Selon Julian Assange nous vivons nos derniers instants de liberté

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Avant qu’il ne soit définitivement déconnecté du monde extérieur, Julian Assange donna une dernière interview relative au futur de la surveillance mondiale et comment les avancées technologiques ont changé l’humanité.

Dans une vidéo mise en ligne par le World Ethical Forum à Bercelone, Assange porte un regard critique sur ce qui fait face à l’humanité et il appelle cela dystopie – un univers orwellien – dont il dit sans hésitation qu’il sera bientôt impossible pour n’importe quel individu sur la planète de ne pas être inclus dans les bases de données gouvernementales ainsi que celles détenues par les entités de la high-tech communément appelées les GAFAs.

 » La dernière génération née (avant celle que l’on a maintenant coutume d’appeler les « millenials » c’est-à-dire nés avant l’an 2000, note insérée pour une meilleure compréhension) est la dernière génération libre. Aujourd’hui, à peine un an après votre naissance les grandes oreilles connaissent déjà tout de vous. Votre identité dans une forme ou une autre – en raison des portraits et des noms que vos parents divulguent stupidement sur Facebook ou encore de la simple souscription à un contrat d’assurance ou à la demande d’un passeport – tout cela est connu des grandes puissances mondiales. « 

Assange prédit également que l’intelligence artificielle (il faut dire le traitement algorithmique ultra-rapide des données plutôt qu’intelligence artificielle) favorisera le piratage automatique de toutes ces données accroissant de ce fait l’échelle des activités hostiles au sein du cyber-espace.

 » Il n’y a pas de limites on line. Il faut 220 millisecondes pour aller de New-York à Nairobi ! Comment pourrait-il y avoir la paix dans un tel scénario ? » dit Assange.

Les entités en ligne (entendez les GAFAs et les organismes gouvernementaux de surveillance comme la NSA) créent leurs propres protections en utilisant une cryptographie qui leur est propre. Cependant la taille de cette activité qui dépasse celle de n’importe quelle entreprise d’envergure raisonnable, le nombre de personnes « traitées », les différents types de logiciels et de serveurs informatiques qui sont le nerf de cette activité font qu’il est très difficile de mesurer le danger qui nous attend tous.

Et Assange d’affirmer : « Je pense qu’il est complètement impossible d’établir des protections frontalières qui puissent être suffisamment fiables et stables pour éliminer toute sorte de conflit. En conséquence il y aura encore plus de conflits dans le monde, et chacun y perdra sa liberté individuelle. »

Source : via ZeroHedge, Lien sous réserve de sa fonctionnalité :

5ba3f0dffc7e9226108b45b9.mp4 (World Ethical Data Forum), autre lien :

https://www.rt.com/news/438968-assange-last-interview-black-out/ Illustration : Place George Orwell à Barcelone où Orwell vint combattre le fascisme et le totalitarisme en 1936.

Dystopie : vers le « meilleur des mondes » …

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Il y a une dizaine de jours j’ai été carrément interpellé par un article reproduit sur le site de Tyler Durden, ZeroHedge, émanant du site Daily Bell. Je suis non conformiste et je tente de m’informer en allant glaner sur divers médias y compris de nombreux blogs quelques épis fabuleux pour alimenter mon blog. C’est le secret d’une information proche de la réalité, hors les articles de science pure et dure revus par des pairs, mais même dans ce cas il est difficile parfois d’être convaincu de la véracité du contenu de ces articles. Il n’y a qu’à se souvenir du torchon de Séralini au sujet du glyphosate qui fut pourtant accepté par l’éditeur puis finalement retiré en mettant en avant une imposture caractérisée. D’ailleurs ce papier(cul) a alimenté les écolos européens et également français au sujet de cet herbicide. Un mensonge laisse des traces indélébiles et il semblerait que les cerveaux des politiciens ne fonctionnent plus correctement, tellement pollués par les milliers de nouvelles émanant du monde entier chaque seconde que compte une journée. Du coup il devient de plus en plus difficile de se faire une opinion objective sur un sujet particulier y compris si on fait l’effort de déceler le manque d’objectivité caractérisé de ce qui nous parvient comme par exemple cette histoire de génocide des Rohingya reprise par tous les médias « bien-pensants » pour ne pas frustrer le roi d’Arabie Saoudite … Il ne faut pas se moquer du monde en dénonçant les faits tels qu’il sont en réalité, il faut être « bien-pensant » !

