Et quand la bise fut venue …

Avant l’observation globale à l’aide de satellites des températures de surface terrestre et océanique il existait les stations météo à terre et des bouées dispersées dans les océans. Il fut possible par ces approches toujours existantes de montrer l’évolution de ces températures depuis le début du XXe

siècle. Cette évolution fait apparaître trois oscillations bien caractérisées qui sont retrouvées partout sur la planète et sont concordantes et synchrones. L’un des exemples est l’évolution de la température des eaux de surface de l’Océan Pacifique qui suit l’évolution de la PDO. Source : Dr Ole Humlum, Université d’Oslo.

Il existe cependant un léger décalage entre ces oscillations (PDO) décadales et celles de l’Atlantique. On ignore toujours la cause de ce décalage ni la cause de ces oscillations, tous les modèles tentant d’expliquer ces phénomènes se heurtant à l’extrême complexité du paramétrage nécessaire pour réaliser de telles simulations à l’aide de très puissants ordinateurs. Bref, la longue période retrouvée dans l’index PDO, 1945-1980, fut suffisamment convaincante pour que les spécialistes de la NOAA (National Ocean and Atmosphere Administration) sonnent l’alarme en 1974 après avoir observé la chute de l’indice PDO depuis la fin de l’optimum moderne (1920-1945). Les observations météorologiques réalisées en Grande-Bretagne confirmaient ce phénomène, notant que la durée des saisons de production agricole commençaient à diminuer et les épisodes de sécheresse au Sahel devenaient de plus en plus préoccupantes ainsi qu’en Inde avec une faiblesse de la mousson.

La NOAA prédisait ainsi en 1974 l’arrivée d’une nouvelle période glaciaire du même type que celle qui prévalut pendant plusieurs siècles après le grand optimum climatique médiéval qui fut un véritable âge d’or en Europe avec l’abondance des récoltes, le bien-être des populations se traduisant par la construction de cathédrales, signe de prospérité générale. Ces rappels historiques sont nécessaires pour exorciser le démon de « l’écopocalypse », un néologisme trouvé sur la toile ces jours derniers et qui est tout à fait approprié. Les activistes du climat ont totalement inversé la situation et l’histoire le prouve sans contestation possible : quand la tendance du climat est orientée vers un réchauffement il y a plus de pluies et les récoltes sont plus abondantes pour le plus grand bienfait des peuples, c’est ce qui est observé depuis les années 1980. Comme mentionné dans un précédent billet sur ce blog le dégazage des océans depuis la fin du « petit âge glaciaire » a conduit à une augmentation de la teneur d’origine naturelle en CO2 atmosphérique favorisant la croissance des plantes terrestres. Inévitablement la météorologie n’est pas stable et il existe des fluctuations de courte durée, quelques années seulement, qui donnent du grain à moudre aux partisans du catastrophisme climatique. Or le réchauffement tant annoncé ne peut être que propice au bien-être de l’humanité.

A contrario, les prévisions des spécialistes de l’activité solaire sont beaucoup plus préoccupantes et personne ne les prend au sérieux : ce sera en 2050 au plus tôt, peu importe. Il faut vivre avec son temps et l’avenir ce sera pour nos descendants. Il est nécessaire de se préparer au « peak-oil » que l’on prévoyait à échéance de 50 ans il y a 50 ans et que l’on prévoit toujours pour 50 ans, mais les réserves exploitables ne feront que s’amoindrir et il en est de même pour le gaz. On sait produire des carburants à partir de la houille dont les réserves sont immenses y compris sur le sol français, les gaz de schistes sont très peu exploités hors des Etats-Unis, pays où la législation concernant l’exploitation du sous-sol ne dépend pas de l’Etat mais des propriétaires du terrain. Le nombre de forages dans ce pays ne cesse de diminuer, signe d’un épuisement rapide de ces gisements. Seuls des pays comme la Chine et la Russie ont une vision réaliste sur le long terme et elle devrait faire réfléchir les Occidentaux car la politique énergétique est toujours une problématique de long terme. Seul le temps présent préoccupe les décideurs politiques occidentaux et les générations futures comprendront que les politiciens actuels leur auront laissé comme héritage des conditions de vie dégradées, non pas les écosystèmes qui ont toujours retrouvé leur splendeur après les périodes de grandes glaciation, preuve que la nature est par essence résiliente mais des pays qui n’ont pas su anticiper les conditions énergétiques dont nos arrière petits-enfants auront besoin.

Seuls trois pays dans le monde ont une vision sur le long terme qui se matérialise par la mise au point de la filière nucléaire à neutrons rapides et le développement de celle du thorium, les seules alternatives possibles, il n’y en aura pas d’autre à l’horizon 2050 quand il commencera à faire réellement froid. Il s’agit de la Chine, de la Russie et de l’Inde. Que font les Occidentaux dans cette préparation de l’avenir ? Ils sont, telle la cigale quand la bise fut venue, démunis car prisonniers du court terme, n’étant plus capables en raison de l’état dégradés de leurs finances d’investir dans les grands projets énergétiques de ces filières. Voilà en quelques mots quelles peuvent être les conséquences du manque de vision de ces politiciens qui ne se préoccupent que du CO2, de l’effet de serre et des fluctuations météorologiques, leur jugement étant totalement troublé par l’idéologie écologiste qui ressemble maintenant à une religion …

Quelles températures allons-nous endurer dans les toutes prochaines années : chaleur ou froid ?

La réponse à cette question qui soulève les passions vient d’être apportée par un « vulgaire » météorologiste professionnel curieux qui s’est penché sur une multitude de publications scientifiques en survolant cette question qui semble préoccuper le monde entier avec toutes les conséquences globalement catastrophiques attendues. Il est vrai que personne ne se dit « ça va m’arriver bientôt » … Cette notion de réchauffement climatique reste en effet relativement virtuelle pour un individu pris au hasard malgré la propagande incessante qui amalgame les épisodes de froid, les inondations, les périodes de sécheresse et les phénomènes météorologiques violents comme étant des conséquences directes de ce réchauffement et le coupable est le CO2.

L’homme de la rue continue à vivre en évitant d’imaginer qu’il lui sera interdit de rouler avec un véhicule automobile propulsé par un moteur à combustion interne dans quelques années et qu’il lui faudra isoler son logement et consentir à endurer des coupures d’électricité perturbant sa confortable vie quotidienne. Dans le fond de leur pensée les gens de la rue n’y croient pas. Ils pensent que toutes ces mesures seront un jour ou l’autre oubliées ou alors que le vrai changement du climat aura lieu bien après leur mort. Et ils espèrent que les politiciens changeront leur fusil d’épaule et que dans quelques années plus personne ne parlera de changement climatique et qu’on sera passé à autre chose.

