Central Park, l’unité de mesure du refroidissement du climat !

Central Park à New-York, d’une superficie de 3,4 millions de m2 (340 hectares pour Bruno Le Maire) est un îlot de verdure visité par plusieurs millions de personnes chaque année. Pour vous donnez une idée il est tout de même trois fois plus petit que le Bois de Vincennes, mais ne soyons pas chauvin. Pourquoi mentionner Central Park à propos du « changement climatique » ? C’est très simple. L’augmentation du volume de glace du Groenland au cours des huit premiers mois de l’année 2022 a été telle que ce volume suffirait à recouvrir la totalité de Central Park d’une couche de glace épaisse de 2700 mètres. Comme l’indique le graphique ci-dessous le gain de glace de cette immense île glacée a brusquement augmenté au cours de l’été passé, contredisant toutes les prévisions des experts en climatologie de l’IPPC.

l est intéressant de rappeler ici un historique des cycles glaciaires dont la périodicité est d’environ 100000 ans. Il s’agit du cycle de Milankovic mis en évidence par cet astrophysicien qui élucida cette variation cyclique par la mécanique céleste. Comme le montre le graphique ci-dessous il fait beaucoup plus souvent froid que chaud sur notre planète Terre. La température passée reconstituée à partir de la quantification de la présence de deutérium dans la glace du dôme C dans l’Antarctique, exprimée en anomalie par rapport à une moyenne calculée pour la période 1900-1970. Ce choix est arbitraire et contestable mais permet de visualiser une tendance permettant d’uniformiser les mesures effectuées sur les diverses carottages glaciaires.

On constate que le « bruit » des mesures est d’autant plus important que la glace est « plus jeune » mais il est un fait indéniable ressortant de cette représentation de l’évolution des températures de l’air que le climat actuel se trouve déjà dans une phase de refroidissement si on se réfère aux pics optimaux passés à moins 325000 et 125000 ans par rapport au temps présent. C’est indéniable : les périodes chaudes inter-glaciales n’ont duré qu’au mieux une vingtaine de milliers d’années. Or la grande débâcle qui eut lieu lors du Dryas récent ne date que de 13000 ans. Certes cette période succédait à un court épisode relativement tempéré appelé Bolling-Allerod mais la fonte des glaciers et des calottes glaciaires des Laurentides et de Scandinavie avaient déjà débuté. La brutale augmentation des températures qui eut lieu 11500 ans avant nos jours correspond à cette augmentation très brutale de celles-ci représentées par le graphique ci-dessus pour la fin de chaque période glaciaire. Si on fait abstraction des fluctuations de température qui relèvent de la météorologie l’augmentation du volume des glaces du Groenland au cours des 9 derniers mois de l’année 2022 constitue un autre signe d’un refroidissement à venir. Le graphique ci-dessous demande quelques clarification pour sa bonne compréhension. L’aire grisée représente l’ensemble des mesures effectuées de 1981 à 2010. La ligne horizontale est la moyenne de l’ensemble de ces mesures retraçant l’évolution de la masse de glace du Groenland chaque année.

La courbe en brun est la moyenne arithmétique des mesures jour après jour sur la période 2020-2021. La courbe en bleu représente ces mêmes mesures pour la période janvier-aout 2022. Les observations satellitaires indiquent une augmentation du volume de glace de 16 milliards de m3 (16 Gt) durant cette période janvier-aout 2022. Le gain ou la perte de masse est exprimée en gigatonnes par jour, la barre horizontale étant le zéro de cette évolution et l’échelle des ordonnées allant de moins 16 à plus 12 Gt/jour. La portion cerclée en rouge explicite la tendance actuelle, c’est-à-dire une forte augmentation de ce volume de glace au Groenland.

