Reed Elsevier va retirer l’article de Séralini … Ca en dit long !

 

Le 23 septembre j’écrivais dans mon blog que l’étude de Séralini, ce triste sire de l’université de … je ne sais plus où, était une imposture :

 

https://jacqueshenry.wordpress.com/2012/09/21/lettre-ouverte-a-monsieur-seralini-est-restee-lettre-morte-ca-sent-limposture-scientifique/

 

Il n’avait jamais répondu à ma lettre ouverte publiée dans ce même blog le 20 septembre :

 

https://jacqueshenry.wordpress.com/2012/09/20/lettre-ouverte-a-monsieur-seralini-glyphosate-monsanto-nhk-603/

 

Au fait, je me rends compte que j’avais malencontreusement introduit une erreur : il s’agit de maïs NK 603 et non de NHK 603. J’ai probablement commis cette erreur, polarisé par le fait que je me trouvais alors à Tokyo et que les chaines de télévision préférées des Japonais sont produites par les studios NHK, la télévision publique. J’en ai naïvement déduit que Séralini n’avait pas daigné répondre à ma lettre ouverte pour cette raison …

Bref, je viens de lire dans Newsdaily.com que Reed Elsevier, l’éditeur du journal Food and Chemical Toxicology où Séralini avait soumis son manuscrit était sur le point de publier une note d’excuse pour avoir trop précipitamment accepté ce torchon pour publication.

Mais on peut tout de même, étant moi-même ancien scientifique, se poser une question fondamentale concernant la qualité des reviewers des journaux scientifiques. Dans le cas de Séralini ces personnes, dont on ignore toujours, par déontologie, l’identité, sont aussi des anti OGM comme Séralini, ou des anti Monsanto pour des raisons obscures ou politiques. Dit en d’autres termes, le peer review aurait-il atteint les limites de sa fiabilité, auquel cas il y a vraiment beaucoup de souci à se faire pour la bonne qualité de la science car si ce système de critique est défaillant, alors les scientifiques, en quête de subventions ou d’aides publiques ou privées, pourront publier n’importe quoi dans un but polémique (comme Séralini l’a fait sans se cacher avec sa mise en scène grotesque), politique ou simplement pour survivre et obtenir les crédits nécessaires pour poursuivre des recherches de mauvaise qualité.

Bien triste constatation pour tous les scientifiques du monde …