IPCC : la mise à mort d’un climatologue

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Le Docteur en Climatologie Roger Pielke Jr. était un scientifique à l’Université du Colorado à Boulder. Il faut parler de lui au passé car il a finalement démissionné de ses fonctions de spécialiste mondial des évènements météorologiques extrêmes. Il a mis en évidence que la fréquence de ces évènements extrêmes, typhons et autres ouragans, sécheresses prolongées, inondations, tornades, vagues de froid et de chaleur, n’était pas connectée au réchauffement climatique d’origine anthropique alors que l’IPCC soutenait le contraire. Cet organisme onusien avait pris en compte pour soutenir son argumentation le fait que le montant des indemnisations consenties par les compagnies d’assurance occasionnées par les phénomènes météorologiques extrêmes ne cessait d’augmenter comme la température de surface globale selon ses modèles prévisionnels utilisés par les actuaires de ces compagnies d’assurance et de réassurance comme Munich Re. Force est de constater qu’il ne s’agissait plus vraiment de climat …

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Les propositions de Pielke démontraient clairement que si les compagnies d’assurance devaient payer de plus en plus d’indemnisations avec parallèlement une augmentation des primes d’assurance, cela ne signifiait en aucun cas qu’il s’agissait d’une augmentation de la supposée fréquence de ces phénomènes météorologiques extrêmes mais seulement de l’augmentation du prix des habitations et des installations industrielles et commerciales situées dans des zone à risque bien connues des météorologues comme par exemple la Floride aux USA. Il rapprocha donc pour soutenir son argumentation les statistiques météorologiques relatives en particulier au nombre d’ouragans atteignant la terre ferme depuis la fin de la seconde guerre mondiale aux USA. Mal lui en prit car ces statistiques, pourtant accessibles au public, contredisaient frontalement les thèses de l’IPCC.

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Il fallait donc abattre le soldat Pielke qui avait pourtant fait partie des scientifiques recrutés par l’IPCC pour la rédaction du rapport destiné aux décideurs politiques en 2007. Cependant son argumentation fut soigneusement ignorée et remplacée par la référence à une unique publication dans laquelle figurait un graphique que cet organisme osa modifier afin d’être en accord avec la politique climatique de l’ONU. La popularité de Pielke avait pourtant atteint son sommet en 2006 lorsqu’il participa en Mai de cette année-là à une workshop sur les évènements météorologiques extrêmes à Hohenkammer en Allemagne. Les thèses de Pielke figurèrent dans un rapport spécial de l’IPCC en 2012 relatif aux évènements climatiques extrêmes en reprenant le « Consensus de Hohenkammer » concluant que après avoir relié la croissance des populations et les changements économiques dans les régions à risque, que ce soit aux USA ou partout ailleurs dans le monde, il n’y avait aucun lien statistiquement significatif entre le réchauffement climatique et les indications des dommages liés à ces évènements extrêmes. Mais l’IPCC n’entra pas dans les détails au cours de la rédaction finale de ce rapport spécial.

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En 2013 Pielke fut convoqué par une commission de la Chambre des Représentants, le Congrès, pour exposer ses prises de position (lien). Peu de temps après John Holdren, conseiller scientifique d’Obama, accusa Pielke d’avoir faussé ses conclusions devant le Congrès ce qui provoqua une véritable chasse aux sorcières pour tenter de découvrir si par hasard Pielke n’était pas financé par les compagnies pétrolières. Le DNC, appareil du parti démocrate, obtint que Pielke soit banni des réseaux sociaux et il fut poussé vers la sortie quelques mois plus tard par la direction de l’Université du Colorado.

Et pourtant, globalement, il n’existe aucune relation de cause à effet statistiquement significative entre le changement du climat et la fréquence des évènements extrêmes quelle que soit la région du monde considérée bien que le Premier Ministre canadien Trudeau soutienne le contraire. Il s’agit de « fake news » entretenues par le monde politique. Après de tels évènements – la mise à mort de Pielke – les scientifiques sont devenus prudents et restent silencieux de peur d’être massacrés comme le fut Pielke bien qu’ils disposent de tous les arguments scientifiques contredisant les prises de position de l’IPCC, des écologistes et des politiciens. Quelque chose est devenu vraiment terrifiant, mais ce n’est pas le climat !

Source :

https://business.financialpost.com/opinion/ross-mckitrick-this-scientist-proved-climate-change-isnt-causing-extreme-weather-so-politicians-attacked

Illustrations figurant dans l’exposé de Pielke sur les réseaux sociaux (lien ci-dessous)

Autres liens :

https://sciencepolicy.colorado.edu/research_areas/sparc/research/projects/extreme_events/munich_workshop/ccdl_workshop_brochure.pdf

https://threadreaderapp.com/thread/987052536883376128.html

https://youtu.be/LS8Rr0AxmFI (exposé de Pielke devant la Commission du Congrès américain)

Voici le Vrai Régime Nazi Ukrainien mis en place par les USA

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Ce texte est la traduction d’un article du journaliste d’investigation Eric Zuesse paru sur le site The Strategic Culture Foundation. Les addenda entre parenthèses et en caractère italiques sont de mon cru pour une meilleure compréhension des propos de ce texte. Bonne lecture !

L’importance de l’illustration ci-dessus est virtuellement impubliable dans un quelconque média aux USA (et en Europe) parce que ces médias ont pour mission de tromper l’opinion en ce qui concerne les réalités internationales les plus préoccupantes – comme par exemple le fait que les USA ont installé un régime nazi en Ukraine dirigé contre la Russie – et que maintenant les USA mentent en accusant la Russie de faire ce qu’elle a le devoir faire pour se protéger de ce régime nazi qui se trouve à sa porte. Cette photo compte parmi les nombreuses autres qui ont été publiées dans l’excellent article d’Asa Winstanley le 4 Juillet 2018 sur l’ « Electronic Intifada ». Le titre de son article était  » Israël arme les néo-nazis ukrainiens » et il montrait comment Israël soutient le gouvernement raciste-fasciste (ou idéologiquement nazi) de l’Ukraine actuelle (lien en fin de billet). Ce sont des nazis non pas animés d’antisémitisme (comme ce fut le cas du régime nazi hitlérien) mais de russophobie, la vraie raison pour laquelle les USA ont mis en place ce régime.

