Un parallèle presque trop facile

Demandez à un prêtre s’il croit en l’existence de Dieu, il vous répondra sans hésiter par l’affirmative. Si vous lui demandez s’il est convaincu de l’existence du réchauffement du climat en raison de l’activité humaine, il pourra aussi répondre par l’affirmative puisque pour lui l’activité humaine peut avoir un effet néfaste sur l’harmonie divine du monde dans lequel évoluent les hommes. La question que vous pourrez alors lui poser pourra être la suivante : « si vous croyez en l’existence de Dieu vous avez donc des preuves et si vous pensez que l’activité humaine dérègle le climat vous avez donc également des preuves ». Au cours de cette conversation très courtoise vous aurez atteint une impasse. En trois questions simples en apparence, le débat est clos.

Cet exemple n’est pas caricatural. Il repose sur deux faits qui se confondent : la religion n’est pas une science puisqu’elle s’appuie sur le dogme de l’existence de Dieu. La « croyance » en l’effet du gaz carbonique sur le climat repose également sur un dogme qui n’a jamais pu être démontré depuis sa formulation au milieu des années 1970 : l’effet de serre du CO2. Cette nouvelle science du climat telle qu’alimentée par les rapports de l’IPCC et les grandes messes internationales dites COP-xyz n’est pas une science au sens strict du terme. Le parallèle entre le dogmatisme religieux et ce dogmatisme climatique ne s’arrête pas là. Les religions monothéistes ont toujours alimenté des conflits entre groupes humains, la nouvelle religion climatique ne manquera pas de faire naître également des conflits sociaux, économique, voire des conflits armés dans le but d’accaparer des ressources minérales nécessaires à la finalisation de la mise en application des mesures issues du dogme de l’effet de serre du CO2. Je pense notamment au cobalt, au lithium et aux lanthanides dont l’utilisation dans les technologies dites vertes est incontournable.

On peut se demander d’ailleurs si cette nouvelle religion climatique ne remplace pas dans l’esprit des êtres humains celle, multi-millénaire, adossée sur le dogme de l’existence de Dieu. Je n’ai rien contre les religions, chacun pense et fait ce qu’il veut, mais ce parallélisme est troublant. Certes il a fallu plusieurs siècles pour que la religion chrétienne s’impose en Occident mais avec les nouvelles technologiques de l’information il a fallu quelques décennies pour que l’ensemble des pays du monde se sentent responsables du climat … et du salut de leurs peuples. La pseudo-science du climat adossée au dogme de l’effet de serre est devenue la nouvelle religion contemporaine, pas du tout celle qu’avait imaginé André Malraux. De même que les Grecs et les Romains ont imaginé des dieux à leur image, de même les nouveaux dieux du climat sont des fonctionnaires internationaux qui imaginent que l’homme peut exercer une influence sur les phénomènes naturels pourtant difficilement prévisibles en faisant preuve d’une outrecuidance frisant le délire pour oser prévoir des températures planétaires globales dans 50 ou 100 ans. Sans une certaine croyance quasiment religieuse il est difficile d’imaginer de telles extravagances.

Cette fausse science conduit tout naturellement à des débordements qu’un étudiant en thèse n’oserait même pas envisager. Des administrations respectables comme la NASA ou la NOAA « trafiquent » les données météorologiques d’une manière honteuse pour qu’elles soient conformes au dogme de l’effet de serre. C’est tout simplement scandaleux. Mais c’est la mode, une mode qui remonte paradoxalement aux mœurs moyenâgeuses qui condamnaient au bûcher celles ou ceux qui osaient contester les dogmes religieux. Giordano Bruno a été brûlé pour avoir contesté le géocentrisme car puisque Dieu était au centre du monde et que Dieu siégeait à Rome alors la Terre devait se trouver au centre du monde et être éventuellement plate. De nos jours des scientifiques de réputation mondiale sont voués aux gémonies parce qu’ils contestent l’effet de serre. Tout cela va mal se terminer. En effet, sous l’impulsion des organismes onusiens les gouvernements décident progressivement de mesures démagogiques pour sauver le climat. Toutes ces mesures reposent sur le dogme de l’effet de serre du CO2. Par conséquent il faut réduire les émissions de ce gaz. Les catastrophes que généreront ces mesures sont pour l’instant difficiles à quantifier. Ce qui est certain c’est l’appauvrissement généralisé des populations doublé d’une chute de l’activité économique. Cette situation ne pourra qu’engendrer de graves troubles sociaux. De toute évidence ces conséquences sont occultées par les partisans de l’effet de serre mais un jour ou l’autre les peuples leur demanderont des comptes.