L’objet de ce billet fait part d’une information infiniment plus terrifiante que bien d’autres « nouvelles » du jour. Elle relate le fait que plus d’un million d’enfants américains de moins de 5 ans sont sous traitement quotidien avec des médicaments psychotropes. Pire encore, parmi ces derniers plus de 275000 enfants de moins d’un an prennent des antidépresseurs prescrits par le pédiatre en toute conscience professionnelle. C’est proprement inimaginable. Les anglo-saxons ont inventé un mot pour décrire un tel phénomène de société, la dystopie par opposition au mot utopie. Le préfixe d’origine grecque « dys » signifie négation, malformation, erreur, et dystopie signifie la contre-utopie ou la mauvaise utopie comme par exemple la dyslexie est une mauvaise prononciation des mots. Les illustrations les plus significatives de dystopie sont Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley (Brave New World, 1932) et 1984 de George Orwell (Nineteen-eighty-four, 1948), deux oeuvres de science-fiction qui ont fait date.

Dans le roman de fiction d’Huxley les enfant écoutent à longueur de journée une radio lénifiante qui leur précise quel comportement ils doivent définitivement adopter, aujourd’hui c’est la télévision. Il doivent prendre régulièrement des pilules de couleurs variées pour égaliser leur humeur et leur caractère. Il y a les enfants alpha forgés dès les premiers mois de leur vie foetale, puis les enfants beta, gamma et delta, une sorte de hiérarchie, un système de castes artificiellement construit à l’aide de drogues appropriées. Les gay-prides par exemple sont inspirées de Huxley. Elles expriment une différence sociétale et les enfants, maintenant rivés sur le téléviseur puis leur téléphone cellulaire ou leur tablette subissent cette mise en conformité de leur personnalité en tous points identiques à celle décrite par Huxley. Parce que parmi ces « prides », un terme qui peut se traduire par « parade dans la rue », il y a les prides blanches, les prides noires, les prides nationales, les prides pour la protection de la nature, des prostituées ou des policiers … Ces manifestations de rue bon-enfant sont révélatrices d’une évolution de la société : la mise en conformité de l’opinion et la reconnaissance et l’acceptation des différences entre individus.

Dans Le Meilleur des Mondes l’éducation stipule que les relations sexuelles sont inutiles car les enfants naissent dans des incubateurs artificiels et n’ont plus besoin de mère biologique. Les gestes à caractère sexuel entre adolescents sont considérés comme anormaux. Les embryons sont orientés avant la naissance pour faire partie de l’une des classes sociétales, alpha, beta, gamma, … Le corps médical américain – mais l’Europe suit les USA avec toujours quelques années de retard – a réussi l’inimaginable, sauf dans l’esprit de Huxley, à mettre en place les besoins thérapeutiques des enfants en bas âge comme dans le roman de science-fiction : on s’achemine vers une civilisation totalitaire dans laquelle chacun aura sa dose quotidienne de comprimés de diverses couleurs pour n’être plus qu’une sorte de robot dénué de toute conscience, d’esprit critique et d’émotion, le monde de George Orwell vers lequel les grandes compagnies qui contrôlent l’ensemble de nos activités chaque fois que « nous nous connectons » nous y précipitent à grands pas, je veux parler ici de Facebook, d’Alphabet, d’Apple et de bien d’autres organisations supranationales qui à chaque instant de notre vie font en sorte que notre opinion soit orientée vers « le meilleur » …

