Le Monde divulgue des secrets de l’instruction en cours !

Décidément le quotidien de référence de la gauche française bien-pensante et politiquement correcte, je veux parler du Monde, est devenu l’archétype de la presse de caniveau au même titre que le Sun à Londres. A propos de l’affaire Tapie dont les journaux nous abreuvent à longueur de journée pour faire diversion – au fait toujours pas de données sur le chômage au mois de mai, c’est tant mieux il y a l’affaire Tapie, ouf – Le Monde, sous couvert du secret des sources d’information des journalistes, publie une lettre de Christine Lagarde adressée à Nicolas Sarkozy alors président de la République et curieusement retrouvée chez elle et non pas au domicile de ce dernier. Le Monde ne s’appesantit pas trop sur cette singularité mais publie tout de même la lettre en faisant fi du secret de l’instruction en cours. Les potes des journalistes du Monde qui grenouillent activement dans les divers arrières cours des prétoires parisiens ou bordelais font leur travail : entre copains d’un même syndicat il faut s’entraider pour faire tomber la bête immonde, le capital, Sarkozy et ses sbires et les patrons mis en place par cette même bête immonde. Tout est orchestré pour mettre l’ensemble du pays dans un état de culpabilité tel qu’il lui faudra des années avant de relever la tête avec un semblant de fierté. Il faut aussi faire passer au second plan toutes les instructions en cours qui visent des élus socialistes pour détournement de fonds publics en bandes organisées, dans le Nord, à Marseille, Montpellier, le neuf trois, et même en Corrèze, le fief de l’actuel locataire du Château de la rue Saint-Honoré. Tout est organisé par les maîtres de la propagande socialo-marxiste de rigueur par les temps qui courent. Alors, puisqu’il n’y a plus de manifestation anti-mariage gay, plus de grèves, encore que la CGT va bien trouver un moyen d’aggraver l’économie du pays en organisant une bonne petite grève générale pour bien faire comprendre qu’il ne faut pas toucher aux avantages (anti-sociaux) acquis, ou encore une bonne petite grève des camionneurs si la Delphine nationale obtient une surtaxe du diésel, on peut s’attendre à tout et comme sur le front social ça commence à s’agiter sérieusement, alors un bout de papier divulgué par des juges indélicats à leurs potes du Monde est vraiment le bien venu. Et pendant ce temps-là le Président se tape la cloche avec Valérie au bord d’un lac irlandais comme si c’était un genre de voyage de noces, pour se voir ridiculiser par ses homologues au sujet de la différence culturelle française, l’exception, mais quoi d’exceptionnel en France sinon une médiocrité généralisée de l’enseignement et une incapacité totale des Français à compter jusqu’à trois dans une langue étrangère. Heureusement qu’il y a la rébellion syrienne qu’on va équiper en armements variés pour plaire au roi d’Arabie qui paiera la note, l’allié confessionnel des agités anti-Assad, mais pas à Poutine, tant pis s’il nous coupe le gaz le Qatar, un des clients favoris de la France en terme d’armement, nous en fournira à prix cassés. Juste une bonne dégradation de la note de la France par les agences de notation et tout ira pour le mieux, Madame la Marquise. Toute cette prose pour simplement dire que l’équipe au pouvoir en France est complètement aux abois et que le pays est foutu comme le rappelle H16 dans son blog.

Terra incognita …

Je ne suis pas un analyste financier, heureusement d’ailleurs car faire des pronostics économiques ou financiers par les temps qui courent c’est comme prévoir le temps qu’il fera au mois de septembre, c’est-à-dire que la chance de faire une prévision réaliste de ce que ma petite nièce fera dans trois mois à Arcachon équivaut à lire dans le marc de café. Je m’explique : aucune de mes petites nièces, autant que je sache, n’ira à Arcachon cet été, mais ma diversion prosaïque n’est là que pour insister sur le fait que les prévisions économiques sont inutiles. Même Mario Draghi ne sait pas où il s’aventure après avoir réduit le taux directeur de la BCE d’un tiers à 0,5 % car maintenant, compte tenu d’une inflation moyenne dans la zone euro de 1,5 % le taux d’intérêt réel est négatif et Draghi, auréolé de son passé chez Goldman Sachs, ne peut pas se féliciter de conduire l’Europe dans une terra incognita qui n’encouragera certainement pas les banques à financer une quelconque initiative entrepeurneuriale et ce dans quel pays européen que ce soit y compris l’Allemagne. Ces taux d’intérêt négatifs de fait sont donc là pour paralyser l’ensemble de l’économie européenne et Madame Lagarde que je regardais hier interviewée par une chaine de télévision suisse doit rêver autant que Mario Draghi en annonçant que seule la rigueur pourra faire renaître la croissance tant espérée par les Espagnols, les Italiens, les Portugais … et les Français. Car, avec des taux d’intérêt négatifs, les investisseurs iront vers d’autres pays que ceux de l’Union européenne et lorsque les gouvernements européens, comme la France, dispendieux, ne trouveront plus d’acquéreurs pour leurs émissions d’obligations pour lesquelles ces derniers seront certains de perdre de l’argent, il ne faut pas les prendre pour des imbéciles, alors le système se bloquera de lui-même et le FMI ne pourra plus faire face à la débandade européenne généralisée tant politique que sociale. Car non seulement les banques qui voient maintenant leur mises en pension auprès de la BCE réduites également à un taux égal à zéro et donc compte tenu de l’inflation (qui diminue ce qui n’est pas bon signe) ces banquiers perdent de l’argent en le déposant même à très court terme, alors ils n’ont plus d’autre choix que de consolider leur bilan mais au détriment de toute espèce de relance de l’économie totalement atone en Europe.

C’est donc vers l’inconnu que l’Europe a choisi d’aller et les conséquences sont imprévisibles tant socialement que politiquement. Il y a dix huit mois environ (il faut que je mette de l’ordre dans mon blog pour que mes lecteurs s’y retrouvent) je prévoyais une récession en double-dip, elle est maintenant dans les faits et la décision de la BCE, masquée un temps par l’augmentation des indices boursiers, ne fera in fine qu’aggraver la situation. J’ose espérer que je me trompe, au moins pour l’Europe, mais j’ai peine à croire que la bourse ne réflète pas la réalité des fondamentaux et qu’elle est sous-évaluée. Les investisseurs, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens quoiqu’en pensent le gouvernement français socialo-communiste, ne s’y trompent pas car les nations ne sont plus solvables et encore pour quelques mois les bourses sont leur seule source de profit potentiel, mais cette situation ne durera pas non plus, alors ce sera la chute.