La religion climatique : la faute à Darwin !

Le Docteur Nils-Axel Mörner, géodynamicien à l’Université de Stockholm, fait partie de ces vrais scientifiques qui ont une vue globale de la problématique climatique dont la propagande mondialement organisée par l’ONU nous abasourdit chaque jour dans le seul but de paupériser 99 % des habitants de la planète au profit de quelques poignées de politiciens et de financiers. Ce nouvel état de fait a été élégamment analysé dans un papier publié à la fin de l’année dernière dans une revue dédiée aux interactions entre les religions et la science (lien en fin de billet) et selon le Docteur Mörner on se trouve confronté avec l’AGW (anthropic global warming ou réchauffement global d’origine humaine) à une situation en tous points semblable à la déstabilisation intellectuelle induite par le livre de Charles Darwin sur l’origine des espèces en 1859. Pire encore que Copernic, Galilée ou Kepler qui bousculèrent le géocentrisme, doctrine dogmatique de la papauté, Darwin abolit une croyance issue de la bible et de ses récits surréalistes en affirmant que les espèces avaient évolué au cours du temps pour aboutir à l’homme, et donc nullement une création divine mais le résultat d’une progressive accumulation d’adaptations au milieu. Ce concept fut repris par Jacques Monod en des termes plus clairs : une conjonction du hasard et de la nécessité d’adaptation au biotope, selon le titre de son fameux ouvrage paru en 1971 qui eut un grand succès en affirmant que ce qui était vrai pour une bactérie l’était aussi pour un éléphant. Une putative intervention divine n’avait pour Monod aucune signification scientifique ou rationnelle.

Darwin remit donc d’un coup en question le dogme de la création divine de l’homme et il s’ensuivit tout naturellement jusqu’à aujourd’hui une désaffectation des peuples pour les croyances religieuses, la supercherie biblique de la création de l’homme ayant été démasquée. Certes, il reste quelques résistants, les créationistes, mais ils font figure d’attardés ou de fanatiques d’une autre époque sinon des simples d’esprit si l’on considère le fanatisme religieux dans tout son ridicule ou toute son horreur, c’est selon. Cependant l’homme a toujours un besoin irraisonné de croyances parfois absurdes pour conjurer sa peur viscérale de la mort et de l’au-delà ou tout simplement pour se créer l’illusion d’une vie meilleure et le XXe siècle vit, après Darwin, l’émergence d’extrémismes idéologiques comme le communisme, le fascisme, le matérialisme et enfin, avec la progression exponentielle des connaissances scientifiques un refus de ces dernières avec l’émergence d’un obscurantisme généralisé refusant tout progrès car les peuples ont un besoin fondamental, peut-être inscrit dans leurs gènes, de croire en quelque chose de transcendantal et de s’en contenter.

Ces trente à quarante dernières années l’environnementalisme est devenu un substitut très important aux religions tombées peu ou prou en désuétude. Cette nouvelle doctrine privilégie un nouveau dieu appelé Gaïa que l’on doit vénérer par tous les moyens pour ne pas provoquer notre propre perte. Ce concept mis en avant par Lovelock (1972) reprenant à son compte les réflexions d’un Hans Jonas a eu pour conséquence de faire resurgir les vieilles peurs ancestrales sous une autre forme : si on ne respecte pas l’environnement (qui est un don des dieux) on s’acheminera vers l’enfer.

C’est exactement sur cette affirmation que se base la peur du changement climatique d’origine humaine en quelque sorte officialisée par un organisme onusien, l’IPCC, créé en 1988, dont la mission est de culpabiliser l’humanité entière en raison de ses rejets intempestifs de CO2. Pour faire accepter cette nouvelle peur il fut décrété sans aucune base scientifique tangible vérifiable que ce gaz, par ailleurs nécessaire à la vie, présentait l’étrange particularité de favoriser un « effet de serre » atmosphérique. En d’autres termes plus l’atmosphère contient de CO2, plus la Terre va se réchauffer, étant entendu que l’activité solaire est constante et n’a rien à voir avec ce processus. Il est donc devenu évident qu’il fallait établir autoritairement des restrictions concernant les émissions de CO2.

Or, à la connaissance des scientifiques sérieux et impliqués professionnellement dans l’étude du climat, ni les observations, ni les lois physiques fondamentales ne peuvent être invoquées pour soutenir de telles hypothèses comme cela sera exposé ci-après.

