Refroidissement généralisé dans l’industrie photovoltaïque

Capture d’écran 2015-12-29 à 08.42.18.png

Hanergy Thin Film Power Group Ltd est (était) le premier groupe industriel chinois impliqué dans les énergies « vertes » qui au début de l’année 2015 avait atteint l’arrogante capitalisation boursière de 320 milliards de dollars HK à la bourse de Hong-Kong, soit un peu plus de 40 milliards de dollars US -l’équivalent de la capitalisation de Sony Corp pour donner une idée – ne vaut plus aujourd’hui que 59 millions de dollars US. Pratiquement 40 milliards se sont volatilisés sous le Soleil.

Les dernières et poussives transactions ont été libellées en yuans alors que le titre était coté en dollars à la bourse d’Hong-Kong … Curieux ! Pas si curieux que ça puisque aux dernières nouvelles cette société ne paie plus les loyers des bureaux de sa branche Hanergie Asia-Pacific. Grandeur et déchéance de l’énergie solaire.

Source : Bloomberg. Illustration : panneaux solaires dans le Nouveau-Mexique le 27 décembre 2015

Eolien et solaire : une supercherie (coûteuse) !

c3ee41973h-f1

J’ai lu aujourd’hui une dépêche d’agence relatant la prouesse énergétique de l’île de Pellworm perdue dans la mer du Nord à une heure de bateau du continent, en l’occurrence de l’Allemagne. L’île est 100 % verte y compris l’herbe, c’est-à-dire selon les souhaits du parti vert allemand une réussite qui doit être citée en exemple. Il y a huit moulins à vent en mer pour ne pas défigurer le paysage verdoyant et idyllique de ce bout de terre herbu et les toits de toutes les maisons sont équipés de panneaux solaires. Comme la législation allemande le stipule les producteurs d’électricité verte revendent leur production à EON Hanse et tout le monde est content parce que ce business est tout à fait profitable. Quand il n’y a pas de vent ni de soleil, ça arrive, un méthaniseur (maïs et défécations des animaux d’élevage) permet de faire tourner une petite turbine. L’électricité est stockée dans deux piles géantes de la taille d’un conteneur. Bref, tout va bien dans le meilleur des monde possibles dont on puisse rêver (et dont rêvent les écolos), sauf que le journaliste (dépêche AFP du 9 septembre 2013 à 09h54) a tout simplement omis d’inclure dans son reportage le coût global de toute l’installation, les coûts de maintenance et le temps d’amortissement espéré. Il s’agit donc d’un non-reportage, en d’autres termes de désinformation. Sachant que tous les 5 ans il faudra changer les batteries d’accumulateurs, aucune précision sur leur nature, qui ne supportent dans le meilleur des cas que quelques milliers de cycles de charge-décharge. Pour bien remettre les choses à leur place, il est intéressant de se pencher sur la disponibilité de l’énergie verte. Une illustration valant de longs discours, j’ai trouvé celle-ci dans un article paru dans Energy and Environmental Science le 14 août dernier qui analyse les coûts du stockage des énergies alternatives, solaire et éolien, selon les types de batteries. Il apparaît qu’il est plus rentable de mettre les éoliennes en torche ou tout simplement de les déconnecter durant les heures creuses de consommation que de stocker l’énergie à l’aide de batteries car la durée de vie de ces dernières s’en trouverait affectée avec des conséquences économiques désastreuses. Désastreuses aussi sur le plan de ce que l’on appelle l’empreinte carbone, car toute chose a une empreinte carbone, il faut bien en être profondément persuadé au risque de ne pas être politiquement correct, et les batteries ainsi que les panneaux solaires ont une « signature carbone » plutôt défavorable s’ils ne sont pas utilisés dans les conditions optimales. Quand on examine cette figure tirée de l’article que j’ai mentionné plus haut, on se rend compte immédiatement que l’énergie éolienne fournit de l’électricité de manière hautement erratique (en bleu sur cette figure, moyenne sur un mois en trait bleu épais) et si on tient compte du fait qu’il faut à cette situation déjà peu fiable tenir compte de toutes les périodes où les éoliennes sont déconnectées du réseau pour ne pas déstabiliser ce dernier, c’est « du vent ». Pour le solaire (en jaune, moyenne sur un mois en noir)) pas de doute, la nuit oblige une forme ou une autre de stockage, or économiquement, seul le pompage de l’eau dans des retenues d’altitude peut être considéré, encore faut-il que le relief s’y prête. En rouge (moyenne trait rouge épais) dans cette figure est représentée la fourniture d’énergie électrique conventionnelle. Il ne faut pas se méprendre sur l’échelle qui représente une normalisation des diverses sources d’énergie électrique. L’éolien et le solaire, dans cette figure, représentent à eux deux moins de 6 % de l’énergie totale. On remarque donc que quels que soient les efforts du genre « smart grid » ou gestion optimisée du réseau électrique, il faudrait par exemple alerter les possesseurs de voitures électriques de vite les brancher parce qu’il y a du vent, une telle situation relève d’un doux rêve. Enfin, comble d’ironie, l’heure de pointe du matin ne peut pas, même en partie, être compensée par l’énergie éolienne, c’est bien connu, il y a souvent peu de vent le matin entre 6 heures et 12 heures. Ces coûteuses énergies alternatives ne sont qu’une supercherie idéologique !