Qu’ils se détrompent, la problématique du changement climatique, il ne faut plus dire réchauffement, est devenue une véritable religion adossée sur des dogmes. Un dogme est une notion à laquelle il faut croire sans se poser de question, et puisque je viens d’évoquer que cette histoire de changement du climat est une religion c’est un peu comme s’il fallait croire, pour un croyant de la religion catholique, au dogme de la transsubstantiation. C’est vraiment impossible à avaler, surtout pour un scientifique … Bref, le réchauffement, le changement, du climat est une notion dogmatique. Et en compilant une série de publications scientifiques tout au long de sa longue carrière de météorologiste au sein de l’organisme américain officiel en charge de l’étude de l’atmosphère et des océans, la NOAA, le Docteur David Dilley s’est décidé à finalement à créer un organisme indépendant, Global Weather Oscillations, basé à Tampa en Floride (https://www.globalweatheroscillations.com/copy-of-mr-dilley-s-bio ).

Dilley a recherché les « signaux faibles » des cycles climatiques en remontant dans le temps par une analyse critique des données collectées à la suite des carottages effectuées dans les couvertures de glace du Groenland et de l’Antarctique et il s’est intéressé au gaz carbonique. Ce gaz est le diable de la nouvelle religion climatique alors que Gaïa en est le dieu et l’approche de Dilley a consisté à remettre à leur place les idées reçues de l’IPCC et colportées par les gouvernements et les média. Le récent exposé de David Dilley est très dense et il met en évidence les erreurs grossières relatives aux teneurs extravagantes du CO2 mesurées dans l’atmosphère, la clé de voute de toute l’idéologie de la transition écologique, énergétique et climatique actuelle : tout est exagéré et entièrement faux ! https://www.youtube.com/watch?v=qNSPiMmuIvI

La présentation de David Dilley est en anglais et je vais m’attacher à exposer le dernier point exposé qui concerne directement « monsieur tout le monde », celui à qui on demande des efforts pour sauver Gaïa.

Durant les 800000 dernières années la teneur en CO2 de l’atmosphère n’a jamais dépassé 300 ppm. Les analyses des carottes de glace telles que présentées ci-dessous sont représentées par des graphiques et un seul point expérimental de ces courbes représente la valeur moyenne du CO2 sur un intervalle de 5000 ans. Rapprocher les mesures faites à l’observatoire de Mona Loa à Hawaï avec les résultats des glaciologues est donc un « hoax », une grossière imposture, dont le seul but est d’alimenter la propagande climatique.

Cet amalgame entre les données issues des études des carottages de glace et les analyses provenant de la NOAA à Mona Loa ressemble étrangement aux traficotages de Mann avec sa fameuse courbe en crosse de hockey pour faire passer le véritable canular du réchauffement climatique ! Mais il y a plus alarmant dans cet exposé. Il faut bien se souvenir que la totalité de la biosphère terrestre est très majoritairement dominé par les végétaux puisqu’ils représentent 82 % de cette biosphère : https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/01/20/digressions-au-sujet-de-la-biomasse-terrestre/ par conséquent le cycle du CO2 atmosphérique est intimement dépendant de cette biosphère végétale. Le gaz carbonique provenant des combustibles carbonés fossiles est tout simplement négligeable, tout au plus 23 % de la totalité du CO2 atmosphérique ! Clamer que le CO2 d’origine humaine va changer le climat est un mensonge que l’église climatique a transformé en dogme. Les « spécialistes » de l’IPCC ont manipulé les données pour leur faire dire ce que les politiciens désiraient pour mettre en application leur agenda de transition énergétique. Inutile de mentionner la propagande au sujet du méthane dégagé par les ruminants. Ces gaz à effet de serre ne sont présents qu’à l’état de trace en comparaison de la vapeur d’eau dont le rôle dans l’atmosphère est le gaz prépondérant à l’exclusion de tous les autres composants de l’atmosphère :

Enfin l’étude des cycles climatiques faite par David Dilley fait apparaître une tendance vers un brutal refroidissement qui n’aura pas lieu vers les années 2060 comme cela a été prédit par Valentina Zarkova avec son modèle dérivé de l’activité magnétique solaire mais beaucoup plus tôt : dès 2024. Les « signaux faibles » résident dans l’existence de cycles de réchauffement suivis de périodes plus froides qui ont été mis en évidence avec les études des stomates des plantes, étude corroborée par les reconstitutions des températures à l’aide de divers « proxys » depuis un peu plus de 1000 ans dans l’hémisphère nord :

Selon Dilley les autres signaux faibles se trouvent dans l’évolution récente des températures relevés au delà de 70 degrés de latitude nord ou sud qui indiquent un refroidissement prononcé des pôles où les températures les plus basses jamais enregistrées ont été rapportées ces dix dernières années, évolution qui s’est aggravée ces deux dernières années 2021 et 2022. Demandez aux Américains ce qu’ils pensent des 4 derniers hivers qu’ils ont enduré. Et enfin l’autre signal faible est la tendance récente du refroidissement des eaux de surface de l’Océan Pacifique, le plus grand océan de la planète où se trouve la cause première de l’évolution du climat de la Terre entière, la persistance de la Nina en est l’un des signaux faibles (voir aussi ci-après). C’est donc pour très bientôt, deux ans, peut-être trois ans ! Les Parisiens et les Londoniens pourront patiner sur leurs fleuves gelés en hiver. Enfin, mais Dilley ne le mentionne pas dans son exposé, le cycle d’activité solaire actuel est encore plus faible que le précédent conformément aux prévisions des astrophysiciens, un autre signal faible superbement ignoré par les fonctionnaires de l’IPCC puisque pour ces fonctionnaires le Soleil n’a aucun effet sur le climat de la Terre. Nul ne sait combien de temps cette période froide imminente durera, 30 ans, 300 ans ?

