L’hécatombe indienne de SARS-CoV-XXX et la blague belge

L’Inde semble avoir massivement utilisé le Remdesivir pour soigner les malades souffrant du coronavirus. Or ce produit provoque des lésions rénales mais, bien plus grave, il s’agit d’un agent mutagène puissant pour les virus à ARN. Inutile de réfléchir plus longtemps, de par la gestion erratique de son épidémie l’Inde a tout simplement favorisé l’apparition de un ou plusieurs mutants, cette fois-ci beaucoup plus agressifs puisqu’il tuent des sujets relativement jeunes. Il est inconcevable que les biologistes de Gilead ne se soient jamais penché sur ce problème de la mutagénicité de cette molécule qui ressemble étrangement à un nucléotide, n’importe quel biochimiste peut s’en rendre compte. Cette question n’a jamais été abordée mais je me la pose sans aucune arrière-pensée : pourquoi Gilead a mis sur le marché une telle molécule sachant que les risques de mutagénicité étaient évidents. Ce risque a été largement démontré à la fin du printemps 2020 mais jamais les autorités sanitaires nationales ou internationales comme l’OMS n’ont mentionné clairement ce risque, se bornant à déclarer que le Remdesivir était inefficace. Et pourtant la preuve de cet effet du Remdesivir est clairement illustrée dans l’article de Wikipedia en anglais :

La Belgique a donc « fourgué » 9000 flacons de ce produit à l’inde, gracieusement ? on l’ignore, toujours est-il que ce produit ne pourra que faire apparaître de nouveaux mutants et le cercle infernal de nouveaux virus SARS-CoV-XXX est à craindre. Pourquoi toujours refuser de traiter dès l’apparition de symptômes les malades avec l’un des trois produits reconnus maintenant comme efficaces : ivermectine, hydroxychloroquine et azithromycine dont les modes d’action viennent d’être récemment précisés (lien en fin de billet) et que les laboratoires de chimie indiens sont parfaitement capables de produire rapidement.

Si Gilead savait que le Remdisivir était mutagène pour le coronavirus alors cette entreprise a participé à l’expansion de la pandémie coronavirale en favorisant l’apparition de mutants, tout en empochant quelques milliards de dollars au passage. Le monde est devenu étrange : on paie maintenant les criminels mais à une toute autre échelle que le tueur à gages qu’on peut trouver n’importe où pour se débarrasser d’un proche. À mon avis cette histoire de Remdesivir fait partie intégrante du complot organisé pour faire perdurer la pandémie afin que le cartel international de la pharmacie continue a réaliser des profits astronomiques et rétribue tout aussi astronomiquement ses actionnaires, en l’occurence les grandes banques transnationales, celles-là même qui préparent la mise en place d’un nouvel ordre mondial. Pour Klaus Schwab et sa secte néo-nazie il y a beaucoup trop d’Indiens, ceci explique cela.

Source : https://francais.rt.com/international/86019-covid-19-belgique-livre-9000-flacons-remdesivir-inde-malgre-avis-negatif-oms aimablement communiquée par un fidèle lecteur de mon blog.

Lien : https://www.youtube.com/watch?v=uDgTPmyQGdA

Brève. Un pavé dans le marigot français : le Remdesivir vivement déconseillé par l’OMS !

Serait-ce le début de la destruction du château de carte de la corruption généralisée du gouvernement français que l’épidémie de coronavirus a révélé, personnellement je le souhaite et j’espère que la justice fera son travail et ses décisions aboutiront à des incarcérations. Pour que l’OMS ait fini par reconnaître que le produit de Gilead était inefficace et toxique pour les reins il y a de sérieuses raisons que ces fonctionnaires onusiens aient fini par admettre qu’il était inutile de continuer à mettre la mains sur le galon de leur pantalon sur les ordres de l’immense pouvoir du lobby du « BigPharma ». En ce qui concerne le marigot français le quotidien France-Soir a publié le 24 juin 2020 un article révélateur dénonçant les compromissions de divers acteurs politiques et médicaux, jusqu’au treizième, mais il y en a une multitude, que j’invite mes lecteurs à relire (lien en fin de billet).

L’aveu de l’OMS, on ne peut pas appeler cela autrement, permettra peut-être d’identifier les fonctionnaires européens qui ont décidé d’acheter pour un milliard d’euros de doses de Remdesivir et de les traduire en justice, mais on peut toujours rêver d’un monde meilleur que celui de cette Europe ravagée par la corruption organisée au plus haut degré de sophistication à Bruxelles.