Billet d’humeur socio-religieuse

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Je sais très bien qu’il ne faut pas parler de religion mais il y a des limites que les institutions européennes ont franchi et c’est tout à fait regrettable. Voici les faits (lien en fin de billet). Une Autrichienne eut le courage en 2009 de déclarer lors de plusieurs conférences publiques que le prophète Mahomet consomma les félicités d’un mariage arrangé avec une fillette prénommée Aisha alors qu’il avait plus de 50 ans et cette dernière à peine 11 ans. Cette Autrichienne ne tourna pas sa langue sept fois dans sa bouche et déclara que le prophète Mahomet était un pédophile (sic). Ça n’a pas vraiment plu aux autorités autrichiennes qui l’ont condamnée en 2011 à 480 euros d’amende pour avoir tenté de semer le désordre dans le paysage religieux du pays. La Cour Européenne des Droits de l’Homme s’est emparée de ce sujet, disons brûlant, après la décision en appel qui confirma l’arrêt en première instance mais sous un autre angle, l’Autrichienne en question ayant sollicité la CEDH.

Cette Cour dont la juridiction concerne tous les citoyens européens a arrêté sa décision en statuant sur la validité de l’arrêt en appel qui avait pour but « légitime » de préserver la paix religieuse en l’Autriche.

Autant dire que, comme je l’écrivais au début de ce billet il est préférable de ne pas parler en public de religion et donc qu’il est tout aussi préférable de fermer sa gueule. Mais en sous-entendu c’est dans les faits la liberté d’expression que la CEDH a condamné. Franchement qu’est-ce qu’on en a à faire des histoires d’amour du prophète Mahomet. Si cette fillette avec qui il « consomma » alors qu’elle avait atteint l’âge de 11 ans était nubile, est-il tout aussi répréhensible de traiter de pédophile l’homme qui a engrossé une Péruvienne de 11 ans qui a accouché d’un enfant il y a quelques mois alors qu’elle n’avait pas encore 12 ans. Personne ne s’en est ému, c’était tout simplement un fait divers comme un autre, un peut glauque pour un Européen, mais probablement normal voire banal au Pérou ou au Bangladesh, que sais-je.

Mais puisque la CEDH a mis le doigt sur la liberté d’expression je voudrais ici relater les 7 années de mon adolescence que j’ai enduré en pension chez les curés. Combien de fois je me suis fait caresser les fesses de jeune adolescent, je ne m’en souviens plus. Combien de fois ces curés m’attiraient pour m’asseoir sur leurs genoux, c’est une façon de parler, pour que je me livre à quelques confidences alors que je sentais leur pénis se dresser sous leur soutane … Pendant des années j’ai essayé d’oublier ces heures sombres de mon adolescence. Aujourd’hui les scandales de pédophilie à répétition qui ternissent l’image du catholicisme ne semblent pas émouvoir le pape et ne semblent pas non plus émouvoir la CEDH. Le célibat des prêtres est irrévocable ! C’est consternant … Le « concile » qui décreta le célibat des prêtres eut lieu au IVe siècle (synode l’Elvire, voir le lien), autant dire dans une période sombre de l’histoire de l’Europe et l’avènement de la religion musulmane eut lieu quelques centaines d’années plus tard, c’était encore ce que les climatologues ont appelé avec un brin d’humour le « dark age », ça veut tout dire. Tous les évangiles apocryphes précisent que Jésus se maria avec Marie-Madeleine, une ancienne pute avec qui il eut deux enfants. Il fut enterré à ses côtés. Le reste c’est de la légende. Dans son oeuvre, je crois me souvenir « Les 95 principes », Luther a bien précisé que les pasteurs (équivalent des prêtres dans la religion catholique) pouvaient se marier et avoir des enfants. Il s’agissait de l’un des principaux points sur lequels la religion dite protestante s’opposait aux pratiques obsolètes du catholicisme – obsolètes bien avant l’époque de Luther – c’est dire … Si le pape veut sauver l’Eglise catholique il n’a pas d’autre choix que de rétablir le mariage pour les curés (ils pourront se reproduire) et alors les scandales de pédophilie ne seront plus qu’un mauvais souvenir.

Billet suscité par un article paru sur le site ZeroHedge qui a le mérite d’informer même les « bien-pensants ».

Liens : https://en.wikipedia.org/wiki/Synod_of_Elvira

https://www.zerohedge.com/news/2018-10-28/eu-court-upholds-prosecution-woman-comparing-muhammads-marriage-six-year-old-girl

Attentats terroristes en France : mise au point.