Sources : AFP et pubs.rsc.org

La bien-pensance écologiste risque de coûter très cher !

Distributed-Solar-300x199

Le vaillant nouveau ministre de l’énergie et de l’environnement, ancien faucheur d’OGM pour la plus grande satisfaction des laboratoires de recherche de l’INRA et de l’INSERM et donc des contribuables qui financent ces organismes de recherche avec leurs impôts, va-t-il réitérer sa fougueuse envie de rendre service au pays en continuant à favoriser fiscalement et par voie tarifaire l’installation de panneaux solaires et de moulins à vent partout où cela est possible en France et dans les DOM ? Puisqu’il faut repenser entièrement la transition énergétique (je ne sais toujours pas ce que cela signifie) en réduisant la part de l’électro-nucléaire à 50 % il faut donc d’autres sources fiables d’électricité. Pour ce faire, il faut de l’argent et compte tenu de l’état lamentable des finances de l’Etat dispendieux il a donc été décidé d’augmenter le prix de l’électricité de 5 % maintenant puis 5 % après et encore 5 % plus tard et même, si les objectifs de transition trainent trop, encore 5 % supplémentaires. Tout ça pour financer les moulins à vent et les panneaux solaires et accessoirement l’isolation des logements insalubres des banlieues peuplées de pauvres. Dans le XVIe arrondissement de Paris ces salauds de riches seront contraints par la loi de payer un maximum pour isoler leurs riches suites de quatre mètres cinquante de hauteur de plafond. Bref, tout ça pour satisfaire un genre de lubie qui veut que le soleil et le vent pourront à terme fournir 50 % de l’électricité dont le pays a besoin. Apparemment ce ministre a l’air d’ignorer que l’Espagne s’est lancée il y a quelques années dans le même genre de délire énergétique et les conséquences pour le pays font froid dans le dos. En avril de cette année, le gouvernement espagnol a clamé haut et fort que les énergies alternatives (moulins à vent et panneaux solaires) étaient arrivé à fournir 54 % de l’électricité nationale, un jour, à une heure donnée, qui ne s’est plus reproduit depuis pour toutes sortes de raisons qu’il vaut mieux ignorer ( http://inhabitat.com/spain-produced-54-percent-of-its-electricity-from-renewable-sources-in-april/ ) et puis il y a quelques semaines, le gouvernement espagnol, le même, il n’avait pas changé entre temps, a décidé de taxer les panneaux solaires, en d’autres termes, au lieu d’acheter les kW solaires aux particuliers qui les revendaient à un tarif préférentiel particulièrement attractif au réseau (REE) et décidé par la loi, d’un coup d’un seul c’est l’inverse, le kW sera acheté au prix du marché et les panneaux solaires non connectés seront lourdement taxés. Pourquoi une telle dégradation de la situation pourtant si belle comme un château en Espagne ? D’abord parce que les élucubrations photovoltaïques et éoliennes insensées ont déjà coûté 40 milliards d’euros aux contribuables espagnols et que ça suffit ! Le gouvernement espagnol a encore un soupçon de respect du citoyen. Le MW électrique photovoltaïque ou éolien est acheté dix fois plus cher que ce qu’il revient à produire par les centrales électriques à charbon ou à gaz. Les compagnies d’électricité (Endesa, Iberdrola ou Fenosa pour ne citer que les trois plus importantes) ont été contraintes de payer au prix fort le kW écolo mais comme elles sont dans une situation économique chroniquement délicate, un fond de compensation a été mis en place pour leur venir en aide. Ce fond a levé de l’argent sur les marchés qui croyaient fermement en la réussite de la transition énergétique de l’Espagne, c’est tellement beau un paysage sans vilaines centrales électriques qui polluent et augmentent la teneur atmosphérique en vilain CO2, et les déficits cumulés des compagnies d’électricité représentaient en 2012 10 milliards d’euros que les consommateurs ont financé en voyant leur facture d’électricité augmenter de 5,6 %. Mais ce n’est pas tout, puisque tout le système doit être obligatoirement équilibré par des centrales thermiques qui doivent fonctionner 24/24 heures, qu’il n’y a pas vraiment de soleil la nuit, les écolos n’y peuvent rien, et que malheureusement il arrive que le vent mollisse (c’est de la faute du changement climatique), l’appât du gain (kW chèrement payé aux particuliers reliés au réseau) a conduit des centaines de milliers d’Espagnols à emprunter auprès de leur banque pour installer des panneaux solaires sur leur toit faisant le calcul simple et stupide qu’ils seraient gagnants au final. Il ne vaut mieux pas parler des investisseurs anonymes ayant blanchi de l’argent sale dans ces projets, mais c’est une autre histoire. Pas de chance pour les banques espagnoles qui ont pris des risques inconsidérés, chaleureusement encouragées par le gouvernement, et se retrouvent aujourd’hui avec 20 milliards d’euros de prêts qui ne sont plus honorés par les 60000 malheureux particuliers débiteurs qui ne peuvent pas non plus rembourser leurs prêts immobiliers. Le total des engagements des banques dans la transition énergétique espagnole est de 38 milliards d’euros, une broutille. Au final, c’est encore le contribuable qui paiera, naturellement ! La question est de savoir si le gouvernement français va reproduire les erreurs des Espagnols pour le photovoltaïque et des Danois pour l’éolien. A n’en pas douter la bien-pensance idéologique des écolos mènera la France à la ruine. Comme le dit H16, ce pays est foutu !