Il reste un point dont devront rendre des comptes au peuple et aux juges les décideurs politiques français (et d’autres pays européens) celui de l’interdiction de l’hydroxychloroquine pour le traitement précoce de la grippe coronavirale tel qu’il a été décrit par le Professeur Didier Raoult de l’IHU de Marseille. Ce traitement, sans toutes ces entraves provenant du gouvernement central parisien, un aréopage de coquins, des Agences régionales de santé et des Préfets, aurait pu sauver au moins 20000 vies, voire plus encore, même si la grande majorité des victimes du virus était malheureusement déjà en fin de vie.

Pour ce qui concerne les tests RT-PCR la France a déjà dépensé près de 3 milliards d’euros et les laboratoires d’analyse font n’importe quoi comme je l’ai déjà mentionné sur ce blog. Au Brésil par exemple cette technique est utilisée en ne dépassant pas 18 cycles d’amplification alors qu’en France ce sont allègrement 40 cycles pour chaque test ! Qui a ordonné un tel nombre de cycles et pour quelles raisons ? Il faudra aussi que les autorités gouvernementales apportent des réponses scientifiquement circonstanciées pour expliquer leurs décisions.

Dans un prochain billet je narrerai le calvaire que j’ai vécu personnellement après avoir « attrapé » (avec les mains ou le nez ou les yeux, je ne sais pas) le SARS-CoV-2 au mois de mars dernier, quelles en sont les séquelles encore aujourd’hui et comment j’ai évité une mort certaine en me traitant moi-même avec de la chloroquine, de la vieille chloroquine que je gardais précieusement en cas de forte crise de malaria depuis plus de 20 ans.

http://www.francesoir.fr/societe-sante/top-13-des-revenus-annuels-recents-verses-par-lindustrie-pharmaceutique

Quand la bonne science est supprimée par le complexe politico-médical, les gens meurent

Éditorial du British Medical Journal du 13 Novembre, auteur Kamran Abbasi.

Les politiciens et les gouvernements suppriment la science. Ils le font dans l’intérêt public, disent-ils, pour accélérer la disponibilité des diagnostics et des traitements. Ils le font pour soutenir l’innovation, pour mettre des produits sur le marché à une vitesse sans précédent. Ces deux raisons sont en partie plausibles; les plus grandes déceptions sont fondées sur un grain de vérité. Mais le comportement sous-jacent est troublant. La science est supprimée à des fins politiques et financières. Le SARS-CoV-2 a déclenché la corruption de l’État à grande échelle, et c’est nocif pour la santé publique (référence 1, voir les références en cliquant sur le lien en fin de billet). Les politiciens et l’industrie sont responsables de ce détournement de fonds opportuniste. Il en va de même pour les scientifiques et les experts en santé. La pandémie a révélé comment le complexe politico-médical peut être manipulé en cas d’urgence, à un moment où il est encore plus important de sauvegarder la science.

La réponse du Royaume-Uni à la pandémie fournit au moins quatre exemples de suppression de la science ou des scientifiques. Premièrement, la composition, la recherche et les délibérations du Groupe consultatif scientifique pour les urgences (SAGE) étaient initialement secrètes jusqu’à ce qu’une fuite de presse force la transparence (2). La fuite a révélé une implication inappropriée de conseillers gouvernementaux dans le SAGE, tout en révélant une sous-représentation de la santé publique, des soins cliniques, des femmes et minorités ethniques. En effet, le gouvernement a également reçu récemment l’ordre de publier un rapport de 2016 sur les lacunes de la préparation à une pandémie, l’opération Cygnus, à la suite d’un verdict du Bureau du commissaire à l’information (3,4).

Ensuite, la publication d’un rapport de Public Health England sur le SARS-CoV-2 et les inégalités a été retardée par le ministère de la Santé d’Angleterre : une section sur les minorités ethniques a été initialement suspendue, puis, à la suite d’un tollé général, a été publiée dans le cadre d’un rapport de suivi (5,6). Les auteurs de Public Health England ont reçu pour instruction de ne pas parler aux médias. Troisièmement, le 15 octobre, le rédacteur en chef du Lancet s’est plaint qu’un auteur d’un article de recherche, un scientifique du gouvernement britannique, a été interdit de parole par le gouvernement en raison d’un « paysage politique difficile » (7). Maintenant, un nouvel exemple concerne la controverse sur les tests d’anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2 (8). L’opération Moonshot du Premier ministre dépend de la disponibilité immédiate et large de tests de diagnostic rapide et précis (9). Elle dépend également de la logique discutable du dépistage de masse – actuellement testé à Liverpool avec un test PCR sub-optimal (10,11).

