ESG global : la fuite vers la ruine

Tous les investisseurs se cassent les dents sur les exigences ESG que doivent respecter les gestionnaires de fonds. Ces gestionnaires sont le premier maillon d’un vaste programme de généralisation de ces critères ESG à l’échelle de la planète tel qu’il a été envisagé lors du récent forum de Davos. Rien n’a été laissé au hasard lors de ce forum : les « élites globales » auront pour mission, c’est maintenant officiel, de détruire le capitalisme de marché libre en instituant un système ESG global. Les conséquences d’une telle décision sont immenses. Les souverainetés nationales seront érodées, les processus démocratiques n’auront plus lieu d’être puisque des règles internationales seront imposées aux gouvernements, les entreprises devront se plier à ces règles et au final ce sont les choix individuels qui seront restreints. Les règles de conformités aux critères ESG étaient jusqu’à cette réunion des élites à Davos traitées au cas par cas. Ce ne sera plus possible si, comme cela a été décidé lors du Forum, il est nécessaire de mettre en place les directives de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), organisme chargé de l’harmonisation des critères ESG et des informations relatives à ces critères au sujet d’une entité industrielle ou commerciale recherchant des investisseurs. Les règles actuelles ne sont pas harmonisées et c’est le rôle de l’ISSB, émanation de l’IFRS (International Financial Reporting Standards) (https://www.ifrs.org/about-us/who-we-are/ ) une fondation dédiée à ce but de standardisation.

Il est clair que les décideurs politiques d’un pays quelconque n’auront plus aucun pouvoir dans leur propre pays puisqu’ils devront se plier aux standards mis en place par l’IFRS et fortement encouragés lors de cette dernière réunion du Forum de Davos. L’idéologie globale fascisante sous-jacente à Davos est très clairement annoncée par les élites internationales. Le patron de l’ISSB, un dénommé Emmanuel Faber, a déclaré, je cite : « nous ne pouvons pas nous contenter de rester au niveau des taxonomies débattues sur le plan régional, car elles dépendent d’un certain consensus politique. Cela devrait changer et il faut viser plus loin que ces taxonomies ». On peut traduire ces propos assez clairement : Faber semble dire qu’il faut instituer un système du haut vers le bas ignorant les frontières nationales et les décideurs politiques locaux rendant ainsi l’idée même de démocratie inopérante.

Cette alliance de facto telle qu’elle se dessine entre les gouvernements et les élites de la finance ne laissera donc que peu de place à la démocratie. Les entreprises qui ne se conformeront pas aux critères ESG seront écartées des investisseurs et ces organismes de régulation imposeront leur loi sur toutes les autres entreprises quelles qu’elles soient. Il s’agit à l’évidence de la mise en place d’un gouvernement mondial. Ce que les élites de Davos ont oublié c’est que seuls 80 % de la population mondiale est concernée par ce projet. Le système totalitaire chinois contrôle déjà l’économie du pays, quant aux autres pays hors ceux dits « occidentaux » , certains d’entre eux en sont encore au système de troc et à moins de décider une mise au pas autoritaire de ces derniers, ce système de respect des critères ESG n’est qu’une élucubration de plus exclusivement « occidentalo-occidentale ». Enfin il est clair que l’élite de Davos oublie les populations et leurs réactions lors de la grave crise économique qui se profile à un horizon rapproché. Il y aura « du sang et des larmes » et ce sang sera peut-être versé par ces élites. Source partielle ZeroHedge

La Commission européenne prépare la chute finale …

Après avoir entériné la politique de « verdissement » européen de l’énergie pour atteindre un bilan neutre en carbone les fonctionnaires de la Commission de Bruxelles continuent sur leur lancée démagogique tous azimuts pour préparer les populations à une plongée dans la misère qui pourrait se concrétiser beaucoup plus rapidement que ces peuples européens ne l’imaginent. Tous les ingrédients sont rassemblés, depuis les économies d’énergie, le futur bannissement des moteurs à combustion interne des automobiles, l’installation massive de moulins à vent pour ne produire qu’une énergie aléatoire, le démantèlement programmé de l’énergie nucléaire, et enfin la production de viande qui tient une grande place dans les esprits de ces fonctionnaires totalement caviardés par le lobby vert qui gravite autour de l’édifice de la Commission.

Les élevages bovin et porcin sont en effet dans le collimateur de ces activistes anti-gaz à effet de serre. La Commission a pondu un rapport détaillée à la fin de l’année 2020 ouvrant la porte à la mise en place de directives entrant dans le cadre de la stratégie « Farm to Fork », ( https://ec.europa.eu/food/farm2fork_en ), comprenez de la ferme à la fourchette. Il s’agit de promouvoir dans l’Union européenne un programme équitable, naturel, renouvelable, respectueux de la santé et compatible avec le respect de l’environnement. On retrouve la réthorique écologiste. Le but de ce programme est d’augmenter la disponibilité en sources alternatives de protéines produites par des végétaux, des bactéries, des algues et des insectes. Le document cité en référence précise sans ambiguïté que les populations devront profondément modifier leurs habitudes culinaires. Finies les entrecôtes, les côtelettes d’agneau, les saucissons et les jambons … Puis dans un deuxième temps fini le lait de vache ou de tout autre mammifère et par voie de conséquence finis les fromages … puisque ces ruminants émettent un terrible gaz à effet de serre qu’est le méthane.