Source : Forbes

Encore une autre supercherie ?

Depuis quelques semaines, il ne se passe pas un jour sans qu’on soit presque contraint de lire dans la presse les épanchements sémantiques des « défenseurs » du réchauffement climatique alors que les faits ne leur donnent aucunement raison. Qu’est-ce que le GIEC ? Une assemblée de doctes scientifiques qui n’ont de scientifique que l’étiquette qu’ils ont eux-même choisi, encore un de ces comités Théodule parasitant les finances des Nations Unies, ce machin devenu de moins en moins utile et de plus en plus couteux. Bref, les informations sur le non-réchauffement climatique annoncé avec fracas vont devenir carrément néfastes pour ces milliers de pseudo-scientifiques qui clament la catastrophe prochaine et qui survivent à coups de publications truquées et mensongères grâce à des ONG opaques qui n’osent pas avouer les sources obscures de leur financement, je veux bien entendu parler de Greenpeace entre autres organismes parasitaires qui puisent leurs moyens de subsistance dans la poche des contribuables nantis des démocraties moutonnes subjuguées par l’imminence de la catastrophe climatique annoncée à grands renforts publicitaires et qui précipitera à n’en pas douter la fin de l’humanité toute entière. Il faut remettre les faits en ordre. Depuis près de trente ans, depuis le protocole de Montréal qui décréta avec fracas que les CFC étaient mauvais pour la couche d’ozone alors qu’aucune preuve à l’appui ne pouvait être honnêtement avancée mais qui arrangea la compagnie Dow Chemical (pour ne pas la nommer – je me gênerai ) tout a dérivé depuis cette fameuse « réunion » de Montréal et dans le bon sens pour la bien-pensance d’associations occultes et sectaires qui ont peaufiné leur stratégie pour culpabiliser la planète entière pour satisfaire des officines tout aussi occultes afin d’instituer une taxe dite « carbone » auprès des gouvernements occidentaux qui non seulement permettrait de récolter de l’argent à la pelle, mais aussi de maintenir l’ensemble des pays développés dans la nécessité de contribuer au projet improbable de réduction de l’émission des gaz à effet de serre. En effet, les gaz dits à effet de serre sont trop utiles pour qu’on lâche le morceau juteux qui par voie de conséquence implique un ensemble de révisions des schémas énergétiques de la planète entière. Le CO2 es mauvais pour l’avenir, point à la ligne, comme les CFC étaient, soit dit en passant, mauvais pour la couche d’ozone alors qu’il n’y avait aucune preuve avérée permettant d’affirmer qu’il en était ainsi puisque la découverte du fameux trou d’ozone ne fut possible qu’après l’envoi de satellites d’observation équipés pour mesurer la teneur en ozone de l’atmosphère et qui effectivement permirent la découverte de ce trou dont, entre parenthèses,  on ne parle plus aujourd’hui, puisque ce trou ne semble pas contribuer au réchauffement tant attendu du climat qui n’arrive toujours pas alors que la teneur en CO2 ne cesse d’augmenter en raison des millions de tonnes de « carbone » rejetées dans l’atmosphère mais aussi taxées de moins en moins pour la simple raison que plus personne n’y croit. C’est encore une imposture à l’échelle planétaire, comme pour l’ozone, et ce qui est le plus surprenant c’est que personne n’ose contredire les rapports circonstanciés et tronqués pour ne pas dire truqués du GIEC. Des scientifiques pour le moins endoctrinés publient des articles fumeux sur la disparition des lézards dans une contrée reculée des Appalaches et