Israël participe à cette coalition créée par les USA quand ils ont mis en place ce régime à Kiev, manoeuvre décidée par Obama dès 2011, organisée le 1er mars 2013 et finalisée en février 2014 avec le soutien total du Département d’Etat américain et de la CIA en organisant des manifestations massives anti-corruption Place Maiden à Kiev qui furent émaillées de tirs de snipers sans discernements, snipers financés par les USA – bien que ce dernier point n’ait jamais été mentionné par les médias américains (ni européens) – ni comment ils furent recrutés ni comment ils furent financés et ni de qui ils reçurent les ordres de tirer.

Comment maintenant croire les médias (tant US qu’européens) qui cachent toujours de telles réalités avérées au public ? Les sanctions américaines contre la Russie et les exercices de l’OTAN équipée de blindés et de missiles américains le long de la frontière russe sont uniquement basés sur des mensonges qui vont être explicités ci-après.

Pour les médias américains (et européens) le renversement et le remplacement du régime ukrainien démocratiquement élu fut « la révolution de Maiden » ou encore « la révolution ukrainienne de 2014 » mais jamais le « coup d’état organisé par Obama ». Ces médias mentent à l’évidence et jamais plus on ne pourra les croire. C’est ainsi que pour George Friedman, le fondateur et propriétaire de la « private CIA » appelée Stratfor (des mercenaires privés payés par le Pentagone et la CIA qui sévissent en particulier en Afghanistan), Maiden fut le coup d’état le plus flagrant de l’histoire mais seulement quand il tient ses propos à des médias russes car il nie avoir tenu de tels propos quand il est questionné par des médias américains. Les mensonges deviennent ainsi une obligation sémantique pour ces médias.

Le personnage qui se trouve au centre de la photo est Andrei Biletsky ou Beletsky dont le bataillon (qu’il a fondé) est directement financé par les contribuables américains, c’est-à-dire par le gouvernement américain. Il a publiquement déclaré que l’idéologie de ce bataillon et sa propre idéologie est le socialisme, pour lui une négation de la démocratie, le racisme qui l’anime étant dirigé contre les Sémites et les sous-humains qu’ils utilisent et finalement une affirmation de l’impérialisme devant aboutir à la création d’un Troisième Empire ukrainien, un troisième Reich ukrainien, et voici quelques traits de son idéologie directement inspirée d’Hitler mais avec le mot « German » remplacé par le mot « Ukrainian ».

Le Nationalisme Social Ukrainien. Le symbole de son bataillon qui figure sur la photo est le signe inversé du Wolfsangel nazi. L’idée maîtresse du nationalisme social mystique ukrainien est qu’il n’est pas constitué d’individus séparés et mécaniquement unis en entité appelée « ukrainienne » avec un passeport ukrainien mais plutôt un organisme biologique national qui constituera un peuple nouveau, un peuple hautement développé physiquement, intellectuellement et spirituellement. Et il attirera les autres individus pour renforcer la nation. Le nationalisme social se distingue clairement des autres mouvements politiques d’extrême droite car il se base sur un triade fondamentale : le socialisme, le racisme et l’impérialisme.

Socialisme. « Nous combattons pour créer une communauté nationale harmonieuse. Dans son principe le socialisme nie totalement la démocratie et le libéralisme qui engendrent une nation grise « rozbytthya » de second ordre avec des personnalités constituées en « ochlocratie ». Au contraire nous prônons l’idée d’une solidarité nationale, d’une hiérarchie naturelle et d’une discipline, les bases de notre nouvelle société. Inutile de considérer un foule de démocrates qui sont incapables de donner un sens à leur propre destinée et encore moins à l’Etat mais une sélection naturelle des élites de la Nation, de vrais leaders ukrainiens nés en Ukraine ».

Racisme. « Notre nationalisme n’est rien qu’un château de sable s’il n’est pas fondé sur la pureté du sang. Si la spiritualité, la culture et la langue ukrainiennes sont uniques c’est parce que notre nature raciale est unique. Si l’Ukraine doit devenir un paradis sur la Terre c’est parce que notre race le veut. Par conséquent nous devons gérer notre nation en commençant par une épuration raciale. La mission historique de notre nation, un moment décisif de ce siècle, est de mener les peuples blancs du monde vers la croisade finale pour leur survie. Nous devons diriger cette croisade contre les sémites et les sous-humains qu’ils utilisent ».

Impérialisme. « Nous allons changer les appellations « Ukraine indépendante », Ukraine Unie » et Ukrainiens » par une nation impériale qui a une longue histoire. Le devoir de la présente génération est de créer un Troisième Empire, troisième reich ukrainien, une Grande Ukraine. Tous les organismes dans la nature veulent s’étendre, se reproduire et croître en nombre. Cette loi est universelle. La supprimer signifie l’extinction, la mort. La diminution de la croissance de la population signifie la mort biologique de cette nation, l’extinction de son expansion politique et le déclin de l’Etat. Si nous devenons forts, nous prendrons ce qui nous revient de droit et plus encore, nous construirons un empire super-puissant, la Grande Ukraine ».

« Le Nationalisme Social a pour but de protéger toutes les vieilles valeurs aryennes ukrainiennes oubliées dans notre société moderne. Seule leur préservation et leur amélioration par des groupes de combattants fanatiques peut aboutir à la victoire finale de la civilisation européenne dans le combat mondial. Cette prise de position est réaliste et il ne peut en être autrement. Gloire à l’Ukraine ! ». Signé Andrei Beletsky.

