Billet d’humeur climatique

Après la déclaration commune franco-chinoise de réduction des émissions de gaz à effets de serre en 21 points, ça me rappelle les 21 atouts d’un jeu de tarot, fort bien relatée par Charles Sannat (voir le lien) ça fait tout de même désordre d’apprendre quelques jours plus tard que le bureau national des statistiques chinois frouillait les données relatives à la consommation de charbon dans le pays depuis les années 2000 et pas qu’un peu puisque ce sont 600 millions de tonnes qui sont passés à la trappe statistique chaque année ! Les statisticiens et le puissant bureau de la planification s’étaient tacitement mis d’accord pour « oublier » tout le charbon utilisé en dehors de l’industrie et du secteur de l’énergie. Or comme il est moins coûteux par exemple de se chauffer ou de faire la cuisine avec du charbon qu’avec du gaz ou de l’électricité cette gigantesque différence s’explique aisément. Cette seule différence arrangeait bien les Chinois qui étaient considérés comme de bons élèves soucieux de renverser la tendance puisqu’entre 2012 et 2013 la consommation de charbon (officielle) n’avait augmenté que de 0,1 % pour s’établir tout de même à 1,96 milliards de tonne équivalent pétrole. Ajoutons 600 millions de tonnes, c’est-à-dire près de deux fois la consommation de charbon de l’Inde ou 7 fois celle de l’Allemagne et on constate alors que la Chine est le champion du monde de la pollution et l’acteur principal, loin de tous les autres pays du monde, du supposé « dérêglement climatique ».

À quelques jours du grand raout appellé COP21 qui va se tenir au Bourget, le plus grand hub européen de jets privés (tout le monde sait que les jets privés ne polluent pas), et après les 21 engagements franco-chinois ça fait carrément désordre ! Malgré le fait qu’en Chine près de 30 réacteurs nucléaires sont en construction, le Président chinois s’est bien gardé de fixer un objectif de diminution des émissions de gaz polluants (y compris de CO2 qui ne fait pas partie des gaz polluants). L’inversion de la courbe d’émission de ces gaz n’est prévue par le bureau de la planification que … à l’horizon 2030.

Si on reprend les données de BP Statistical Review, la consommation mondiale de charbon est estimée à 3,86 milliards de tonnes équivalent pétrole. Il faut donc rajouter ces 600 millions oubliés par le bureau des statistiques chinois et on arrive alors à l’incroyable (mais vrai) pourcentage de la consommation totale de charbon par la Chine de 70 % de tout le charbon brûlé dans le monde ! Difficile dans ces conditions d’admettre que les 21 points seront applicables à la Chine et effectivement respectés par ce pays. Ceci veut dire qu’à l’évidence ce COP21 est déjà une duperie grandiose. Ce sera un ramassis indigeste de déclarations de bonnes intentions qui ne seront jamais appliquées et certainement pas en Chine ni aux USA où 450 « modestes » millions de tonnes sont brûlés chaque année pour produire essentiellement de l’électricité. On nage donc dans le délire le plus total …

Note : cette consommation « oubliée » de charbon représente un peu plus de 500 kg par habitant et par an. Je me souviens de la livraison de charbon dans la maison natale, près de 10 tonnes par an. Ce charbon était utilisé pour la cuisine, un peu d’eau chaude avec la cuisinière à charbon et le chauffage d’une toute petite partie de la maison.

Source : agence ats ( 04.11.2015 10h24 ) que je tiens à la disposition de mes lecteurs , lien : http://insolentiae.com/2015/11/04/dire-la-verite-cest-etre-minable-la-video-decorama-ledito-de-charles-sannat/ 

Le fascisme climatique, il faut appeler les choses par leur nom !