Selon l’organisme non gouvernemental IPIFF (international platform of insects for food and feed) proche de la Commission, il est urgent de développer des aliments préparés à partir d’insectes, il y a en effet pour cet organisme un formidable gisement de création d’emplois dans tous les pays de l’Europe. La production industrielle à grande échelle d’insectes mettra l’Europe à l’abri des importations d’aliments pour animaux (les chiens et les chats, je présume), et à l’abri des difficultés d’approvisionnement qui ont émergé durant l’année 2020 en raison de la pandémie. L’autorité de sureté des aliments a approuvé les insectes comme « nourriture nouvelle » étant considéré qu’il s’agit d »aliments riches en protéines pouvant être facilement produits massivement dans des installations de petite taille. Les insectes sont considérés comme des aliments riches en protéines « renouvelables », il ne fallait pas oublier cette mention très importante. La Commission considère que la baisse violente du niveau de vie de la plupart des Européens prévue en 2021-2022 les préparera à accepter ce type d’aliments. Le Forum économique mondial (WEF) a organisé une propagande pour conditionner les populations à se convertir aux insectes dans leur assiette : https://www.weforum.org/agenda/2019/09/why-disgusted-eating-insects-gnarly-fruit-vegetables/ et aux eaux usées traitées dans leur verre : https://summit.news/2020/12/02/world-economic-forum-encourages-plebs-to-eat-weeds-drink-sewage/ dans le but précis de réduire les émissions de carbone ! J’hallucine : veut nous faire boire des eaux d’égout retraitées …

George Soros est également sur le coup mais pas avec des insectes (il ne doit pas aimer) et il va investir massivement dans la viande synthétique, un bonne occasion pour lui de ramasser un maximum de profits pour financer toutes ses ONGs de l’Open Society qui abondent dans le sens d’une écologisation généralisée de la société européenne. Entre une énergie électrique qui deviendra de plus en plus aléatoire et une nourriture que l’on pourrait qualifier de préhistorique la Commission européenne et le Forum de Davos préparent clairement les peuples européens à reculer de 10000 ans. Puisqu’il y a trop d’êtres humains sur la Terre selon ce même Forum de Davos à quand la promotion de l’anthropophagie ?

Du confinement au « Grand Reset »

Le confinement mis en place au début de la pandémie du coronavirus a accéléré le plan longuement étudié pour établir ce que l’on appelle « le nouvel ordre mondial ». Sous la houlette du Forum Economique Mondial (WEF) les décideurs mondiaux préconisent une « grande réinitialisation » dans le but de créer une technocratie mondiale. Ce n’est pas par hasard que le 18 octobre 2019, à New York, le WEF a participé à « l’événement 201 » lors de l’exercice de pandémie de « haut niveau » organisé par la John Hopkins University ( https://www.centerforhealthsecurity.org/event201/ ).

Cette technocratie à venir implique une coopération étroite entre les chefs de l’industrie numérique et les gouvernements. Avec des programmes tels que le revenu minimum garanti et la santé pour tous, le nouveau type de gouvernance combinera un contrôle sociétal strict avec la promesse d’une justice sociale globale. La vérité, cependant, est que ce nouvel ordre mondial de tyrannie numérique s’accompagne d’un système complet de notation ou crédit social. La République populaire de Chine est le pionnier de cette méthode de surveillance et de contrôle des individus, des entreprises et des entités socio-politiques.

Pour l’individu, son identité se réduit à une application sur son téléphone cellulaire ou une puce qui enregistre presque toutes les activités personnelles. Afin d’obtenir quelques droits individuels, et que ce soit uniquement pour se rendre à un certain endroit, une personne doit trouver un équilibre entre ces privilèges apparents et sa soumission à un ensemble de réglementations qui définissent en détail ce qu’est un « bon comportement » considéré comme bénéfique pour l’humanité et l’environnement. Par exemple, lors d’une pandémie, ce type de contrôle s’étendrait de l’obligation de porter un masque et de pratiquer la distanciation sociale à des vaccinations spécifiques pour postuler à un emploi ou pour voyager.

C’est, en somme, un type d’ingénierie sociale qui est à l’opposé d’un ordre spontané ou de développement. Comme l’ingénieur en mécanique avec une machine, l’ingénieur social – ou technocrate – traite la société comme un objet. Différent des suppressions brutales par le totalitarisme des temps anciens, l’ingénieur social moderne essaiera de faire fonctionner la machine sociale toute seule selon sa conception. À cette fin, l’ingénieur social doit appliquer les lois de la société comme l’ingénieur en mécanique suit les lois de la nature. La théorie comportementale a atteint un stade de connaissance qui rend possible les rêves d’ingénierie sociale. Les machinations de l’ingénierie sociale ne fonctionnent pas par force brute, mais subtilement par petites touches.

Dans l’ordre envisagé par la Grande Réinitialisation, l’avancement de la technologie ne vise pas à servir l’amélioration des conditions du peuple mais à soumettre l’individu à la tyrannie d’un État technocratique. Le fait que « Les experts savent mieux » est la seule justification.

L’agenda

Le plan pour une refonte du monde est l’idée d’un groupe d’élite d’hommes d’affaires, de politiciens et de leur entourage intellectuel qui se réunissaient à Davos, en Suisse, en janvier de chaque année. Créé en 1971, le Forum économique mondial est depuis lors devenu un événement méga-mondial. Plus de trois mille dirigeants du monde entier ont assisté à la réunion en 2020. Sous la direction du WEF, l’ordre du jour de la grande réinitialisation indique que l’achèvement de la transformation industrielle actuelle nécessite une refonte en profondeur de l’économie, de la politique et de la société. Une telle transformation globale nécessite la modification du comportement humain, et donc le « transhumanisme» fait partie du programme.