tout de suite c’est l’émotion, c’est la faute du gaz carbonique ! Des politiciens crédules décrètent qu’il faut absolument et immédiatement mettre des moulins à vent partout où c’est possible pour diminuer les émissions de CO2, la bête noire à combattre coute que coute. Et là, en écrivant coute que coute, je mets le doigt sur le point sensible de cette mascarade politique pseudo-scientifique : l’énergie éolienne comme l’énergie photovoltaïque sont le résultat d’élucubrations douteuses mais terriblement couteuses pour les contribuables qui n’assimilent que ce qu’on leur répète à longueur d’émission télévisée. Le gaz carbonique est dangereux et tant pis si votre facture d’électricité sera augmentée de 10 %, il fallait absolument faire quelque chose contre le réchauffement climatique… Au Danemark, un des pays d’Europe qui s’est le plus fait piéger par les écologistes, le prix du kilowatt est le plus élevé d’Europe parce que tous les moulins à vent installés ne peuvent en aucun cas subvenir aux besoins en électricité du pays. Alors, pour pallier aux caprices de la météo, il faut maintenir une production électrique à partir de gaz naturel ou de fuel lourd couteuse. Exactement comme en Allemagne où les compagnies d’électricité ont compris que les moulins à vent relevaient du doux rêve des écologistes mais que rien ne remplaçait sur le plan du bilan économique le bon vieux charbon ou encore la lignite. En Espagne, des milliards d’euros ont été pris dans la poche des contribuables pour promouvoir l’éolien et aussi l’énergie solaire avec une centrale thermique solaire qui est d’une puissance ridiculement faible en regard de l’investissement : toute proportion gardée, un EPR couterait 50 milliards d’euro en se référant au coût de cette centrale solaire à sels fondus en Andalousie qui fait soit-disant la fierté de l’ingénierie espagnole dans ce domaine. C’est tout simplement du foutage de gueule mais ce qui est vraiment grave c’est l’espèce me main-mise sectaire des organisations dites écologistes sur les décisions gouvernementales et en particulier en Allemagne. Certes, l’accident de la centrale de Fukushima-Daiichi après le tsunami du 11 mars 2011 a joué son rôle, psychologiquement parlant, mais il n’y avait aucune raison réellement objective et honnête de décréter, dans le cas de l’Allemagne (comme de la Suisse ou de la Belgique) de rayer du paysage énergétique du pays l’incidence du nucléaire sinon pour satisfaire les exigences des partis politiques parasités par des organismes opaques comme Greenpeace épaulés en France par une organisation tout aussi opaque pour ne pas dire subversive comme la Criirad qui s’arroge au nom de dieu sait quelle honnêteté scientifique le droit de contredire les conclusions d’organismes indépendants dont la probité est reconnue et non contestée. Et quand des ministres , je veux ici parler de la ministre française de l’énergie et de l’environnement – association de missions ministérielles incompatible pour le moins qu’on puisse dire – il y a matière à réflexion sur le bien fondé des quelconques décisions que pourra prendre ce dit ministère, pollué dans sa moelle par les écologistes opposés à tout, par principe, j’entend bien à tout, au gaz de schiste, au nucléaire, au charbon, au diésel, au bois, aux OGM, aux CFC (escroquerie), aux dioxines, aux pesticides, aux engrais, aux vaccins (ça va bientôt sortir), mais pourquoi pas aussi à la viande halal puisqu’on égorge les bêtes en les faisant souffrir, ça ce serait de l’écologie constructive !