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C’est la troisième fois en quelques années qu’Al Gore, prix Nobel de je ne sais plus quoi, fondateur et président du « Climate Reality Project » (voir les liens en fin de billet), a pris à partie les climatosceptiques. L’ancien vice-président des USA a même eu l’audace de déclarer qu’il était nécessaire de punir les négationnistes du climat, considérant que les politiciens négationistes devaient payer parce qu’ils rejettent la « science consensuelle ». Pas avare de démagogie ce triste sire en rajoute pour obliger les gouvernements à taxer les compagnies qui investissent dans les combustibles carbonés fossiles et de les taxer en fonction du carbone qu’ils extraient pour les inciter à les orienter vers les énergies renouvelables afin d’accélérer le développement de ce marché pour sauver la planète.

En quelque sorte on taxerait non pas seulement les utilisateurs de combustibles fossiles ou émetteurs finaux de carbone mais aussi les producteurs de combustibles fossiles. C’est d’une logique imparable ! Autant dire qu’Exxon, BP, Total, Aramco, Gasprom, Petrobras et autres Shell ou Pemex seraient immédiatement pris à la gorge par des taxes démentielles et selon Al Gore « pour atteindre ce but, il faut mettre un prix au déni de la science climatique parce que Mère Nature l’exige » et même les acteurs d’Hollywood s’en mêlent, c’est devenu tendance.

Plus clairement encore Al Gore encourage de pourchasser les sites web qui combattent le changement climatique, selon lui ils sont tout simplement illégaux car « 99 % des scientifiques considèrent que le changement climatique est une réalité » (sic). Je redoute la fermeture pure et simple de mon blog par Mademoiselle Ségolène, l’horreur !

Selon Al Gore encore, il faut absolument faire toute la publicité possible pour que le rassemblement du 18 juin 2015 à Paris, qui pavera la voie vers la grande conférence du mois de décembre, ne puisse pas être critiqué par des politiciens dans le déni ( http://www.liveearth.org ). Al Gore en appelle même au Pape pour que le Vatican étudie rapidement l’émission urbi et orbi d’une encyclique sur l’environnement et le changement climatique puisque cet important personnage s’est déjà impliqué personnellement dans cette problématique depuis Manille comme le rapporte le site écolo-compatible Ecowatch (lien). Al Gore est même prêt à se convertir au catholicisme si le Vatican émet des directives fermes au sujet de ce problème crucial (sans jeu de mot) qui concerne tous les croyants … On se demande si on ne rêve pas !

Le fascisme reposait avant tout sur la propagande et Goebbels l’avait très bien compris. Al Gore applique à l’évidence les principes mêmes du fascisme. Il a une très curieuse conception de la liberté intellectuelle, du droit de penser « autrement » et de la vraie science. Son discours rappelle les pires heures de l’Inquisition et les heures encore plus sombres que vécut l’Europe au XXe siècle, en Allemagne et dans les pays occupés par ce pays, dont la France avec le régime de Pétain, l’Italie de Mussolini sans oublier l’Union Soviétique stalinienne avec l’affaire Lyssenko … Mais il est vrai qu’avec le « Patriot Act » et la NSA l’Amérique est en bonne voie dans l’instauration d’un régime autoritaire fascisant et Al Gore comme ses amis de Greenpeace et du WWF l’ont très bien compris, bon courage pour l’avenir …

Goebbels disait : « Plus le mensonge est gros, plus il passe » … Avec cette histoire scientifiquement grotesque de réchauffement climatique, d’effet de serre et de CO2 on nage dans le mensonge, Goebbels se serait frotté les mains de satisfaction comme Paul Marion, ancien de la section Agitprop du PCF, qui oeuvra comme organisateur de la propagande du Maréchal à Vichy ! On n’a pas vraiment évolué depuis 75 ans … bien au contraire.

http://climaterealityproject.org/

http://www.chicagotribune.com/bluesky/originals/chi-sxsw-al-gore-penny-pritzker-bsi-20150313-story.html

http://ecowatch.com/2015/01/15/pope-francis-visits-philippines/

http://ecowatch.com/2014/11/04/julia-roberts-mother-nature/

Le déni de la science : tout un programme !