Pour confirmer ces faits les températures relevées à la station Vostok dans l’Antarctique ont été les plus basse jamais observées depuis que cette station existe durant l’hiver austral passé. En ce mois de décembre 2022 les prémices d’un nouvel hiver particulièrement froid sur l’Amérique du Nord n’ont rien de réjouissant. Si toutes ces observations ne confirment pas un refroidissement durable du climat puisqu’elles sont limitées dans le temps, il est néanmoins préoccupant de simplement les constater. Rien n’indique en effet que l’optimum climatique moderne que nous vivons depuis la fin du dix-neuvième siècle va encore durer longtemps. Sources : polarportal.dk et electroverse.co Note. Ce lundi 19 décembre 2022 la Japan Meteorological Administration a relevé des chutes de neige jamais enregistrée à cette date de l’année ainsi que des températures anormalement basses. Par exemple à Kyoto moins 6,6°C et 2,30 mètres de neige dans la préfecture de Niigata sur la cote nord de Honshu et 1,5 mètres dans la préfecture de Fukushima. Et les prévisions météorologique américaines prévoient des chutes de neige en Floride dans les jours à venir et une vague de froid ressemblant cet hiver prochain aux trois précédentes années … Aujourd’hui à Papeete la température a atteint 26 degrés et personne n’en est mort

Evolution des températures de surface au Groenland

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C’est en partant des données brutes des estimations des températures passées à l’aide du proxy δ18O et de la quantité d’air dans les bulles emprisonnées dans les carottes de glace procurant une indication de l’altitude de la glace au moment de sa formation provenant de 5 sites de sondage au Groenland que l’évolution des températures de surface a pu être reconstruite. Ces données disponibles au public (lien) ont été filtrées en utilisant une fenêtre temporelle de 2400 ans et moyennées pour chaque 20 années entre 9700 avant l’ère présente et 1980 + 20 *. De plus l’évolution de la teneur atmosphérique en CO2 a également été obtenue au cours de l’analyse de ces mêmes carottages.

Et voici ce que cette reconstruction montre :

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Il y eut entre les années – 8000 et – 4000, au moins vers 75° de latitude nord, une longue période beaucoup plus chaude qu’aujourd’hui (traits jaunes) alors que la teneur en CO2 était comprise entre 260 et 265 ppm (points bleus). Depuis – 4000 la tendance est donc au refroidissement et les carottages de glace ne mentent pas. On pourra bien se gratter l’épiderme crânien aussi longtemps que l’on voudra, il apparaît qu’il n’existe aucune corrélation entre le CO2 et l »évolution de la température de surface au Groenland …

Note. Il faut environ 20 ans pour que la glace devienne compacte. * Moyennes sur 20 ans.

http://www.iceandclimate.nbi.ku.dk/data/Temperature_reconstruction.pdf

Crise climatique : ça ne se réchauffe plus !

C’est tout à fait embarrassant pour les tenants de la théorie du réchauffement climatique d’origine humaine : depuis 5 ans les glaciers du Groenland avancent de nouveau et depuis près de 20 ans la température globale moyenne de la surface de la Terre n’a pas évolué. Pour les activistes en tous genres prônant par tous les moyens et « coûte que coûte » comme l’a affirmé Hulot – le total incompétent Ministre d’Etat français de la transition énergétique écologique et solidaire, en mentionnant la fermeture des plus « vieilles » centrales nucléaires françaises – que le climat se réchauffe et qu’il faut tout faire pour le sauver (y compris en fermant des réacteurs nucléaires encore bons pour le service durant peut-être 60 ans), ça devient très gênant (voir note en fin de billet).

Depuis maintenant deux ans les températures enregistrées au Groenland sont anormalement basses et les chutes de neige jamais aussi abondantes que depuis le début des années 1960. Qu’à cela ne tienne les alarmistes ont déploré la disparition prochaine et probable des ours blancs mais se sont félicité de l’ouverture permanente tout aussi probable sinon prochaine du passage du Nord-Ouest, réchauffement climatique aidant. Toutes ces envolées lyriques n’étaient que de la propagande malfaisante et mensongère. Les faits sont là le Groenland se refroidit comme l’Océan Atlantique Nord et par voie de conséquence l’Europe et les parties nord et est de l’Amérique du Nord vont en subir les conséquences directes et à très court terme.

En effet, Le Soleil est entré dans une phase de torpeur magnétique qui va favoriser l’apparition de nuages d’altitude et ainsi augmenter le pouvoir réflecteur du rayonnement solaire (on dit l’albedo), ce qui aura pour conséquence une baisse substantielle des températures. Ajouté à ce phénomène cosmique puisque les rayons dits cosmiques seront moins déviés par le champ magnétique solaire et atteindront de ce fait plus facilement la Terre qui se trouve protégée par ce champ magnétique en catalysant l’apparition de nuages d’altitude, l’Océan Atlantique Nord se refroidit significativement en raison d’une modification des courants marins entre le Labrador et l’Islande (voir note).

