Je suis complotiste – épisode 4. La thérapie génique anti-SARS-CoV-2-omicron : inefficacité prouvée par les faits !

La Nouvelle-Zélande et l’Islande, deux pays insulaires, ont ordonné la « vaccination » massive de leur population pour échapper à l’épidémie. Les frontières aérienne et maritime ont été étroitement surveillées, voire totalement fermées pendant plusieurs mois au cours de l’année 2020. Le résultat semblait convaincant : pratiquement aucun « cas » ni décès dans ces deux pays. La victoire contre le coronavirus était acquise. Hélas le mutant omicron apparut …

Depuis le début du mois de février 2022 la Nouvelle-Zélande a découvert ce qu’était cette épidémie avec plus de 20000 « cas » par jour enregistrés après détection par test RT-PCR avec son cortège de morts qui en quelques semaines a dépassé la totalité des décès enregistrés depuis le mois de mars 2020 ! Et pourtant la population en sa quasi totalité a reçu ses doses d’ARN messager.

En Islande, pays qui n’a déploré qu’un très faible nombre de morts jusqu’au début de l’année 2022, une vingtaine environ, et où la population s’est fait sagement inoculer pensant qu’elle serait protégée, il faut reconnaître que le nombre de « cas » avérés positifs enregistrés depuis le milieu du mois de décembre 2021 a dépassé tout ce qui était envisageable puisque les autorités étaient convaincues que la thérapie génique proposée par les laboratoires pharmaceutiques était efficace. Encore une fois la déconvenue a été difficile à avaler pour la population.

Pour ces deux pays, comme pour beaucoup d’autres d’ailleurs, les données relatives aux effets secondaires de cette thérapie génique ne sont pas disponibles. En conclusion il est évident que ce nouveau traitement développé en particulier par le Docteur Robert Malone pour traiter des cancers réfractaires à toute autre thérapie ne présente aucune des caractéristiques attendues d’un vaccin comme c’est le cas pour la poliomyélite ou la rougeole. Il n’y a aucune protection contre la maladie et comme je l’ai écrit précédemment sur ce blog le rapport bénéfice/risque est très défavorable pour ces raisons mais également à cause des effets secondaires qui, je le répète sont soigneusement dissimulés par les autorités afin de ne pas dissuader la population qui pourrait alors devenir hostile à toute vaccination. Source : worldometers ce 5 avril 2022

Critères ESG : la porte grande ouverte à la spéculation

Les critères ESG ont été mis en place dans les pays occidentaux (Europe + Amérique du Nord + Australie et Nouvelle-Zélande + Corée et Japon) sous la pression constante des « Khmers verts » dans le but non dissimulé de réduire les émissions de carbone supposées être néfastes pour le climat. Certaines sociétés comme Total ont changé le nom de leur raison sociale, une couche de vernis pour ne plus être privés d’investissements provenant des gestionnaires de fonds comme par exemple BlackRock, et cette société s’appelle maintenant « Total Energies », sous-entendu Total s’intéresse aussi aux énergies dites vertes comme EDF en France qui doit perdre des milliards d’euros chaque années pour acheter de l’énergie « verte » alors que le marché est saturé par la production d’électricité d’origine nucléaire ou hydroélectrique parce que la demande est faible. Bref, les gestionnaires de fonds doivent, avant de décider d’un investissement, s’assurer que le destinataire est bien conforme aux critères ESG.

Ainsi ces fonds se sont orientés vers des entreprises qui n’ont même pas besoin de capitaux pour assurer leur croissance. C’est le cas de la Nouvelle-Zélande, un pays situé aux antipodes de l’Europe, qui dispose de réserves de charbon (souvent de mauvaise qualité), de pétrole et de gaz. Les compagnies néo-zélandaises de production d’électricité sont de petite taille, certaines d’entre elles sont contrôlées par l’Etat et d’autres se sont spécialisées dans les énergies renouvelables comme la géothermie ou l’éolien. Cette orientation a immédiatement attiré les investisseurs avides de sociétés remplissant les critères ESG. C’est ainsi que des mouvements de capitaux, certes pas encore considérables, ont fait leur apparition et par voie de conséquence des petites compagnies fournissant de l’électricité en Nouvelle-Zélande ont vu leur capital social multiplié par trois, quatre ou cinq car l’appétit des investisseurs pour ces sociétés au label ESG ne restent que les seules vers lesquelles il est possible d’investir en espérant quelque profit.