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Le régime mis en place et imposé par les USA en Ukraine a déjà perpétré des massacres de masse à l’encontre des Ukrainiens russophones (à l’est de l’Ukraine, majoritairement russophone) et il (Beletsky) insiste sur le fait qu’il faudra finalement tous les tuer. Tout ça est financé par les contribuables tant des USA que d’Israël mais aussi des Pays-Bas, de la Pologne et d’autres alliés des Etats-Unis qui ont contribué à la formation des Bataillons Azov de Beletsky et qui financent aussi le gouvernement de Kiev qu’Obama a installé en 2014. La photo ci-dessus montre l’enseignement de la manipulation du lance-roquettes dans une école où figure sur un mur le portrait d’Hitler. Barack Obama était un libéral mais il était aussi en secret un raciste fasciste russophobe et ce gouvernement ukrainien n’existerait pas aujourd’hui si le gouvernement précédent, démocratiquement élu, non raciste et non fasciste (russophile) n’avait pas été remplacé sur décision d’Obama.

Tant que le parti démocrate américain continuera à soutenir cette décision d’Obama et le gouvernement nazi de Kiev le parti républicain US continuera à être en mesure d’être qualifié lui-même de nazisme, bipartisan – parce qu’il l’est – mais l’unité bipartisane sur une telle situation ne signifie pas du tout qu’elle est politiquement correcte et même pas qu’elle n’est pas tout aussi bien raciste et fasciste, en un mot nazie. C’est pour cette raison que les médias continuent à apporter leur soutien au régime ukrainien au lieu d’en dénoncer les excès : ces médias continuent à mentir.

Les « News » américaines ne cessent de clamer que si Trump condamnait le régime ukrainien actuel il agirait contre les intérêts des USA, il serait donc anti-américain, il ne serait même plus « un » Américain. À de très rares exceptions près les médias américains (et européens) soutiennent le régime de Kiev mis en place par les USA. Le quotiden « The Hill » fut en son temps et pour une fois courageux en imprimant un article exceptionnel intitulé « The Reality of néo-Nazis in Ukraine is far from Kremlin Propaganda » ( lien : thehill.com/opinion/international/359609-the-reality-of-neo-nazis-in-the-ukraine-is-far-from-kremlin-propaganda ) dans lequel il démontre à quel point le système bipartisan américain soutient le régime ukrainien nazi mis en place par Obama, c’est sinistre mais c’est la réalité qui reste cachée par les médias américains (et européens).

Il est donc facile de comprendre pourquoi ce couard de Trump continue à soutenir une telle politique plutôt que de la condamner et c’est aussi pourquoi il est clair qu’il ne veut pas condamner la politique de son prédécesseur qui a « volé » l’Ukraine et ainsi qu’il continue à accuser la Russie d’avoir « volé » la Crimée. Si Trump voulait vraiment dénoncer les mensonges de la presse américaine, alors il faudrait qu’il dénonce d’abord les manigances d’Obama (Prix Nobel de la Paix, je le rappelle à mes lecteurs) dans un discours majeur à la nation américaine illustrée par des documents vidéos montrant l’évidence actuelle de l’Ukraine qui choquerait le pays entier et ouvrirait un réel débat national, débat dont l’aristocratie américaine (entendez le complexe militaro-industriel, le « Deep State ») ne veut pas entendre parler.

Avec de tels médias comment une démocratie peut-elle encore survivre aux Etats-Unis ? Ce pays pourra-t-il éviter une troisième guerre mondiale ? La situation est fondamentalement identique à celle de la tentative de prise de contrôle de la Syrie mais les mensonges de la presse ont été plus aisément démontrés qu’au sujet de l’Ukraine. Le gouvernement américain actuel n’est pas représentatif de son peuple, c’est une réalité. Nous sommes arrivés dans une version non fictive mais historique du roman de George Orwell 1984 et ça se passe sous nos yeux, maintenant …

Article d’Eric Zuesse paru sur le site strategic-culture.org sous le titre : « This the Real, Americanized, Nazi-Dominated Ukraine » le 7 août 2018, illustration strategic-culture.org

Autre lien : https://electronicintifada.net/content/israel-arming-neo-nazis-ukraine/24876 dont je conseille vivement à mes fidèles lecteurs de recommander autour d’eux.

Crise climatique : paroxysme du délire (4)

Crise climatique : paroxysme du délire (4)

Ce n’est pas moi qui l’invente, ça se trouve sur le site du très respecté magazine Forbes en date du 6 janvier 2015, mais oui ! Il y a plus de deux ans, et consulté par très exactement 435 851 personnes au sujet du fameux consensus sur le réchauffement climatique sous le titre étonnant :  » 97 % des climatologistes confirment que c’est 100 % faux ».

Alors quel est exactement l’origine diamétralement opposée de ce fameux consensus au sujet du changement climatique d’origine humaine ? Les informations nous répètent à longueur de journées, de semaines, de mois et d’années que le changement climatique est réel parce que 97 % des spécialistes du climat en ont décidé ainsi. Pourtant personne ne sait exactement d’où provient cette statistique mais ces 97 % de scientifiques clament que ce réchauffement est au moins à plus de 50 % d’origine humaine en raison du CO2 dégagé par l’utilisation des combustibles carbonés fossiles.

En réalité sur 11944 publications relatives aux variations du climat 7930 d’entre elles ont été éliminées car elles ne mentionnaient pas de corrélation entre climat et activité humaine. D’autres publications (3896) mentionnaient qu’il pouvait peut-être y avoir une telle corrélation sans toutefois en apporter des preuves formelles. De plus 64 publications concluaient qu’effectivement le climat pouvait être perturbé par l’activité humaine conformément aux déclarations de l’IPCC et seulement 41, soit 0,3 % démontraient formellement que le changement du climat était bien d’origine humaine. Aucune publication scientifique ou prétendue telle ne mentionnait une quelconque catastrophe d’origine humaine.