Internet est un formidable instrument déjà utilisé pour infléchir l’opinion. Il devient presque impossible de se passer du moteur de recherche Chrome (Google, donc Alphabet) et les algorithmes utilisés par ce moteur sont tels qu’ils grignotent notre sens critique. Il arrive parfois qu’une recherche aboutisse à un sujet totalement différent de la préoccupation première et une seconde d’inattention et une page est ouverte ou qu’un choix soit proposé à l’internaute et cette simple « ouverture d’une page » va durablement modifier le « profil de l’internaute » à l’aide de ces algorithmes, que ce soit en ce qui concerne les tendances culinaires, la santé ou l’opinion politique. Nous sommes tous déjà asservis par ces grandes multinationales qui connaissent tout de nous-même, et elles sont pour la grande majorité américaines. Elles oeuvrent pour parfaire la main-mise de l’humanité entière par ce pays qui drogue déjà ses enfants en bas-âge. Il faudra peut-être moins d’une génération pour que la société soit devenue conforme aux délires d’Orwell ou d’Huxley. Je suis trop vieux pour assister à ce désastre, fort heureusement.

Mais pas plus tard qu’hier matin j’ai éprouvé une immense déception au cours d’une conversation vidéo (via Google hang-out, of course !) avec mon fils qui habite Tokyo. Avec son iPhone (Apple, of course !) il m’a montré ma petite-fille et elle n’a même pas daigné regarder son grand-père, ses yeux rivés sur l’écran de télévision et trop occupée avant le dîner par les séries supposées « éducatives » diffusées par la NHK. On y est presque, encore quelques pilules vertes ou bleues et on s’achemine inexorablement vers « Le Meilleur des Mondes ».

Source et illustration : ZeroHedge

Un monde orwellien ? On y arrive …

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À Stockolm, ville qui vient de faire l’actualité avec un attentat terroriste, il existe un grand « incubateur » de start-up appellé Epicenter. Dans cet endroit high-tech où plus de 100 « créateurs » se cotoyent quotidiennement gérer les entrées et sorties de quelques 2000 personnes, l’utilisation des photocopieuses et des machines à café posait quelques problèmes aux managers. Il a fallu imaginer un système personnalisé pour que chacun puisse avoir un accès hiérarchisé à chaque pièce et autres équipements du centre. Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour trouver une solution : littéralement transformer en cyborgs quelques volontaires pour évaluer la faisabilité du projet. Rien de plus simple, il a suffi d’implanter une « puce » au niveau de la main entre le pouce et l’index, sous la peau, à l’aide d’un implanteur spécial qui propulse un objet bourré d’électronique de la taille d’un grain de riz.

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Plus de 150 personnes se sont portées volontaires pour expérimenter cet équipement qui permet d’ouvrir une porte sans contact en approchant seulement la main d’un boitier spécial, de débloquer la photocopieuse, et le cas échéant de transmettre par blue-tooth le mot de passe de son ordinateur. La technologie utilisée est identique à celle des cartes de crédit « sans contact » de plus en plus conseillées par les banques car elles ne s’usent pas. Ce système de puces implantables est déjà répandu pour les animaux de compagnie dans certains pays. Les capacités de stockage sont considérables puisqu’elles peuvent atteindre jusqu’à 12 Giga. Autant dire que toutes sortes de données peuvent être stockées, que ce soient des renseignements médicaux, des coordonnées bancaires …

Il suffira à chaque « syborg » de poser sa main sur un récepteur dédié à cet effet pour ouvrir son ordinateur, de faire le même geste dans un aéroport pour décliner son identité digitale ou l’image des iris de ses yeux, comme cela est systématique par exemple dans les terminaux internationaux des aéroports japonais. Bref, un jour ou l’autre la main sera utilisée pour commander le chauffage de sa maison ou pour démarrer sa machine à café. Nous finirons par perdre tout un pan de notre identité, quel bel avenir …

Note. À propos de l’attentat au camion fou qui a eu lieu à Stockolm il faut souligner qu’il existe dans les faubourgs de cette ville, par ailleurs très belle, des zones de non-droit comme en Seine-Saint-Denis où ni la police, ni les ambulances ou les pompiers et encore moins les taxis osent pénétrer. Qu’un attentat terroriste dans le centre de la ville ait été perpétré par des individus qui vivent dans ces zones de non-droit me paraît improbable. Ou bien il devient de plus en plus difficile de comprendre ce que veulent les minorités musulmanes d’Europe Occidentale, sinon déstabiliser les démocraties qui ont mis des millénaires à être ce qu’elles sont aujourd’hui. Le seul grief qui peut être reproché par ces minorités au sujet de la Suède est que ce pays est membre de l’OTAN.