Pourquoi une telle situation ? Tout simplement parce que des commissions et des organismes opaques liées au système financier mondialisé comme par exemple MSCI filtrent la qualité des investissements : si ce n’est pas ESG c’est niet ! Ce qui est déroutant dans toute cette histoire tient au fait que les opportunités de profit se raréfient compte tenu des taux d’intérêt presque nuls et que les ETF et autres produits dérivés deviennent de moins en moins profitables, au sens étymologique du terme. Pourquoi cet engouement soudain pour des petites sociétés d’un petit pays très riche en ressources minérales qui ne compte que … 5 millions d’habitants ?

Mais puisque les sources de profit se raréfient les gérants de portefeuille se réorientent vers les quotas carbone. Il existe déjà un marché de ce genre de nouvel eldorado financier. Et il y a très gros à gagner. Conclusion : les écologistes avec les « green-energy bonds », ont gagné mais finalement ce sont les consommateurs qui seront étripés pour enrichir ces initiés. Il y a de quoi en avoir la nausée. Liens :

https://www.meridianenergy.co.nz et https://contact.co.nz/residential

Climat et méthane émis par les ruminants : le cas de la Nouvelle-Zélande

Le méthane est devenu LE gaz à effet de serre à contrôler en urgence pour sauver ce qui peut encore être sauvé du climat qui, comme chacun peut le constater, se dégrade de manière préoccupante. Le gouvernement français a fermé toutes les stations de sport d’hiver et cette décision totalement injustifiée en ce qui concerne une éventuelle explosion de nouveaux « cas » de SARS-CoV-2 est peut-être (j’écris peut-être pour ne pas être taxé de complotisme) mise en place pour habituer les skieurs au fait que le climat va tellement se réchauffer que durant l’hiver 2021-2022 il n’y aura plus du tout de neige, tout ça à cause du méthane dégagé par les bovins et dans une moindre mesure les ovins. Le gouvernement néo-zélandais a pris le taureau par les cornes si on peut dire les choses ainsi et décidé soit de sélectionner des bovins géants soit de traiter les bovins de taille normale pour qu’ils produisent plus de viande sans pour autant dégager plus de méthane par kg de viande produite, ce qui paraît tenir du rêve.

Cette décision est adossée à une étude comparant la production de viande par animal et la production de méthane. Des progrès considérables ont déjà été obtenus dans ce sens depuis 1990 comme l’indique le graphique ci-dessous, le nombre de bovins a diminué sans que la production totale de viande ait diminué.

Fort de ces résultats encourageants et puisque la production de méthane semble diminuer à la même vitesse que le nombre d’animaux la quantité de viande produite par animal devra donc augmenter. Cette hypothèse, selon les experts gouvernementaux dont il ne faut pas mettre en doute la fiabilité, conduira à une production de lait « bas méthane » sensée protéger le climat. Dans cette décision gouvernementale datée du 31 janvier 2021 ces critères doivent être atteints par croisements judicieux entre espèces de bovins interfécondes. Il existe cependant une alternative élégante qui pourrait faire surface en ces temps troublés par l’épidémie de SARS-CoV-2 et la mise au point hâtive pour ne pas dire bâclée de vaccins à ARN messager dont la planète entière a entendu parler. Il s’agirait d’une thérapie génique, comme le sont ces vaccins, consistant à injecter à l’animal l’ARN messager codant pour la petite protéine de 44 amino-acides qui régule la production par l’hypophyse d’hormone de croissance dont la structure est connue depuis 1983 ainsi que celle concernant les ovins la même année, une grosse part dans l’industrie de l’élevage néo-zélandais, 132 bases nucléotidiques ça ne doit pas coûter très cher et si les animaux ne grossissent pas assez vite il sera toujours opportun de les soumettre à des piqures de rappel … De plus ce ne sont que des animaux d’élevage et il n’y aura pas de morts comme c’est déjà le cas en Europe ou 438 victimes sont à ce jour à déplorer avec le vaccin anti-SARS-CoV-2 à ARN messager.

