Actualité. Grippe saisonnière : vers un autre scandale ?

À ne pas confondre avec la grippe à SARS-Cov-2 la grippe saisonnière, dont on n’a curieusement pas dit un mot ce dernier hiver, est le fait de virus dit Influenza qui varient année après année. Le vaccin plutôt réservé aux « vieux » alors que le principal véhicule de ce virus est l’enfant et l’adolescent pour lesquels le vaccin n’est pas préconisé est maintenant en accès libre et gratuit ici à Santa Cruz de Tenerife dans des petites tentes érigées dans la rue. Ce vaccin, sous le strict contrôle de l’OMS, est conçu pour l’hémisphère nord après isolement des souches du virus ayant sévi 6 mois auparavant dans les pays de l’hémisphère sud. Il arrive donc que le vaccin ainsi mis au point soit totalement inefficace car les souches utilisées pour sa production ont muté. Bref, il faut garder présent à l’esprit que le délai de mise au point est très court même si les techniques de production sont éprouvées.

En cet automne 2020 la plupart des pays de l’hémisphère nord procèdent à la vaccination de leur population. Ainsi en est-il en Corée. Mais il y a un « petit » problème : dès le début de la campagne de vaccination qui a été mise en place ce lundi 19 octobre 30 personnes sont déjà mortes peu de temps après l’injection du vaccin y compris un enfant de 17 ans. Qu’à cela ne tienne les autorités sud-coréennes ont décidé de ne pas mettre un terme à cette campagne de vaccination afin d’éviter une crise sanitaire majeure au cas où l’autre grippe, celle du SARS-Cov-2, resurgisse. De même que les tests PCR pratiqués à tort et à travers, le vaccin contre la grippe HxNy enrichit les laboratoires pharmaceutiques avec les impôts que chaque citoyen paie. Conclusion : les gouvernements enrichissent les laboratoires pharmaceutiques dont ils reçoivent directement des ordres …

Source relative à la Corée : KTV via RTnews

Mortalité par Covid-19 : la pire fraude de ces cent dernières années

Ce mois-ci, le Dr Ronald B.Brown a publié un article audacieux dans Disaster Medicine and Public Health Preparedness, intitulé de manière limpide : « Les leçons de santé publique tirées des biais dans la surestimation de la mortalité par coronavirus » (lien en fin de billet).

« Le sujet de cet article est pour le moins perturbateur, bien que ce ne soit pas aussi évident d’après le titre », a dit le Dr Brown, « Le manuscrit cite l’arme du crime, des preuves documentées montrant que la réaction excessive du public et des dirigeants politiques à la pandémie de coronavirus était basée sur la pire erreur de calcul de l’histoire de l’humanité, à mon avis. Mon manuscrit a fait l’objet d’un processus intensif d’examen par les pairs ». Il n’est malheureusement pas surprenant que les médias n’aient pas fait sonner le téléphone du Dr Brown avec des demandes d’entrevue. Le résumé, en lui-même, contient une bombe où il dit :

« Les résultats de cette évaluation critique révèlent un biais d’information et un biais de sélection dans la surestimation de la mortalité due aux coronavirus, biais probablement causés par une mauvaise classification d’un taux de mortalité par infection grippale (IFR, infection fatality rate) en tant que taux de mortalité par cas (CFR, case fatality rate) ».

N’est-ce pas ce que nous avons vu ? Le nombre de personnes qui, selon eux, seraient enterrées dans des tombes communes du COVID-19 reflète mieux le nombre de personnes qui se sont simplement retrouvées avec une toux et de la fièvre. Le Dr Brown a ajouté que les documents des CDC et de l’OMS montrent que le taux de létalité pour la grippe était similaire à celui du coronavirus, ce qui implique que les confinements autoritaires étaient inutiles. Son article se demande pourquoi la saison grippale 2017-2018 aux États-Unis n’a pas « reçu la même couverture médiatique intensive que le COVID-19 ».

Il souligne que « la fiabilité des tests de coronavirus précipités en production pendant la pandémie était inconnue ». Et il explore comment les médias ont commencé récemment à se concentrer sur une augmentation des cas de coronavirus tout en ignorant la diminution des taux de mortalité. Une grande partie de l’article examine comment les confinements et la distanciation (anti)sociale ont probablement eu peu ou pas d’effet sur la réduction des décès dus au COVID-19. Il dit que « la croyance du public selon laquelle les mesures d’atténuation de l’épidémie étaient responsables de la réduction de la mortalité due aux coronavirus peut être une erreur a posteriori si la baisse de la mortalité était en réalité due à la surestimation des décès dus aux coronavirus ».

