Depuis près de 50 ans la théorie de l’effet de serre des gaz émis dans l’atmosphère par l’activité humaine a été utilisée pour terroriser les populations, les culpabiliser et les rendre aptes à accepter la mise en place de taxes nombreuses et variées pour « sauver le climat, la planète et l’environnement ». Depuis la fin du XIXe siècle l’abondance en énergie à bon marché a favorisé un développement jamais atteint auparavant du bien-être des populations. Certes les pays du « tiers-monde » n’ont pas bénéficié de ce développement mais ils se rattrapent à grande vitesse depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Et cette mise à niveau globale va nécessiter encore plus d’énergie. La Chine est devenue en une trentaine d’années le second consommateur d’énergie primaire de la planète après les USA et la soif de développement de ce pays aura pour effet un accroissement de ses émissions de gaz à effet de serre. Il en sera de même de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Ethiopie, du Brésil …
Comme le CO2 a été depuis le début de la « révolution climatique » accusé de perturber le climat il est donc maintenant admis que l’ensemble de la planète doit réduire sa consommation de combustibles fossiles. Et ceci d’autant plus qu’il ne sont pas renouvelables. D’où l’apparition de cet amalgame entre climat, énergies fossiles et nécessité de développer des énergies intermittentes dites vertes ou renouvelables. Était-ce un coup monté ? Probablement, mais je ne suis pas particulièrement complotiste. Il n’y a pas d’argument plus convaincant que cette perturbation du climat d’origine humaine pour établir par voie de conséquence une gouvernance mondiale car tout le monde, en théorie du moins, se sent concerné et doit rester concerné puisqu’une savante et omniprésente propagande a façonné les esprits à cette acceptation d’un changement radical de mode de vie en faveur du « sauvetage » de la planète Terre.
Les esprits sont préparés dès le plus jeune âge à l’école, les politiciens et les banquiers sont également prêts pour établir ce nouvel ordre mondial climatique car tous les bipèdes de la Terre doivent contribuer à ce grand dessein. On retrouve les peurs de l’an mille en plus sophistiqué dans les moyens de persuasion comme internet et les grands médias contrôlés par les puissances financières impliquées dans la mise en place de ce nouvel ordre mondial.
Les disponibilités en énergie fossile carbonée sont estimées dans la durée à environ 90 ans pour le pétrole et le gaz et à 300 ans pour le charbon. Pour le charbon l’estimation ne prend pas en considération les gisements situés dans la croute terrestre à plus de 2000 mètres de profondeur alors qu’il en existe beaucoup considérés avec les techniques actuelles comme inexploitables. Dans cette association idéologique, géopolitique et globaliste entre changement du climat et énergies fossiles il y a malheureusement un très gros lézard : depuis la fin des années 1960 marquant également la fin de l’optimum climatique moderne qui débuta à la fin des années 1930 il n’y a plus de réchauffement ! Celui qui est présenté aux foules est le résultat d’une manipulation systématique des mesures satellitaires ou sur le terrain. Inutile de rappeler l’imposture grossière de la courbe en crosse de hockey.
Par exemple le département de l’étude du climat de l’Université d’Alabama à Huntsville a publié un graphique montrant l’évolution des températures des basses couches de l’atmosphère dans les 48 Etats contigus américains entre 1978 et 2018, 1978 étant l’introduction des mesures satellitaires :
Où est le réchauffement ? De plus ce même laboratoire a publié les relevés de la teneur en CO2 de l’atmosphère. Et dans le graphique ci-dessous il est indiqué le moment où les données satellitaires des mesures de température des basses couches de l’atmosphère (précédent graphique) ont débuté :
Où se trouve la corrélation entre températures et CO2 ? Si les températures (relevés bruts des satellites) ont été comme à l’accoutumée moyennées et exprimées comme un écart avec la température moyenne observée entre 1981 et 2010 et que cette représentation peut être contestée, ce qui n’est pas contestable est qu’il n’y a pas eu de réchauffement depuis 40 ans !
Les données de la NOAA (National Ocean and Atmosphere Administration) utilisées par de nombreuses équipes de climatologues, y compris les membres de l’IPCC, sont prédigérées pour être en conformité avec le réchauffement du climat décrété par les politiciens. Faut-il rappeler ici que l’IPCC est un organisme « intergouvernemental » qui n’a rien d’un organisme scientifique …
Les deux illustrations ci-après dévoilent l’imposture totale et alarmante dans laquelle le monde entier a été plongé pour faire passer la pilule amère de la transition énergétique décidée par les politiciens de la COP21. la première est une illustration des données brutes (en degrés F) des températures moyennes maximales relevées dans les 48 Etats contigus américains par les stations météorologiques d’octobre à mars sans être manipulées par la NOAA en bleu et après manipulation par la NOAA en rouge (lien vers les données NOAA ci-dessous) :
Et voici le nombre de manipulations effectuées par la NOAA pour mieux faire apparaître qu’il y a eu tout de même réchauffement alors que c’est exactement le contraire de ce qui a été observé. La dernière période octobre 2018-mars 2019 a été la troisième plus froide depuis 1896 ! Où se trouve l’honnêteté scientifique ? :
Pire encore les « ajustements » des données brutes (en rouge ci-dessus) par la NOAA sont proportionnelles à la teneur en CO2 mesurée à l’observatoire situé à Hawaii ! En d’autres termes la NOAA, qui sert en quelque sorte de référence pour les scientifiques qui s’intéressent à la météorologie et au climat vient d’être prise en flagrant délit de carabistouille organisée en bandes avec la complicité de l’IPCC :
Ces « ajustements » fabriqués par la NOAA signifient tout simplement que l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère n’a aucune incidence sur les températures relevées sur la Terre ou dans le proche atmosphère car pour rester en conformité avec la théorie de l’effet de serre provoqué par les émissions de CO2 par l’Homme plus il y a de CO2, plus il faut « ajuster » les données des stations météo et des satellites pour être en conformité avec le dogme de l’effet de serre du gaz carbonique, donc que ces températures ne suivent pas et n’ont peut-être jamais suivi l’évolution du CO2 atmosphérique.
L’IPCC est un organisme fondamentalement malhonnête qui a osé « gommer » l’optimum climatique médiéval, qui a osé présenter le courbe en crosse de hockey et qui continue à oser clamer que l’années 2018 a été la plus chaude depuis peut-être des dizaines de milliers d’années alors qu’au XIe siècle la température moyenne était 2 à 3 degrés supérieure à celles d’aujourd’hui et que tout le monde se portait très bien. Les peuples de la Terre entière vont-ils accepté le diktat onusien de l’IPCC avec une NOAA honteusement complice sans réagir ? Comme disait Joseph Goebbels (dont s’est inspiré Al Gore) plus le mensonge est gros mieux il est accepté …
Sources : Blogs d’Antony Watts, realclimatescience.com et