The Lancet, prestigieuse revue médicale anglaise, se lance tête baissée dans la propagande climato-conformiste en s’attaquant à la nourriture : il va falloir se serrer la ceinture pour sauver le climat et ce sera excellent pour la santé ! C’est à peu près en ces termes que l’on peut résumer l’article publié par cette revue le 16 janvier 2019 (liens). Le titre de cet éditorial est évocateur : « Food in the Anthropocene : the EAT-Lancet Commission on healthy diets from sustainable food systems« . Inutile de revenir sur le terme anthropocène qui est une usurpation flagrante par les activistes climato-réchauffistes teintés de malthusianisme d’une dénomination réservée aux géologues spécialistes de stratigraphie, j’en ai déjà dit un mot sur ce blog. Voici la traduction du résumé :
Les systèmes alimentaires ont le potentiel de fournir une nourriture saine à l’humanité tout en favorisant la durabilité environnementale mais nos habitudes actuelles menacent ces deux objectifs. La Commission EAT-Lancet se penche sur la nécessité de nourrir une population mondiale croissante avec un régime alimentaire sain tout en définissant des systèmes alimentaires durables qui minimisent les dommages causés à la planète.
La Commission décrit quantitativement un régime alimentaire universel de référence pour la santé basé sur une consommation accrue d’aliments sains tels que les légumes, les fruits, les céréales complètes, les noix et les légumineuses avec parallèlement une diminution des aliments malsains : viandes rouges, sucre et grains décortiqués. Ce régime procurera d’incontestables avantages pour la santé et augmentera également les chances d’atteindre les objectifs de développement durable. Cette commission se situe dans le contexte de limites scientifiquement déterminées qui permettraient d’assurer une exploitation « environnementalement » durable.
Il est évident qu’une gouvernance mondiale va se mettre en place pour imposer à chaque individu ce qu’il devra mettre dans son assiette et ce qu’il ne devra pas mettre au risque d’être lourdement taxé : c’est le but de cette mafia écologiste transnationale …
https://doi.org/10.1016/S0140-6736(18)33179-9
http://dx.doi.org/10.1016/S0140-6736(18)31788-4
et aussi : https://nofrakkingconsensus.com/wp-content/uploads/2019/01/PIIS0140673618317884.pdf via le blog de Donna Laframboise au cas où les liens soient inopérants. Illustrations : https://nofrakkingconsensus.com/