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Compte tenu des quelques commentaires qui sont arrivés sur mon blog, je voudrais faire une petite mise au point qui me paraît relever de la plus pure logique historique. L’Islam date de l’année 622 de l’ère chrétienne. Il y a 600 ans les chrétiens brûlaient avec joie les sorcières (revoir par exemple la magnifique scène du film « Le Septième Sceau » de Bergman) puis ils s’entretuèrent car certains d’entre eux, écoeurés par la magnificence de la papauté, osèrent protester, d’où le nom de « protestants ». Ils massacrèrent les populations de l’Amérique nouvellement découverte qui refusaient de se convertir (voir la « Controverse de Valladolid ») ce qui fit d’ailleurs la notoriété des rois très catholiques d’Espagne aux mains couvertes de sang. À peu près au même moment les Espagnols massacrèrent les musulmans et les juifs qui refusaient de se convertir à la religion chrétienne. Partout en Europe les conflits à connotation religieuse étaient florissants. La fougue guerrière et sanguinaire ressurgit en France lors de la Révolution. Un grand nombre de prêtres « réfractaires » (et de nonnes, après avoir été violées cela va de soi) furent tout simplement décapités.

Qui osera prétendre que la religion chrétienne est une religion de paix par opposition à l’Islam qui serait une religion de guerre ? Les Américains, les pires fauteurs de guerre contemporains n’ont-ils pas sur leurs billets de banque la devise « In God We Trust » ? L’histoire nous apprend seulement que bon nombre de conflits armés ont utilisé la religion comme alibi par le passé et il en est encore ainsi aujourd’hui.

En conclusion, aux yeux des chrétiens bien pensants l’Islam aurait-il 622 ans de retard ? Permettez-moi d’en douter car les joyaux architecturaux de l’Andalousie ne sont pas le fait des Rois et Reines espagnols « très catholiques » mais des Émirs de Grenade.

Illustration : reddition de l’émir Muhammad XII devant Ferdinand V et Isabelle I (Wikipedia).

La religion climatique : la faute à Darwin !

Le Docteur Nils-Axel Mörner, géodynamicien à l’Université de Stockholm, fait partie de ces vrais scientifiques qui ont une vue globale de la problématique climatique dont la propagande mondialement organisée par l’ONU nous abasourdit chaque jour dans le seul but de paupériser 99 % des habitants de la planète au profit de quelques poignées de politiciens et de financiers. Ce nouvel état de fait a été élégamment analysé dans un papier publié à la fin de l’année dernière dans une revue dédiée aux interactions entre les religions et la science (lien en fin de billet) et selon le Docteur Mörner on se trouve confronté avec l’AGW (anthropic global warming ou réchauffement global d’origine humaine) à une situation en tous points semblable à la déstabilisation intellectuelle induite par le livre de Charles Darwin sur l’origine des espèces en 1859. Pire encore que Copernic, Galilée ou Kepler qui bousculèrent le géocentrisme, doctrine dogmatique de la papauté, Darwin abolit une croyance issue de la bible et de ses récits surréalistes en affirmant que les espèces avaient évolué au cours du temps pour aboutir à l’homme, et donc nullement une création divine mais le résultat d’une progressive accumulation d’adaptations au milieu. Ce concept fut repris par Jacques Monod en des termes plus clairs : une conjonction du hasard et de la nécessité d’adaptation au biotope, selon le titre de son fameux ouvrage paru en 1971 qui eut un grand succès en affirmant que ce qui était vrai pour une bactérie l’était aussi pour un éléphant. Une putative intervention divine n’avait pour Monod aucune signification scientifique ou rationnelle.

Darwin remit donc d’un coup en question le dogme de la création divine de l’homme et il s’ensuivit tout naturellement jusqu’à aujourd’hui une désaffectation des peuples pour les croyances religieuses, la supercherie biblique de la création de l’homme ayant été démasquée. Certes, il reste quelques résistants, les créationistes, mais ils font figure d’attardés ou de fanatiques d’une autre époque sinon des simples d’esprit si l’on considère le fanatisme religieux dans tout son ridicule ou toute son horreur, c’est selon. Cependant l’homme a toujours un besoin irraisonné de croyances parfois absurdes pour conjurer sa peur viscérale de la mort et de l’au-delà ou tout simplement pour se créer l’illusion d’une vie meilleure et le XXe siècle vit, après Darwin, l’émergence d’extrémismes idéologiques comme le communisme, le fascisme, le matérialisme et enfin, avec la progression exponentielle des connaissances scientifiques un refus de ces dernières avec l’émergence d’un obscurantisme généralisé refusant tout progrès car les peuples ont un besoin fondamental, peut-être inscrit dans leurs gènes, de croire en quelque chose de transcendantal et de s’en contenter.

