai aucune opinion sur ce sujet si tant est qu’il est avéré. Il n’y a pas qu’en Croatie qu’on rencontre des criminels, venez ici aux Canaries, toutes les trattoria appartiennent à des investisseurs mafieux venus de Calabre et de Sicile, dans certains endroits, on parle le russe, et dès qu’un bien immobilier qui en vaut la peine est à vendre, et il y en a des milliers, c’est un Biélorusse, un Kazakhe ou tout simplement un Russe qui se l’approprie avec de l’argent venu de nulle part pour le plus grand bonheur de l’agent immobilier notoirement corrompu, de l’avocat marron qui fait la transaction et du politicien local qui délivre l’éventuel permis de construire pour tripler la surface de la maison. Christophe Barbier en vient à la magistrale prestation du premier ministre, professeur d’allemand à la retraite de l’éducation nationale, au sujet des retraites, justement ! Carton vert ! Mais de qui se moque-t-il ? Ayrault n’a strictement rien fait qui puisse éviter l’effondrement imminent du système de Ponzi des retraites par répartition, une lubie du Conseil National de la Résistance devenue inapplicable de nos jours, il a tout simplement trouvé un prétexte pour augmenter les impôts et les taxes. Je voudrais rappeler au prof d’allemand qu’en Espagne l’âge légal de départ à la retraite est 68 ans, avant 68 ans, nada, rien, des nèfles ! Le seul moyen d’échapper s’il en est encore temps du bourbier mortel dans lequel se trouve le « hors bilan » que constitue le système de retraites par répartition avec la protection sociale française dans son ensemble (6000 milliards d’euros d’ardoise, ce n’est pas moi qui l’invente mais un comité d’étude de la Commission européenne) est de tout remettre à plat, d’abolir les privilèges (voir 1789, mais les privilèges repoussent comme la chien-lit, je veux dire le chiendent, les politiciens y trouvant les premiers leur compte) et de ne plus accepter qu’un seul système de retraite pour tout le monde, par points et capitalisation, sans âge de départ légal, chacun pourra faire comme il le veut, mais je suis obligé de me pincer, je dois rêver. Donc, Monsieur Barbier, carton vert pour TEPCO, carton jaune pour la Croatie au bénéfice du doute et carton rouge pour le gouvernement qui a encore réussi une belle opération d’enfumage. Un conseil Monsieur Barbier, allez-y mollo sur la marijuana, on finit par s’enfumer le cerveau !

Inversion de la courbe du chômage pour la fin de l’année ?

Le chômage diminue aux Etats-Unis et c’est bon pour le moral des places financières, des politiciens d’outre-atlantique et par voie de conséquence pour le monde entier. Mais ce que cette nouvelle ne dit pas c’est qu’il s’agit d’une conjoncture statistique et démographique favorable. En effet le baby-boom des années 50 produit aujourd’hui des millions de retraités et donc des chômeurs d’hier qui ne se réinscrivent pas aujourd’hui et voilà ce qui arrive aux USA et également en Europe et surtout en France où l’âge légal de départ à la retraite a été fixé stupidement à 60 ans. Quand je dis stupidement je pèse mes mots parce qu’on pourrait tout aussi bien dire « illégalement » malgré le fait qu’il s’agisse d’une loi votée par des parlementaires élus par le peuple. Cette disposition, légale donc, constitue en réalité une entrave à la liberté du travail (comme l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans constitue une entrave à la liberté du travail) qui est pourtant un principe de base de la Constitution (préambule de la constitution de 1946) même si ce principe est sibyllin dans sa rédaction. Mais l’âge légal de départ à la retraite va bien arranger le gouvernement actuel qui n’arrivera pas à endiguer les chômage ces prochains mois parce que des milliers de chômeurs auront atteint l’âge légal pour ne plus se prendre la tête à aller faire la queue chez Paul Employ. C’est exactement ce qui se passe aux USA en ce moment d’après une étude détaillée de Merril Lynch et Bank of America dont il ressort qu’il serait plus honnête non pas de raisonner globalement quand on parle de chômage mais d’être plus précis et d’établir des statistiques par tranches d’âge. Globalement le chômage aux USA diminue mais celui des jeunes et des quadras a plutôt tendance à augmenter, ce qui n’est naturellement pas bon signe mais l’administration américaine n’en a cure, ce sont les statistiques globales qui font foi. Pour ce qui est de la France et d’autres pays européens, la situation démographique est tout aussi favorable pour les statistiques du chômage et le restera encore une bonne vingtaine d’années avec les départs massifs à la retraite des baby-boomers. Si Hollande affirme que la courbe de l’accroissement du chômage va sinon s’inverser, du moins s’infléchir avant la fin de l’année, il doit disposer d’informations démographiques précises et c’est probablement pour cette raison si importante qu’il ne veut pas toucher à l’âge légal de départ à la retraite afin de clamer haut et fort « j’avais raison, j’ai tout fait pour que le chômage recule » ou quelque chose d’aussi mensonger du genre « les actifs pourront bien payer pour les retraités » ce qui, si on regarde attentivement la pyramide des âges française, prouve justement le contraire.

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Reculer l’âge légal de départ à la retraite est donc synonyme d’aggravation automatique du chômage, non pas parce des postes de travail occupés par des seniors ne se libèrent pas (l’objectif initial illusoire des 35 heures de Madame Aubry pour d’autres raisons) mais parce que la démographie est plus forte que toutes les décisions gouvernementales. Et ne pas reculer cet âge légal entrainera de manière imparable une faillite du système de retraite par répartition qui dès l’origine était un doux rêve surréaliste mis en place par un communiste en 1941, un dénommé Belin (ne pas confondre avec les biscuits du même nom), alors ministre du travail du Maréchal Pétain, c’est dire ! On en est encore là aujourd’hui et pour des raisons électoralistes le gouvernement ne changera rien et dans 4 ans il sera trop tard, soit le système à la Ponzi des retraites par répartition aura fait faillite, soit la France elle-même sera en faillite …

Sources : Businessinsider et Wikipedia pour la pyramide des âges