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Il y a deux sortes de positionnements devant une affirmation scientifique si on veut la rejeter, le déni ou le doute. Mais il faut d’abord définir ce qu’est une affirmation scientifique. Il s’agit de la conclusion de travaux susceptibles d’être reproduits par n’importe quelle personne disposant de moyens techniques et expérimentaux adéquats. Toute investigation scientifique est basée sur une hypothèse vérifiée par un ensemble de travaux de laboratoire ou d’observations sur le terrain. L’ensemble des informations est disponible dans une publication scientifique relatant ces travaux jusque dans les moindres détails. Si des résultats scientifiques ne sont pas reproductibles, le doute s’installe. Quant aux théories scientifiques, comme par exemple la théorie de l’évolution formulée par Darwin, elles ne sont pas toujours vérifiables directement par des résultats expérimentaux. Ce n’est qu’un éventail d’observations indirectes qui a permis de conclure que le « Darwinisme » est une théorie valide et devenue maintenant incontestable. Il en est de même pour la théorie dite du Big-Bang qu’on ne peut naturellement pas vérifier par les faits mais dont les « traces » laissées dans l’Univers semblent indiquer qu’il s’agit bien d’un fait qui a réellement eu lieu même si on est en droit d’en douter.

Le déni est une attitude non constructive contrairement au doute car il s’agit dans ce cas de rejeter en bloc un fait scientifique et de tourner la page définitivement alors que le doute ne met pas un terme abrupt à la réflexion mais peut favoriser une ouverture vers un ajustement de l’hypothèse scientifique initiale. Par exemple la vaccination, probablement la plus grande avancée dans le domaine de la santé du XXe siècle à la suite des travaux de Pasteur, est contestée par certains groupuscules activistes qui lui opposent des arguments dénués de valeur scientifique. Selon les tenants de cette attitude de déni, la vaccination serait un facteur favorisant l’autisme tout en mettant en doute l’efficacité des vaccins. Or aucune base scientifique ou statistique ne permet d’affirmer que l’autisme est lié à la vaccination et l’efficacité des vaccins n’est plus à prouver ! Pour preuve la vaccination contre la variole a permis d’éradiquer cette maladie mortelle et les cas de poliomyélite encore recensés dans le monde ne concernent que des personnes non vaccinées.

Pour aller plus loin dans cette réflexion, la théorie de l’homéopathie, puisqu’il s’agit bien d’une théorie, n’a jamais pu être confirmée par des évidences scientifiques. Il y a donc le camp des adeptes de l’homéopathie et ceux qui doutent ou sont dans le déni en avançant de solides arguments scientifiques. Mais on peut voir la situation différemment. Les tenants de l’homéopathie sont dans le déni des évidences scientifiques démontrant l’invalidité de cette médecine parallèle. On peut même dire qu’ils ne doutent même plus de ces évidences puisqu’ils les rejettent en bloc. Ils peuvent donc être classés au delà des sceptiques comme à l’inverse, disposant d’arguments scientifiques irréfutables, les opposants à l’homéopathie sont considérés comme des sceptiques.

Le déni n’est pas une attitude scientifique mais le scepticisme en est une et est en réalité essentiel. En effet, le scientifique se doit de toujours remettre en cause ses résultats et c’est très simple à expliquer. Un règle fondamentale dans la recherche scientifique dit qu’un résultat doit être vérifié au moins deux fois consécutivement. Une seule vérification aboutissant au même résultat peut en effet être le fait du hasard. Si un résultat a été reproduit une troisième trois fois il est considéré comme vrai dans la limite des bonnes règles du domaine de recherche dont il relève. Encore une fois, n’importe quel acteur de la même discipline doit être capable de pouvoir reproduire les expérimentations décrites dans un manuscrit publié après revue par un comité de lecture (peer review). Si tel n’est pas le cas, le dit tiers peut à son tour proposer à la publication un démenti des résultats précédemment publiés.