J’ajouterai enfin un autre signal faible provenant de Tokyo. Cette ville est normalement tempérée par un courant marin chaud provenant des Philippines, le « gyre » du Pacifique nord, et pourtant depuis trois ans l’immense agglomération est soumise à des températures souvent inférieures à zéro degrés accompagnées d’épisodes neigeux. La bloggeuse climatique Kirye l’a souligné. Quand on prend en compte que la plupart des maisons situées dans les quartiers résidentiels sont équipées d’une adduction d’eau apparente non enfouie dans le sol on peut se poser des questions. Il s’agit encore d’un « signal faible » que les fonctionnaires de l’IPCC ne prennent pas en compte. J’observe, c’était le cœur de mon métier de chercheur en biologie par le passé, que par exemple la saison des pluies en Polynésie débute normalement au mois de décembre. En cette année 2023 elle ne vient de se concrétiser que début mars ! Nous sommes ici à la fin de l’été austral et ce retard constitue un indicateur du refroidissement de l’Océan pacifique sud, une situation notée par Dilley.

On peut encore espérer que Dilley se trompe mais il y a de bonnes raisons de prendre ses prévisions en considération car lorsqu’il sévissait à la NOAA l’une de ses principales missions était de prédire le nombre d’ouragans et leur intensité dans l’Atlantique nord. Il ne s’est jamais trompé durant les 20 dernières années. Cela ne veut pas dire qu’on doit le croire les yeux fermés mais il faut tout de même prendre au sérieux ses prévisions et son modèle adossés à des données factuelles. Venons-en aux conséquences immédiates de la prévision de Dilley, outre le fait que la Tamise et la Seine pourraient bien être prises par les glaces dès le prochain hiver. Par exemple la route maritime du nord que la Russie entend maintenir ouverte tout l’hiver en construisant une armada de brises-glaces à propulsion nucléaire pourrait pourtant malgré ces efforts considérables rester fermée plusieurs mois par an. La situation de l’Europe occidentale pourrait devenir pire encore qu’elle ne l’est à l’heure actuelle, les espoirs d’autres hivers aux températures douces comme en cette année 2023 seront amèrement déçus et les problèmes d’énergie deviendront tout simplement insolubles : il y aura des « morts climatiques » provoquées par le refroidissement. Certes il ne s’agira pas d’une période de glaciation mais les gouvernements devront néanmoins prendre des décisions allant à l’encontre de leurs agendas et toute cette problématique de la transition énergétique et environnementale sera brutalement remise en question et jetée aux oubliettes fétides de l’histoire …

Vous avez dit réchauffement ?

Depuis que le coronavirus s’est presque évaporé non pas à la suite d’une thérapie génique de masse mais parce que le virus a muté, muté à nouveau et est devenu anodin, au mieux un gros rhume, alors resurgit la crise du réchauffement du climat. On va rôtir comme des toasts, il faut faire quelque chose, c’est urgent. On ressort l’adolescente scandinave, Alexandria Ocasio-Cortez et bien d’autres figures qui prédisent l’apocalypse climatique. Les « experts » de l’IPCC ressortent leurs poncifs éculés et montrent des courbes d’évolution des températures moyennes supposées être fidèles et honnêtes. Malheureusement ces évolutions ont été modifiées pour la grande cause et il faut être totalement intoxiqué par la propagande politique pour y croire.

À la fin des années 1970 un article paru dans la revue National Geographic rappelait fort à propos de que l’on qualifiait à l ‘époque d’épisode tropical qui affecta l’Europe occidentale et l’Amérique du Nord entre 1920 et 1960. De même que ce fut le cas pour la période chaude dite d’optimum climatique médiéval les graphiques d’évolution des températures moyennes ont été manipulés de telle façon que ces optima n’apparaissent plus et que seul le réchauffement moderne est pris en compte. Les fonctionnaires onusiens travaillant à l’IPCC ont en effet reçu comme instruction d’insister par tous les moyens, y compris les plus malhonnêtes, sur ce réchauffement moderne.

Le graphique du National Geographic est pourtant indéniable :

Néanmoins la NOAA, administration américaine dédiée à l’étude des océans et de l’atmosphère publia encore récemment de belles courbes montrant que cet épisode chaud qui prévalut entre 1920 et 1960 n’existe plus si on reporte le nombre de jours, au moins aux Etats-Unis, durant lesquels une température égale ou supérieure à 35°C a été relevée et on remarque que cet épisode chaud n’est plus qu’un petit résidu qui dura à peine dix années :

Enfin le refroidissement qui suivit cette période chaude récente durant les années 1950-1980 a été tout simplement supprimé :

Il s’agit là d’une illustration sans équivoque de la malhonnêteté de ces fonctionnaires mais également de la NOAA. Les conséquences de cette propagande mensongère sont immenses puisque dogmatiquement ce réchauffement est le fait des émissions de CO2 consécutives à l’activité humaine. Plus d’investisseurs pour la recherche de nouveaux gisements de gaz et de pétrole, mise en place de programmes délirants d’énergies dites renouvelables, mesures d’isolation des logements dans le but de réduire le chauffage, mise en place d’un programme dévastateur pour certaines économies nationales consistant à remplacer les véhicules propulsés par des moteurs à combustion interne par des véhicules électriques, et enfin réduction de la part de l’énergie nucléaire dans la production d’électricité, la vieille obsession des écologistes depuis la fondation de Greenpeace.

Pour dissimuler ce mensonge qu’est le dogme liant le climat et le CO2 toutes les mesures relatives à la température à la surface de la Terre sont manipulées pour cacher un mensonge par un autre mensonge. Et cette réthorique mensongère a été tellement souvent répétée qu’elle est devenue une réalité. Les pays occidentaux ont préparé minutieusement leur ruine, la disponibilité en énergie étant l’unique facteur de leur croissance économique.

Qui est l’auteur de cette diabolique machination à laquelle échappent pourtant de nombreux pays autres que ces pays occidentaux en particulier européens ? L’histoire remonte bien avant la création de l’IPCC lorsque Maurice Strong commença à construire une intrigue car il voulait se venger de l’industrie pétrolière. Par un stratagème encore mal éclairci aujourd’hui il organisa sans jamais paraître au grand jour avant le début des festivités la première réunion internationale relative à l’environnement à Stockholm en 1972. Il fut ainsi reconnu par les Nations-Unies comme un fin diplomate. L’apothéose de sa carrière fut l’organisation du sommet international sur la Terre à Rio de Janeiro en 1992. Les débuts très troubles de la carrière de Strong font plutôt penser à un aventurier qui trempa à diverses reprises dans des activités à la limite de la légalité. Toujours est-il qu’il arriva à séduire les grands du pétrole canadien, sans jamais avoir acquis une quelconque formation de géologue ou de chimiste, pour enfin exploiter son entregent et sa rage de séduire afin d’être reconnu comme irremplaçable auprès des instances dirigeantes de l’ONU. On peut qualifier Maurice Strong comme l’un des plus extraordinaires escrocs du vingtième siècle.