La grande réinitialisation sera le thème de la cinquante et unième réunion du Forum économique mondial de Davos en 2021. Son ordre du jour est l’engagement à faire avancer l’économie mondiale vers « un avenir plus juste, durable et résilient ». Le programme appelle à « un nouveau contrat social » centré sur l’égalité raciale, la justice sociale et la protection de la nature. Le changement climatique nous oblige à « décarboner l’économie » et à mettre la pensée et le comportement humains « en harmonie avec la nature ». L’objectif est de construire « des économies plus égalitaires, inclusives et durables ». Ce nouvel ordre mondial doit être mis en œuvre « d’urgence », affirment les promoteurs du WEF, et ils soulignent que la pandémie « a mis à nu la non-durabilité de notre système » qui manque de « cohésion sociale ».

Le grand projet de réinitialisation du WEF est l’ingénierie sociale au plus haut niveau. Les partisans de la réinitialisation soutiennent que l’ONU n’a pas réussi à rétablir l’ordre dans le monde et n’a pas pu faire avancer avec force son programme de développement durable – connu sous le nom d’Agenda 2030 – en raison de sa manière bureaucratique, lente et contradictoire de travailler. En revanche, les actions du comité d’organisation du Forum économique mondial sont rapides et intelligentes. Lorsqu’un consensus est défini, il peut être mis en œuvre par l’élite mondiale partout dans le monde.

Ingénierie sociale

L’idéologie du Forum économique mondial n’est ni de gauche ni de droite, ni progressiste ou conservatrice, elle n’est pas non plus fasciste ou communiste, mais purement technocratique. En tant que tel, il comprend de nombreux éléments des idéologies collectivistes antérieures. Au cours des dernières décennies, le consensus s’est dégagé lors des réunions annuelles de Davos selon lequel le monde a besoin d’une révolution et que les réformes ont pris trop de temps. Les membres du WEF envisagent un bouleversement profond à court terme. Le laps de temps devrait être si bref que la plupart des gens se rendront à peine compte qu’une révolution est en cours. Le changement doit être si rapide et si dramatique que ceux qui reconnaissent qu’une révolution est en train de se produire n’ont pas le temps de se mobiliser contre elle.

L’idée de base de la Grande Réinitialisation est le même principe que celui qui a guidé les transformations radicales, depuis la révolution française jusqu’aux révolutions russe et chinoise. C’est l’idée du rationalisme constructiviste incorporé dans l’État. Mais des projets comme la Grande Réinitialisation laissent sans réponse la question de savoir qui dirigera l’État supranational. L’État lui-même ne règle rien, c’est un instrument de pouvoir. Ce n’est pas l’État abstrait qui décide, mais les dirigeants de partis politiques spécifiques et de certains groupes sociaux. Les régimes totalitaires antérieurs avaient besoin d’exécutions massives et de camps de concentration pour maintenir leur pouvoir. Aujourd’hui, avec l’aide des nouvelles technologies, on pense que les dissidents peuvent facilement être identifiés et marginalisés. Les non-conformistes seront réduits au silence en disqualifiant leurs opinions divergentes comme étant moralement méprisables.

Les confinements de 2020 offrent peut-être un aperçu du fonctionnement de ce système. Le verrouillage a fonctionné comme s’il avait été orchestré – et peut-être l’était-il. Comme s’ils suivaient un seul commandement, les dirigeants des grandes et des petites nations – et à différents stades de développement économique – ont mis en œuvre des mesures presque identiques. Non seulement de nombreux gouvernements ont agi à l’unisson, mais ils ont également appliqué ces mesures sans se soucier des conséquences horribles d’un confinement mondial. Des mois de chaos économique ont détruit la base économique de millions de familles. Parallèlement à la distanciation sociale, le confinement a produit une immense quantité de personnes incapables de prendre soin d’elles-mêmes. Premièrement, les gouvernements ont détruit les moyens de subsistance, puis les politiciens se sont présentés comme les sauveurs. La demande d’assistance sociale n’est plus limitée à des groupes spécifiques, mais est devenue un besoin des masses. Autrefois, la guerre était « la santé de l’État » ( https://www.panarchy.org/bourne/state.1918.html ). Maintenant, c’est la peur de la maladie. Ce qui nous attend, ce n’est pas le confort apparent d’un État-providence bienveillant et complet avec un revenu minimum garanti et des soins de santé et une éducation pour tous. Le confinement et ses conséquences ont apporté un avant-goût de ce qui est à venir : un état permanent de peur, un contrôle comportemental strict, des pertes massives d’emplois et une dépendance croissante à l’égard de l’État.

Avec les mesures prises à la suite de la pandémie de coronavirus, un grand pas en avant pour réinitialiser l’économie mondiale a été franchi. Sans résistance populaire, la fin de la pandémie ne signifiera pas la fin du confinement et de la distanciation sociale. Pour le moment, cependant, les opposants au nouvel ordre mondial de la tyrannie numérique ont toujours accès aux médias et aux plates-formes pour protester. Pourtant, le temps presse. Les auteurs du nouvel ordre mondial ont senti le danger. Déclarer le coronavirus une pandémie s’est avéré utile pour promouvoir le programme de leur grande réinitialisation. Seule une opposition massive peut ralentir et arrêter finalement l’extension de la prise de pouvoir de la technocratie tyrannique en plein essor.

Article du Docteur Antony P. Mueller, professeur d’économie. Source : https://mises.org/profile/antony-p-mueller , illustration domaine public.