Aucun média n’a mentionné cette incroyable imposture. Comment des démocraties peuvent-elle survivre dans de telles conditions d’intoxication médiatique ? Tout simplement parce que le lobby du réchauffement climatique paie grassement des moteurs de recherche comme Google pour éliminer de la toile (le web) tous ceux qui font preuve de scepticisme ouvert au sujet de ce réchauffement. C’est tout simplement délirant !

Voici l’illustration des faits réels et non pas de ce qui a pu être narré au cours des diverses réunions onusiennes relatives au climat :

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Comme n’importe quel enfant de 5 ans pourrait le constater les deux courbes ne se ressemblent pas et l’évolution de l’anomalie des températures obéit à un cycle d’environ 60 années dont le dernier en date a atteint son maximum aux alentours de l’année 2000. Alors que la teneur en CO2 atmosphérique n’a jamais cessé d’augmenter la température moyenne au sol, une notion assez discutable tant les mesures peuvent être facilement falsifiées à toutes fins utiles, n’a cessé de fluctuer pour se stabiliser il y a presque 20 ans maintenant.

Quand Obama a twitté (fin 2014), je cite :  » 97 % des scientifiques sont d’accord : le changement climatique est réel, d’origine humaine et dangereux « , non seulement il a confondu scientifiques et scientistes du climat mais il a ajouté « dangereux », ce qui ne figure nulle part dans aucune publication scientifique digne de ce nom. C’est tout simplement malhonnête de créer une telle ambiguïté pour manipuler l’opinion. Et son Secrétaire d’Etat John Kerry d’en rajouter en préconisant que les pays en voie de développement doivent restreindre leur consommation de combustibles fossiles pour ne pas aggraver la situation, rien que ça … Or l’augmentation des températures a atteint péniblement 0,8 °C en 150 ans en choisissant judicieusement, qui plus est, les années 1850 comme référence alors que le XIXe siècle a été globalement froid et la seconde moitié du XXe siècle relativement plus chaude en raison d’une intense activité magnétique solaire que les astrophysiciens appellent à juste titre l’optimum solaire moderne ou « Golden spike ».

La théorie des gaz à effet de serre dont le but initial fut d’incriminer le rôle du CO2, du méthane ou encore des chlorofluorocarbones dans le changement climatique et créée de toute pièce à cet effet, est en totale contradiction avec plusieurs lois fondamentales de la physique mais a été néanmoins utilisée comme un argument incontournable pour endoctriner la population et favoriser l’engouement inconsidéré pour les énergies dites renouvelables.

Dans la réalité il existe un très petit nombre de scientifiques qui admettent que cette théorie de l’effet de serre est conforme aux lois de la physique. Sont-ils réellement des scientifiques honnêtes quand ils prennent la liberté de truquer des données sur le climat pour valider leurs théories spécieuses ? Quant au très dérangeant hiatus sur la stabilisation du « réchauffement » depuis maintenant presque 20 ans il est en contradiction totale avec tous les modèles, aussi délirants les uns que les autres, utilisés par l’IPCC pour faire passer ses théories sur le réchauffement climatique.

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Aucun de ces modèles n’a en effet prévu cette pause du réchauffement qui est vraiment dérangeante et pour laquelle toutes les explications les plus invraisemblables ont été présentées. Une autre illustration (ci-dessus) de cette périodicité de 60 ans est tirée d’un article du Professeur François Gervais paru dans la revue Earth-Science review (voir le doi) qui a été utilisée par l’IPCC pour extrapoler l’évolution du dit « réchauffement » entre les années 1980 et 2000 pour clamer qu’il serait de 3 à 5 degrés à la fin de ce siècle en traçant une ligne droite allant vers le haut sans qu’aucun argument scientifiquement prouvé n’ait été mis en avant …

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Ceci n’était qu’une autre corrélation qui laisse tout à fait rêveur. En matière de climat le paroxysme du délire a été atteint ! Et je suis à 100 % d’accord avec l’actuel Président des USA : il faut vite arrêter cette mascarade dangereuse …

Source : Forbes, François Gervais : doi : 10.1016/j.earscirev.2016.02.005 , Sir Christopher Monckton (conférences du Heartland Institute) et Antony Watts (blog).

Le professionnalisme des services secrets américains est exemplaire

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Pour tenter d’incriminer la Russie en la personne de Vladimir Poutine dans un monstrueux complot de hacking les services secrets américains – FBI/CIA/NSA – ont fait très fort dans leur soigneuses investigations. Même les Suisses se sont émus de ce remarquable exercice puisque des adresses IP attribuées au Swaziland étaient en réalité localisées dans la Confédération de Guillaume Tell !

Les services américains de sécurité intérieure ont identifié 875 adresses IP dans le monde qui auraient servi à mener les cyberattaques organisées par Moscou. Les adresses citées par les spécialistes de la CIA et de la NSA comme se trouvant au Swaziland, un township sud-africains, correspondent à des utilisateurs helvétiques infectés par le malware Fancy Bears soupçonné par les autorités américaines d’être lié au pouvoir russe. Jamais aucune preuve n’a pu corroborer cette affirmation gratuite et l’erreur des services secrets américains illustre parfaitement leur dilettantisme.

Ce qui est le plus inquiétant dans cette histoire rocambolesque de dangereux mensonge pouvant précipiter l’ensemble de la planète dans le chaos est le crédit apporté par les médias américains et occidentaux aux affirmations fantaisistes de ces services de sécurité américains. La majorité des experts indépendants considèrent que le rapport fourni à la Maison-Blanche est truffé d’inexactitudes et n’apporte aucune preuve concrètes de l’implication de la Russie dans cette comédie qui est devenue une « affaire d’Etat » depuis qu’Obama a expulsé 35 diplomates russes des USA.

N’importe quel journaliste honnête peut se poser de sérieuses questions sur la crédibilité tant de la CIA et de la NSA que du gouvernement américain tout entier !