S’exprimant sur les dommages causés par les contre-mesures, Brown écrit : « L’éthique de la mise en œuvre de campagnes de santé publique fondées sur la peur doit être réévaluée en regard du préjudice potentiel que ces stratégies peuvent causer ». Son rapport comprend ce schéma sur la façon dont nous avons tous été désinformés :

Vous pouvez lire l’article complet de Brown. Il rejette succinctement l’idée que le cas du coronavirus a quelque chose à voir avec le bien-être du peuple. Comme l’a averti Albert Camus : « Le bien-être du peuple en particulier a toujours été l’alibi des tyrans, et il offre l’avantage supplémentaire de donner aux serviteurs de la tyrannie une bonne conscience ».

Source : https://doi.org/10.1017/dmp.2020.298 (accès libre)

Note à l’intention de mes fidèles lecteurs. Dans un prochain billet je tenterai d’expliquer aussi objectivement que possible quelle est la cause sous-jacente de ce scandale sanitaire planétaire qui affecte des milliards de personnes encore aujourd’hui.

Nouvelles coronavirales : analyse ponctuelle depuis l’archipel des Canaries

Ici comme en Espagne péninsulaire le port du masque est toujours obligatoire et la distanciation sociale est supposée de rigueur. L’assouplissement de ces mesures n’est pas encore à l’ordre du jour, peut-être au début du mois de juillet, tandis que l’industrie touristique est complètement à l’arrêt. De nombreux restaurants ne disposant pas de terrasses sont fermés et une majorité d’entre eux a baissé le rideau pour toujours. Les deux gargotes situées en bas de mon modeste meublé de location fonctionnent à nouveau depuis une quinzaine de jours mais elles ne font pas le plein de clientèle, clientèle qui a d’ailleurs tendance à se raréfier. Ceci est un signe évident de la baisse du pouvoir d’achat des Canariens dans leur ensemble ou pour être plus précis l’augmentation du nombre de personnes qui n’ont plus les moyens financiers d’aller boire un café entre amis car elles sont sans travail avec peu d’espoir d’en trouver un tant que les règles strictes ne seront pas assouplies.

Pourtant l’épidémie de grippe est terminée. Mais cette grippe dite coronavirale était-elle vraiment provoquée par ce Covid-19 ? Si on considère le résultat des tests PCR, c’est-à-dire l’identification de la présence d’ARN viral dans les fosses nasales des patients, tests mis en place dès le début du mois de mars pour toute personne présentant des signes grippaux, il est évident que la très grande majorité des sujets en état grippal souffraient de grippe non provoquée par le Covid-19 :

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Le vrai pic de la grippe « coronavirale » se situe entre le 15 mars et le 15 avril mais il existait simultanément une autre grippe virale comme chaque année. Je serais curieux de connaître quels sont les résultats pour d’autres pays. En effet l’examen de ce graphique (lien en fin de billet) prouve clairement que les politiciens ont pris des mesures disproportionnées et on peut se demander si lors de la prochaine grippe saisonnière il n’en sera pas de même. Plus de 300000 tests PCR ont été effectués dans l’archipel pour ne détecter que 2391 cas confirmés de présence de Covid-19 et le nombre de morts – 162 – représente un taux de létalité de 6,7 % et de mortalité de 162/2150000 soit 75 par million d’habitants pour la seule grippe à coronavirus si ces statistiques sont exactes.

Pour la distanciation sociale sur une terrasse de café tout est relatif :

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Source : https://www.eldiario.es/canariasahora/sociedad/coronavirus-Canarias-mapas-graficos_0_1008599481.html#grafcan

Coronavirus vs. Influenza : où est le problème ?