De cette soif de vengeance en est sorti l’imposture de l’effet du CO2 sur le climat. Personne n’ose ternir l’image de cet imposteur qui berna jusqu’au Secrétaire Général des Nations-Unies. L’oeuvre dévastatrice de Maurice Strong explique ce que les pays occidentaux traversent aujourd’hui : une crise énergétique qu’ils ont eux-mêmes créé par des décisions dont la motivation sous-jacente était et est toujours la réduction des émissions de CO2, un gaz qui ne représente pourtant que 0,04 % du mélange de gaz de l’atmosphère. Pour illustrer enfin la tendance au « réchauffement » actuel du climat une simple observation contredit toutes les prévisions échafaudées par les spécialistes onusiens : la tendance de la surface enneigée de l’hémisphère nord de la Terre croit depuis cinquante ans :

Les glaciers dans le même hémisphère nord ont cessé de reculer, les ours blancs prospèrent et il serait malhonnête de continuer à réfuter ces faits.

Inspiré d’un article de Tony Heller paru sur son blog.

Le climat se réchauffe ? Explication à l’intention des écoliers de CM2

Il y a quelques jours j’ai soumis l’une des pensionnaires (en réalité payant un loyer à la propriétaire des lieux) de cette maison magnifiquement décorée au bord du lagon de Papeete à une sorte d’examen climatique. Elle se lamentait au sujet des sécheresses qui ravagent, selon elle, des régions entières de tous les continents. Je lui ai répondu comme entrée en matière : pourquoi y avait-il des épisodes de sécheresse ? Il s’agissait d’épisodes qui ne dépendent pas du soit-disant réchauffement du climat mais qui relèvent de la météorologie, une science s’occupant de ces épisodes fluctuants presque dans l’instant mais certainement pas sur le long terme. Ma question fut alors plus directe : pourquoi a-t-on constaté de plus en plus d’épisodes de sécheresse ? Je présentais ma réponse car la sienne tardait à être formulée, une explication très simple, qu’un élève de CM2 aurait pu trouver. Il n’y a pas assez de vapeur d’eau dans l’atmosphère ou tout au moins un déficit passager de ce gaz. Ma question fut alors la suivante : comment expliquer ce déficit très relatif en vapeur d’eau ? 

On n’a pas besoin d’être bardé de diplômes pour répondre à cette question. Toute la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère provient de l’évaporation des eaux océaniques peut-être à l’exception anecdotique des grandes forêts équatoriales comme l’Amazonie qui recyclent leur propre évaporation en pluies abondantes alimentant alors l’humidité qui y règne mais très partiellement. En effet le grand fleuve Amazone rejète dans l’océan des quantités énormes d’eau et celle-ci provient à l’évidence de l’évaporation de l’Océan Atlantique sud. S’il y a des épisodes de sécheresse dans certaines parties du monde il faut donc incriminer un déficit atmosphérique en vapeur d’eau, même si ce déficit n’est pas généralisé.

Par conséquent la seule explication est un déficit de l’évaporation des océans : il n’y a pas d’autre explication possible. L’évaporation de l’eau océanique dépend, elle, de la température et je le répète un élève de CM2 trouverait la réponse. Prétendre que le réchauffement du climat dont les médias nous abasourdissent quotidiennement provoque des sécheresses est tout simplement une ineptie ! Il suffit de se souvenir de l’optimum du climat qui traversa l’Holocène il y a 10000 ans et qui vit le Sahara transformé en une luxuriante savane tout simplement parce que la température était de 2,5 degrés supérieure à celle que l’on connait aujourd’hui. Les précipitations étaient beaucoup plus abondantes. Il en fut de même lors de l’optimum climatique médiéval il y a 1000 ans, les cathédrales purent être construites car il y avait abondance de nourriture, une explosion de la natalité, les hommes bien nourris étant plus résistants aux maladies.

Alors j’ajoutais pour conclure cette conversation que contrairement à ce que la propagande prétend le climat se refroidit, c’est aussi simple que cela. Et s’il existe des fluctuations temporaires que les activistes du réchauffement montent en épingle la tendance générale est orientée vers un refroidissement généralisé. Moins de précipitations, des automnes et des printemps très frais qui n’empêcheront pas des épisodes de sécheresse prolongés l’été et pour aggraver le tableau des hivers de plus en plus rigoureux. Voilà ce qui attend la planète et tout le monde prend ce problème à rebours par pure idéologie. Mais on n’est pas à 2 degrés de refroidissement répondrait un élève de CM2 ! Certes non, mais il ne faut pas oublier que 75 % de la planète est recouverte d’eau. Et compte tenu de l’immensité de cette surface marine une diminution d’un ou deux dixièmes de degrés suffit pour faire apparaître un déficit en vapeur d’eau de l’atmosphère. Une observation qui ne peut pas être remise en cause est la diminution du nombre et de l’intensité des dépressions cycloniques depuis près de 30 ans. Ce simple fait traduit le déficit relatif en cette teneur en vapeur d’eau. Enfin contrairement encore à ce que la propagande climatique affirme les glaces du Groenland et de l’Antarctique progressent en superficie et en volume.

Il faut bien se rendre à l’évidence : depuis 15000 ans nous sommes entrés dans un nouvel épisode glaciaire et rien ne pourra empêcher cette évolution car elle est la résultante de la mécanique céleste et comme chaque cycle glaciaire dure environ 100000 ans cette évolution est déjà bien engagée … Enfin les prévisions des astrophysiciens précisent que le présent cycle solaire montre un effondrement de l’activité magnétique de l’astre et il devrait être suivi d’une activité solaire encore plus faible. Qu’on ne s’y trompe pas le réchauffement annoncé fait partie d’un plan mondial d’asservissement des peuples, du moins dans les pays occidentaux, qui seront surveillés minutieusement pour leur collaboration au grand projet de réduction des émissions de CO2 qui sera concrétisé dans les prochains mois sous le fallacieux prétexte que c’est ce gaz qui provoque un réchauffement du climat. Tout est ainsi organisé à partir de fausses hypothèses, un mensonge devenu avec les années une vérité.

Je suis trop vieux pour assister à ce désastre totalitaire mais force est de constater que les peuples occidentaux sont formatés par la propagande pour accepter cette nouvelle servitude jamais atteinte à un tel niveau par le passé. Bienvenue dans un nouvel ordre mondial !

Cf. par exemple le billet laissé sur ce blog le 26 février 2013 :https://jacqueshenry.wordpress.com/2013/02/26/le-rechauffement-climatique-vaste-fumisterie/

Où est le réchauffement annoncé du climat ?