Commentaire de votre serviteur. Les bras droits du WEF sont l’Organisation des Nations-Unies dont on fête le 75e anniversaire en cette fin d’année et aussi, et surtout, toutes les administrations satellites de ce « machin » comme le disait très justement de Gaulle sans humour. Il se trouve (par hasard) que 54 satellites de l’ONU ont leur siège à Genève, Suisse où se trouve par exemple l’émanation de la World Meteorogical Organization qu’est l’IPCC plus connue par les francophones sous l’acronyme de GIEC. On y trouve aussi l’OMS (World Health Organization) l’OMM, organisation météorologique mondiale, l’Organisation mondiale du commerce (WTO), le Haut commissariat aux réfugiés (UNHCR), un service de liaison particulier de l’ONU de coordination des affaires humanitaires, l’International Computing Center, l’international Telecommunication Union (source unog.ch) … Le siège du WEF (World Economic Forum aussi appelé Club de Davos) se trouve à Cologny, la commune la plus riche du canton de Genève, faisant face à cette ville de l’autre côté du Léman. Hasard aussi de la géographie ? Pour tous ces fonctionnaires internationaux la station de sport d’hiver de Davos ce n’est pas très loin, on n’est pas vraiment obligé de s’y rendre en jet privé … Apres avoir lu et relu cet article car j’avais de la peine à croire en la justesse des propos de Mueller, je ne peux plus analyser tout ce que j’entends ou lit comme avant. Et il m’arrive d’avoir de véritables frissons en constatant la naïveté de tous ces commentateurs qui croient avoir découvert la réalité du temps présent et finalement perdent leur énergie en refusant de reconnaître cette réalité que décrit le Docteur Mueller avec une précision glaçante.

Quand les multinationales se font les chantres de l’écologie

En 2019 comme jamais auparavant, les grandes entreprises internationales ont garanti qu’elles allaient changer, afin de mieux préserver l’environnement. Mais la vérité des chiffres alimente le doute. À côté des gouvernements, elles sont sur le banc des accusés. A la COP25 à Madrid, comme à chaque grande conférence climatique, les grévistes du climat et les ONG s’en prennent aux multinationales. À celles qui polluent. À celles qui ne changent pas. Et à celles qui, en plus, s’immiscent dans les discussions sur la transition écologique.

Pourtant, à chaque occasion, et cette année avec une intensité encore jamais observée, les plus grandes entreprises de la planète ont pris des engagements, volontaires, collectifs et, nous disent-elles, décisifs.

EasyJet qui compense l’entier du CO2 émis par ses centaines d’avions. Les géants de l’énergie Eni et Repsol qui visent la neutralité carbone. Total qui investit 400 millions de dollars dans la recherche de technologies propres. Glencore qui prend (un peu) ses distances avec le charbon. Nestlé ou Coca-Cola qui s’engagent pour la réduction de la pollution plastique… La liste serait sans fin. Ce ne sont là que quelques exemples, parmi les centaines d’annonces formulées ces derniers mois.

Des patrons militants

Mais désormais, les multinationales ne se contentent pas de promettre d’adapter leur modèle. Leurs patrons se transforment aussi, en quelques occasions, en militants écologistes. En témoigne cette lettre ouverte, publiée à l’ouverture de la COP25 début décembre. Signée par une centaine de dirigeants (Google, Nestlé, ABB, Aon, Tata, Citigroup, Apple et bien d’autres), elle presse les Etats-Unis de respecter les engagements pris lors de l’Accord de Paris. «Rester dans cet accord va renforcer notre compétitivité […] et mener à la création de nouveaux emplois, écrivent-ils. En devenant un objectif à long terme, cet accord est aussi un encouragement aux investissements. Il soutient les innovations qui visent à réduire les émissions».

Des paroles. Et les actes? Démêler le vrai du greenwashing, là est désormais toute la difficulté. «La question n’est pas de savoir si la transition a commencé, mais à quel rythme elle a lieu», intervient Dominic Waughray. Responsable des initiatives environnementales au sein du World Economic Forum (WEF), il répond dans la foulée: «Pas assez vite».

« On s’attaque toujours aux mêmes noms. Pourtant, certaines entreprises ont vingt ans d’avance sur les gouvernements » selon Suren Erkman, Professeur à l’UNIL, Université de Lausanne.

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Il faut dire que les chiffres à disposition alimentent le doute sur la réelle volonté de changement des multinationales. D’abord, depuis 2015 et un Accord de Paris censé être historique pour parvenir à limiter la hausse de la température à +1,5 degré, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 4% autour du globe. Deuxième exemple: la production de plastique. En 2017, elle a progressé de 4% elle aussi, mais en seulement un an.

Autre bilan mitigé, apparu, cette fois, dans une étude conjointe du WEF et du Boston Consulting Group : sur les millions d’entreprises en activité, elles ne sont que 7000 à communiquer sur leurs émissions de CO2. Et un quart seulement de ces 7000 exceptions s’est fixé des objectifs de réduction. Et seul un huitième s’y attelle effectivement année après année.

Des classements pour dénoncer

Mais cette liste de désillusions ne se limite pas aux statistiques. Il y a par exemple ce mémo interne de l’association patronale Business Europe, daté de septembre 2018. Dans ce courrier d’une page, qui n’était pas destiné à être rendu public, on rappelle aux lobbyistes de Bruxelles les bases stratégiques de la communication sur l’écologie: «Réagir positivement à toute déclaration politique tant qu’elle n’est pas suivie d’une loi.» Ou encore: utiliser «les arguments habituels» qui consistent à affirmer que l’UE seule ne peut pas réduire les émissions globales et que de nouvelles contraintes sont inutiles si le reste du monde ne s’y met pas.

En face, les contre-attaques se multiplient. L’année 2019 aura aussi été celle des classements de pollueurs. En octobre par exemple, l’organisation Break Free From Plastic a dressé la liste des plus grands producteurs de déchets plastiques. Avec une méthodologie aussi originale que symbolique puisque son classement est le résultat d’une grande journée de collecte organisée dans 50 pays. Le podium? Coca-Cola, avec 11 732 déchets recensés, arrive loin devant Nestlé (4846) et Pepsico (3362).