Ces deux phénomènes se conjuguant des épisodes de froid intense vont donc sévir tant en Europe occidentale que sur le continent Nord-américain. Et cette situation prévaut déjà au Groenland, la première terre touchée par ce phénomène, depuis maintenant 5 ans. Les ours blancs ont fui la baie d’Hudson qui est déjà presque en totalité prise par les glaces depuis le 12 novembre de cette année 2017. Ils n’ont plus d’autre choix que de migrer sur la terre ferme pour y trouver une maigre nourriture. Du jamais vu à cette époque de l’année depuis 1979 ! Quant aux glaciers il suffit d’examiner les clichés de la NASA montrant l’avancée du glacier Petermann observée au milieu du mois d’août … Et pourtant tous les politiciens affirment que ça va continuer à se réchauffer et qu’il faut donc se serrer la ceinture et surtout vider son porte-monnaie pour sauver le climat !

Sources : NASA et https://polarbearsicence.com/2017/11/13/w-hudson-bay-freeze-up-one-of-earliest-since-1979-not-closer-to-average

Notes. Objets de prochains billets sur ce blog : James Hansen et l’énergie nucléaire, l’Océan Atlantique Nord se refroidit.

« Global Warming » : une notion inexacte

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Le Groenland, « la terre verte », est le nom donné à cette mince frange de terre entre glace et océan par les Vikings qui traversèrent l’Atlantique Nord vers 985 depuis l’Islande pour s’y établir et rester jusqu’aux alentours de 1450 dans cet endroit plutôt hostile. On se perd un peu en conjectures en ce qui concerne les raisons qui poussèrent les « Norses », les gens du Nord, à s’établir puis à abandonner ces lieux entre 300 à 400 ans plus tard. Il est probable que le réchauffement « global » en Europe qui débuta vers l’année 950, synonyme d’abondance de nourriture, de foisonnement des échanges commerciaux et de soif d’explorations – c’était le début de la construction des cathédrales en Europe et les grandes conquêtes de Gengis Khan en Asie – coïncide avec les incursions des Norses au Groenland. S’il faisait chaud en Europe quel était le climat dans la partie sud-ouest du Groenland, dans cette région de fjords de la baie de Baffin faisant face à l’île éponyme où on a retrouvé les restes de plus de 90 fermes ?

La seule possibilité pour se faire une idée précise du climat que rencontrèrent ces gens venus d’Islande était de dater l’âge des moraines laissées quand les langues glaciaires se retiraient en raison justement du réchauffement ou à la faveur des oscillations de l’Atlantique Nord (NAO).

C’est ce qu’a tenté de faire une équipe des Universités de Columbia et de Buffalo en mesurant la présence de l’isotope 10 du béryllium dans ces moraines et d’établir une comparaison avec une série de paramètres permettant de se faire une idée des variations climatiques entre l’an 800 et nos jours. Pour bien comprendre la suite de ce billet il faut rappeler que le béryllium-10 radioactif provient de la collision d’un noyau d’oxygène ou d’azote avec un proton ou un neutron d’origine cosmique de haute énergie pour aboutir à ce marqueur radioactif très utile pour reconstruire les variations de l’activité magnétique solaire. En effet, plus le champ magnétique solaire est élevé moins il se forme de cet isotope du béryllium dans la mesure où les rayons cosmiques sont mieux déviés par ce champ et atteignent moins bien la Terre. Aux latitudes des lieux d’étude les fluctuations du champ magnétique terrestre n’ont que peu d’influence sur la synthèse par spallation cosmique du béryllium-10, on peut donc avoir quelque confiance en cette méthode de datation.

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Ce travail a ainsi pu établir une chronologie précise de l’établissement des moraines selon les retraits successifs des langues glaciaires et elles ne coïncident pas tout à fait avec l’arrivée des Norses, c’est-à-dire vers 985, mais avant et après leur arrivée. Pour les moraines du lac Ayr et du lac Uigordleq les langues glaciaires auraient donc amorcé leur retrait après le début de l’optimum médiéval mais on pourrait dire que les cartes ont été quelque peu mélangées entre les années 800 et 1100. En effet, alors que l’Europe bénéficiait d’un climat régulièrement chaud, les avancées et retraits successifs des langues glaciaires du Groenland, au moins dans la région de la baie de Baffin, résultèrent d’une instabilité climatique à laquelle les glaciers sont très sensibles.