Un tel traitement conduirait ces animaux à devenir plus gros et produire plus de viande comme les effets de ce peptide de 44 acides aminés l’ont montré lors d’expérimentation sur des rats et des chiens (lien). Pourquoi ne pas essayer tout de suite plutôt que de réaliser un programme de croisements très long, coûteux et aux résultats aléatoires. Enfin, la thérapie génique à l’aide d’ARN messager va contribuer à sauver les habitants de la planète et le climat de cette dernière !

Liens : https://doi.org/10.1111/j.1742-7843.2007.00008.x et

On n’arrête décidément plus le progrès

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En Nouvelle-Zélande, la tradition a fait reculer le sens commun. Comme les Japonais shintoïstes, les Maoris adorent les montagnes, les lacs, les volcans et les rivières. Ce sont des dieux … Personnellement j’abonde dans leurs traditions car adresser ses dévotions quotidiennement à un dieu qu’on ne voit pas et dont on ignore la nature peut aussi paraître totalement irrationnel. C’est le cas des religions monothéistes. Quand j’étais enfant je croyais en dieu car j’avais été soigneusement endoctriné par ma grand-mère qui vivait avec ses livres de prière, ses images pieuses et un crucifix au dessus de son lit dont elle changeait le brin de buis béni une fois par an. Je n’ai d’ailleurs jamais vraiment compris le sens de cette tradition étrange.

Bref, quand on parle de religion, de politique ou de climat on déchaine les passions mais ce qui s’est passé en Nouvelle-Zélande est tout à fait révélateur de la réelle nature humaine qui aspire à cet aspect surnaturel dont elle ne peut se défaire depuis des millénaires. Une tribu Maori a obtenu du Parlement que la rivière (ou fleuve, le troisième plus long de Nouvelle-Zélande) Whanganui – en langue Maori Te Awa Tupua – soit reconnue comme une personne comme vous et moi. Il y a eu un vif débat à ce sujet au Parlement. Des hommes de loi ont confirmé que la rivière ne pourrait pas être inculpée pour homicide si quelqu’un s’y noyait. Le statut de personne a entrainé le vote d’une allocation budgétaire de 30 millions de dollars NZ pour améliorer la santé culturelle, sociale, environnementale et économique de la rivière : ça fait pas mal d’argent pour une seule personne ! De plus, deux gardes assermentés par le service des parcs nationaux seront employés à plein temps pour prendre soin de cette nouvelle personne, l’une nommée par le Parlement et l’autre par la tribu Maori locale, la rivière devra payer des impôts à l’Etat mais la façon de calculer ces impôts n’est pas encore arrêtée. Enfin, aucun « genre » n’a encore été attribué au (à la) Te Awa Tupua. Personne ne sait s’il s’agit d’un « homme » ou d’une « femme ». En anglais, du point de vue grammatical, les choses n’ont pas de genre : elles sont neutres comme les compagnies, les société cotées en bourse ou les trusts, les meules de foin, les voitures, les maisons et les meubles.

Il reste donc un long débat à boucler pour attribuer un genre définitif à ce nouveau citoyen néo-zélandais. Pour ma part, vue la beauté de cette rivière je pencherais pour le genre féminin. On n’arrête plus le progrès !

Source : Bioedge

Tous shootés au Prozac !

Les Français sont les premiers consommateurs d’antidépresseurs dans le monde, c’est bien connu, et ils ont de bonnes raisons de déprimer et de faire en sorte que leur sort s’adoucisse avec ces petites pilules colorées qui n’ont qu’un seul but : leur donner l’impression que la vie est toute rose. Ce n’est pourtant pas vraiment le cas, tous les voyants concernant l’avenir à court terme de la France sont soit oranges soit carrément rouges et comme il n’y a aucune raison à l’horizon de manifester quelque optimisme alors ces petites pilules sont d’un grand secours pour garder le moral. Je me demande même si secrètement le capitaine de pédalo n’en ingurgite pas une bonne poignée tous les soirs, maintenant qu’il doit surveiller ses pulsions d’extraverti et s’occuper avant tout des intérêts évanescents de la France.