Dans une très belle étude parue en 2018 dans la revue « Global and Planetary Change » (doi en fin de billet) une équipe de l’Université de Granada en Espagne a mis en évidence l’évolution de la végétation dans la plaine alluviale humide située à l’ouest de la Sierra Nevada appelée le bassin de Padul à 725 mètres d’altitude. L’analyse minutieuse des sédiments a permis de reconstituer l’évolution de la pluviométrie au cours des 11000 dernières années. Les principaux « proxys » utilisés pour cette reconstitution étaient les grains de pollen. Durant la majeure partie de l’Holocène, c’est-à-dire jusqu’à 5000 ans avant le présent, le Padul était un lac et les sédiments de ce lac ont piégé les grains de pollen. À la fin du XVIIIe siècle des travaux de drainage ont favorisé la mise en culture de la majeure partie de cette plaine et l’exploitation de tourbières mais le service provincial de protection des sites a mis fin à cette situation au début des années 2000 et le lac originel se reconstitue lentement. L’équipe de scientifiques de l’Université de Granada a procédé à un carottage d’une profondeur de 42 mètres mais seulement les 3,67 derniers mètres ont été étudiés en détail au cours de ce travail et correspondent ainsi aux 11500 dernières années.

La majorité des arbres entourant cette plaine étaient, durant l’Holocène et jusqu’à aujourd’hui, des chênes verts et des chênes à feuilles déciduales et les pollens, facilement caractérisés, ont permis de reconstituer le régime des pluies en s’attachant à l’abondance des grains de pollen dans chaque couche du sédiment, abondance directement liée à la densité de la couverture végétale arborée, elle-même reflétant la pluviométrie. Dans l’illustration ci-après les zones verticales représentent les périodes arides et froides numérotées selon une nomenclature spécifique de la région méditerranéenne. Les autres indications sont le petit âge glaciaire (LIA) et ce sigle devrait, dans cette illustration, correspondre au creux de la végétation dans cette région du sud de l’Espagne qui dura du quinzième siècle à la fin du XIXe siècle, l’anomalie climatique médiévale (MCA) appelée ainsi par les spécialistes de l’IPCC qui se sont toujours efforcé dans les graphiques publiés dans leurs rapports d’en effacer l’existence, DA ou « dark age » est la période d’environ 500 ans ayant suivi la chute de l’Empire romain, froide et propice à des mouvements de population qui ont bouleversé l’Europe. Enfin IRHP est la période ibérico-romaine humide qui vit le développement de la République de Rome suivi l’apogée de l’empire romain qui dura 1000 ans.

Que signifie cette illustration ? Il faut bien garder présent à l’esprit que le régime des pluies dans la partie occidentale du bassin méditerranéen est directement lié aux oscillations de l’Atlantique Nord. Ces pluies sont apportées par les vents d’ouest dominants.

Cette étude confirme deux périodicités de ces régimes de pluies l’une d’environ 2000 ans et l’autre de 1100 ans, périodicités indiquées sur l’illustration par les barres verticales. L’autre fait remarquable révélé par ce travail est l’aridification progressive de cette région du sud de l’Espagne depuis 5000 ans, certes entrecoupée d’épisodes plus florissants comme l’IRHP, par exemple. Ce phénomène est directement lié à la diminution de la pluviométrie et donc de la conséquence du refroidissement des eaux de surface de l’Atlantique Nord.

Il ne faut pas croire naïvement que seule cette région du sud de l’Espagne est concernée. Les fluctuations de courte durée, à l’échelle géologique, ne masquent pas cette tendance. Et la dernière « bouffée de chaleur » qui date du début du vingtième siècle ne pourra pas enrayer ce phénomène.

Alors où est l’effet du CO2 ? Bonne question et la réponse est évidente : la Terre est entrée depuis plus de 20000 ans maintenant dans une nouvelle glaciation. Entre 10000 et 5000 ans avant nos jours le Sahara avait bénéficié d’une pluviométrie abondante et ce n’était pas du tout le désert aride d’aujourd’hui. Ce refroidissement amorcé depuis cinq millénaires a réduit cette pluviométrie et cette région du nord de l’Afrique n’est plus qu’une étendue désolée de rocs et de dunes de sable. Gaz à effet de serre ou pas l’évolution du climat nous échappe. À la latitude de 37°N l’insolation exprimée en W/m2 est passée en 10000 ans de 520 à 485 W/m2 le 21 juin et de 163 à 178 W/m2 le 21 décembre et le déficit de l’insolation d’été n’est pas compensé par l’augmentation de l’insolation d’hiver. Il est donc aisé de comprendre pourquoi les eaux de surface de l’Atlantique Nord se refroidissent et par conséquent pourquoi la pluviométrie a diminué. Cette tendance va donc sinon s’accentuer du moins se poursuivre. Je ne voudrais pas paraître un oiseau de mauvaise augure mais il faut maintenant s’arrêter aux faits prouvés par des études scientifiques minutieuses et non aux divagations des fonctionnaires de l’IPCC qui ont inventé de toute pièce les gaz à effet de serre, effet qui n’a jamais pu être confirmé expérimentalement. L’étude dirigée par le Docteur Maria Ramos-Roman prouve au contraire que au cours de l’Holocène moyen c’est-à-dire au début de l’âge du cuivre la production balbutiante de CO2 n’a pas pu provoquer un réchauffement du climat puisque c’est au contraire une diminution de la pluviométrie qui a été clairement montrée.

Une dernière remarque : la toute petite remontée récente du « verdissement » constaté au cours de ces 100 dernières années, en d’autres termes une plus forte abondance des grains de pollen des chênes verts et à feuilles caduques, ne s’explique que par une pluviométrie transitoirement plus abondante qui en aucun cas ne peut être expliquée par un réchauffement d’origine anthropique car cette « bouffée de chaleur » contemporaine entre dans l’intervalle de confiance des variations climatiques observées au cours des 5000 dernières années. À croire que les spécialistes de l’IPCC sont devenus incroyablement aveugles à la vraie science …

Source : doi : 10.1016/j.gloplacha.2018.06.003

Dans la rubrique changement climatique …

Il y a 20000 ans +/- quelques milliers d’années la Terre s’est brutalement réchauffée et les immenses glaciers recouvrant la totalité des Alpes, la grande majorité de l’Europe occidentale et de la mer du Nord entamèrent une fonte qui fit remonter le niveau des mers de plus de 130 mètres. Ce processus dura près de 10000 et ce réchauffement atteignit sont maximum entre 10000 et 6000 avant nos jours. Depuis 6000 ans le climat de la Terre a tendance à se refroidir et rien ne modifiera ce processus vers le retour d’une nouvelle glaciation qui à nouveau recouvrira une grande partie de l’Europe, de l’Amérique du Nord et de l’Asie. C’est inexorable car il s’agit de la conséquence directe de la mécanique céleste décrite en 1920 par l’astronome serbe Milutin Milankovic. Son hypothèse a été largement confirmée à l’aide de toutes sortes de techniques de paléoclimatologie. Ces cycles d’environ 100000 ans se reproduisent ainsi au cours des âges géologiques.