Alors que les glaciers alpins de Gorner et d’Aletsch en Suisse virent un retrait spectaculaire entre les années 900 et 1300, en gros l’optimum climatique médiéval, les langues glaciaires groenlandaises connurent des fluctuations importantes.

Pourquoi les Norses finirent par quitter définitivement leurs « colonies » brutalement aux alentours des années 1450 ? Cette même étude indique que leur départ coïncide avec un refroidissement brutal des eaux de surface de l’Atlantique Nord-Ouest précédant l’arrivée du petit âge glaciaire culminant une centaine d’année plus tard avec le minimum de Maunder. Brutalement également, la végétation disparut, obligeant les fermiers se livrant à l’élevage à émigrer, grâce à la mer prise par les glaces en hiver, vers le sud et en particulier au sud de l’embouchure du Saint-Laurent d’où ils disparurent mystérieusement, probablement massacrés par les Amérindiens qui s’y trouvaient avant eux. On peut raisonnablement considérer que les Norses furent les premiers européens à atteindre le continent nord-américain mais finalement peu d’années avant l’arrivée des navires espagnols conduits par Christophe Colomb. Les fluctuations climatiques incessantes ont ainsi provoqué des mouvements de populations intenses et ce genre de scénario ne pourra à l’avenir que se renouveler sans que l’activité humaine puisse y avoir une quelconque influence, car c’était et ce sera encore le Soleil qui commande tout.

Enfin, parler de réchauffement global (« global warming ») comme cela a été le cas durant toute la COP21 est une hérésie – une de plus – car à l’optimum médiéval européen et asiatique ne correspondit pas un optimum des températures au Groenland. Ces travaux de datation des moraines glaciaires sur la côte sud-ouest du Groenland indiquent clairement que durant la majeure partie de l’optimum médiéval, les langues de glaces avancèrent et reculèrent périodiquement. On peut donc raisonnablement considérer que les oscillations nord-atlantiques qui se surajoutent et interfèrent avec l’activité solaire ont créé une sorte de dissymétrie climatique entre l’est et l’ouest de l’Océan Atlantique. « Global warming », pas vraiment …

Source et illustrations : DOI : 10.1126/sciadv.1500806 en accès libre.

Changement climatique, épisode 12. Les calottes glaciaires ne fondent plus, le niveau des océans baisse !

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Le titre de ce billet met encore une fois en évidence les mensonges réitérés de l’Eglise de Scientologie Climatique devenue maintenant une organisation planétaire et bientôt totalitaire. Il ne se passe pas un jour sans qu’apparaisse dans la presse un entrefilet alarmant au sujet du niveau des océans qui monte à la vitesse exponentielle de plusieurs millimètres par an, au sujet également de la température (moyenne) qui a atteint ces derniers mois des sommets absolus depuis, depuis quand ? On ne sait plus trop. Car il s’agit de maintenir la pression sur l’opinion publique et surtout politique car le COP21, le grand raout organisé par Ségolène, se rapproche dangereusement et il faut vite que tous les pays du monde adhèrent aux directives des 97,5 % de climatologues qui ont d’un commun accord décidé que ça se réchauffait dangereusement et qu’il fallait cette fois, et une bonne fois pour toutes, prendre des décisions vraiment décisives et irrévocables. Tant pis pour les oiseaux de nuit qui se font couper en deux par les éoliennes, tant pis pour les infra-sons que subissent les riverains des moulins à vent, c’est leur effort demandé pour sauver l’humanité, une infime contribution en définitive.

Parlons donc des glaciers ou plutôt des calottes glaciaires boréales. Il n’y en a pas beaucoup car il s’agit essentiellement du Groenland, du grand nord canadien, des glaciers de l’Alaska et des pays scandinaves et aussi de l’Islande. Les climatologues de l’IPCC, cet organisme politique mandaté par les Nations-Unies pour répandre la peur (et la terreur) sur la planète entière, répètent sans cesse que les glaces du Groenland fondent à une vitesse alarmante depuis, depuis ? Ils ne savent plus trop non plus … En effet les plus récentes études des scientifiques danois impliqués dans la surveillance de la calotte glaciaire groenlandaise contredisent les déclamations tonitruantes de ces scientifiques d’opérette pour qui le mensonge est devenu aussi impérieux que de respirer car s’ils reconnaissaient honnêtement leurs multiples mensonges, tout le montage du changement climatique s’effondrerait.