Source et illustration : RTS

L’Europe ? Un ensemble de pays zombies

Le président sortant américain a encore sévi dans le mensonge en minant la route de son successeur à plusieurs reprises ces derniers jours. Tout prix Nobel de la Paix qu’il est – à sa place je ne serais pas très fier de cette distinction usurpée – il ose encore mentir pour la énième fois, lui qui a baigné dans cette pratique digne d’un régime nazi car en politique, en particulier en ce qui concerne la politique américaine, seul le mensonge est devenu l’alternative pour poursuivre un agenda agressif tous azimuts.

La pratique du mensonge à la Maison-Blanche pour servir les intérêts hégémoniques des USA ne date pas d’hier ni d’avant-hier. Le premier des grossiers mensonges fut l’incident du Golfe du Tonkin (2 et 4 août 1964) monté de toute pièce par les services secrets américains pour justifier, en pleine guerre froide, l’entrée en guerre des USA au Vietnam. Il fut précédé de triste mémoire par le coup d’état organisé en Iran en 1953 pour destituer le premier ministre Mohammad Mosaddegh qui avait été démocratiquement élu à la tête du gouvernement iranien mais qui eut l’audace de nationaliser l’Anglo-iranian Oil Company. Mosaddegh fut remplacé avec l’aide de la CIA et des services secrets anglais par une marionnette d’opérette, le Shah Reza Pahlavi, le roi dynastique d’Iran en quelque sorte, soutenu par les Anglais et les Américains, dont tous les médias occidentaux relatèrent alors sur ordre de la CIA les moindres faits et gestes dans la presse people de l’époque. Ce fut l’une des premières plus grandes magouilles de la CIA de la seconde moitié du XXe siècle. Les résultats de cette très sombre histoire qui aboutit au final au régime religieux d’aujourd’hui alimentent encore le ressentiment des USA à l’égard de l’Iran quand le pays se radicalisa sous l’impulsion du pouvoir religieux car il est difficile de faire amende honorable quand on a soi-même organisé le crime …

En 1970 Salvador Allende fut démocratiquement élu président du Chili. Il adopta une politique qui déplut au plus haut point aux intérêts économiques et politiques américains. Encore une fois la CIA, afin de préserver l’accès aux mines de cuivre chiliennes, fomenta un coup d’état à la suite d’un blocus économique et financier qui mit à mal le pays pour installer une dictature à la solde des USA. Le mensonge organisé par la Maison-Blanche était en l’espèce qu’un régime socialiste était malsain pour le Chili. Dans le pré-carré des Américains, on pourrait encore mentionner le Honduras, le Guatemala, Panama … à quoi bon ? Dans tous les cas les scénarios furent du même genre comme ce fut le cas récemment à Hong-Kong quand la CIA finança des agitateurs dénonçant l’hégémonie de Pékin sur ce territoire au statut spécial dans le seul but de créer une sorte d’abcès pouvant par contagion s’étendre dans toute la Chine.

La stratégie du mensonge s’est accélérée depuis le 11 septembre 2001 avec l’effondrement (organisé à l’avance ?) des tours jumelles du World Trade Center. Les « coupables » étaient tous d’origine saoudienne mais ce fut l’Afghanistan qui fut déclaré responsable des attentats, un mensonge par trop grossier pour préserver les intérêts économiques des USA en Arabie Saoudite. Inutile d’en dire plus ! Puis ce furent les armes de destruction massive – Saddam Hussein disposait-il de milliers de bombes nucléaires ? – qui constituaient une menace pour l’humanité toute entière. Ce fut la guerre d’Irak basée uniquement sur un mensonge comme les canonnières du Golfe du Tonkin … une pure invention de la CIA.

Personne n’ignore, à moins d’être aveuglément un supporter du prix Nobel de la Paix, Barack Obama, que la Maison-Blanche n’a eu de cesse d’abonder dans les mensonges à répétition en ce qui concerne la Libye dirigée par un tyran sanguinaire mangeur d’enfants, la Syrie sous la coupe d’un dictateur n’hésitant pas à exterminer ses propres concitoyens avec des gaz de combat, encore des mensonges, et enfin l’Ukraine à la solde de Moscou, un pays où il était urgent de mettre de l’ordre en organisant un coup d’état et la mise en place d’un gouvernement fasciste (cf Pinochet au Chili) pour que l’armée américaine puisse s’installer impunément près de la frontière russe. Le dernier mensonge américain en date en Ukraine est le vol MH17 suivi de près par l’ « annexion » de la Crimée par la Russie avec les conséquences que personne ne peut ignorer : le retour de la guerre froide et les menaces qui planent sur l’ensemble de l’humanité.

Quid de l’usage de drones dans des théâtres d’opérations militaires importés et créés de toute pièce par la Maison-Blanche, que ce soit en Irak, en Afghanistan, au Yémen, en Somalie, au Soudan ou encore en Syrie ? Obama, qui a encouragé l’usage de drones car ils évitent à l’armée américaine de s’impliquer directement sur le terrain, n’est-il pas un criminel, ces drones ont exterminé des centaines de milliers de civils. Aucune convention internationale interdit l’usage des drones et pour cause toute tentative en ce sens serait contrecarrée par les USA.

Le dernier et le plus grossier des mensonges de la Maison-Blanche est le hacking du processus électoral américain par la Russie. Depuis les révélations par Wikileaks des messages électroniques de Podesta et d’Hillary Clinton (une menteuse notoire) la Russie est accusée directement et frontalement par la CIA. Avec l’assentiment d’Obama qui en a profité pour renforcer les sanctions à l’encontre de la Russie … Cette fois c’est tellement grossier qu’il faut seulement espérer qu’on décernera le prix international du mensonge à Obama, probablement le pire de tous les présidents américains qui aura laissé à la postérité et à l’histoire la plus sombre image de l’Amérique depuis l’extermination systématique des Indiens par les généraux Sherman, Sheridan et consorts ! Et pourtant tous les gouvernements européens continuent à soutenir les USA. Faut-il qu’ils soient devenus de véritables zombies, à commencer par Madame Merkel, servilement suivie par Hollande, mais aussi par Junker et la presque totalité des chefs de gouvernement européens ?