L’AFP dévoile enfin son idéologie

 

Je livre brute de parution cette dépêche de l’AFP à mes lecteurs. Si ensuite certains prétendent que l’AFP n’est pas l’organe de presse dédié des ONG anti-nucléaire, anti-CO2 et anti-tutti quanti il y a de sérieuses questions à se poser quant à l’impartialité de cette agence qui est un ramassis de gauchistes à la solde de Greenpeace et consorts.

Les voitures électriques de Bolloré et la Zoé de Renault pas écologiques

Lyon – Le Jury de déontologie publicitaire (JDP) a estimé jeudi que les véhicules électriques d’autopartage Bluely à Lyon et Autolib à Paris, tout comme la Zoé de Renault, ne peuvent se prétendre du qualificatif écologique dans leurs publicités. En avril, ce jury avait déjà épinglé pour les mêmes raisons la Bluecub, la voiture électrique d’autopartage de Bordeaux, appartenant comme Bluely et Autolib au groupe Bolloré. Dans une décision rendue publique jeudi, le JDP, instance liée à l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), constate que les publicités pour Bluely et Autolib font état du caractère « écologique » du service promu sans le moindre élément de relativisation ou de comparaison. Or, poursuit la décision, l’utilisation de ce service induit nécessairement certains effets négatifs sur l’environnement, notamment les pièces d’usure des véhicules utilisés et l’électricité nécessaire à leur rechargement, dont il n’est pas établi qu’elle serait intégralement issue de sources renouvelables. A l’appui de ce jugement, le jury cite une résolution développement durable de l’ARPP, stipulant que dans le cas où il serait impossible de justifier des formulations globales (comme écologique – ndlr), la publicité doit les relativiser en utilisant des formulations telles que « contribue à ». C’est pour non respect de cette résolution que le jury a également ciblé une publicité pour la Zoé de Renault, qui affirmait pour lutter contre la pollution, roulez en voiture, à la suite d’une plainte de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT). L’association Observatoire du nucléaire qui, de son côté, avait saisi le JDP concernant Bluely et Autolib, comme pour la Bluecub, a salué ces décisions dans un communiqué. L’ONG anti-nucléaire avait notamment mis en avant le fait que l’électricité utilisée pour le rechargement des batteries sur le réseau est à 75% d’origine nucléaire, et l’importation, pour ces batteries, de lithium de pays d’Amérique du sud dont l’environnement est gravement pollué. Certes, la voiture électrique ne pollue pas au moment où elle circule, mais elle pollue avant et après, et surtout elle délocalise la pollution, affirme-t-elle. Après le jugement concernant Bluecub, le groupe Bolloré avait assuré qu’en bons élèves, ils allaient retirer le mot écologique de leur publicité. Mais une fois obtenus des certificats d’énergie renouvelable pour nos véhicules on remettra le mot qu’on veut, avait-il ajouté, estimant que le vrai sujet était la pollution dans toutes les villes. Le projet de loi sur la transition énergétique, présenté le 18 juin en Conseil des ministres, prévoit plusieurs mesures visant au développement des véhicules électriques.

(©AFP / 26 juin 2014 15h13)

Apparemment la déontologie de base n’a pas l’air d’effleurer un seul instant les journalistes de l’AFP à la solde du gouvernement socialo-écolo-marxiste français. Quand un pays ne dispose plus que d’informations idéologiquement déviées c’est un pays totalitaire et la France en prend le chemin clairement ! De plus comme mes lecteurs peuvent le remarquer l’AFP glisse dans ses dépêches des lézards qui brouillent le reformatage de leur texte original … C’est Orwellien !