L’incident est lié à une recherche publiée cette semaine par le BMJ, qui révèle que le gouvernement a acheté un test d’anticorps qui, dans la réalité, est bien en deçà des déclarations de performance faites par ses fabricants (12,13). Des chercheurs de Public Health England et des institutions collaboratrices ont raisonnablement poussé à publier les résultats de leur étude avant que le gouvernement ne s’engage à acheter un million de ces tests, mais ont été bloqués par le ministère de la Santé et le bureau du Premier ministre (14). Pourquoi était-il si important de se procurer ce produit sans examen minutieux ? La publication préalable de recherches (preprint) sur un serveur dédié ou sur un site Web gouvernemental est compatible avec la politique de publication du BMJ. Comme si ce n’était pas opportun, Public Health England a ensuite tenté en vain de bloquer le communiqué de presse du BMJ sur le document de recherche.

Les politiciens prétendent souvent suivre la science, mais c’est une simplification excessive et trompeuse. La science est rarement absolue. Cela s’applique rarement à tous les contextes ou à toutes les populations. Il n’est pas logique de suivre servilement la science ou les preuves. Une meilleure approche consiste pour les politiciens, les décideurs nommés publiquement, à être informés et guidés par la science lorsqu’ils décident de la politique pour leur public. Mais même cette approche ne bénéficie de la confiance du public et des professionnels que si la science est disponible pour un examen minutieux et sans ingérence politique, et si le système est transparent et non compromis par des conflits d’intérêts. La répression de la science et des scientifiques n’est ni nouvelle ni un phénomène particulièrement britannique. Aux États-Unis, le gouvernement du président Trump a manipulé la Food and Drug Administration pour approuver à la hâte des médicaments non prouvés tels que l’hydroxychloroquine et le Remdesivir (15) (voir note de votre serviteur en fin de billet). À l’échelle mondiale, les gens, les politiques et les marchés sont corrompus par des agendas politiques et commerciaux (16).

La réponse du Royaume-Uni à la pandémie repose trop largement sur des scientifiques et d’autres personnes nommées par le gouvernement aux intérêts concurrents inquiétants, y compris des participations dans des entreprises qui fabriquent des tests de diagnostic, des traitements et des vaccins contre le SARS-CoV-2 (17). Les personnes nommées par le gouvernement peuvent ignorer de choisir la science – une autre forme d’utilisation abusive – et se livrer à des pratiques anticoncurrentielles qui favorisent leurs propres produits et ceux d’amis et associés (18).

Comment la science pourrait-elle être sauvegardée en ces temps exceptionnellement troublés ? La première étape est la divulgation complète des intérêts concurrents (conflits d’intérêt) du gouvernement, des politiciens, des conseillers scientifiques et des personnes nommées, tels que les responsables des tests et du traçage, de l’approvisionnement en tests diagnostiques et de la livraison des vaccins. L’étape suivante est une transparence totale sur les systèmes de prise de décision, les processus et surtout savoir qui est responsable de quoi. Une fois que la transparence et la responsabilité sont établies en tant que normes, les personnes employées par le gouvernement ne devraient idéalement travailler que dans des domaines sans rapport avec leurs intérêts concurrents. L’expertise est possible sans intérêts concurrents. Si une règle aussi stricte devient irréalisable, la bonne pratique minimale est que les personnes ayant des intérêts concurrents ne doivent pas être associées aux décisions sur les produits et les politiques dans lesquels elles ont un intérêt financier.

Les gouvernements et l’industrie doivent également cesser d’annoncer une politique scientifique critique par communiqué de presse. De telles mesures mal jugées laissent la science, les médias et les marchés boursiers vulnérables à la manipulation. Une publication claire, ouverte et préalable des bases scientifiques de la politique, des achats et des médicaments miracles est une exigence fondamentale (19). Les enjeux sont considérables pour les politiciens, les conseillers scientifiques et les personnes nommées par le gouvernement. Leur carrière et leurs soldes bancaires peuvent dépendre des décisions qu’ils prennent. Mais ils ont une responsabilité et un devoir plus élevés encore envers le public. La science est un bien public. Il n’est pas nécessaire de la suivre aveuglément, mais il faut en tenir compte de manière équitable. Il est important de noter que la suppression de la science, que ce soit en retardant une publication, en sélectionnant des recherches favorables ou en bâillonnant les scientifiques, est un danger pour la santé publique, causant des décès en exposant les gens à des interventions dangereuses ou inefficaces et en les empêchant de bénéficier de meilleures conditions d’intervention et de prévention. Lorsque tout ceci est mêlé à des décisions commerciales, il s’agit également d’une mauvaise administration de l’argent des contribuables.