Malgré la probité de la majeure partie des membres des divers milieux scientifiques dans les nombreuses disciplines couvertes, il apparaît parfois un phénomène dit de consensus qui va à l’encontre de l’éthique scientifique fondamentale. L’un des plus fameux consensus appartenant maintenant au passé, fort heureusement, est le géocentrisme, une théorie dont la pertinence fut alimentée par l’Eglise de Rome sans qu’aucune preuve scientifique n’ait jamais pu être apportée pour l’étayer. Il s’en fallut de peu pour que Galilée échappe au bûcher ou à la lapidation, comme vous voudrez, mais au prix de son déni en public de l’ensemble de ses travaux sur le mouvement des planètes et des satellites de Jupiter. Ce consensus – des milliers de prélats clamaient que le géocentrisme était un dogme – fut mis à mal par le progrès technique que constituait la lunette mise au point par Galilée lui-même. Et ce dogme fut définitivement balayé par la conjonction d’observations astrales de plus en plus affinées, avec l’apparition des télescopes, par exemple, et l’appui des mathématiciens, en particulier de Kepler.

Lorsque Mendel élabora la théorie de la transmission des caractères génétiques en travaillant sur des petits pois il ouvrit la voie du darwinisme sans le savoir et l’étude moderne de l’ADN n’a jamais pu confirmer la théorie du créationisme qui fait elle aussi l’objet d’un consensus, certes minoritaire mais bien réel. Pour reprendre un mot de Carl Sagan « Extraordinary claims require extraordinary evidence » (des affirmations extraordinaires exigent des preuves extraordinaires), on se trouve parfois totalement désappointé devant des affirmations extraordinaires sans aucunes preuves scientifiques pour les étayer. L’une des illustrations les plus brillantes de la vérification par des faits scientifiques avérés d’un consensus est la découverte de l’existence du boson de Higgs, existence qui n’était que «consensuellement prédite » dans le modèle standard de la physique des particules dès le milieu des années 60. Il aura fallu plus de 50 ans pour confirmer son existence à l’aide du gigantesque laboratoire du CERN, une « preuve extraordinaire », selon Carl Sagan, apportée grâce à un équipement hors normes et la collaboration de milliers de scientifiques qui ont pourtant longtemps douté de son existence effective. Cette confirmation de l’existence du boson de Higgs constitue en quelque sorte un contre-exemple car d’une manière générale tout consensus conduit inévitablement à l’adoption d’une attitude franchement anti-scientifique.

Le fameux consensus sur la dangerosité des plantes génétiquement modifiées ne repose sur aucun fondement scientifique. Toutes les approches ayant pu être échafaudées, au mépris parfois des règles les plus élémentaires des bonnes pratiques de laboratoire, ont échoué lamentablement. Les rares travaux relatant des effets adverses des plantes transgéniques sur la santé animale, insectes compris, ou humaine sont le résultat d’une sorte de ratissage de données disparates sans aucun lien les unes avec les autres aboutissant à un travail sans fondement, ce que les anglo-saxons appellent du « cherry-picking », au mépris des règles les plus fondamentales de l’honnêteté scientifique la plus basique, que ce soit au niveau des analyses statistiques ou tout simplement des protocoles expérimentaux utilisés.