On est entré dans l’univers prédit par Orwell

 

Le trouble de l’attention chez l’enfant hyperactif (ADHD) est considéré comme une maladie psychiatrique qui concerne entre 1 et 2 % des enfants. En général, une prise en charge optimale de l’enfant par les parents permet de résoudre les problèmes qu’engendre ce trouble la plupart du temps passager mais les parents sont souvent soumis à rude épreuve car un enfant hyperactif qui n’écoute pas ce qu’on lui dit, c’est juste un exemple, peut devenir rapidement exaspérant pour la plus zen des mères de famille. D’une manière générale ce trouble disparaît ou est largement atténué à la fin de l’adolescence mais les parents en gardent toujours un très mauvais souvenir car ils ne savent pas comment interagir avec leur enfant. L’état de stress permanent de ces parents tend d’ailleurs à empirer la situation car un enfant détecte l’humeur de ses parents beaucoup mieux qu’on ne peut l’imaginer et alors son hyperactivité peut se concrétiser par des situations conflictuelles permanentes rendant tout simplement la vie des parents infernale. Ces derniers doivent parfois se plier à une thérapie ou accepter les conseils d’un thérapeute pour les orienter dans leur relation avec leur enfant.

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Devant ce problème et considérant les moyens modernes de communication tels que les ordinateurs, les tablettes ou les téléphones cellulaires à notre disposition quotidiennement une équipe d’informaticiens de l’Université de San Diego en collaboration avec Microsoft a mis au point un application pour smartphone appelée ParentGuardian qui collecte les données envoyées par Wifi d’un bracelet que portent les parents en permanence quand ils sont en présence de leurs enfants. Ce bracelet mesure les discrètes poussées de transpiration, le premier signe tangible du stress, et par l’intermédiaire d’un smartphone ces données parviennent à un serveur dédié qui les analyse en temps réel et retourne sur le smartphone ou de préférence une tablette les instructions aux parents afin qu’ils prennent les mesures nécessaires pour déstresser. Ces interventions à distance sont basées sur la thérapie parentale comportementale qui a prouvé son bien-fondé dans la relation entre parents et enfants souffrant d’ADHD. L’ingénieur de UCSD transfuge de Microsoft définit en ces termes l’application en question : « nous voulons (avec cette application ParentGuardian) aider les parents à être les parents qu’ils voudraient être ». Tout est dit ! Le serveur, un genre de petit « big-brother » spécialisé surveille les parents durant les heures critiques de la vie familiale c’est-à-dire entre 18 h et 22 h et infléchit en temps réel l’attitude des parents. Ces derniers reçoivent sur leur tablette posée par exemple quelque part à la cuisine ou sur la table de la salle à manger des instructions du genre : « prenez trois grandes respirations, comptez jusqu’à 5, imaginez que chaque numéro change de couleur. Responsabilisez-vous, soyez préparé, soyez prédictible … ».

Ce genre de développement est la porte ouverte à une grave atteinte à la vie privée. Il existe déjà un certain nombre d’applications qui permettent de surveiller à distance à l’aide d’un smartphone le rythme cardiaque, la tension artérielle et bien d’autres paramètres afin de faire intervenir le cas échéant un médecin mais la surveillance de la vie familiale, par définition privée, est une atteinte à la liberté fondamentale de l’individu. Nombre d’utilisateurs de smartphones sont déjà devenus totalement dépendants de leur gadget, il suffira que cette dépendance soit judicieusement déviée pour qu’ils deviennent des extensions déshumanisées de leur téléphone, soumis au traitement statistique à l’aide d’algorithmes sophistiqués par des serveurs à l’identité inconnue mais certainement contrôlés par de grosses compagnies comme Google ou Microsoft. Le smartphone est l’outil idéal pour que tout un chacun plonge dans un univers orwellien. Les moteurs de recherche d’internet infléchissent déjà nos choix sans que nous en soyons pleinement conscients, mais quand nous serons munis de toutes sortes de détecteurs corporels supposés bénéfiques pour notre santé nous serons alors devenus des machines. Quel bel avenir en perspective.