Billet inspiré du blog de Mish Shedlock

Zombie : mort-vivant dans le folklore traditionnel haïtien

Le pouvoir de nuisance d’Obama juste avant sa retraite

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Le président Obama qui a été nobélisé pour son action pacifiante dans le monde entier, faut-il le rappeler, a levé l’embargo de pacotille sur la livraison d’armes aux rebelles apatrides qui tentent depuis 4 années, avec l’aide de la CIA, de prendre le contrôle de la Syrie envers et contre tout. Deux-cent soldats américains viennent d’être envoyés sur le terrain pour réceptionner les livraisons d’armes et les distribuer à bon escient. Parallèlement, Obama orchestre en sous-main une campagne dénonçant l’interférence de hackers russes dans le processus électoral du mois dernier qui a vu la victoire écrasante de The Donald. On n’est plus à un mensonge près dans la démocratie exemplaire américaine … ou plutôt présentée en exemple au monde entier.

Le Washington Post, organe de presse du marigot qui borde les deux rives du Potomac, le fleuve qui traverse Washington, un endroit dans le monde où se trouve la plus forte concentration de la plus exécrable corruption du monde, n’y est pas allé de sa plume la plus légère en dénonçant les interférences du Kremlin au cours des élections américaines. Des sites internet parmi ceux que je consulte le plus régulièrement comme ceux de Tyler Durden (Zerohedge), Mish Shedlock ou encore Paul Craig Roberts ont été placés en liste rouge par le « WaPo » comme étant des collaborateurs pro-russes. Ben voyons !

Je suppose que mon blog va aussi faire partie de cette liste rouge puisque j’ai osé reprendre les propos du Président des Philippines qualifiant Obama de fils de pute. Mon billet m’a d’ailleurs valu de vives protestations, presque injurieuses, d’un de mes lecteurs nord-américains, commentaire que je n’ai pas jugé bon de valider sur mon blog. Bref, c’est aux USA le retour du McCarthysme pur et dur, de la chasse aux sorcières. Quiconque exprime sa désapprobation en ce qui concerne la politique étrangère américaine pourrait recevoir des menaces de mort et s’il s’agit de journalistes ou de bloggers la NSA veille de concert avec la CIA. Il est illusoire que The Donald puisse changer quoi que ce soit dans le marigot du Potomac. Quand Kennedy émit l’idée de faire le ménage à la CIA, le verdict fut prompt : il fut assassiné et une série de mensonges aussi grossiers les uns que les autres disculpèrent cet organisme qui, comme Goebbels en d’autres temps, sait comment mentir en toutes occasions.

Plus les mensonges sont gros plus ils sont crédibles … C’est exactement ce qui s’est passé en Ukraine avec les évènements de Maiden, le MH17 et la Crimée, c’est aussi exactement ce qui s’est passé avec l’usage de gaz de combats par le régime d’El Assad en Syrie, pour ne citer que les plus récents mensonges diffusés par la CIA. L’incident du Golfe du Tonkin (1964) qui fut un pur mensonge monté de toute pièce par les services secrets américains procura un prétexte à l’armée américaine pour bombarder non seulement les positions viet-cong au Vietnam mais également au Laos et au Cambodge. Ce fut un massacre dont les victimes essentiellement civiles ne purent jamais être totalement recensées. Le mensonge des armes de destruction massives de Saddam Hussein fit plus de 1750000 victimes en Irak et le mensonge des gaz de combat utilisés soit dit en passant pas El Assad contre son propre peuple, un autre mensonge d’Obama, qui servit également de prétexte pour semer la désolation en Syrie. Etc, etc … Les Européens continuent à être des partenaires indéfectibles de ces menteurs en voulant durcir les sanctions contre la Russie … C’est désespérant !

Sources : Zerohedge, Wolfstreet, Counterpunch, Mishtalk, Paul Craig Roberts entre autres … Certains de mes lecteurs vont croire que je suis accro aux blogs subversifs, eh bien alors je suis moi-même subversif et je m’en félicite ! Lisez le Guardian ou Le Monde et même La Tribune de Genève, ce sont des quotidiens de propagande contrôlés par la CIA et qui abondent dans le mensonge le plus abject et cela quotidiennement, écoeurant !

Capture d’écran intéressante

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Les jours, les semaines et les mois passent … comme les politiciens. Qui aurait prévu en Avril 2016, quand cette photo a été prise, que seule la Miss Merkel serait encore aux manettes en 2017, mais pour combien de temps ? Pas certain qu’elle reste au pouvoir jusqu’à la fin de cette année à venir qui sera ponctuée par deux élections en Allemagne.

Obama a été viré par The Donald, Cameron a été « exité » par le référendum qu’il avait organisé, Renzi (de dos) vient aussi de se faire éjecter pour la même raison et Hollande a préféré ne pas se représenter après la publication de son livre qui pourrait lui attirer de graves ennuis. Mais je ne parierai pas sur l’avenir d’Angela …

Seuls les fonctionnaires de Bruxelles restent, font et continueront à faire la loi … pour le plus grand bien de tous les Européens !

Photo captée lors du journal de 19h30 du 5 décembre 2016 de RTS.

L’Inquisition Climatique se met en place …

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Dans ce pays ultra-judiciarisé que sont les USA, le totalitarisme climatique se met en place.

Traduction d’un billet de Donna Laframboise, journaliste canadienne, avec son approbation (premier lien).

Eric Schneiderman, Avocat Général de l’Etat de New-York, est un inquisiteur climatique. En novembre dernier il a assigné en justice la société Exxon Mobil (voir un précédent billet sur le présent blog). Il déclare qu’il tente de déterminer si le géant du pétrole a trompé les actionnaires et le public au sujet du changement climatique. L’allégation globale, mise en avant par les activistes verts depuis des années, est qu’Exxon était supposé connaître mais tenait secrètes les informations relatives aux émissions de CO2 et est donc passible d’une accusation de crime contre l’humanité (voir le lien sur un éditorial de Bill McKibben intitulé « Aucune compagnie n’a jamais fait une chose aussi monstrueusement mauvaise« ).