La politisation de la science a été déployée avec enthousiasme par certains des pires autocrates et dictateurs de l’histoire, et elle est malheureusement courante dans les démocraties (20). Le complexe politico-médical tend vers la suppression de la science pour promouvoir et enrichir ceux qui sont au pouvoir. Et, à mesure que les puissants gagnent en succès, s’enrichissent et s’enivrent de plus en plus de pouvoir, les vérités indésirables de la science sont supprimées. Lorsque la bonne science est supprimée, les gens meurent Source : https://doi.org/10.1136/bmj.m4425 où figurent les références.

Notes. 1) cet édito décrit les évènements qui ont eu lieu en Grande-Bretagne mais ce récit n’est pas exclusif. 2) Pour le législateur un médicament est considéré comme « sûr » quand son effet préventif ou curatif a été mis en évidence par des essais randomisés en double-aveugle. Cette procédure lourde et coûteuse a été mise en place par les laboratoires pharmaceutiques afin de valider statistiquement qu’une nouvelle molécule présentait des avantages significatifs en comparaison d’un autre principe actif précédemment utilisé mais se trouvant dans le domaine public et ne générant donc plus de profit pour les dits laboratoires. Il existe cependant des centaines de milliers de « vieilles molécules » qui ont été mises sur le marché, certainement pas toujours après avoir été étudiées par des essais randomisés en double-aveugle, et dont on redécouvre de nouvelles propriétés, l’évolution de la recherche médicale aidant. Cette immense collection de molécules constitue un patrimoine pour l’humanité toute entière. La découverte de leurs nouvelles propriétés, qui d’ailleurs préexistaient, est très gênante pour les laboratoires pharmaceutiques à la recherche de toujours plus de profits car il est interdit de breveter une « vieille » molécule pour une application nouvelle : elle est dans le domaine public, point barre. Tout le problème de l’hydroxychloroquine et du Remdesivir se résume en quelques mots : un traitement avec la première molécule est 500 fois moins coûteux qu’avec la seconde dont l’autorisation de mise sur le marché a été bâclée car les effet secondaires ont été soigneusement passés sous silence. Aux dernières nouvelles l’OMS déconseille fermement l’utilisation du Remdesivir en raison des risques de lésions rénales irréversibles !

France : SARS-CoV-2 et corruption

Comme on pouvait s’y attendre l’Agence Française de Sécurité du Médicament (ANSM), un organisme étatique opaque constitué de 1000 salariés faisant appel à 2000 experts et qui coûte « un pognon de dingue » a rendu son verdict sans appel le 21 octobre : contrairement au Remdesivir l’hydroxychloroquine ne peut pas être utilisée pour traiter au stade précoce les malades atteints de SARS-CoV-2. Pourtant l’efficacité de ce traitement associé à l’azithromycine a été prouvé par plus d’une centaine de laboratoires et services hospitaliers dans le monde concernant près de 4 milliards de personnes. Les « sages » de l’ANSM ont assorti l’AMM accordée au Remdesivir de conditionnelle, on ne sait jamais, il faut protéger ses arrières.

Pour ce qui est de l’hydroxychloroquine, la demande avait été déposée par les Professeurs Raoult et Brouqui, respectivement infectiologues à l’IHU et au CHU de la Timone de Marseille. Ça sent la corruption à plein nez, du moins pour ceux qui ne sont pas frappés d’anosmie en raison du SARS-CoV-2 ! On ne peut pas dire que l’ANSM soit un organisme au dessus de tout soupçon, loin de là. Par le passé ces « sages » qui coûtent un pognon de dingue se sont distingués par des décisions sentant à des lieues à la ronde le conflit d’intérêt glauque. Les scandales du Mediator et du Levothyrox en constituent une preuve flagrante.

Les contribuables français apprécieront que ces compères aux portefeuilles bien garnis par les laboratoires pharmaceutiques préfèrent autoriser des médicaments qui coûtent un pognon de dingue plutôt que des génériques qui ont été utilisés dans plus de 60 pays dans le monde pour combattre avec succès la grippe à SARS-CoV-2. Dans ces conditions il y aura encore plus de morts dans les prochains mois si la deuxième vague hivernale se confirme et ces contribuables n’auront que leurs yeux pour pleurer en constatant que leurs impôts, déjà nombreux et variés, continueront à augmenter, car ce sont eux qui paieront pour les décisions stupides de l’ANSM, il ne faut pas se leurrer.