On touche là à l’aspect hautement pervers de l’intrusion de l’idéologie dans le domaine scientifique lors de la formulation d’un consensus dit scientifique. Il ne peut exister de science où l’idéologie a la part belle ou alors on régresse vers le géocentrisme, le créationisme ou encore le Lysenkoïsme. Il est particulièrement enrichissant de revenir justement sur cette « affaire Lysenko ». En bref, cet obscur agronome réussit le tour de passe-passe incroyable de faire admettre par le pouvoir politique que la vernalisation des semences permettait d’augmenter le rendement des récoltes et que cette pratique était transmise à la descendance directe des plantes pour le plus grand bénéfice de la collectivisation de l’agriculture soviétique mise en œuvre par Staline au cours des années 30. Le lysenkoïsme fut considéré par Staline comme la seule théorie agronomique correcte et les contradicteurs furent poursuivis, dénoncés comme « bourgeois », « fascistes » ou « réactionnaires » et souvent déportés dans des goulags sibériens sans qu’aucune enquête véritablement scientifique n’ait été ordonnée ou ait pu aboutir. Il s’agissait d’un consensus élaboré de toute pièce par des idéologues et puisque la majorité au pouvoir ainsi que les scientifiques inféodés à ce dernier soutenaient cette théorie pour le moins fumeuse, il s’agissait bien de la vérité. Quiconque osait la contredire était un criminel ! Cette affaire finit par atteindre un point extrême quand la génétique mendélienne fut tout simplement déclarée comme « une pseudoscience bourgeoise » par Joseph Staline lui-même, le grand agriculteur du peuple !

Ces régressions intellectuelles vers l’obscurantisme consensuel faisant maintenant partie de l’histoire n’ont pas disparu, loin de là. Les campagnes contre les vaccinations, la peur des plantes génétiquement modifiées, le tabou relatif aux cellules embryonnaires constituent des régressions dans la mesure où l’idéologie, avec souvent l’appui des pouvoirs publics, est venue s’immiscer dans la science fondamentale ou ses applications. Cette idéologie dévastatrice est colportée par des organisations tentaculaires présentes sur la Terre entière, je veux citer Greenpeace et le WWF pour les plus nuisibles et les plus connues, mais il existe aussi des milliers d’autres organisations, plus ou moins financées paradoxalement par les contribuables, qui collaborent étroitement avec ces deux monstres dont le but avoué est de détruire toute bonne science contraire à leurs idéologie obscurantiste, malthusienne et d’inspiration néo-marxiste (ou néo-fasciste, c’est tout comme), le lysenkoïsme est là pour le prouver. Leur cheval de bataille constitue aujourd’hui le réchauffement global d’origine anthropique (AGW ou anthropic global warming). Le réchauffement global d’origine anthropique est le plus grand canular jamais monté de toute pièce depuis l’affaire Lysenko. Pour reprendre le mot de Carl Sagan encore une fois, il s’agit d’un affirmation extraordinaire qui nécessiterait des preuves extraordinaires … or il n’y en a pas, il n’y en a aucune et il n’y en aura jamais ! Quiconque s’oppose au réchauffement global reposant sur une théorie de l’effet de serre en contradiction avec les lois les plus fondamentales de la thermodynamique est immédiatement considéré comme un dangereux individu, exactement comme les vrais généticiens de l’époque stalinienne furent déportés vers des camps de travail en Sibérie, voués à une mort certaine. Contredire le dogme du réchauffement climatique global d’origine humaine est une déviance inacceptable qui va à l’encontre du consensus : puisque des milliers de « spécialistes » ont déclaré que c’était ainsi et pas autrement, c’est donc vrai. Les contradicteurs sont classés parmi les sceptiques ou les auto-satisfaits de la dénégation systématique. Des données scientifiques incontestables mais dérangeantes sont devenues tout simplement inaccessibles comme par exemple les teneurs en CO2 de l’atmosphère au cours de l’optimum climatique médiéval. Des géophysiciens susceptibles d’être en possession de ces données et que j’ai personnellement contacté m’ont opposé une fin de non-recevoir. Craignent-ils pour leur intégrité physique ? Si tel est le cas, il est déplorable de faire le constat particulièrement alarmant que l’ensemble des pays du monde est passé, avec tous ses scientifiques, sous la coupe d’une idéologie totalitaire bien pire que la pire période du stalinisme ou du nazisme.