Source : UCSD School of Engineering

 

Orwell version 3.0

Le 18 mai j’écrivais ce billet :

https://jacqueshenry.wordpress.com/2013/05/18/vous-connaissez-larry-page/

J’ignorais qu’Edward Snowden allait livrer ses états d’âme au Guardian, lui l’horrible sous-marin de la NSA, en fuite (à Hong-Kong aux dernières nouvelles), qui a déclaré que Google, Facebook et bien d’autres sociétés sévissant sur internet et la téléphonie mobile étaient tous espionnés 24/24 h par les services de renseignement Américains, quoiqu’en dise Mark Zuckerberg, jurant, offusqué et la bouche en cul de poule, que jamais au grand jamais Facebook n’a fourni un quelconque renseignement à la NSA (National Security Agency). Ben voyons ! Suffirait-il de lire un article dans la presse de caniveau pour se persuader que n’importe quel inscrit sur Facebook ne risque rien puisque le brave Mark l’a dit ? Idem pour Larry Page (Google) et Reid Hoffman le CEO de LinkedIn. Pour la téléphonie cellulaire c’est encore pire puisque Android est un logiciel propriété de Google utilisé par un milliard de personnes. Chaque fois que n’importe quel quidam sur la planète donne un coup de téléphone, rédige un tweet ou un e-mail, il se fait espionner et après filtrage à l’aide de puissants programmes de reconnaissance vocale ou d’identification de mots sensibles, ses agissements sont archivés pour plus d’enquête ou simplement effacés, heureusement, dans la plus grande majorité des cas. C’est Orwell version 3.0. Tout suspect est alors surveillé par la CIA, traqué avec son téléphone, ses cartes de crédit, ses accès internet, bref, il est devenu un simple code barre pouvant être mis en prison à n’importe quel moment, déporté à Guantanamo, ou refroidi par un tueur au coin d’une rue anonyme. Inutile de sécuriser, coder, crypter, rien n’échappe à la NSA. Heureusement qu’il n’y a pas que des gens débordant de zèle dans les services d’espionnage, sinon la moindre allusion à un sujet sensible pourrait nous conduire directement dans des camps de concentration avant un jugement pour atteinte à la sécurité nationale (américaine) mais qu’en est-il des autres pays ? C’est probablement la même situation … Nos libertés individuelles fondamentales sont bafouées et c’est ce qu’a dénoncé Edward Snowden au péril de sa vie, un grand coup de chapeau !

Vous connaissez Larry Page ?

Tout le monde ou presque connait Larry Page, pas vous ? Non, bon, alors vous ne savez pas que chaque fois que vous utilisez Google Map, Chrome, Google Talk, Google +, Gmail, Google Earth, Street View ou tout simplement Google comme moteur de recherche mais aussi votre Smartphone fonctionnant avec Android, Larry Page est derrière vous comme un ange gardien gentil et prévenant. Il surveille tout de vous, vos déplacements, votre agenda, votre messagerie électronique, vos appels téléphoniques, il mémorise les photos que vous envoyez à vos amis ou vos ennemis, il surveille aussi vos achats sur Amazon, mais si, mais si, il fait aussi cette petite intrusion bien anodine dans votre vie de tous les jours. Il connait vos gouts, votre famille avec toutes les photos que vous avez mis en ligne qu’il a analysé et répertorié, l’endroit où vous vivez, il peut même prédire votre état de santé car il a fait un profil de vos recherches sur les sites d’information médicale, il sait aussi ce que vous consommez si vous achetez votre caddy en ligne chez Carrefour, Leclerc, Lumine ou Wal-Mart, il connait vos goûts cinématographiques puisque vous consultez la liste des films qui sont en salle en ce moment, il connait votre couleur politique puisqu’il suit quels quotidiens en ligne vous consultez, il connait vos déplacements en avion ou en train quand vous achetez vos billets avec internet et même si vous allez dans une agence de voyage et que celle-ci vous confirme votre billet électronique par messagerie, Larry Page le sait. Larry Page est un maniaque, il a pour projet de contrôler l’ensemble des utilisateurs du Web. Avec Google Now, une application sur Android, Google anticipe vos désirs et vos questions, et avec Google Glass, il va carrément vous robotiser. C’est Orwell version Google : avec Android 900 millions de personnes sont déjà sous contrôle. Avec Gmail on va pouvoir faire des transferts d’argent, mais oui, ça vient de sortir, encore un degré de liberté contrôlé par Larry Page ! Et dans le centre de recherche de Google X, il doit se tramer encore beaucoup d’autres applications futuristes dont on n’a même pas la moindre petite idée mais qui nous esclavagiseront tous …

Source : Businessinsider