Pour terminer ma diatribe, j’ai été rassuré d’apprendre que l’équivalent belge de l’IRSN avait décrété que les réacteurs de Doël et Tihange, en Belgique, supposés dangereux en raison de micro-fissures constatées lors d’une inspection de routine de la cuve des réacteurs pouvaient être remis en service mais encore une fois Greenpeace et d’autres associations avaient émis de « sérieux » doutes au sujet de ces fissures, comme s’ils comprenaient quoique ce soit au problème. Belle démonstration, encore une fois de la stratégie de ces groupuscules terroristes, la surenchère basée sur la supercherie ! 

Redressement improductif ! (Montebourg)

Montebourg veut une filière industrielle du stockage de l’électricité

PARIS – Le ministre du Redressement Productif Arnaud Montebourg a défendu jeudi la constitution en France d’une filière industrielle du stockage de l’électricité, un domaine jugé essentiel pour accompagner l’essor des énergies renouvelables.

Nous souhaitons constituer une filière industrielle du stockage, a déclaré le ministre devant un parterre de représentants des écoindustries, rassemblés à Bercy.

Il s’agirait de batteries, mais aussi de toute autre technologie (…) Franchement, je vois défiler dans mon bureau beaucoup d’idées extraordinaires qui sortent de l’esprit des entrepreneurs de France et qui me paraissent dignes d’intérêt, a indiqué M. Montebourg.

Le ministre a défendu une stratégie de soutien aux technologies émergentes par multifécondation, consistant à ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier.

Nous favorisons la multifécondation. Pour être sûrs d’avoir un bébé, comme dans la procréation médicalement assistée, c’est ce qu’on fait là, on est obligés de bombarder les ovules pour augmenter les chances de la naissance, a plaisanté le ministre.

Donc nous y allons très fort, le redressement productif prend tout son sens, a-t-il lancé, en déclenchant les rires.

Le stockage d’électricité à grande échelle est un des points faibles de l’équation énergétique mondiale. A moins d’utiliser de grands barrages hydrauliques et des batteries à la taille encore limitée, l’électricité doit être consommée en même temps qu’elle est produite.

Plusieurs énergies renouvelables comme le photovoltaïque ou l’éolien produisant de façon intermittente, le stockage d’électricité permettrait de ne pas avoir à recourir à d’autres moyens de production quand le vent ne souffle pas ou le soleil ne brille pas.

De nombreuses technologies –encore non compétitives– émergent depuis quelques années, souvent en consommant l’électricité pour produire un gaz, puis en réutilisant ce gaz pour générer du courant.