«On s’attaque toujours aux mêmes noms, observe Suren Erkman, professeur d’écologie industrielle à l’Université de Lausanne. Pourtant, certaines entreprises ont vingt ans d’avance sur les gouvernements. De grandes marques occidentales en font par ailleurs beaucoup plus que certains groupes asiatiques très polluants, qui sont parfois des entreprises publiques et qui subissent beaucoup moins de pression pour réduire leur impact sur l’environnement.»

Ainsi, le Climate Accountability Institute place Saudi Aramco, Gazprom, Petrochina ou Coal India aux côtés des bien connus Exxon, Chevron et Royal Dutch Shell, dans son classement des vingt plus grands pollueurs. Ils ont émis, à eux seuls, 35% du total des émissions de CO2 au cours de ces cinquante dernières années.

La caution Mark Carney

Doit-on pour autant se décourager? «Le changement est en cours, croyez-moi!» Si Dominic Waughray est confiant, c’est parce qu’il observe que les rouages de l’économie – le système politico-financier – sont en train de changer. Et il ne parle pas des fonds de placement estampillés verts qui se constituent par opportunisme. Mais des grandes institutions officielles. Il prend l’exemple de la nomination récente de Mark Carney au poste d’envoyé spécial des Nations unies pour le climat. L’ancien banquier central canadien «est quelqu’un de très respecté et de très écouté, c’est un signal important», se félicite Dominic Waughray. L’ONU donc, mais aussi le FMI, les banques centrales, les grands investisseurs, les caisses de pension… Toutes ces entités vont tôt ou tard imprimer le rythme du changement.

Même les agences de notation s’y mettent. Moody’s a par exemple lancé cet automne le CTA, pour Carbon Transition Assessments. C’est un système de notes allant de 1 à 10 et qui permet d’évaluer le risque couru par une entreprise dans la transition en cours. Début novembre, Tesla s’est publiquement félicitée d’avoir obtenu un 1, la meilleure notation qui soit. C’est en quelque sorte une reconnaissance pour avoir contribué à faire de la voiture électrique un véhicule désirable. Désormais, un peu grâce à Tesla, tout constructeur digne de ce nom doit proposer de l’électrique dans sa gamme de produits.

« Il faut des leaders de ce mouvement. Si 20% de chaque secteur avance vers une économie zéro carbone, le reste va devoir suivre » selon Dominic Waughray, WEF

«Il faut des leaders de ce mouvement, reprend Dominic Waughray. C’est ce genre d’entreprises qui doivent être soutenues dans leur démarche. Si 20% de chaque secteur avance vers une économie zéro carbone, le reste va devoir suivre». Dans un autre domaine, il évoque Danone ou Ikea, deux entreprises très visibles et exposées, parce que directement confrontées au grand public.

La société civile et les groupes de pression, justement, sont-ils trop pressés? «Certaines activités sont hautement stratégiques et ne peuvent pas être abandonnées abruptement« , répond Suren Erkman. Total ne peut pas délaisser le fossile du jour au lendemain. « Ce serait se faire harakiri. En revanche, ils peuvent rapidement améliorer leurs procédés actuels, par exemple par la capture, le stockage ou la réutilisation du CO2». Il ajoute: «Les chaînes d’approvisionnement mondialisées sont extrêmement complexes. Il faut du temps pour les adapter».

Mais « celles qui ne commencent que maintenant sont clairement responsables d’avoir trop attendu « , ajoute Pierrette Rey, porte-parole de WWF Suisse. « Plus on attend, plus les mesures à prendre seront douloureuses». Pour autant, son organisation n’est pas toujours, comme on pourrait le supposer, dans la confrontation. «Cela dépend des entreprises, mais nous estimons qu’il est souvent plus efficace d’engager le dialogue et de nouer des partenariats». En Suisse, l’ONG a mis en place des programmes avec une dizaine d’entreprises, dont Coop, Migros, Emmi, Swisscom ou encore le groupe de restauration SV Group. «Nous conservons, précise Pierrette Rey, le droit absolu de critiquer publiquement le non-respect des engagements qui auraient été pris».

Des menaces sonnantes et trébuchantes

Mais la dénonciation ne suffit plus. L’environnement n’est plus un thème alternatif ou un moyen de préserver sa réputation. C’est devenu un enjeu économique et financier. Il y a même un chiffre pour cela : le coût des risques climatiques est estimé à 1000 milliards de dollars. Dépréciations d’actifs, assurances climatiques, tarification des émissions de CO2, mais aussi, plus directement, élévation des températures, dégâts sur des installations, sécheresses, inondations… La liste des menaces sonnantes et trébuchantes est désormais suffisamment longue pour convaincre les grandes entreprises de l’urgence de changer.

Le groupe suisse ABB, spécialiste de l’automatisation industrielle, est en bonne position pour observer la transition qui s’opère. «Presque 60% de notre chiffre d’affaires est lié à des équipements qui visent directement à réduire les effets sur l’environnement, par exemple pour améliorer l’efficacité énergétique de nos clients», commence par chiffrer Michael Cooke, responsable de la durabilité au sein du groupe. Pour ABB, l’écologie, ou plus précisément les économies d’énergie, c’est un argument de vente. «Nous convainquons nos clients que changer de modèle, réaliser des analyses de performance et mettre en place des processus de fabrication plus efficients, c’est économiquement intéressant. Et ça l’est encore davantage si l’on va plus vite que la réglementation», poursuit Michael Cooke.

«Nous pourrions en faire davantage, il faudrait aller plus vite, conclut-il. Tout le monde n’est pas prêt à entendre que la transition est vraiment lancée. Mais personne ne peut plus s’en cacher !»

Article paru dans le quotidien en ligne Le Temps (Genève).