Des épidémiologistes italiens ont publié en 2019 une étude détaillée des grippes saisonnières qui eurent lieu en Italie comme dans la plupart des pays européens de 2013/14 à 2016/17. Pour tous les cas confirmés de grippes à Influenza la mortalité chez les personnes de plus de 65 était la plus élevée : environ 95 % des morts quelles que soient les virus impliqués, Influenza A H3N2 ou H1N1 et dans une moindre mesure Influenza B-Yamagata ou B-Victoria. Tous ces épisodes grippaux différaient les uns des autres selon la proportion des trois virus présents. Comme pour la grippe 2019-2020 à coronavirus les enfants de moins de 15 ans avaient été relativement épargnés. Les populations âgées n’étaient plus systématiquement vaccinées depuis plusieurs années en raison de l’inefficacité du vaccin comme par exemple pour la grippe saisonnière de 2016-2017 majoritairement à H3N2 mais dont le vaccin prévu selon les recommandations de l’OMS n’était pas efficace car le virus avait muté entre le moment de la prise de décision des souches à utiliser et la fabrication du vaccin. C’est la raison pour laquelle la grippe de 2016-2017 fut la plus meurtrière avec 27000 morts dont 21270 de plus de 65 ans en Italie (tableaux 2 et 3 de la publication en référence). Toutes ces grippes saisonnières se ressemblèrent et se déroulèrent selon un profil classique de courbe en cloche aussi appelée courbe de répartition de Gauss bien connue des épidémiologistes (ILI = influenza like illness).

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Juste une remarque à propos de cette courbe en cloche. Le confinement décidé de manière autoritaire par les politiciens pris de panique n’a fait qu’abaisser le pic de cette courbe et de détruire sa symétrie avec pour conséquence de faire durer cette épidémie et donc d’aggraver le désastre économique qui va certainement provoquer un nombre de victimes que nul (même Neil Ferguson) ne peut prévoir.

Alors qu’en Europe l’épidémie coronavirale touche donc à sa fin il est intéressant d’établir une comparaison entre cette grippe saisonnière – pour les pays européens du moins – avec ces grippes passées et parfaitement documentées. Le virus de l’Influenza est bien connu et les traitements sont également bien connus. De plus il existe un vaccin, certes pas toujours totalement efficace, mais qui contribue à maintenir dans les populations une immunité partielle de groupe. Enfin les traitements avec des antibiotiques permettent de prévenir l’apparition de pneumonies fatales dans la majorité des cas, surtout chez les « vieux ». Par exemple, toujours pour la grippe de 2016-2017, il y eut au total 5,5 millions de cas de grippe à Influenza en Italie dont 660000 concernant des personnes de plus de 65 ans et 21200 morts pour cette même tranche d’âge. Pour la grippe à coronavirus (SARS-2/covid-19) les dernières statistiques font état d’un nombre total de 233500 cas et 33500 décès en Italie. Si on ne connait pas précisément le nombre de décès par tranche d’âge il est probable que la grande majorité des morts se situe également dans la même tranche d’âge de plus de 65 ans. La très grande différence entre ces deux grippes réside donc dans le taux de létalité (nombre de morts / nombre de cas confirmés). Dans le cas de la grippe à Influenza pour la saison 2016-2017 ce taux global était de 0,0049 (27000/5,5 millions) alors que pour la grippe à coronavirus il était donc de 0,14. Mais ce calcul du taux de létalité prête à confusion car si on ne se penche que sur la tranche d’âge de plus de 65 ans, pour la grippe à Influenza ce taux est de 0,032 (21267/664400, tableaux 2 et 3 de l’article) soit près de 5 fois plus faible que pour le coronavirus.

Cette différence peut s’expliquer par le fait que le coronavirus provoque une réponse immunitaire violente entrainant des lésions pulmonaires y compris, d’ailleurs chez des malades ne présentant pas de symptômes. On peut vivre avec ces lésions, j’en apporte la preuve puisque mes deux poumons sont détruits à hauteur d’environ de 20 % par une tuberculose dont j’ai souffert à l’âge de 15, je suis encore en vie. Une autre explication est le manque d’immunité pour ce « nouveau » virus, pas si nouveau que ça puisqu’une vingtaine de coronavirus circulent depuis on ne sait pas trop quand. Ce fait explique pourquoi la tranche d’âge 0-40 ans n’a pas subi d’attaque virale vraiment importante car elle a été en contact auparavant avec l’un ou l’autre de ces coronavirus. Ces dernières informations ont été clairement démontrées par l’équipe du Professeur Raoult en utilisant une technique immunologique très sensible appelée « western blot » que je connais bien pour l’avoir utilisée au cours de mes travaux de recherche en biologie en utilisant un deuxième anticorps marqué avec de l’iode radioactif. Pour l’anecdote sans avoir commis la moindre maladresse expérimentale ce fut l’occasion pour moi de me contaminer deux fois la thyroïde avec cet iode radioactif et je n’en suis pas mort.