Nous, humains insignifiants habitant une planète tout aussi insignifiante, sommes persuadés que nous allons modifier le climat de la Terre par des émissions infimes de gaz carbonique. Dans notre immense arrogance nous avons oublié qu’il est impossible de modifier les modifications orbitales de la Terre autour du Soleil ni les modifications de son axe de rotation par rapport au plan de l’écliptique. Pire encore nous croyons, par notre activité sur cette Terre, modifier le bilan du flux d’énergie solaire arrivant sur la planète et de son effet sur le climat global. C’est être fou que de penser cela. Le climat de la Terre a toujours varié et il continuera à fluctuer que l’espèce humaine soit encore présente ou ait depuis longtemps disparu.

Il y a 8000 ans la température moyenne de la Terre était supérieure de 1,2 degrés à celle qui sévit durant ce que l’on a appelé le « petit âge glaciaire ». Durant ce petit âge glaciaire d’environ 2 siècles et demi la température moyenne chuta de seulement 0,5 degrés par rapport à celle de l’optimum climatique médiéval qui eut lieu entre 1000 et 800 ans avant aujourd’hui.

Depuis le début du XX e siècle une activité solaire assez exceptionnelle a comblé ce déficit de même qu’il y eut un réchauffement il y a 2500 ans qui favorisa l’expansion de l’Empire romain et lors de cet optimum de l’Holocène, entre 9000 et 6000 ans avant ce jour, les hommes inventèrent l’agriculture car il faisait beaucoup plus chaud avec des pluies abondantes ayant transformé le Sahara d’aujourd’hui en une savane verdoyante. C’est fini, cet âge d’or des civilisations humaines naissantes en dehors des zones intertropicales qui resteront toujours chaudes et humides est terminé.

Le réchauffement de ces dernières 100 années n’est qu’un bref répit. Nous avons déjà parcouru depuis 20000 ans 20 % du chemin qui reste pour atteindre une nouvelle glaciation. Ce long cheminement est marqué par des soubresauts dont on ignore encore les causes. Les modifications de l’activité solaire jouent certainement un rôle mais elles se traduisent par une modification des oscillations de l’Atlantique Nord (NAO).

Durant l’optimum climatique de l’Holocène les NAO étaient positives en ce sens qu’elles favorisaient la végétation dans d’immenses espaces aujourd’hui désertiques. La zone de convergence intertropicale (ITCZ) était plus septentrionale qu’aujourd’hui. Cette zone descend déjà vers l’Equateur et la diminution de l’activité solaire considérée comme acquise par de nombreux spécialistes va probablement accélérer ce processus. Au sud du Tropique de Capricorne il n’y aura pas trop de changements car il y a beaucoup plus d’océans que de terres émergées. Pour conclure ce rapide aperçu il est urgent d’abandonner le fantasme de l’effet de serre du CO2 et de s’atteler à de vrais projets pour la survie de l’humanité car il n’y a pas de plan B. Installer une colonie sur Mars est suicidaire, même protégés par d’épais scaphandres les pauvres volontaires se feront littéralement griller par les rayons cosmiques. Nous sommes donc condamnés à nous faire tout petits et à subir les changements du climat qui ne dépendent pas de notre activité, quelle qu’elle soit celle-ci.

Relire : https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/06/06/rechauffement-ou-refroidissement-co2-ou-pas-co2/ Sources :

Bo Christiansen & Fredrik Ljungqvist 5012) DOI: 10.5194/cpd-7-3991-2011

https://judithcurry.com/2017/04/30/nature-unbound-iii-holocene-climate-variability-part-a/

https://judithcurry.com/2017/05/28/nature-unbound-iii-holocene-climate-variability-part-b/

et : The Rational Climate e-Book, Cooler is Riskier, par Patrice Poyet (https://patricepoyet.org) en libre accès

Premiers signes du refroidissement global du climat.

En 2015, funeste année de la fameuse COP21, j’avais contacté la mathématicienne Valentina Zharkova et nous nous étions souhaité longue vie pour pouvoir assister, donc de notre vivant, au refroidissement du climat prédit par ses travaux sur la modélisation de la « dynamo » solaire. J’avais également eu des échanges de mails avec Henrik Svensmark pour obtenir quelques précisions au sujet de sa position relative aux travaux de Madame Zharkova. Svensmark a disparu de la scène scientifique, renié par les tenants du réchauffement climatique qui lui ont tari tous les financements qui auraient pu l’aider à préciser ses hypothèses sur l’action conjuguée de l’affaiblissement de l’activité magnétique solaire sur le flux du rayonnement cosmique galactique et de la modification concomitante du climat de la Terre. Madame Zharkova a de son côté été attaquée par ceux qui mangent à la soupe de l’IPCC, comprenez les climatologues auto-proclamés dont les travaux sont présentés de telle manière qu’ils confirment le dogme du réchauffement du climat et de l’effet de serre du gaz carbonique. J’ai enfin été surpris il y a quelques jours en écoutant une conférence d’Étienne Klein de constater que ce physicien est un fervent partisan du réchauffement du climat provoqué par l’activité humaine. A-t-il renié en bloc les lois de Stefan-Boltzmann ? J’avoue que j’ai quelque peine à le croire. Mais sa position est compréhensible : si un physicien nie aujourd’hui que l’homme peut avoir un quelconque effet sur le climat de la Terre il est menacé par la vindicte populaire, en d’autres temps il aurait été condamné au bûcher comme le fut Giordano Bruno en son temps.