(©AFP / 04 avril 2013 11h47)

Je suis tombé par un heureux hasard sur cette dépêche d’agence surréaliste et truffée d’idioties tellement énormes que je me permets de mettre en doute les capacités intellectuelles du ministre du redressement contre-productif. Monsieur Montebourg devrait retourner dans son fief charolais peigner les vaches dans le sens du poil et cesser de se gonfler le jabot en racontant des imbécillités qui font à coup sûr sourire les professionnels de l’énergie dont les ingénieurs d’EDF. Il n’existe qu’un moyen de stockage de l’électricité réaliste et économiquement viable, le pompage de l’eau vers des barrages d’altitude ou des retenues collinaires suivi de turbinage pour produire l’électricité ainsi stockée sous forme d’énergie potentielle avec des rendements tout à fait satisfaisants et largement éprouvés (moins de 10 % de perte). Cette pratique est mise en œuvre par EDF en France depuis de nombreuses années et par toutes les compagnies de production d’électricité de par le monde quand la configuration du relief est favorable. Elucubrer à propos de batteries relève du délire, produire de l’hydrogène par électrolyse également car le stockage de l’hydrogène est lui-même énergivore.

Je reprends un des mots de Montebourg : « Donc nous y allons très fort, le redressement productif prend tout son sens », j’ai tenté de trouver une explication à ce trait d’humour mais je suis resté perplexe car il semble bien que Montebourg semble être détenteur de la science infuse des énergies nouvelles qui sont selon lui la seule alternative possible pour sauver l’humanité toute entière et en particulier les Français. Désolé Monsieur Montebourg mais vos déclarations tonitruantes sont un non-sens et vos grandes idées granguignolesques sont vouées à l’échec. Avant de parler, documentez-vous pour éviter le ridicule.

Pour information le Japon est sur le point de terminer une installation de stockage de l’énergie éolienne sur l’île de El Hierro (Canaries) en pompant de l’eau de mer dans une retenue en altitude. L’équipement résistant à l’eau de mer existe (pompe et turbine) et les Japonais n’ont pas envisagé un seul instant d’installer des batteries ou de procéder à l’électrolyse de l’eau pour produire de l’hydrogène, ils ont les pieds sur terre !

Réponse à Audrey Garric (blog Le Monde du 30 mai)

Réponse à Audrey Garric (blog Le Monde du 30 mai) à propos de son article intitulé « l’Allemagne bat le record de production d’énergie solaire »

Selon les statistiques disponibles sur des sites comme

http://perspective.usherbrooke.ca/

la consommation annuelle d’électricité en Allemagne a atteint 525 TWh en 2011, le nucléaire participant pour (encore) 22 % et les énergies renouvelables toutes confondues 20 % (biomasse, éolien, photovoltaïques et incinération d’ordures) . Dans ces 20 % le photovoltaïque participe pour moins de 5 % malgré la puissance installée qui est théorique car la charge (ou disponibilité sur le réseau) n’est que, au mieux, de 10 %. Il en est de même pour l’éolien. Donc, il manque 58 % selon les statistiques disponibles et selon cet article d’Audrey Garric 38 %. Où est la différence ?
Je vais tenter d’expliquer à cette personne où se trouve la différence (20 % pour le jour exceptionnel qui fait des gorges chaudes dans les milieux écologistes), le jour le plus favorable peut-être de toute l’année 2012, le jour record mondial clamé par les Allemands.
Il se trouve justement dans cet apport (ces 20 % manquant) l’énergie nucléaire car on ne découple pas un réacteur du réseau d’un claquement de doigt alors qu’on peut le faire pour une centrale thermique classique (charbon, lignite ou hydrocarbures lourds) en suivant certaines procédures et facilement pour les turbines à gaz.
Je rappelle que l’Allemagne, pour produire son électricité est encore dépendante à 58 % des énergies fossiles !

Il y a donc comme un enfumage de la part des Allemands, au sens propre et au sens figuré – voir mon précédent billet montrant une centrale électrique brulant de la lignite, ou de la part de cette journaliste qui semble ne pas vraiment connaître son sujet ou alors elle a gobé les yeux fermés les informations des dépêches d’agence.