Mais s’administrer des antidépresseurs, avec le consentement de son médecin qui au passage vous aura prescrit dans la foulée une bolée d’arrêt de travail – c’est mieux pour supporter ces saloperies – n’est pas sans risque surtout quand l’horizon est tellement sinistre qu’on a tendance à doubler les doses ! Plus on prend des antidépresseurs plus on se sent déprimé et c’est ce qui ressort d’une étude réalisée en Nouvelle-Zélande sur 1829 personnes usant et abusant de diazépines variées genre Prozac, de Tranxène ou d’autres poisons dont on devient aussi rapidement dépendant qu’avec la cocaïne ou la morphine, c’est dire en quelques mots la gravité de la situation. Le traitement de la dépression et de l’anxiété a pris de telles proportions que par exemple en France presque une personne majeure sur dix est sous antidépresseurs ! Mais par pudeur on n’en parle pas à son entourage familial ou professionnel si tant est qu’on est encore capable d’aller travailler … Il y a tellement de bonnes raisons de se droguer qu’on n’hésite plus et ce d’autant mieux que ces drogues (douces?) sont remboursées par les impôts qu’on paye ! Mais l’aspect complètement incongru est que cette utilisation intempestive d’antidépresseurs est souvent la cause du montant des impôts qu’on paye, montant qui va continuer à augmenter avec la consommation d’antidépresseurs.

J’arrête, vous allez déprimer en me lisant. Et pourtant, prendre des antidépresseurs est loin d’être anodin, cette étude est bien claire dans ses résultats : quand on prend ce genre de truc on prend du poids et on a des nausées (85 % des cas), on envisage le suicide (50 % des cas), on éprouve des difficultés à faire l’amour ou tout simplement avoir envie de faire l’amour (62 % des cas) ce qui entre nous n’arrange pas la situation bien au contraire, on ne réagit plus aux émotions, en d’autres termes on devient apathique (60%), on ne se sent plus soi-même, en d’autres termes on est à l’ouest (52%), on n’a plus de réactivité positive (42%), on n’en a plus rien à foutre de son entourage (39%) et enfin on a tendance à se replier sur soi (55%) mais malgré tout, et paradoxalement, 82 % de ces personnes interrogées (visiblement dans un état second) déclarent (j’ai bien écrit 82%) que leur traitement les aide à combattre leur dépression.

Il y a vraiment des questions sérieuses à se poser avant de commencer à s’empoisonner même si on ne croit ni aux promesses du ministre des finances ni à celles du ministre du budget ni encore moins à celles du ministre de l’affaissement déconstructif qui prévoit de rouvrir des mines pour envoyer tous les récalcitrants politiques et idéologiques au charbon, au lithium et aux terres rares, on n’a qu’à bien se tenir et surtout être à tout instant politiquement correct (comme disait Lénine).

Les antidépresseurs ont encore de beaux jours devant eux si on considère l’état de délabrement de la France qui, comme le répète H16, est un pays foutu !

Source (scientifique) : University of Liverpool press release agrémentée d’une interprétation toute personnelle. 

France = République bananière ?

Il y avait les Nouvelles-Hébrides, un paradis fiscal bien connu des Anglais et des Français qui a perduré après l’indépendance avec le Vanuatu. Je me souviens que la banque de Vatican avait une représentation sous forme d’une boite aux lettres, c’est dire que ce pays, centre de toutes sortes de trafics, rendait des services plus ou moins illicites aux Franglais qui y résidaient et qui y résident encore. Je ne voudrais pas que mes lecteurs se méprennent à mon sujet, j’ai séjourné au Vanuatu pour y enseigner le français puis pour créer une petite entreprise d’export sans jamais avoir amassé plus que quelques millers de dollars, de quoi m’acheter de temps en temps un saucisson bien français ou une bouteille de champagne pour fêter un événement inhabituel. Mais j’appris par des résidents de longue date que par exemple Madame Claude y avait investi massivement, en d’autres termes elle avait transféré les bénéfices substantiels réalisés sur le dos de ses call-girls sur un compte anonyme localisé dans une banque ayant pignon sur rue pour ne pas faire trop désordre mais que je ne nommerai pas.