Il s’agit bien de la même situation car l’histoire se reproduit étrangement. Svensmark a été condamné par les tenants du dogme climatique, Bruno a été brûlé par l’Eglise de Rome car ses thèses contredisaient le dogme de la Terre centre du monde. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Malgré les affirmations mensongères de quelques journalistes qui prétendent que les feux de taillis de Californie et ceux de la toundra du nord sibérien sont la conséquence directe du réchauffement du climat il y a néanmoins des observations satellitaires qui ne peuvent pas être contredites. Celles-ci indiquent que depuis 20 ans le réchauffement du climat observé au cours des années 1970-2000 a cessé. Il s’agit du fameux hiatus déploré à demi-mot par les « spécialistes » de l’IPCC. Ces grands rédacteurs d’épais dossiers destinés aux décideurs politiques n’ont pas trouvé de nouveau modèle pour expliquer cet arrêt brutal du réchauffement du climat afin qu’ils s’en sortent la tête haute. Il ne leur reste plus qu’à « trafiquer » les données des diverses organisations météorologiques, utilisant le terme pompeux et vide de sens de normalisation de ces données, un peu comme le ministère des finances français « trafique » les données du chômage en fonction des variations saisonnières …

Pire encore d’autres observations satellitaires suivent par exemple l’évolution de la banquise arctique. Celle-ci a recommencé à prendre de l’ampleur : oublié le passage du nord-ouest ! Mais la confirmation de ce hiatus vient de l’évaluation de la couverture neigeuse de l’hémisphère nord toujours à l’aide de satellites d’observation et là il n’y a pas photo, pour utiliser une expression tout à fait appropriée. Depuis 20 ans la couverture neigeuse boréale augmente chaque hiver et cette tendance s’est considérablement accentuée ces 10 dernières années. La représentation graphique réalisée par le Global Snow Lab (GSL) de l’université Rutgers constitue les premières prémices du changement du climat vers un refroidissement :

Pour exprimer la variation de l’étendue de cette couverture neigeuse les scientifiques du GSL ont comparé les données à la moyenne couvrant la période janvier 1981-décembre 2010. S’il me reste encore quelques années à vivre je deviendrai alors de plus en plus attentif à l’attitude des pseudo-climatologues de l’IPCC mais aussi et surtout à celle des politiciens qui fondent toute leur politique économique sur des énergies ne produisant pas de gaz carbonique puisque ce gaz est supposé réchauffer le climat. Il faudra malheureusement au moins une décennie pour que l’ensemble des peuples malmenés par ces idéologues de salon se rendent compte concrètement qu’ils ont été floués et appauvris sans raison en raison de ce dogme du réchauffement du climat, un climat qui continuera à suivre les tendances naturelles de l’activité solaire.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/05/rechauffement-climatique-episode-6-fraude-scientifique-par-omission-leffet-du-soleil/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/10/31/alerte-nous-entrons-dans-un-age-glaciaire/

Un refroidissement imminent du climat serait-il devenu officiellement admis ?

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La NASA vient de prévenir les autorités américaines que l’année 2020 marquera le début d’un petit âge glaciaire qui devrait durer au moins 35 ans. Cette constatation remet en cause le projet de la NASA d’envoyer un homme et une femme sur la Lune dans quelques années, respect de l’égalité des genres oblige. En effet l’activité du Soleil diminue à tel point – du jamais vu depuis plus de 200 ans – que le champ magnétique de l’astre sera trop faible pour protéger efficacement les deux explorateurs lunaires des radiations cosmiques. C’est donc du très sérieux. Pire encore, les experts de la NASA prévoient une chute brutale des températures moyennes pouvant atteindre un degré, seulement au cours de l’année 2020, après c’est l’inconnu. Certes, penserez-vous, un degré ce n’est rien … et pourtant la NASA insiste sur le fait qu’il serait prudent de se préparer à des pénuries de nourriture à l’échelle mondiale, n’osant pas se prononcer sur les conséquences d’une telle situation. D’ailleurs ce n’est pas dans le cadre de la mission de cette administration américaine.

Depuis 3 ans déjà l’activité du Soleil est au point mort et curieusement la teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère a tendance à rester stable ou du moins à ne plus augmenter conformément aux modèles de prévision de l’organisme onusien en charge de surveiller et prévenir le changement du climat, l’IPCC. La stagnation de l’économie mondiale a de ce fait été immédiatement invoquée comme étant responsable de cette soudaine situation totalement imprévue par ce même organisme compte tenu des prédictions de ses modèles mathématiques comptant parmi les plus sophistiqués que l’on peut se permettre d’imaginer. Puisque la croissance économique stagne il semble normal que la consommation d’énergie stagne également. Par voie de conséquence les émissions de CO2 diminuent. Pourtant cette approche peut être contestée.

Le Docteur Valentina Zharkova, interviewée par le journal britannique The Sun, a rappelé que depuis quelques années des gelées tardives et des chutes de neige en avril et en mai ont ruiné la production de légumes tant en Espagne qu’en Grèce et qu’au cours de l’année 2019 près de 20 % de la récolte de maïs a été perdue aux USA dans certains Etats ainsi qu’au Canada en raison de conditions climatiques calamiteuses. Selon cette spécialiste de l’activité magnétique du Soleil il est opportun de rapprocher ces évènements météorologiques ponctuels avec la très faible activité de cet astre dont les effets consécutifs à sa profonde torpeur se manifestent déjà.

Et si la NASA en rajoute c’est donc bien du très sérieux. Mais alors pourquoi cette atténuation de la teneur en CO2 ne serait-elle pas aussi liée à cette activité solaire déprimée et non pas à une « déprime » de l’économie globale ?

C’est tellement simple à comprendre que personne ne semble avoir eu l’idée de rapprocher ces diverses informations. Si le « refroidissement » annoncé par la NASA et Madame Zharkova a déjà commencé comme ces observations semblent le confirmer alors il est normal que les océans, se refroidissant, même imperceptiblement, solubilisent plus de CO2 que prévu et comme ces océans recouvrent les trois quarts de la Terre alors beaucoup plus de ce gaz y est piégé selon une loi très simple dite loi de Henry qui stipule que la solubilité des gaz dans l’eau, qu’elle soit salée ou non, est inversement proportionnelle à la température de cette eau.

Faites l’expérience vous-même : prenez un verre rempli de bière et laissez-le sur votre table et prenez aussi un même verre de bière et mettez-le au réfrigérateur. Attendez deux ou trois heures puis faites une comparaison. La bière restée à la température de la pièce (ici elle est en ce moment le 7 février de 25 degrés toutes fenêtres ouvertes, je ne dis pas n’importe quoi : j’habite dans l’archipel des Canaries) alors cette bière s’est transformée en ce breuvage que connaissaient nos ancêtres les Gaulois alors que le verre soigneusement rangé dans le réfrigérateur à environ 4°C est restée pétillant de … CO2.