Il reste tout de même un point qui ne me paraît pas très clair. Combien de cas de grippe à Influenza ont été répertoriés durant cette saison 2019-2020 puisque ce (ou ces) virus n’a pas pu disparaître magiquement pour laisser la place au coronavirus et à lui seul. Il est alors trop facile de nouer une étiquette au gros orteil des morts en inscrivant corona+. Cette dernière remarque me fait douter de la validité des statistiques actuelles. On connaîtra peut-être la contribution de cette grippe à influenza dans celle estampillée coronavirale. Il faudra probablement attendre quelques années, c’est-à-dire quand les politiciens auront oublié leurs décisions stupides de confinement afin que l’on ne soit plus en mesure de les leur reprocher.

Bref, on commence à connaître un peu mieux ce coronavirus. Comme tous les rétrovirus à ARN simple brin, c’est également le cas des Influenza, il a tendance à muter rapidement, un fait qui risque de rendre la mise au point d’un vaccin problématique voire impossible. Heureusement que l’on connaît la bi-thérapie appliquée par le Professeur Raoult et systématiquement utilisée maintenant dans plus de 20 pays du monde … sauf en France à l’exception de l’IHU de Didier Raoult.

Source : https://doi.org/10.1016/j.ijid.2019.08.003 en accès libre.

Et aussi : https://en.wikipedia.org/wiki/Western_blot

Conséquences inattendues ? Les cas de la polio et du Covid-19

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Article de Jim Steele paru sur le site wattsupwiththat.com le 30 mars 2020.

Nous devons considérer les conséquences médicales involontaires des blocages sociaux dans l’espoir d’empêcher la propagation de COVID 19. Les conséquences involontaires sont illustrées par les épidémies de polio passées qui ont laissé certains de mes camarades de classe estropiés. Pour les plus gravement atteints, un ventilateur n’était pas suffisant, il fallait un poumon d’acier pour que les enfants puissent respirer. Le virus de la polio existe probablement depuis des milliers d’années, mais au XXe siècle, de graves épidémies de polio ont commencé. Pourquoi ?

En 1992, le Dr Krause de l’Institut national de la santé a écrit : «Il existe de nombreux exemples d’anciens virus qui ont provoqué de nouvelles épidémies à la suite de changements dans les pratiques humaines et les comportements sociaux. La poliomyélite épidémique est apparue dans la première moitié du XXe siècle lorsque l’assainissement moderne a retardé l’exposition du virus jusqu’à l’adolescence ou à l’âge adulte, période à laquelle elle a provoqué une infection du système nerveux central et une paralysie sévère. Avant l’introduction de l’assainissement moderne, l’infection à poliomyélite était acquise au cours de la petite enfance, période à laquelle elle causait rarement la paralysie mais fournissait une immunité à vie contre l’infection et la paralysie ultérieures de la polio plus tard dans la vie. Ainsi, ce sont l’assainissement et l’hygiène qui ont aidé à prévenir les épidémies de typhoïde mais ont aussi favorisé l’épidémie de polio paralytique. »

En effet, ce sont les personnes les plus riches avec des niveaux de vie plus élevés qui étaient les plus touchées par les épidémies de polio, car leurs enfants avaient été isolés des souches plus douces durant leur prime enfance avec des mesures d’hygiène.

Comme c’est le cas pour tous les virus dont le génome est un ARN simple brin de même polarité dite positive que les ARN messagers (comme c’est le cas pour le coronavirus-19 alors que le génome des virus Influenza HxNy est un ARN simple brin de polarité négative) ils mutent très plus rapidement et il existe différentes souches. Certains provoqueront des effets bénins tandis que d’autres pourraient être mortels. La virulence d’une souche peut dépendre de l’âge et de la santé d’une personne. Il existe plusieurs souches de virus grippal, de sorte que les vaccins sont ajustés chaque année. Trois principales souches de poliovirus ont été identifiées. Les vaccinations ont éradiqué deux types et maintenant des groupes comme le Rotary Club financent des travaux pour éradiquer le type restant présent. L’observation selon laquelle une exposition précoce aux virus de la poliomyélite a fourni une immunité à vie soulève la question de la lutte contre le COVID 19. Dans quelle mesure isoler les personnes les empêche-t-il de devenir naturellement immunisées lorsqu’elles sont infectées par une souche légère?