L’évolution jour après jour de la calotte glaciaire du Groenland est l’affaire de l’Institut météorologique danois au Niels Bohr Institute à Copenhague et elle est conduite presque en temps réel. Le 31 août dernier cet institut a déclaré que l’hiver avait débuté dans cette zone avec des températures largement en dessous de zéro à tel point qu’on peut observer l’expansion de la masse glaciaire presque heure par heure :

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Entre le 16 et le 17 septembre 2015, les surfaces fondant encore ont régressé de 50 % (en rouge sur les cartes) en l’espace de 24 heures. Mais ce n’est qu’un instantané qui illustre la précision des mesures, précision qui a permis à cet institut de démentir ce qu’on raconte dans la presse main-stream et divers plateaux télévisuels : le Groenland ne perd plus de glace depuis plusieurs années ! Comme on peut le constater ci-dessous seule une infime partie de la calotte glaciaire a « perdu » de la matière gelée (en rouge) et le bilan est évalué à un gain de glace de 200 kilomètres cube, soit 200 milliards de tonnes depuis le premier septembre 2013. Ce n’est pas une estimation à l’emporte pièce mais la réalité et cette accumulation de glace en quelques années correspond à une diminution du niveau des océans, ce n’est pas moi qui l’affirme mais les glaciologues de Copenhagen, de presque 2 millimètres :

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L’échelle de droite est exprimée en millimètres d’eau équivalents.

Alors qui faut-il croire ? Il faut tout de même garder en mémoire que depuis dix ans, c’est-à-dire depuis la fin de l’optimum solaire moderne, la perte de glace au Groenland était de l’ordre de 20 à 50 milliards de tonnes par an, un fait non contesté essentiellement dû à l’inertie thermique de l’Océan Atlantique, mais on ne peut que se rendre à l’évidence : le refroidissement climatique a bel et bien commencé puisque ce processus s’est brutalement inversé. Au cours de cet été 2015 aucune tentative de passage par le nord-ouest n’a pu être envisagée car la mer est restée en permanence prise par les glaces dans le grand-nord canadien. Comme l’indique la figure ci-dessous, publiée par la NOAA, l’anomalie des températures au sol observées entre le premier janvier et le 23 août 2015 rend compte du refroidissement qui se profile sérieusement.

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Mais on continue à parler de réchauffement pour la bonne cause, celle de l’enrichissement des plus riches au détriment des plus pauvres. Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire ce sont en effet les puissances financières qui seront les premières bénéficiaires (et le sont déjà) des investissements massifs (financés par les impôts) décidés par les politiciens pour juguler le réchauffement climatique à grands coups de moulins à vent, de panneaux solaires et de trafic à grande échelle de quotas de carbone dans la plus pure opacité. Ces puissances financières anonymes contrôlent également les grandes firmes automobiles ainsi que les compagnies pétrolières de par leur participation dans le capital de ces sociétés. C’est pour ces raisons qu’on évite de trop mentionner que l’essentiel de la pollution atmosphérique (plus de 35%) provient des véhicules automobiles et non pas des usines de production d’électricité car il y a un mélange évident d’intérêts tant pour les gouvernements au travers de taxes nombreuses et variées sur les automobiles et les carburants que pour les détenteurs anonymes des capitaux de ce secteur industriel pour la plupart domiciliés aux Bahamas et dans les Iles Vierges.

Avec la collaboration des politiciens qui n’ont naturellement rien à perdre mais tout à gagner le paquet est déjà ficelé : c’est le peuple qui va payer très cher, et pourtant ça va se refroidir et ce sera bien pire … Il a fallu 350 ans à l’Eglise de Rome pour réhabiliter Galilée, combien faudra-t-il de temps pour que l’ONU et les écologistes reconnaissent leurs mensonges ? Peut-être quelques années seulement si le refroidissement du climat annoncé par quelques scientifiques encore honnêtes s’installe rapidement et durablement … au moins jusqu’en 2060.