Commentaire. On voit, dans ce plaidoyer pour une action concertée et volontariste pour préserver le climat, la patte de Davos. Le graphique en est une illustration puisqu’il a été publié par le World Economic Forum. La Suisse, avec son système bancaire encore très opaque contrairement à ce que les démocraties européennes croient, veut apparaître comme le bon élève qui donnera l’exemple aux autres pays de l’UE. La ville de Genève accueille diverses organisations onusiennes dont l’IPCC, la Suisse est donc à la première place pour être un acteur important de ce projet mondialiste consistant à rançonner le manant sous prétexte qu’il faut sauver le climat et au passage toutes les entreprises multinationales réaliseront de confortables bénéfices. Cet article est un très bel exemple de propagande que j’ai tenu à inclure dans mon blog, sans en avoir demandé l’autorisation à la direction du Temps, étant entendu que mon blog est gratuit et qu’en aucun cas je n’enfreins les règles admises par le milieu journalistique.

 

À Davos il fait froid mais c’est à cause du réchauffement climatique !

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L’élite financière et politique transnationale ploutocratique sous la houlette des Rothschild et du Club de Bilderberg – il est important de le rappeler ici – se réunit cette semaine à Davos comme chaque année pour faire progresser le grand projet de mise en place d’un gouvernement totalitaire mondial et l’un des prétexte utilisé par cet organisme dont le quartier général (c’est le terme qui convient) est situé à Genève comme d’ailleurs l’IPCC est le réchauffement global du climat d’origine humaine qui terrifie les populations. Ces dernières deviennent alors plus malléables et elles feront ce que cette élite leur dira de faire pour sauver la planète, la biodiversité, les glaciers, les grenouilles et les ours blancs. Sauver l’humanité ou du moins voir ses conditions de vie quotidienne améliorées n’est pas inclus dans l’agenda de cette élite.

Cette escroquerie « climatique » planétaire est basée sur des arguments contestés par la communauté scientifique et également par certains politiciens immédiatement taxés de populisme mais aussi par les populations également honnies par les milieux politiques « bon chic-bon genre » et deux exemples sont dans toutes les mémoires. Donald Trump élu par la population de l’Amérique profonde s’est assis sur le traité sur le climat de Paris. Macron, le président français, a voulu insister sur la transition énergétique de la France et il a récolté une révolte populaire venant elle aussi de la France profonde et non pas des quartiers bourgeois de Paris. Aux USA, pays où près de 100 millions de personnes ont des difficultés pour simplement vivre et en France où 12 millions de personnes ont également des difficultés à boucler leurs fins de mois, mettre la main à la poche pour « sauver » le climat est pour ces populations tout simplement une insulte relevant du plus profond mépris de la classe politique pour cette classe moyenne qui se paupérise implacablement.

Les Etats-Unis regorgent de pétrole, de gaz et de charbon, pourquoi changer le paysage énergétique du pays ? La France regorge de centrales nucléaires qui n’émettent aucun gaz supposé perturber le climat, alors pourquoi mettre en place une transition énergétique coûteuse et inutile pour sauver ce climat ? Les Gilets jaunes, habités par une sagesse populaire que l’on ne peut pas contester, ont bien compris que le gouvernement les prenait pour des quantités négligeables, et négligées et pour eux la protection du climat est le cadet de leurs soucis.

Macron et Trump ne feront pas le déplacement à Davos : il y fait trop froid en raison du réchauffement climatique !

Mais dans cette station de sports d’hiver ultra-huppée on parlera des risque environnementaux, thème central de cette réunion : mise à mal de la biodiversité, évènements météorologiques extrêmes, échec des politiques « climatiques », désastres provoqués par l’homme et désastres naturels. Les vrais désastres provoqués par l’homme sont les décisions stupides prises par les politiciens pour satisfaire les lobbys gravitant autour de la problématique du climat car il y a gros à gagner … Il fait froid en Europe et surtout à Davos à cause du réchauffement du climat.

Source partielle et illustration : The Guardian

La propagande « réchauffiste » dans tous ses états !

C’est un papier paru dans la revue Climatic Change – il fallait y penser – appartenant au groupe d’éditions scientifiques Springer qui nous rappelle, si on n’est pas encore convaincu, que le climat va inexorablement se réchauffer. L’étude réalisée sous la direction du Docteur Alan F. Hamlet de l’Université catholique privée Notre-Dame dans l’indiana s’est focalisée sur l’évolution des températures dans cet Etat et ses voisins du Middle-West américain. Comme on peut le constater la tendance de l’évolution des températures moyennes depuis 1910 n’est pas vraiment évidente :

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On ne peut que noter, comme pourraient le dire les acteurs des marchés financiers, une certaine « volatilité » depuis le début des années 2000 en raison des phénomènes El Nino. Calculer une régression sur ces données ne signifierait strictement rien et ceci d’autant plus qu’il s’agit de moyennes de températures comparées à une autre moyenne de températures de « référence » dont il n’est jamais fait mention avec précision, pour faire ressortir un écart par rapport à la normale, donc un peu (beaucoup) n’importe quoi. Calculer des différences de moyennes par rapport à d’autres moyennes de température n’a strictement aucune signification thermodynamique. C’est dire à quel point d’indigence intellectuelle et scientifique sont arrivés les climatologues grassement payés par les contribuables de tous les pays et pas seulement les familles des étudiants de l’Université Notre-Dame !