Le lobby ultra-puissant de la pharmacie l’a bien compris : les contribuables de tous les pays développés, en particulier européens, sont une mine d’or inépuisable. Alors préparez-vous à mourir dans la joie, le portefeuille vide …

Source partielle : France-Soir

Le prix d’un traitement du Covid-19 avec le Remdesivir : plus de 3000 dollars

Toutes ces histoires de patients facturés pour des dizaines de milliers de dollars pour des soins liés au coronavirus ont suscité des promesses de la part de la Maison Blanche que « tout sera couvert ». Pourtant, alors que des milliers d’Américains se plaignent des accusations liées aux tests COVID-19 et aux soins dispensés par leurs compagnies d’assurance, Gilead, la société pharmaceutique qui a poussé le Remdesivir dans la gueule du monde entier malgré le fait que la Dexaméthasone, stéroïde bon marché, a été prouvé – en au moins une étude de haute qualité – plus efficace pour réduire les taux de mortalité au cours des phases avancées de la grippe coronavirale, vient de publier son prix prévu pour une cure de cinq doses du médicament.

Lundi, Gilead a dévoilé son plan tarifaire alors que cette compagnie se prépare à commencer à facturer le médicament au début du mois prochain (plusieurs gouvernements ont déjà passé des commandes). Compte tenu de la forte demande, grâce en partie à une couverture médiatique à couper le souffle et malgré les données d’études encore douteuses du médicament, Gilead se sent apparemment justifié de facturer 3 120 $ pour un patient recevant le traitement le plus court et le plus courant et 5 720 $ pour le traitement plus long pour patients plus gravement malades. Ce sont les prix pour les patients ayant une assurance commerciale aux États-Unis, selon le plan tarifaire officiel de Gilead.

Comme d’habitude, le prix facturé dans le cadre de plans du gouvernement sera plus bas, et les hôpitaux bénéficieront également d’une légère remise. De plus, les États-Unis sont le seul pays développé où Gilead facturera deux prix, selon le PDG de Gilead, Daniel O’Day. Dans une grande partie de l’Europe et du Canada, les gouvernements négocient les prix des médicaments directement avec les fabricants (aux États-Unis, les lois obligent les fabricants de médicaments à «escompter» leurs médicaments pour les régimes d’assurance-maladie et de « Medicaid »).

Mais selon O’Day, le prix du médicament est «bien inférieur à la valeur qu’il apporte» au système de santé. C’est peut-être de l’humour, qui sait ?

Cependant, nous dirions que ce n’est pas vrai. Le Remdesivir a été développé par Gilead pour traiter Ebola, mais le médicament n’a jamais été approuvé par la FDA pour cette utilisation, ce qui a obligé Gilead à mettre le médicament en suspens jusqu’à ce que le COVID-19 présente une autre opportunité. Même avant la fin de la première étude, la société faisait déjà de la propagande sur la nature prometteuse du médicament. Pendant ce temps, le CDC, l’OMS et d’autres organisations soulevaient des doutes quant à l’efficacité des médicaments stéroïdes, comme ils l’ont largement fait aussi pour l’hydroxychloroquine …

Des mois plus tard, la seule étude sur la Dexaméthasone, un stéroïde bon marché qui coûte moins de 50 $ pour un traitement de 100 doses, a montré que la Dexaméthasone est jusqu’à présent le seul médicament qui s’est avéré efficace pour réduire la mortalité liée au COVID-19 (voir note). Le Remdesivir, malgré le fait qu’il ait été testé dans plusieurs essais de haute qualité, ne l’a pas été.

Alors, pourquoi le gouvernement américain en partenariat avec Gilead continue-t-il de faire connaître ce médicament douteux et incroyablement cher au public? (Inspiré d’un article paru sur le site ZeroHedge ce lundi 29 juin 2020).

Note. Le traitement hydroxychloroquine = Azithromycine préconisé par le Professeur Didier Raoult est appliqué dans la phase précoce de la maladie, lors de l’apparition des premiers symptômes grippaux associés ou non à l’anosmie (perte de l’odorat) alors que le traitement Dexamethazone est appliqué en phases II et III de la maladie lors de l’apparition des premiers symptômes de gène respiratoire nécessitant un traitement sous oxygène des patients (essais Recovery de Juin 2020).Le fait que le CDC et l’OMS encouragent la prescription du Remdesivir paraît suspect. Ces organisations sont-elles liées aux intérêts du « Big Pharma » ?