Aux dernières nouvelles il paraît que l’hiver est déjà arrivé en Europe depuis plus d’un mois (première illustration)  et que le mois de septembre a été le plus froid en Suisse et en Autriche depuis 50 ans, évidemment puisqu’on vous le dit : c’est parce que ça se réchauffe !!!

Prochain billet sur le climat : conclusion de cette série.

Source : http://www.dmi.dk/en/groenland/maalinger/greenland-ice-sheet-surface-mass-budget/

Et toujours sur ce blog :

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/07/29/science-et-religion-nont-jamais-fait-bon-menage-retour-sur-la-theorie-de-leffet-de-serre-et-le-rechauffement-climatique-episode-1/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/08/02/rechauffement-climatique-global-episode-2-riz-et-methane/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/08/10/climat-episode-3-une-canette-de-biere-un-modele-de-latmosphere-terrestre/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/08/17/perturbation-climatique-globale-episode-4-la-science-revue-et-corrigee-pour-la-bonne-cause/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/08/26/perturbation-climatique-globale-episode-5-lorigine-philosophique-de-la-supercherie-et-ses-retombees-politiques-planetaires/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/05/rechauffement-climatique-episode-6-fraude-scientifique-par-omission-leffet-du-soleil/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/13/changement-climatique-episode-7-quand-la-nasa-confirme-le-refroidissement-climatique-a-son-insu/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/19/changement-climatique-episode-8-quest-devenue-lintegrite-des-scientifiques-climatologues/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/21/changement-climatique-episode-9-les-fraudes-repetees-de-la-nasa-et-de-la-noaa/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/26/crise-climatique-episode-10-et-si-le-mouvement-ecolo-malthusien-avait-tout-faux/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/10/02/changement-climatique-episode-11-quand-les-banquiers-centraux-sinteressent-au-climat/

Changement climatique ? Finalement c’est bien le Soleil …

Enfin une preuve irréfutable que c’est bien le Soleil qui commande les fluctuations climatiques que connait la Terre et non pas l’influence de l’activité humaine. Il était temps que des universitaires démontent le mythe du réchauffement climatique anthropogénique infiltré dans la pensée planétaire par les pseudo-scientifiques irresponsables de l’IPCC, cette émanation des Nations-Unies, organisation dont on peut de plus en plus douter de son utilité, je veux parler ici des Nations-Unies au risque de me répéter. Car tout de même que fait cette organisation à propos des évènements regrettables du moment, Irak, Israël, Ukraine, Somalie ou encore Nigeria ? Rien ! Sinon financer des apprentis climatologistes qui répandent l’euristique de la peur, des idéologues qui veulent que le monde d’hier devienne la réalité de demain (un propos emprunté à Michel Onfray à propos de Hans Jonas, (écoutez http://www.franceculture.fr/podcast/4851094). Bref, toute cette entrée en matière pour dire que cet article paru dans Nature risque de faire grand bruit parce qu’il remet en cause les théories extravagantes clamées à grands coups de prix Nobel (Al Gore et l’IPCC) et de déclarations tonitruantes des ONG du genre Greenpeace et autres WWF ou Sierra Club pour répandre la peur planétaire d’un hypothétique réchauffement climatique.