Puis les auteurs de l’étude, probablement non satisfaits des résultats de leurs compilations « températuresques » ont ensuite superposé aux observations les prédictions des modèles dits RCP, acronyme de Representative Concentration Pathways, qui se basent sur l’effet de serre, bien connu des auteurs climatologues, du gaz carbonique provenant de l’usage immodéré par les bipèdes peuplant par trop la planète de combustibles fossiles en tous genres, solides, liquides ou gazeux, c’est selon. Et alors on ne peut que constater que c’est donc bien du grand n’importe quoi. Trente-et-un modèles prédictifs (Nostradamus aurait probablement fait bien mieux) ont été compilés selon deux scénarios :

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Soit le monde entier, et pas seulement l’Indiana, se serre la ceinture énergétique et alors peut-être (puisqu’il s’agit de modèles qui n’ont encore jamais été vérifiés) la température, bien que continuant à augmenter se stabilisera autour de + 3,31 °C de plus qu’aujourd’hui vers 2100 – admirez la précision au centième de degré près – soit au contraire rien n’est décidé sur le plan mondial et alors ce sera l’enfer : 6,45 °C de plus toujours au centième de degré près !

Dans ces conditions il y aura probablement en 2100 des cocotiers à Indianapolis et la région sera recouverte d’une épaisse forêt tropicale ! Force est de constater que toutes ces prédictions relèvent du plus extravagant délire … Le pire est que la semaine prochaine à Davos le climat sera au centre des discussions entre politiciens, banquiers et affairistes de tout poil et il ressortira de cette réunion réservée aux « élites » mondiales qu’il faudra encore plus appauvrir le peuple pour sauver le climat. C’est vraiment du très, très grand n’importe quoi …

Lien et illustrations : https://doi.org/10.1007/s10584-018-2309-9 via le site de P. Gosselin notrickszone.com

Climat. Le Forum de Davos maintient la pression : retour du « Hockey Stick »

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J’ai pris soin d’enregistrer le lien du document émanant du WEF (World Economic Forum) alias Forum de Davos toujours au sujet du changement climatique d’origine humaine pour ne pas faire nerveux certains de mes lecteurs. Il faut maintenir la pression sur les esprits en particulier sur ceux des politiciens et des financiers car il y a très gros à gagner. Et ce n’est pas un hasard si cette institution basée à Genève comme l’IPCC continue sa propagande presque obscène sur ce sujet en se référant d’ailleurs à des documents qui n’ont rien de scientifique (voir les liens). Les contribuables et consommateurs de kWh apprécieront en constatant que leur consommation d’énergie va leur coûter toujours plus et qu’ainsi ils contribuent en silence à l’enrichissement des riches, eux les pauvres qui n’ont pas droit à la parole. Voici donc la traduction mot pour mot de ce nouveau pamphlet paru le 20 décembre 2017 en liaison avec le site Business Insider qui s’appuie sur une publication récente dans le périodique scientifique Nature que je n’ai pas pris la peine d’aller lire, me limitant à lire quelques-uns des 485 articles scientifiques publiés en 2017 qui nient toute cause humaine dans ce réchauffement que pourtant le Forum de Davos continue à mettre en avant ainsi que la presse main-stream.

« La Terre se réchauffera bien au delà de la limite cruciale fixée par l’Accord de Paris à ne pas dépasser »

« Il y a 2 ans le monde s’est réuni à Paris pour signer un accord remarquable dans le but de mettre un terme à l’augmentation dangereuse de la température. Pourtant une récente étude du groupe de recherche indépendant Climate Tracker nous sommes très loin de la voie permettant de satisfaire le but de l’accord de Paris. Cet accord pousse les nations à diminuer leurs émissions de carbone et de méthane afin d’éviter que la température globale de la Terre augmente de plus de 2°C par rapport aux valeurs préindustrielles. Chaque pays a donc soumis son programme de réduction de ses émissions qui font que l’atmosphère emprisonne plus de chaleur. Mais si tous les signataires remplissent leurs objectifs – et c’est un gros « si » – les températures augmenteront tout de même de 3,2°C par rapport à ces températures préindustrielles à la fin du XXIe siècle selon le dernier rapport de Climate Tracker (voir les liens en fin de billet).

Le Président Trump s’est engagé à retirer les USA de l’Accord de Paris invoquant qu’il nuirait à l’industrie américaine et si les Etats-Unis se retirent de cet accors ce sera le seul pays au monde à le faire.

Qu’est-ce qui pourrait arriver si la planète dépasse la limite de 2°C ?

Selon l’IPCC (lien) si l’augmentation de température dépasse 2 degrés les risques liés au climat comme les incendies, la montée du niveau des océans et les catastrophes agricoles augmenteront. Cette limite de 2°C fut établie en 1970 par un économiste et non pas un climatologue et cette étude (lien) a prouvé son utilité en ralliant la communauté internationale. D’autre part les scientifiques ont insisté sur le fait que des émissions continues pourraient conduire à la fonte totale des glaces du Groenland (lien) au cours des prochains siècles ce qui conduirait à une montée de 7 mètres du niveau des océans submergeant des villes comme New-York ou Miami. Dans certaines régions une augmentation des températures de 2°C pourrait diminuer le rendement des cultures de 25 % et tous ces effets s’accroissent à mesure que la température augmente. Il faut cependant noter que la modélisation du climat est un processus très complexe et qu’en conséquence tous ces effets sont probables mais pas absolument certains.