Néanmoins, cette idée a pris de l’ampleur et occupe maintenant le devant de la scène médiatique et l’IPCC a utilisé cet argument pour alimenter l’alarmisme dans des prédictions apocalyptiques comme une élévation insupportable de la température, une disparition des calottes glaciaires et une gigantesque montée du niveau des océans mettant en danger des milliards d’individus. Des lobbyistes puissants ont été chargés de faire passer le message dans les médias et des modélisations ont été astucieusement répandues pour bien prouver qu’il ne pouvait pas en être autrement.

L’humanité toute entière se retrouve donc baignée dans un nouveau type de religion, celle de l’Eglise de Scientologie climatique qui prône la mobilisation de tous les moyens possibles pour sauver la planète. Cette affirmation a servi de base au protocole de Kyoto en 1997 qui a été reprise lors du grand meeting de la COP21 en décembre dernier à Paris. Dans ce mouvement se mêlent des activistes dont le mot d’ordre est de « sauver le monde » et des opportunistes politiques et financiers car comme le disait Lovelock « l’environnementalisme est devenu une religion mais elle ne se soucie pas suffisamment des faits », mais au juste de quels faits ?

Le projet de l’IPCC est exclusivement basé sur des modélisations mathématiques projetant sur l’avenir le récent optimum d’activité solaire dit « optimum contemporain » en introduisant le facteur « effet de serre du CO2 », un gaz produit par l’usage des combustibles fossiles. C’est la raison pour laquelle ce concept est appelé réchauffement global anthropogénique, c’est-à-dire d’origine humaine. Or cette formulation de l’IPCC viole les lois physiques fondamentales, ne tient pas compte des relevés des températures réelles ni des effets de l’interaction entre le Soleil et la Terre. Entre 1950 et aujourd’hui, la température moyenne globale n’a augmenté que de 0,5 +/- 0,1 degré. Cette augmentation s’est répartie en trois épisodes, 1955-1977 avec un refroidissement global, 1978-2002 un réchauffement suivi de 2003 à aujourd’hui d’une stabilisation de ces températures globales selon une définition généralement admise de la « température moyenne globale » pourtant contestable selon la façon de l’appréhender. Dans le même temps, le taux de CO2 atmosphérique n’a pas cessé de croître à une vitesse de l’ordre de 8 parties par million (ppm) par an. Difficile dans ces conditions d’établir une quelconque corrélation entre l’évolution de cette température globale moyenne et l’augmentation du CO2 atmosphérique. Le seul autre facteur pouvant être pris en considération est la variation de l’activité solaire, ce que l’IPCC ignore superbement, restant campée dans ses convictions qui ne relèvent que de la fausse science. Si une moyenne des quelques 102 modèles prévisionnels développés par l’IPCC est mise en regard des données réelles au sol ou satellitaires (troposphère) il est inutile de débattre plus avant :

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À l’évidence ces modèles sont en désaccord avec la réalité : ils doivent donc être rejetés en tant que tels, ce qui n’est pas le cas et ne le sera pas avant longtemps car reconnaître l’imposture et le mensonge demande du courage et de l’humilité. Un Al Gore aura-t-il un jour ce courage pour qu’il soit capable d’avouer qu’il se battait contre des moulins à vent comme le héro de Cervantes ? On en vient donc à ce que l’on pourrait appeler la géoéthique. Les modèles de l’IPCC, en violation des principes fondamentaux de la physique, sont-ils conformes à l’éthique scientifique ? Certainement pas ! Les modèles de l’IPCC et cette théorie de l’effet de serre du CO2 et de cette nouvelle religion du réchauffement doivent être classés comme étant totalement dans l’erreur, de l’anti-science qui doit être rejetée selon les principes éthiques fondamentaux.

Finalement, le principe de précaution aidant, les écrits d’un Hans Jonas ou d’un Lovelock, l’émergence du mouvement ultra-politisé « Paix Verte » et la sombre mascarade du trou d’ozone ont, conjugués, favorisé l’émergence de cette nouvelle religion du réchauffement global qui remplace par les peurs qu’elle suscite celles alimentées par les religions dont en particulier le christianisme dans le seul but de rançonner l’ahuri qui y croit.

Source : http://crescopublications.org/jbl/JBL-1-001.pdf