Je m’explique, quand le soleil fait une petite sieste, comme par exemple entre deux cycles d’activité, ceux-ci durent environ 11 ans, le flux des particules émises par le soleil en direction de la Terre diminue d’intensité et donc le champ magnétique terrestre protège moins bien l’atmosphère des rayons cosmiques galactiques puisque les hautes couches de l’atmosphère sont alors moins ionisées. C’est un peu vite dite mais c’est à peu près comme ça que les choses se passent. Les rayons cosmiques pénètrent alors mieux dans les profondeurs de l’atmosphère et vont bombarder des atomes d’oxygène ou d’azote pour former un isotope du béryllium, Be-10 qui se désintègre en bore avec une période de demi-vie de 1,38 millions d’années. C’est ultra-pratique pour reconstituer l’activité solaire passée puisque plus il y a de Be-10 moins le Soleil était actif et on peut dès lors reconstituer les variations d’activité du Soleil sur de longues périodes passées. Même chose pour le carbone-14, radioactif aussi, qui se forme aussi dans l’atmosphère naturellement par bombardement des atomes d’azote par les rayons cosmiques et ce carbone se retrouve dans les arbres et les carbonates comme ceux des stalagmites. Il y a enfin un autre « proxy » pour étudier les variations de l’activité solaire qui dépend cette fois de la température, c’est l’abondance relative de l’isotope naturel 18 de l’oxygène, non radioactif, qui est 12,5 % plus lourd que l’isotope du même oxygène le plus abondant, l’oxygène-16. Quand l’eau des océans s’évapore sous l’action du Soleil, celle constituée d’oxygène-18 s’évapore moins vite parce que plus lourde et la différence de teneur entre ces deux isotopes dans les stalagmites, par exemple, permet de reconstituer l’activité solaire passée. C’est ce qu’a fait avec des précautions extrêmes une équipe de géophysiciens de l’Université de Lund en Suède en rapprochant les trois observations, béryllium-10, carbone-14 et oxygène-18, pour reconstituer l’activité solaire au cours des vingt mille années passées et en analysant les données obtenues avec le carottage de la glace du Groenland et en rapprochant ces dernières des analyses de concrétions calcaires provenant d’une grotte chinoise. Les résultats ont permis d’établir une parfaite corrélation entre l’activité solaire et les subtiles variations climatiques observées et révélées par l’analyse fine des carottes glaciaires permettant de remonter aux variations climatiques se matérialisant par les précipitations neigeuses et leur abondance.

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Durant la période glaciaire dite du Würm s’étalant entre 26 et 13000 ans avant notre ère, le climat ne fut pas toujours très très froid. Il y eut des épisodes relativement plus chauds et l’activité solaire y est directement pour quelque chose. L’étude dirigée par le Professeur Raimund Muscheler a permis de préciser ce qui pouvait se passer au niveau atmosphérique pour expliquer l’abondance des chutes de neige au Groenland durant cette période et pas seulement au Groenland mais également dans toute la région euro-américaine de l’hémisphère nord sous l’influence de l’océan Atlantique, lui-même, on peut le comprendre aisément, sous l’influence de l’activité solaire et de ses variations cycliques, en particulier le cycle dit de « de Vries » d’une durée moyenne de 207 ans (voir l’illustration tirée du journal Nature).

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Il a été ainsi possible d’aboutir à une modélisation de ce qui a pu se passer au niveau de l’Océan Atlantique pour influer sur l’intensité des chutes de neige au Groenland avec la persistance d’un anticyclone situé sur ce même Groenland, un régime de vents d’ouest dominants pénétrant l’Afrique et apportant de l’humidité depuis l’océan, le Sahara à l’époque était une vaste prairie, et un vent froid arrivant sur l’Europe du Nord favorisant le maintien de véritables calottes glaciaires en Scandinavie atteignant le nord de l’Allemagne. L’Ecosse était recouverte d’un immense glacier. L’épisode glaciaire du Würm vit le niveau des océans baisser de plus de 130 mètres, ce qui facilita les migrations humaines d’Asie vers l’Amérique du Nord. Cet événement s’explique parfaitement par les variations de l’activité solaire dont on ignore toujours les raisons sur le long termes mise à part l’hypothèse d’un effet de marée de Jupiter et de Saturne sur l’activité solaire interne. En effet, une année jupitérienne dure 11 ans et tous les 200 ans environ, Jupiter et Saturne se trouvent alignés par rapport au Soleil, curieuse coïncidence avec la durée du cycle de De Vries peut-être bien pas si fortuite que ça. Cette direction d’investigation ne fait pas partie de cet article paru dans Nature et aimablement communiqué par le principal auteur de l’étude mais elle peut constituer matière à de plus amples investigations de la part des géophysiciens et des spécialistes de la dynamique interne du Soleil. Tout cela est naturellement très complexe mais à n’en pas douter, un jour ou l’autre, peut-être très prochainement, on comprendra qu’en définitive c’est le Soleil avec ses planètes massives qui commande le climat de la Terre et non la ridicule activité humaine en regard de l’immense énergie qui nous parvient depuis cette étoile paradoxalement vivante et parfois capricieuse …

Sources : Nature, article aimablement communiqué par le Docteur Raimund Muscheler que je tiens à remercier ici ( doi:10.1038/ngeo2225 ).