Devant une telle situation les tenants de la théorie de l’effet de serre de ce gaz essentiel à la vie devront revoir leur copie quand ils affirment qu’heureusement le CO2 – avec son effet de serre magique – sauvera l’humanité du refroidissement annoncé parce que selon l’IPCC il est là et bien là pour réchauffer le climat. Pas de chance ! Ça ne fonctionnera pas ainsi. Réfléchissez un instant : ce CO2 censé préserver l’humanité de la froidure à venir va « trop » se dissoudre dans les océans, l’horreur ! Les années à venir vont donc être plus froides, peut-être même bien plus froides, et on assistera alors à l’écroulement du dogme du réchauffement climatique d’origine humaine, la plus grande escroquerie jamais imaginée par l’homme qui s’est pris pour le Soleil, le dieu de nos ancêtres. Mais nous allons tous souffrir et nous battre pour un bout de pain ! J’espère ne pas vivre encore trop longtemps pour endurer cette terrible situation à venir …

Inspiré de loin d’un article paru sur le site themindunleashed.com , illustration wikimedia.

Le refroidissement du climat est arrivé (aux USA) !

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L’Europe occidentale n’est pas encore atteinte par le froid car elle bénéficie de l’effet protecteur du Gulf Stream. Ce n’est pas le cas du nord du Middle-West américain qui pour la quatrième année consécutive endure des vagues de froid, de blizzard et de neige de plus en plus précoces. Ce début d’automne 2019 a été particulièrement froid dans les Etats du Minnesota, du Dakota (nord et sud) et du Wisconsin. La vague de froid et de neige – par endroits 40 cm – a affecté plus de 10 Etats alors qu’à peine 15 % des récoltes avaient été effectuées et le reste était toujours sur pied ou en terre. Les pertes sont encore difficiles à évaluer tant pour le soja, le maïs, la pomme de terre, et même dans certaines régions pour le blé. En effet, après un printemps très pluvieux les labours et les semis ont été retardés de près d’un mois et ce retard n’a pas été comblé par un été relativement clément. Les récoltes ont donc débuté avec retard.

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Dans certains comtés les pertes sont « totales » et une multitude d’exploitants agricoles vont se retrouver dans une situation financière délicate pour ne pas dire catastrophique. Pire encore le prix des denrées alimentaires va atteindre des sommets dans les prochaines semaines. Encore une fois ce seront les dizaines de millions de ménages ayant des difficultés pour « boucler » leurs fins de mois qui seront les premiers pénalisés. En effet une multitude de denrées alimentaires contiennent des ingrédients provenant de l’une ou l’autre des cultures affectées par cette vague de froid. Enfin la flambée des prix des matières premières agricoles est prévisible à la bourse de Chicago et les répercussions seront mondiales.

Voilà la préfiguration exacte de ce qui attend le monde occidental quand le refroidissement du climat s’installera. Sommes-nous préparés ? Certainement pas ! Et les dégâts prévisibles seront immenses. Illustration : Minnesota fin septembre 2019

Brève. Crise climatique : nuages de très haute altitude au dessus de Paris.

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Cette photo a été prise par Bertrand Kulik le 21 juin 2019 et publiée sur le site Spaceweather.com car il s’agit d’une information intéressante pour plusieurs raisons. D’abord les nuages noctilucents (ou noctulescents) sont normalement invisibles au sud d’une latitude de 50 degrés nord dans l’hémisphère nord. Ce sont des nuages de très haute altitude – entre 75 et 85 kilomètres d’altitude – formés de cristaux de glace d’une taille inférieure à 0,1 micron. Il faut deux facteurs pour que de tels nuages de glace se forment. D’une part il est requis qu’il existe une température inférieure à moins 120 °C pour que ces cristaux se forment, ce qui est le cas à de telles altitudes, et d’autre part il faut qu’il existe aussi des « foyers de condensation » du peu de molécules d’eau présentes, environ mille fois moins que l’air le plus sec trouvé à la surface de la Terre, en particulier au Sahara. Ces foyers de condensation sont des entités moléculaires ionisées qui vont agréger progressivement les rares molécules d’eau présentes.

D’où proviennent ces « foyers de condensation » ? Essentiellement des rayons cosmiques qui ionisent les molécules d’oxygène et d’azote. La présence de tels nuages au dessus du nord de la France indique donc que le bombardement cosmique est suffisamment intense pour provoquer la formation de ces derniers et donc d’une densité importante de ces foyers de condensation. Cette observation signifie d’une part que l’activité magnétique solaire est au plus bas et d’autre part que ces nuages de très haute altitude augmentent significativement l’albedo de l’atmosphère terrestre (cf. la note en fin de billet). En d’autres termes l’observation de tels nuages dans une zone aussi méridionale est un mauvais présage pour l’évolution à venir du climat. Comme l’ont prédit de nombreux spécialistes du Soleil, le climat va se refroidir dans les prochaines années. Il faut ajouter qu’il y a quelques jours des nuages noctilucents ont été également observés depuis le nord de la Floride et du Texas. Il y a vraiment de quoi s’inquiéter car ici resurgit l’hypothèse de Svensmark exposée dans un billet de ce blog (lien) qui a été torpillée par l’IPCC.

Les esprits aveuglés par la propagande climatique ayant trouvé l’argument de la vague de chaleur actuelle sur l’Europe pour renforcer leur opinion au sujet du changement climatique trouveront que cette brève est une « fake-news », pourtant il n’en est rien. La NASA elle-même vient d’admettre que finalement c’est bien le Soleil qui agit de manière prépondérante sur le climat, ce qui fera l’objet d’un prochain billet sur cette rubrique.

Source : https://www.perspectaweather.com

Lien : https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/02/03/crise-climatique-le-role-preponderant-mais-indirect-de-lactivite-magnetique-solaire-sur-le-climat-terrestre-est-incontestable/

Note. L’albedo d’une surface, une grandeur comprise entre 0 et 1, est la mesure du pouvoir réfléchissant de la lumière. Si on n’arrive pas à voir les nuages noctilucents pendant le jour ce n’est pas une raison pour nier que ces derniers n’entravent pas la pénétration vers la surface de la Terre de l’énergie solaire. Dans le cas de la photo illustrant ce billet ces nuages sont éclairés par le Soleil « par en dessous » puisque le Soleil est sous la ligne d’horizon et ils réfléchissent cette lumière vers l’observateur situé à la surface de la Terre. Donc, durant la journée, ces mêmes nuages réfléchissent aussi vers l’espace une partie de l’énergie solaire incidente et par conséquent moins d’énergie solaire atteint la surface de la Terre.