Plus la population de personnes naturellement immunisées est grande, plus le «coupe-feu» qui empêche la propagation d’une souche plus mortelle est important. Tout comme la distanciation sociale minimise la croissance exponentielle d’une souche mortelle, elle empêche également la croissance exponentielle des personnes naturellement immunisées. Dans l’affirmative, une approche plus ciblée serait peut-être préférable. Notre population âgée est la plus vulnérable et est souvent confinée dans des établissements surpeuplés. Les personnes dont l’état de santé est compromis devraient s’isoler. Nous devons absolument minimiser la propagation à ces personnes vulnérables. Peut-être que disposer d’un hôpital pour se spécialiser en COVID et un autre pour les soins médicaux non-COVID est une bonne stratégie. Il n’est pas judicieux d’arrêter les soins médicaux pour un nombre beaucoup plus grand de personnes souffrant d’autres problèmes graves par peur de propager le COVID 19. Et est-il sage de mettre tout le monde en quarantaine ?

Le fait que de nombreuses personnes ont été testées positives pour le virus COVID 19 mais n’ont présenté aucun symptôme suggère qu’il existe diverses souches légères qui pourraient naturellement conférer une immunité. Ces réactions bénignes sont principalement observées chez les personnes de moins de 50 ans. Cependant, une fois que les cohortes plus jeunes auront acquis l’immunité, elles seront moins vulnérables en vieillissant.

Récemment, dans le New England Journal of Medicine, le Dr Fauci a écrit : «Si l’on suppose que le nombre de cas asymptomatiques ou peu symptomatiques est plusieurs fois plus élevé que le nombre de cas signalés, le taux de létalité peut être considérablement inférieur à 1%. Cela suggère que les conséquences cliniques globales de Covid-19 pourraient finalement être plus proches de celles d’une grippe saisonnière sévère (qui a un taux de létalité d’environ 0,1%) ou d’une grippe pandémique (similaire à celles de 1957 et 1968 dont il a été fait mention sur ce blog) plutôt que une maladie similaire au SRAS ou au MERS, qui ont eu des taux de létalité de 9 à 10% et 36%, respectivement. »

Le Dr John Ioannidis est professeur de médecine, de recherche et de politique de la santé et de science des données biomédicales à la Stanford University School of Medicine, directeur du Stanford Prevention Research Center et codirecteur du Meta-Research Innovation Center de Stanford

Il a écrit un article d’opinion « Un fiasco en devenir » ? Alors que la pandémie de coronavirus s’installe, nous prenons des décisions sans données fiables suggérant une réaction excessive.

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Contrairement au modèle de l’Imperial College suggérant que plus d’un million d’Américains pourraient mourir, Ioannidis a soutenu: «Si nous supposons que le taux de létalité parmi les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 est de 0,3% dans la population générale – une estimation de milieu de gamme de l’analyse du cas « Diamond Princess » – et que 1% de la population américaine est infectée (environ 3,3 millions de personnes), cela se traduirait par environ 10 000 décès. Cela ressemble à un nombre énorme, mais il est enfoui dans le bruit de fond de l’estimation des décès dus à une «maladie saisonnière de type grippal ». Si nous n’avions pas eu connaissance d’un nouveau virus et si nous n’avions pas vérifié les individus avec des tests de PCR, le nombre total de décès dus à une «maladie de type grippal» ne semblerait pas inhabituel cette année. Tout au plus, nous aurions pu remarquer avec désinvolture que la grippe de cette saison hivernale 2019-2020 semble être un peu plus mortelle que la moyenne. Le modèle de l’Imperial College et d’Ioannidis sera testé prochainement, car le nombre de décès par COVID américain s’élevait déjà à 2 871 au 30 mars.

Néanmoins, il sera difficile de déterminer l’efficacité d’un verrouillage de la société si le COVID-19 se comporte comme la grippe. Les infections grippales baissent de façon spectaculaire à partir du mois d’avril. Par rapport au réchauffement saisonnier, un verrouillage peut avoir un effet minimal. Peut-être qu’en inhibant la propagation d’une immunité naturelle, nous pourrions préparer le terrain pour une autre grande vague de COVID 19 l’année prochaine. Ce sont des questions qui doivent être débattues.