Quant aux « sciences économiques » on peut presque dire qu’il s’agit d’un abus de langage si tant est qu’il existe réellement une science économique, ce ne sont plus ni le doute, ni le déni ni le consensus qui sont de mise dans ce domaine mais tout simplement le mensonge. Un seul exemple pour prouver qu’il n’y a pas véritablement de science économique et qu’il n’y en a probablement d’ailleurs jamais eu car cette discipline est entre les mains des politiciens malgré la puissance des statistiques que permettent les ordinateurs et la centralisation des données d’une nation entière comme par exemple les USA. Les Etats-Unis ont « officiellement » atteint une croissance économique de 5 % en 2014, presque des sommets « à la chinoise », le Dow-Jones et le SP500 se sont envolés vers de nouveaux records, le prix du baril de pétrole a baissé et c’est bon pour le consommateur, le dollar, qui plus est, s’est fortifié dans des proportions inattendues sur le marché des changes. Mais les économistes passent sous silence le fait que 90 millions d’Américains en âge de travailler sont au chômage, 43 millions de citoyens de ce pays ne survivent que grâce à des coupons d’alimentation leur permettant d’accéder à la soupe populaire alimentée par les rebuts des supermarchés … Les médias entretiennent ceux qui ont encore le courage de regarder une télévision aux ordres du pouvoir dans une illusion organisée par des spécialistes de l’intoxication de masse qui auraient vécu une bien meilleure carrière en suivant l’enseignement d’un Goebbels ou du NKVD stalinien. Il en est de même en Europe où le mensonge et non plus la science a envahi l’ensemble de la société, tant la « science climatique » que la « science économique » officielles !

Quand la science « officielle » devient une pseudoscience consensuelle fortement teintée d’idéologie et de visées politiques bien malin celui qui pourra prédire avec exactitude l’immensité du désastre à venir pour l’humanité toute entière.

Sources : http://www.sciencebasedmedicine.org/author/david-gorski/, Zero Hedge et Quanta. Réécouter aussi la conférence de Michel Onfray sur la philosophie post-nazie de Günther Anders (« semeur de panique ») qui a profondément marqué les idéologies écologistes actuelles et la dérive de l’approche scientifique favorisées par les médias : http://banquetonfray.over-blog.com/article-michel-onfray-conferences-sur-france-culture-l-ete-2014-21-124427714.html

Réflexions sur le mensonge

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Joseph Goebbels, Ministre du Troisième Reich à l’Education du Peuple et à la Propagande de 1933 à 1945 avait coutume de dire ceci :

« Si l’on répète un mensonge suffisamment souvent, il devient la vérité »

Depuis près de 30 ans on cultive des plantes transgéniques et après des milliards de tonnes de produits dérivés de ces plantes, jamais on n’a pu détecter scientifiquement le moindre effet tant sur la santé animale qu’humaine. Prenons le cas du maïs transgénique. Le débat construit de toute pièce pour discréditer les semenciers qui auraient fait en sorte de prendre le contrôle des semences est un faux débat puisque les maïs modernes à haut rendement, transgéniques ou non, sont des hybrides F1. Le mensonge a été entretenu et amplifié par des organisations obscures ayant finalement atteint une position politique dominante sans que jamais elles n’aient été capables de produire la moindre preuve irréfutable de leurs dires vilipendant les plantes transgéniques. Pourquoi ces même organisations n’ont jamais accusé les laboratoires qui produisent de l’insuline, des médicaments et des vaccins en utilisant strictement les mêmes techniques que celles mises en œuvre pour produire des plantes génétiquement modifiées ? Probablement par ignorance ou parce que leur mensonge deviendrait alors exposé sur la place publique. Mensonge !

Pour le climat, même situation. Tous les modèles prospectifs sur l’évolution du climat sont basés sur des truquages de données climatiques passées pourtant évidentes comme l’optimum médiéval pour faire passer le mensonge encore plus énorme de l’effet de serre qui est en lui-même un non-sens scientifique et pire, que le CO2 soit lui-même un gaz à effet de serre alors que la molécule O=C=O est réfractaire à toute excitation par les rayons infra-rouges provenant du Soleil et ne peut en aucun cas transformer ces rayons infra-rouges provenant du Soleil en chaleur, n’importe quel physicien non pollué par ces organisations Goebbeliennes le confirmera. Mensonge !