Aujourd’hui le Vanuatu, qui n’est pas un paradis fiscal très florissant en termes de volumes financiers, est très utile pour réinvestir en Australie ou encore en Nouvelle-Calédonie, Nouméa est à une heure d’avion de Port-Vila, et un grand nombre de riches familles caldoches et zoreilles utilisent ce canal très pratique pour échapper au fisc néo-calédonien qui est pourtant moins regardant que celui de Bercy. Je ne voudrais pas ternir l’image des Français que j’ai pu rencontrer à Port-Vila, mais si Cahuzac avait eu la bonne idée de placer ses millions d’euros dans un banque « d’affaires » locale dans une petite rue du centre de Port-Vila et au premier étage d’un petit immeuble anodin, jamais on n’aurait retrouvé sa trace : la Suisse, c’est trop près de la République bananière de France, il vaut mieux éviter …

Dans le même registre, les îles Cook rendent de fiers services aux riches éleveurs de mouton de Nouvelle-Zélande comme les Samoa Américaines (capitale Pago-Pago) rendent des petits services discrets à quelques Américains fortunés. Les grandes démocraties occidentales ont autorisé l’implantation de paradis fiscaux car ils répondaient à un besoin, pas seulement pour échapper aux administrations fiscales locales, mais pour faciliter la circulation des capitaux de toutes sortes et de toutes provenances pour le grand bénéfice de l’économie en général.

Avec l’AFFAIRE Cahuzac, combien va-t-on découvrir de politiciens de toute couleur de la gauche bien rouge à la droite bien bleue fraudeurs patentés ? Probablement une toute petite poignée, mais on découvrira aussi que ces politiciens vivent très à l’aise sans faire preuve d’une grande créativité pour le bien de la Nation et les révélations commencent à apparaître : Carlotti, Wauquiez et qui d’autre va suivre ? Les Français qui payent de plus en plus d’impôts de toutes sortes vont apprécier et découvrir que le monde politique est un monde de riches, de nantis, enrichis avec les impôts qu’ils décident de lever en plus des 15 milliards d’euros par an pour entretenir leur petite caste, alors peut-être que l’explication finale entre le peuple (fiscalement opprimé) et eux se fera dans la rue !

Scandale laitier en Nouvelle-Zélande.

 

La Nouvelle-Zélande réalise plus du tiers de son PIB avec l’élevage et ses produits, dont la laine et le lait (et ses dérivés). L’une des plus grosses entreprises néo-Zélandaises de produits lactés, Fonterra, qui a un statut ressemblant à une coopérative de producteurs mais aussi actionnaire de Sanlu, la société chinoise qui ajoutait de la mélamine dans le lait, est à nouveau au centre d’un scandale qui pourrait ternir la réputation de qualité du lait et du beurre néo-zélandais. Les agriculteurs ont observé qu’en dispersant dans les champs le fumier utilisé comme engrais naturel pour les pâturages, il était encore plus efficace d’y ajouter aussi de la dicyandiamide, un composé azoté qui inhibe les bactéries dénitrifiantes dans leur activité de formation de nitrates, dont on connait les effets indésirables résultant en une eutrophisation des rivières et l’apparition d’algues, par exemple sur les rivages bretons. Bref, croyant bien faire, les agriculteurs et éleveurs du pays des kiwis, l’oiseau sans ailes et le fruit qui ne se ressemblent pas, ont eu la douloureuse surprise de retrouver dans le lait ce dicyandiamide qui est toxique pour l’homme et surtout pour les enfants. Facile à synthétiser et peu coûteux, ce produit est revendu au prix fort, naturellement, par les grosses entreprises chimiques locales comme Ravensdown Ltd.

Les limites du mercantilisme des industriels de la chimie sont insondables …

Source : Wall Street Journal