Liens. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/1509258

http://polioeradication.org/polio-today/polio-prevention/the-virus/

https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMe2002387

https://www.statnews.com/2020/03/17/a-fiasco-in-the-making-as-the-coronavirus-pandemic-takes-hold-we-are-making-decisions-without-reliable-data/

https://www.kff.org/news-summary/u-s-u-k-shift-covid-19-responses-in-light-of-imperial-college-report-modeling-prevention-strategies-impacts-on-disease-spread/

Pendant 25 ans, en tant que directeur du Campus de terrain dans la Sierra Nevada de l’Université de Californie à San Francisco, Jim Steele a ouvert les yeux et les oreilles d’innombrables étudiants à la magie de la Sierra Nevada en Californie. Dans son premier livre, Landscapes and Cycles, An Environmentalist’s Journey to Climate Skepticism, Steele compare les effets des changements de paysage, des cycles naturels et du changement climatique sur les ours polaires, les baleines, les morses, les pingouins, les grenouilles, les pikas, les papillons et les écosystèmes marins. Bien qu’il soit sage de penser à l’échelle mondiale, toute la faune réagit localement et toutes les régions de la terre se comportent très différemment de ce que pourrait suggérer une statistique moyenne à l’échelle mondiale. Malgré les histoires d’horreur des médias relatives aux calamités du changement climatique, de nombreuses espèces ont bénéficié de ces récents changements en s’adaptant remarquablement beaucoup plus rapidement qu’on ne l’imaginait.

Note. Le taux de mortalité est égal au nombre de morts rapporté à l’ensemble de la population alors que le taux de létalité est le nombre de morts rapporté au nombre de personnes détectées comme séro-positives.

Grippe saisonnière : le gouvernement français dissimule-t-il les statistiques ?

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Selon les dernières statistiques fragmentaires disponibles dans les médias (cf. lien) il y a eu 530 cas graves de grippe saisonnière en France depuis le 4 novembre 2019 ayant nécessité une hospitalisation lourde en réanimation. Cette grippe saisonnière a provoqué la mort de 9 enfants de moins de 15 ans et de 46 autres personnes de plus de 15 ans, soit un total à ce jour de 55 morts. La moitié des cas n’étaient pas vaccinés et 70 % d’entre eux souffraient d’autres pathologies. Il n’existe pas de statistiques relatives aux cas de grippe saisonnière n’ayant pas nécessité d’hospitalisation.

Faut-il que le virus de la grippe saisonnière soit vraiment bénin cette année ? Pour rappel cette grippe saisonnière a tué 12980 personnes en France en 2017-2018 et 8100 personnes en 2018-2019. Le décompte arrêté le 8 mars 2020 (lien) a fait état, toujours en France, au total, de 949 cas de grippe provoquée par le coronavirus ayant provoqué la mort de 16 personnes.

On ne peut que se poser de sérieuses questions sur ces chiffres. Ou bien le gouvernement, animé d’une psychose mortifère pour l’économie, cache la vérité sur la grippe saisonnière pour mettre en exergue le coronavirus, ou bien le virus saisonnier est bel et bien, et exceptionnellement, trop peu dangereux pour qu’on y prête attention.

Comme je ne crois pas en cette deuxième éventualité il y a bien un but caché dans cette psychose mondiale relative au coronavirus. Le système financier mondial repose sur une multitude de bulles qui ne demandaient qu’à éclater. Ce sera chose faite dans les prochains jours ou au mieux les prochaines semaines. Le monde occidental s’acheminera alors vers une très grave crise économique et le nombre de morts provoquées par cette crise à laquelle plus personne ne peut échapper maintenant, depuis les suicides jusqu’aux famines tout simplement, conduira les populations à demander des comptes aux politiciens qui, selon mon point de vue que je ne partage qu’avec moi-même, ont organisé cette psychose qui n’avait absolument pas lieu d’être. Paradoxalement l’Asie et y compris la Chine récupéreront plus rapidement que l’Occident une santé économique satisfaisante. À suivre.

http://www.francesoir.fr/societe-sante/combien-y-aura-t-il-de-morts-de-la-grippe-en-2020

https://web.archive.org/web/20200308035353/https://www.worldometers.info/coronavirus/