Ce même mois de novembre un éditorial du site de Bloomberg (voir le lien. Note : les liens se trouvent dans l’ordre en fin de billet) insistait sur le fait que les intentions de Schneiderman n’étaient pas très claires, il nourrissait tout au plus l’espoir de découvrir dans la masse de documents relatifs au changement climatique qu’il a demandé à Exxon de produire des raisons de poursuivre son action alors que rationnellement ses arguments sont plutôt minces. Cet éditorial mentionnait que Schneiderman utilisait dangereusement son mandat de représentant du gouvernement allant jusqu’à considérer sa démarche comme absurde quand il prétend qu’Exxon a caché des informations essentielles, déclarant (sic) : « Le changement climatique a été étudié intensivement par un nombre incalculable de chercheurs dans le monde entier. Aucune société ne peut contester le consensus scientifique« .

Tout aussi absurde est de prétendre que les actionnaires d’Exxon ignoraient que les prix futurs des actions de la société seraient affectés par le changement climatique, étant considérés les argumentaires sans fin depuis 30 ans dans les médias à propos du climat. Pourtant c’est sur ces bases rationnelles fragiles que des camions entiers d’argent des contribuables sont maintenant gaspillés.

Il y a quelques semaines l’inquisition climatique s’est intensifiée. Lors d’une conférence de presse organisée par Al Gore, Schneiderman et six autres avocats généraux, une sorte de coalition appelée AG’s United for Clean Power (lien) a été constituée et sa « raison d’être » (en français dans le texte) est d’organiser une persécution par l’Etat de ceux qui contestent l’orthodoxie du changement climatique.

Mais il y a bien pire. Dans leurs juridictions les avocats généraux sont au top de la hiérarchie qui fait respecter la loi. Ces personnalités ont donc pour responsabilité de préserver la réputation du système judiciaire et d’agir en toute intégrité et toute impartialité. Les avocats généraux n’ont pas le droit d’être malhonnêtes.

Comme le communiqué de presse de Schneiderman l’a rapporté, ces avocats généraux particuliers font tout simplement un pied de nez à la démocratie. Les Américains doivent-ils élire un président qui considère que le changement climatique n’est pas une question importante, doivent-ils par leur voix dans les urnes considérer que l’économie et l’emploi sont plus importants. Ces avocats n’ont pas l’intention de s’occuper de cet aspect. Ce même communiqué de presse nous dit qu’ils sont décidés à se battre pour garder d’actualité les progrès décisifs qui ont été réalisés sur la compréhension du climat depuis ces 8 dernières années quel que soit le président élu. Leur agenda est de défendre les décisions prises par l’administration Obama et pousser le nouveau président à décider d’actions encore plus décisives. Ces avocats considèrent que Washington est prisonnier de son administration et ne fonctionne pas correctement et qu’il faut que ce soient les Etats qui prennent les décisions relatives au changement climatique.

Si Barack Obama, une fois élu, déclara en 2008 que les élections doivent avoir des conséquences mais si les électeurs votent pour des changements, ces derniers doivent avoir effectivement lieu. Et pourtant ce groupe d’avocats généraux, payés par les contribuables, a décidé d’aller outre les choix des électeurs en insistant dans le même temps que ce qu’a fait une compagnie pétrolière dans les années 70 enfreint la loi en 2016.

C’est tout à la fois pathétique et terrifiant !

Notes : attorney general peut se traduire en français de deux façons : avocat général ou procureur de la république.

https://nofrakkingconsensus.com/2016/04/20/the-climate-inquisition-attorney-generals-go-rogue/

http://www.theguardian.com/environment/2015/oct/14/exxons-climate-lie-change-global-warming

http://www.bloombergview.com/articles/2015-11-10/schneiderman-s-dangerous-crusade-against-exxon-mobil

http://www.ag.ny.gov/press-release/ag-schneiderman-former-vice-president-al-gore-and-coalition-attorneys-general-across

COP21 : La fraude climatique de la NOAA sur ordre de la Maison-Blanche !

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La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) qui fait autorité en matière de météorologie aux USA et est la principale source d’information de l’Organisation Météorologique Mondiale, une filiale de l’ONU avec l’IPCC, a reçu l’ordre de la Maison-Blanche en août dernier de falsifier – encore une fois – les données brutes des relevés de températures satellitaires et au sol afin d’annoncer triomphalement que l’activité humaine était détrimentale pour le climat de la planète Terre. Selon ces données falsifiées les mois de septembre et octobre ont été les plus chauds depuis 100 ans et le phénomène El Nino de cette année 2015 a atteint des records d’intensité. Il y a donc une fraude caractérisée mais ce qui est plus grave est que celle-ci a reçu un blanc-seing officiel du salon oval de la Maison-Blanche.

Ce n’est pas tout car cette histoire qu’on qualifie déjà outre-Atlantique de « NOAAgate » concerne aussi la supposée fonte des glaciers du Groenland qui se serait accélérée d’une manière alarmante ces derniers mois, ce qui n’est absolument pas le cas selon les études danoises relatées ici sur ce blog (voir le lien). La NOAA a été désavouée par un vote du Congrès qui a rejeté les décisions du Président Obama de contraindre les « utilities », entendez les compagnies d’électricité, de réduire leurs émissions de carbone. On voit donc se profiler au grand jour l’escroquerie climatique dont j’ai à de nombreuses reprises disserté sur ce blog. Et ce n’est plus le fait d’illuminés membres d’ONGs fortement orientées vers une idéologie malthusienne mais d’agissements officiels de chefs d’état !