Toujours à propos du climat, le « hiatus » du non-réchauffement attendu depuis 18 ans malgré les prédictions mensongères fracassantes de 2500 experts a engendré un encore plus gros mensonge, plus c’est gros plus c’est la vérité … L’eau chaude des océans plonge au fond des immensités océaniques et c’est la raison pour laquelle il n’y a pas eu de réchauffement pourtant prévu à grands renforts de modèles informatiques tous aussi mensongers les uns que les autres. C’est bien connu, ça vient de sortir et il faut le croire, l’eau chaude est plus lourde que l’eau froide. La loi de dilatation des corps sous l’effet de la température qu’on enseignait en classe de seconde de mon temps est tout simplement ignorée, bientôt rayée des manuels scolaires, pas conforme aux mensonges !

La recherche académique a trouvé une nouvelle vache à lait avec l’environnement et le réchauffement climatique. Des laboratoires pourtant réputés jadis se sont engouffré dans ce créneau porteur financièrement afin d’obtenir de substantielles subventions pour poursuivre leurs travaux et payer des étudiants peu regardants formatés aux idées « vertes ». N’importe quel projet de recherche est accepté s’il est conforme aux idées de l’Eglise de Scientologie Climatique et un peu d’observations in situ fait l’affaire puisque ces scientifiques d’un genre nouveau ont déjà écrit les hypothèses et les conclusions de leurs travaux qui doivent être conformes aux idées politiques de leurs bailleurs de fonds avant même d’avoir planifié la moindre observation sur le terrain ou la moindre expérimentation. Photoshop est devenu un véritable instrument de travail pour faire croire que la réalité est tout autre, du remplissage insipide, des mensonges !

A propos du nucléaire et de l’ « effet post-Fukushima » la Goebbelisation a atteint des limites insoupçonnées. Cet accident n’a pas fait de victimes directes en raison de la radioactivité qui s’est échappée lors des feux d’hydrogènes. Les surveillances médicales concernant les cancers de la thyroïde n’ont pas montré d’augmentations significatives de ces cancers particuliers au cours des trois années passées dans la région atteinte par les dégagements d’iode radioactif. Il y a eu des décès, certes, mais liés surtout au stress qu’ont enduré de vieilles personnes déplacées autoritairement. On estime qu’environ mille personnes sont mortes « prématurément » à la suite des évacuations des zones contaminées. Si on compare ce prix en vie humaines payé en raison de cet accident à celui de Bophal (3000 morts, 700000 blessés) ou la rupture du barrage de Banqiao en Chine (171000 morts) ou même à la catastrophe d’origine humaine de Chernobyl (64 morts par exposition aux radiations et environ 4000 des suites de cette exposition, essentiellement des cancers) on ne peut pas dire que l’accident de Fukushima ait vraiment été meurtrier, et pourtant ce n’est pas l’avis de journalistes et d’ONGs variées qui soutiennent le contraire, mensonges ! Quant à la contamination des sols dans la zone d’exclusion décidée par les autorités japonaises elle relève parfois d’une psychose injustifiée, les valeurs relevées sont très inférieures à celles existant naturellement dans certaines régions du monde. Les doses sont en effet le plus souvent inférieures à 5 mSv par an. Ce n’est pas bon pour la santé ! Mensonge quand on sait qu’à Ramsar, en Iran la dose annuelle naturelle est de 130 mSv et à Guarapari au Brésil elle atteint 350 mSv par an. Durant toute sa vie un être humain est soumis à la radioactivité naturelle du potassium-40 (5000 désintégrations par seconde avec émission de rayons gamma ou de particules beta) et cette radioactivité permanente est supérieure à celle mesurée dans de nombreuses zones autour de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi … Il paraît que la radioactivité artificielle est plus dangereuse que la radioactivité naturelle. Propagande goebbelienne anti-nucléaire et mensonges !