Ces trente à quarante dernières années l’environnementalisme est devenu un substitut très important aux religions tombées peu ou prou en désuétude. Cette nouvelle doctrine privilégie un nouveau dieu appelé Gaïa que l’on doit vénérer par tous les moyens pour ne pas provoquer notre propre perte. Ce concept mis en avant par Lovelock (1972) reprenant à son compte les réflexions d’un Hans Jonas a eu pour conséquence de faire resurgir les vieilles peurs ancestrales sous une autre forme : si on ne respecte pas l’environnement (qui est un don des dieux) on s’acheminera vers l’enfer.

C’est exactement sur cette affirmation que se base la peur du changement climatique d’origine humaine en quelque sorte officialisée par un organisme onusien, l’IPCC, créé en 1988, dont la mission est de culpabiliser l’humanité entière en raison de ses rejets intempestifs de CO2. Pour faire accepter cette nouvelle peur il fut décrété sans aucune base scientifique tangible vérifiable que ce gaz, par ailleurs nécessaire à la vie, présentait l’étrange particularité de favoriser un « effet de serre » atmosphérique. En d’autres termes plus l’atmosphère contient de CO2, plus la Terre va se réchauffer, étant entendu que l’activité solaire est constante et n’a rien à voir avec ce processus. Il est donc devenu évident qu’il fallait établir autoritairement des restrictions concernant les émissions de CO2.

Or, à la connaissance des scientifiques sérieux et impliqués professionnellement dans l’étude du climat, ni les observations, ni les lois physiques fondamentales ne peuvent être invoquées pour soutenir de telles hypothèses comme cela sera exposé ci-après.

Néanmoins, cette idée a pris de l’ampleur et occupe maintenant le devant de la scène médiatique et l’IPCC a utilisé cet argument pour alimenter l’alarmisme dans des prédictions apocalyptiques comme une élévation insupportable de la température, une disparition des calottes glaciaires et une gigantesque montée du niveau des océans mettant en danger des milliards d’individus. Des lobbyistes puissants ont été chargés de faire passer le message dans les médias et des modélisations ont été astucieusement répandues pour bien prouver qu’il ne pouvait pas en être autrement.

L’humanité toute entière se retrouve donc baignée dans un nouveau type de religion, celle de l’Eglise de Scientologie climatique qui prône la mobilisation de tous les moyens possibles pour sauver la planète. Cette affirmation a servi de base au protocole de Kyoto en 1997 qui a été reprise lors du grand meeting de la COP21 en décembre dernier à Paris. Dans ce mouvement se mêlent des activistes dont le mot d’ordre est de « sauver le monde » et des opportunistes politiques et financiers car comme le disait Lovelock « l’environnementalisme est devenu une religion mais elle ne se soucie pas suffisamment des faits », mais au juste de quels faits ?

Le projet de l’IPCC est exclusivement basé sur des modélisations mathématiques projetant sur l’avenir le récent optimum d’activité solaire dit « optimum contemporain » en introduisant le facteur « effet de serre du CO2 », un gaz produit par l’usage des combustibles fossiles. C’est la raison pour laquelle ce concept est appelé réchauffement global anthropogénique, c’est-à-dire d’origine humaine. Or cette formulation de l’IPCC viole les lois physiques fondamentales, ne tient pas compte des relevés des températures réelles ni des effets de l’interaction entre le Soleil et la Terre. Entre 1950 et aujourd’hui, la température moyenne globale n’a augmenté que de 0,5 +/- 0,1 degré. Cette augmentation s’est répartie en trois épisodes, 1955-1977 avec un refroidissement global, 1978-2002 un réchauffement suivi de 2003 à aujourd’hui d’une stabilisation de ces températures globales selon une définition généralement admise de la « température moyenne globale » pourtant contestable selon la façon de l’appréhender. Dans le même temps, le taux de CO2 atmosphérique n’a pas cessé de croître à une vitesse de l’ordre de 8 parties par million (ppm) par an. Difficile dans ces conditions d’établir une quelconque corrélation entre l’évolution de cette température globale moyenne et l’augmentation du CO2 atmosphérique. Le seul autre facteur pouvant être pris en considération est la variation de l’activité solaire, ce que l’IPCC ignore superbement, restant campée dans ses convictions qui ne relèvent que de la fausse science. Si une moyenne des quelques 102 modèles prévisionnels développés par l’IPCC est mise en regard des données réelles au sol ou satellitaires (troposphère) il est inutile de débattre plus avant :