L’aspect comique de cette histoire est que la Chambre des Représentants américaine ne ratifiera jamais une décision contraignante émanant de la COP21. Le Canada a déjà fait savoir que toute décision allant dans le sens d’une réduction des émissions de carbone serait préjudiciable pour l’économie du pays qui est déjà entrée en récession. L’Inde et la Chine ont fait de vagues déclarations d’intention qui ne seront à l’évidence jamais respectées. Le Japon qui n’a pour le moment remis en activité que deux réacteurs nucléaires restera toujours en retard dans le développement des énergies alternatives en raison de la configuration du pays et de son exposition aux catastrophes naturelles. Enfin l’Australie qui dépend à 100 % des combustibles fossiles pour sa production d’électricité n’a certainement pas envie d’opter pour une récession imposée par le diktat des Nations-Unies.

En Europe la situation est contrastée mais réserve de belles surprises. La Pologne a déclaré qu’elle ne voulait pas entendre parler d’un accord contraignant tout simplement parce que le pays dépend à 100 % du charbon. En Espagne, pays où toute subvention aux énergies alternatives a été supprimée, on voit les compagnies impliquées dans ce business opaque faire faillite les unes après les autres. Qu’en est-il des oubliés comme l’Indonésie, la Thaïlande ou encore l’Afrique du Sud et le Brésil ? Le bilan de la COP21 se mesurera dans les dix années à venir mais d’ors et déjà on peut dire que tous les pays mentionnés ne ratifieront jamais un quelconque traité les engageant sous cette contrainte vers une récession inévitable.

Les falsifications et les truquages des organisations gouvernementales n’ayant plus aucune dignité scientifique seront un jour dénoncées et condamnées par les tribunaux mais comme d’habitude les politiciens échapperont à toute poursuite, au contraire on les honorera pour leurs actions courageuses.

Dans 20 ans cet épisode fâcheux de l’humanité choisissant le totalitarisme le plus insupportable car basé sur des mensonges ne sera plus qu’un mauvais souvenir, du moins je l’espère pour mes petits-enfants …

Source et illustration : Washington Post et pour le Groenland : https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/10/21/changement-climatique-episode-12-les-calottes-glaciaires-ne-fondent-plus-le-niveau-des-oceans-baisse/

Les drones et les crimes contre l’humanité

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J’ai séjourné quelques semaines à Palau, n’y allez pas, il fait très chaud et vous êtes condamné à manger des saloperies american-style servies par des Chinois ou des Philippins immigrés réduits à l’état de sous-hommes car les citoyens de cet état artificiel sont tous des fonctionnaires ou des employés de l’US Army. Je suis arrivé à Palau au milieu de la nuit et en suis reparti également au milieu de la nuit car il n’y a pas de liaisons aériennes assurées durant la journée en provenance de ou vers Manille ou Incheon, les deux destinations ou liens aériens vers ou de Palau avec Guam naturellement. La raison en est évidente et c’est un Philippin qui me l’indiqua, l’aérodrome de Palau est l’une des écoles de pilotage des drones de l’armée américaine. Ça laisse rêveur et effectivement j’ai vu de mes propres yeux ces engins silencieux, recouverts d’une sorte de peau indétectable par les radars, survoler la principale ville de Palau en plein jour sans que qui que ce soit s’en émeuve car la location de l’aérodrome par l’armée américaine est probablement la principale source de revenus de ce minuscule pays totalement surréaliste et artificiel.

Les drones sont des armes de destruction massive qui n’ont jamais été reconnues par les conventions internationales et les Américains les utilisent depuis des années en toute impunité. Barak Obama, prix Nobel de la Paix, faut-il le rappeler, est complice de l’assassinat de centaines de milliers de personnes, essentiellement des civils, organisé selon des sources fournies par la CIA, drones télécommandés à distance depuis des centres de commandement situés en Oklahoma, au Nevada ou dans le Missouri. Des centaines de civils sont assassinés presque chaque jour par ces drones en Afghanistan, au Yémen, en Somalie, en Syrie, dans les zones tribales du Pakistan, dans l’Hindu Kush, en Érythrée et bientôt peut-être à notre porte parce que nous manifesterons notre désapprobation au sujet de ces assassinats massifs ordonnés par un prix Nobel de la Paix …

Tout est organisé par la CIA qui a mis en place des agents grassement payés dans tous les pays considérés comme stratégiques pour les USA, que ce soit pour le pétrole, l’uranium, le molybdène ou plus prosaïquement l’opium en ce qui concerne l’Afghanistan. La CIA est en réalité un état dans l’état aux USA, son pouvoir de décision échappe à la Maison-Blanche et le Pentagone n’est qu’une marionnette dans cette stratégie destructrice criminelle. Si des « civils » périssent il s’agit de « bavures » regrettables. Le récent bombardement délibéré d’un hôpital de Médecins sans Frontières par un drone américain (ou un obus, on ne sait pas trop) en est une illustration étonnamment évidente. Qui plus est des chars américains sont venus ensuite sur le site pour « nettoyer » les preuves accablantes de leur méfait sur le terrain ! Que dire de plus sinon que le gouvernement américain devrait être poursuivi pour crimes contre l’humanité sans remonter aussi loin que la guerre du Vietnam et l’usage intensif d’agent orange. Les Américains et leurs gouvernement successifs se sont arrogé le droit de gouverner le monde dans le plus total irrespect des lois et conventions internationales. C’est scandaleux ! Et le soutien des gouvernements européens aux agissement criminels des Américains est tout aussi scandaleux …

Inspiré d’un billet de Paul Craig Roberts conduisant au site theintercept.com, illustration drone Predator (source : Wired.com)

Note : j’ai rédigé ce billet dimanche 18 octobre 2015 bien avant d’avoir lu l’édito de H16 sur Contrepoints du 19 octobre. J’en ai personnellement fait part à H16. Que personne ne m’accuse donc de plagiat, les informations fournies par theintercept sont disponibles sur la toile depuis le 15 octobre 2015.