Chez la femme comme chez l’homme l’estradiol est nécessaire au bon fonctionnement des organes impliqués dans la reproduction. On retrouve en effet les récepteurs de cette hormone sexuelle chez la femme dans l’utérus, les ovaires, les glandes mammaires, et chez l’homme dans les tubules séminifères des testicules, bien que le taux d’estradiol soit beaucoup plus important chez la femme. Enfin l’estradiol se fixe à ses récepteurs situés dans les noyaux cellulaires de l’hypothalamus, de l’hypophyse, du foie, de la rate, des poumons, des reins et du tissu adipeux. L’estradiol est d’une nécessité absolue pour la formation du corps jaune qui est lui-même le facteur central de la maturation de l’ovocyte en vue de la fécondation. Après ce petit rappel, il faut ajouter que l’estradiol se fixé sur son récepteur ER-alpha dont le rôle, une fois activé va réguler l’expression d’un certain nombre de gènes en agissant directement sur l’ADN nucléaire. Cet ensemble de connaissances relatives au récepteur ER-alpha est bien connu mais le problème qui apparaît maintenant est le total manque d’informations accumulées par les laboratoires pharmaceutiques qui ont dans la hâte élaboré ce qu’ils appellent abusivement des vaccins avec leur ARN messager codant pour la protéine de la spicule du SARS-CoV-2.
Une équipe du NIAID, l’Institut dépendant du NIH et dirigé par Antony Fauci, ( ! ) a réalisé une gigantesque investigation dont le but était de déterminer sur quelle protéine du corps humain cette protéine « spike » se fixait préférentiellement. Plus de 8000 protéines différentes ont été séparées par électrophorèse et les répliques sur des films de nitrocellulose ont été incubées avec cette protéine spike complète obtenue par désactivation du site de clivage furine et non la sous-unité-1 de cette protéine issue du clivage par la furine avec le virus SARS-CoV-2 modifié quelque part dans un laboratoire américain pour obtenir un gain de fonction. La sous-unité-2 de cette protéine se fixe également sur la membrane cellulaire mais pas comme l’autre moitié qui se fixe sur l’enzyme de conversion de l’angiotensine ACE2.
Cette protéine spike entière a été marquée avec de l’iode-125 (ça me rappelle des souvenirs lointains) afin de détecter la moindre protéine « allumée » par cet iode. Et quelle ne fut pas la surprise de constater que la principale protéine fixant cette protéine spike complète est … le récepteur ER-alpha de l’estradiol !. Pire encore seule la sous-unité-1 de la protéine spike du SARS-CoV-2 présente cette propriété alors que la sous-unité-2 ne se fixe pas sur ce récepteur de l’estradiol mais seulement sur une autre protéine membranaire des cellules épithéliales. Je ne romance pas l’article paru dans la revue Science et je suggère aux curieux de lire cet article passionnant dont voici le lien d’accès libre : https://www.science.org/doi/full/10.1126/sciadv.add4150 ou DOI : 10.1126/sciadv.add4150
Parmi l’immense corpus de ce travail se trouve un graphique qui a particulièrement attiré mon attention. Lorsque la protéine la plus « affine » pour la protéine spike a été identifiée une étude détaillée des paramètres de fixation tant de la spike que de l’estradiol par l’ER-alpha a été étudiée en détail et le résultat est particulièrement inquiétant pour un biologiste comme votre serviteur. J’ai en effet au cours de ma carrière de recherche étudié de nombreuses molécules inhibant l’activité de nombre d’enzymes qui sont comme l’ER-alpha des protéines. Et le graphique ci-dessous mérite un commentaire détaillé :

La technique d’obtention de ces courbes d’interaction de l’ER-alpha avec l’estradiol consiste à mesurer le taux de fixation de ce récepteur sur l’ADN nucléaire directement extrait de cellules en culture adaptées pour ce type d’essai. La partie A de l’illustration est une représentation du taux de fixation de l’ER-alpha sur l’ADN cellulaire en fonction de la quantité de protéine S (spike) virale ajoutée lors de l’incubation. Cette quantité de protéine S est exprimée en logarithme de la concentration (molaire) de cette protéine. Je n’ai pas fait le calcul des microgrammes que cela représentait pour une concentration de 10-8,5 moles/l, le point d’inflexion de la courbe permettant d’en déduire l’affinité de S pour l’ER-alpha mais la partie B du graphe est beaucoup plus explicite et inquiétante. En effet pour une quantité fixe de protéine S ajoutée lors de l’incubation correspondant au point d’inflexion de la courbe A on remarque immédiatement une profonde perturbation de l’effet de l’estradiol sur la capacité de fixation de l’ER-alpha sur l’ADN nucléaire en présence de protéine S. Le point d’inflexion de cette courbe A se situe vers 140 nanogrammes/ml de protéine S. L’affinité de l’ER-alpha pour l’estradiol n’est pas significativement modifiée (10-9,5 moles/l ou approximativement 125 picogrammes/ml) mais le taux maximal d’ER-alpha fixé sur l’ADN est significativement diminué passant de 100 % à moins de 75 %. La protéine S perturbe donc profondément la fonction de l’ER-alpha. Ainsi tous les organes cités plus haut sont affectés puisque cette protéine (la sous-unité-1) codée par l’ARN messager expérimental utilisé comme vaccin se retrouve partout dans l’organisme après injection de ce pseudo-vaccin.
Si les auteurs de cette étude magistrale n’ont pas abordé le problème soulevé par ce résultat je me charge ici de livrer ma propre interprétation. La protéine spike perturbe donc la fixation du récepteur AR-alpha sur l’ADN, c’est incontestable, sans pourtant modifier l’affinité de ce dernier pour l’estradiol. Quelles peuvent être les conséquences d’un tel effet de minoration de l’interaction de l’AR-alpha avec l’ADN nucléaire ? C’est justement ce qui a été observée directement par de nombreuses femmes : perturbation du cycle menstruel, avortements spontanés, enfants mort-nés, et chez les hommes : diminution de la spermatogenèse et réduction de la mobilité des spermatozoïdes car l’activation de la transcription de l’ADN en ARNs messagers devient moindre. Alors les conséquences sur l’équilibre hautement sophistiqué du système reproductif sont évidentes. Un tel résultat paradoxalement réalisé dans l’institut du NIH après la commercialisation massive de la thérapie génique à base d’ARN messager codant précisément pour la sous-unité-1 de la protéine spike du SARS-CoV-2 aurait normalement été mis en évidence bien avant la production massive des ingrédients de cette thérapie génique mise en oeuvre sous prétexte qu’il y avait une urgence à satisfaire. Il faut en moyenne une dizaine d’années pour évaluer en détail un nouveau vaccin. À l’évidence ce ne fut pas le cas pour cette épidémie car non seulement on ne « vaccine » pas les personnes au cours d’une épidémie mais également parce que cette technologie n’a pas été suffisamment étudiée en détail, alors le pseudo-vaccin présentait vraiment des effets indésirables en particulier au niveau du récepteur ER-alpha de l’estradiol, la clé de voute de la reproduction humaine. Etait-ce le but recherché ? J’émets quelques doute bien que la publication citée en référence ne fait pas état de la date de début des investigations. Le monde entier a été berné par Pfizer et Moderna. Ces entreprises sont criminelles et elles devront rendre des comptes un jour devant le peuple pour leur désinvolture scientifique caractérisée et uniquement motivée par la soif de profit.