En politique et en économie la situation se complique car elle évolue chaque jour et les acteurs ne sont pas ceux que le grand public croit. Ce ne sont pas les politiciens, élus ou non, qui commandent mais la finance et n’importe quel petit ou grand conflit guerrier, le jeu favori des êtres humains, est une source de profit pour la finance qui est derrière les complexes militaro-industriels des pays occidentaux. Krupp et Tyssen ont fait fortune durant la seconde guerre mondiale, comme Boeing aux USA, Renault en France ou encore Mitsubishi au Japon mais jamais ces compagnies n’ont osé reconnaître qu’elles étaient directement impliquées dans le conflit, courage et mensonge ! Double mensonge puisque les politiciens étaient complices et comme chacun sait tous les politiciens sans exception mentent, c’est leur raison de vivre et ce n’est pas un mensonge que de l’écrire !

Au sujet de l’Ukraine, la situation est surréaliste. Il paraît que la Russie a pris possession du Donbass, une ancienne province russe faut-il le rappeler, après avoir fomenté une parodie de référendum en Crimée annexée depuis. Mensonge ! La presse occidentale pro-américaine a l’air d’oublier qu’il existe un droit fondamental des peuples à disposer d’eux-mêmes et de leur destinée comme les Ecossais et les Catalans ont l’intention de le faire. Mensonge ! La guerre d’Irak a été fondée sur un mensonge, les supposées armes de destruction massive dont disposait Saddam Hussein ont servi de prétexte pour cette agression injustifiée. La Syrie a échappé à un bombardement par les Américains aidés par Israël au sujet de l’utilisation de gaz de combat. Mensonge ! Jamais aucune preuve n’a pu être apportée sur la table pour mettre en cause El Assad.

Pour en terminer avec tous ces mensonges il est stupéfiant de constater que les boites noires du vol MH17 n’aient toujours pas révélé pourquoi cet aéronef civil avait été détourné intentionnellement de son couloir aérien et par qui il avait été abattu. Ce serait gênant de révéler la vérité et les autorités Néerlandaises en possession des boites noires n’ont encore rien révélé … Il faut préparer un gros mensonge pour ne pas humilier le pouvoir en place à Kiev et par la même occasion admettre que la Russie, le seul pays à avoir apporté des preuves convaincantes sur ce regrettable fait de guerre, n’est finalement pas partie prenante ni de près ni de loin dans le conflit. Mensonge ! J’ignorais que les Néerlandais étaient des Goebbeliens … comme Hollande, comme Cameron, comme Merkel et comme Obama. Le mensonge ça paie, ça a toujours payé et ça paiera encore.

Comme une odeur de fin de règne

French Justice Minister Taubira holds copies of the wiretapping memos during a news conference at the Elysee Palace in Paris

Il est terrifiant de constater que les politiciens au pouvoir en France enfoncent le pays dans un totalitarisme idéologique insupportable, en ne respectant plus l’indépendance de la justice, en se livrant à des pratiques rappelant celles de la Stasi ou du KGB, en mentant ouvertement aux citoyens et en méprisant les lois fondamentales de la République ainsi que les Droits de l’Homme. Le comportement tant du gouvernement et de l’ensemble de ses membres que du Président lui-même qui les cautionne est devenu insupportable. Dans n’importe quelle démocratie digne de ce nom, le Président et le gouvernement devraient démissionner et dissoudre le Parlement et le Sénat puis rendre des comptes à la Nation. C’est inqualifiable et l’image de la France est irrémédiablement ternie. Le monde politique français, tant de droite que de gauche s’est discrédité, l’influence scandaleuse de syndicats ultra-politisés et corrompus fait bien sentir qu’il y a comme une odeur de fin de règne. Et pendant ce temps-là les politiciens français se permettent de donner des leçons aux autres, on croit rêver. Comme le dit H16, ce pays est définitivement foutu …

Crédit photo : Le Figaro