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À l’évidence ces modèles sont en désaccord avec la réalité : ils doivent donc être rejetés en tant que tels, ce qui n’est pas le cas et ne le sera pas avant longtemps car reconnaître l’imposture et le mensonge demande du courage et de l’humilité. Un Al Gore aura-t-il un jour ce courage pour qu’il soit capable d’avouer qu’il se battait contre des moulins à vent comme le héro de Cervantes ? On en vient donc à ce que l’on pourrait appeler la géoéthique. Les modèles de l’IPCC, en violation des principes fondamentaux de la physique, sont-ils conformes à l’éthique scientifique ? Certainement pas ! Les modèles de l’IPCC et cette théorie de l’effet de serre du CO2 et de cette nouvelle religion du réchauffement doivent être classés comme étant totalement dans l’erreur, de l’anti-science qui doit être rejetée selon les principes éthiques fondamentaux.

Finalement, le principe de précaution aidant, les écrits d’un Hans Jonas ou d’un Lovelock, l’émergence du mouvement ultra-politisé « Paix Verte » et la sombre mascarade du trou d’ozone ont, conjugués, favorisé l’émergence de cette nouvelle religion du réchauffement global qui remplace par les peurs qu’elle suscite celles alimentées par les religions dont en particulier le christianisme dans le seul but de rançonner l’ahuri qui y croit.

Source : http://crescopublications.org/jbl/JBL-1-001.pdf

Histoire de prépuces

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C’est bien connu que les Américains, les Canadiens et les Australiens sont orientés religion, il n’y a qu’à constater la recrudescence des adeptes du créationisme. Mais cette tendance à la religiosité a aussi ses bons côtés, et ce n’est pas du tout là on pouvait l’attendre. La religion juive et la religion musulmane précisent que les enfants mâles doivent être circoncis. La religion chrétienne primitive, dont les Coptes sont une relique, a repris cette coutume puisqu’il est bien fait mention de la circoncision de Jésus quelques jours après sa naissance. Il y a d’ailleurs un jour de janvier qui commémore cet immense événement mais tous les chrétiens l’ont oublié puisque jamais l’Eglise n’a rendu obligatoire cet acte chirurgical bénin. Quant à l’Afrique (voir la carte), la circoncision fait partie des traditions initiatiques du pré-adolescent dans de nombreux pays. Bref, l’attachement aux traditions chrétiennes de certains anglo-saxons a conduit ces dernières années à une nouvelle approche de la circoncision en vantant ses effets bénéfiques pour la santé.

Des études très sérieuses conduites par des médecins des universités de Sydney, du Minnesota et de Floride a montré que la moitié des hommes non circoncis auront des problèmes au cours de leur vie à cause de leur prépuce. C’est dit ! Mais ce n’est pas si alarmant puisque 90 % des hommes blancs américains sont circoncis, 76 % des noirs et seulement 44 % des hispaniques le sont aussi. Cette étude publiée par la Mayo Clinic tire pourtant la sonnette d’alarme en notant que le nombre d’hommes circoncis a décru aux USA de 6 % entre 1960 et aujourd’hui. Les raisons sont simples, afflux d’immigrés hispaniques et peu ou pas de circoncisions dans les populations pauvres.

Ce rapport énumère les bénéfices de la circoncision et ils ne sont pas négligeables. D’abord les risques d’infection urinaire sont significativement diminués. Un homme sur trois non circoncis aura une infection urinaire pouvant être grave au cours de sa vie. Pourquoi certaines personnes refusent de faire circoncire leur enfant mâle ? En raison d’une croyance qui voudrait que l’absence de prépuce diminue le plaisir sexuel à cause d’une sensibilité du gland diminuée, ce qui est pour les spécialistes de la question une vue de l’esprit. L’étude indique également que si une infection locale bénigne ou une petite hémorragie peuvent se développer après la circoncision, l’occurrence n’est que de 1 cas pour cent actes et les bénéfices de la circoncision outrepassent largement ce risque infime. D’ailleurs l’Organisation Mondiale de la Santé préconise la circoncision qui permet de réduire les infections virales, papillomes et HIV, et la syphilis, le prépuce constituant un excellent milieu de culture lorsqu’il recouvre le gland. Quant aux autres maladies sexuellement transmissibles comme la chaude-pisse, il n’y a pas d’évidence que la circoncision réduise les risques d’infection.

A vos ciseaux !

Source : Mayo Clinic via Eurekalert, carte OMS (Wikipedia)