L’éventuel renoncement des USA aux accords de Paris augmenterait la température globale de 0,3 degrés, toujours selon l’étude de Climate Tracker aux alentours de l’année 2100. Ce rapport note aussi qu’en dépit d’une diminution des émissions de CO2 ces dernières années il est trop tôt pour considérer que les émissions globales ont atteint leur maximum. Cette étude table sur une augmentation des gaz à effet de serre de 9 à 13 % au cours de la décennie 2020-2030 en se basant sur les tendances actuelles. Pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris il faut que d’ici 2020 ce pic soit atteint et qu’ensuite les émissions chutent rapidement.

malgré tout il y a quelques signes positifs. Climate Tracker considère que les politiques énergétiques décidées en 2017 permettent de réduire dès aujourd’hui les prédictions d’augmentation de la température de 0,2 degrés par rapport aux prédictions de 2016. L’Inde et la Chine ont déjà pris des engagements dans ce sens. Néanmoins Climate Tracker constate qu’au cours de la décennie 2020-2030 les émissions de l’Inde et de la Chine augmenteront respectivement de 7 et 51 %. Et ce rapport note enfin que la modélisation climatique est un travail complexe qui comporte une très grande marge d’erreurs. Enfin une étude paru récemment dans la revue Nature (lien) précise que le monde sera plus chaud de 15 % en 2100 que les prévisions de l’IPCC ne le prétendent alors que les travaux de l’IPCC ont servi de base aux Accords de Paris. Ce qui signifie que l’ensemble de l’humanité devra réduire ses émissions encore plus rapidement pour éviter de dépasser le seuil arrêté par les Accords de Paris sur le climat. »

Illustration : figurant dans ce document du WEF dont je n’ai pas pu retrouver l’origine (peut-être issue de l’article de Nature, voir le doi) … Le retour du Hockey Stick !

Source et autres liens :

https://www.weforum.org/agenda/2017/12/earth-will-likely-warm-way-beyond-the-crucial-tipping-point-that-the-paris-agreement-was-meant-to-avoid-634d280d-d2fb-4714-8274-ea952badb08c?utm_content=buffer927ef&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

http://climateactiontracker.org/assets/publications/briefing_papers/CAT_2017-11-15_Improvement-in-warming-outlook.pdf

http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg2/ar5_wgII_spm_en.pdf

http://pure.iiasa.ac.at/365/1/WP-75-063.pdf

http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg2/ar5_wgII_spm_en.pdf

http://www.businessinsider.com/climate-may-be-15-warmer-than-previously-thought-by-2100-2017-12

doi : 10.1038/nature24672

Quand le Forum de Davos alias World Economic Forum fait de la propagande … ça vaut de l’or !

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En collaboration avec l’Environmental Defense Fund (EDF, http://www.edf.org) le World Economic Forum (WEF), organisme basé à Genève, a passé en revue tous les effets de la consommation outrancière d’énergie de l’humanité produisant donc du CO2 sur l’état de la planète Terre et c’est presque une énumération à la Prévert. Pour le WEF il y a déjà 4 signaux alarmants et quasi irréversibles qui vont accélérer le climat vers la fournaise : la disparition de la banquise arctique, la fonte des glaces du Groenland, la désintégration de la glace de l’Antarctique ouest et la mort des coraux.

1. Pour ce qui est de la banquise arctique les propagandistes zélés du WEF auraient pu revoir leur copie : entre 2007 et 2017 la surface moyenne de la banquise a augmenté de 15 % et son volume de 2000 km-cube (doi : 10.1002/jqs.2929). Pas de commentaire.

2. La fonte des glaces du Groenland ? Ce n’est plus qu’un souvenir de mauvais goût puisque les glaciers recommencent à avancer depuis 5 ans et les températures sont anormalement basses comme par exemple à la station scientifique de Summit (voir un précédent billet sur ce blog).

3. La désintégration de la couche de glace dans l’Antarctique Ouest ? C’est un phénomène naturel dont la cause est essentiellement l’activité volcanique sous-glaciaire. Pour le reste du Continent Antarctique l’augmentation de la masse de glace est continue depuis plus de 100 ans et seulement ces dix dernières années le volume de glace a globalement augmenté de plus de 123 gigatonnes par an. Dans l’ensemble cette augmentation du volume de glace antarctique a conduit à une baisse du niveau des océans de 0,02 mm par décennie contrairement à ce que la propagande « réchauffiste » encouragée par le WEF affirme (source : 10.5194/cp-13-1491-2017).

4. La disparition des coraux ? C’est aussi une vue de l’esprit quand on relie ce phénomène à un changement du climat. En effet les coraux qui blanchissent subissent une attaque virale qui a été bien identifiée et caractérisée par des biologistes de l’Université de l’Oregon (voir sur ce blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2013/09/13/rechauffement-climatique-non-un-virus/ ).

Les points de « basculement » répertoriés par le Forum de Davos pour le plus long terme ont requis de l’imagination car rien n’échappe au « réchauffement climatique d’origine humaine ».

1. Perturbation « irréversible » des courants océaniques. Selon l’étude citée par le WEF la perturbation qui est déjà en cours au niveau du gyre sub-polaire de la Mer du Labrador (voir le billet sur ce blog du 7 décembre 2017) conduirait à une augmentation significative du niveau de l’Océan Atlantique le long de la côte est des USA … Pourquoi pas jusqu’à submerger l’île de Manhattan pendant qu’on y est ? L’article que j’avais cité en référence au sujet de la modification de l’intensité du Gulf Stream ne fait nullement mention d’un tel évènement. Le WEF, qui naturellement ne cite pas ses sources autres que l’EDF ( Environmental Defense Fund), en profite pour glisser une bonne couche de mensonges pour bien effrayer les populations.

2. Dégagement de méthane depuis les hydrates dans la profondeur des océans. Le WEF constate que ce processus pourra prendre peut-être un millier d’années pour se concrétiser, pas de commentaire …

3. Anoxie des océans. Idem pour le phosphate rejeté dans la mer par les eaux de ruissellement et provenant des engrais agricoles, la prolifération d’algues risquant d’asphyxier les océans n’est pas non plus pour demain. Il est tout de même intéressant de noter que le WEF en profite pour culpabiliser le monde agricole qui utilise des engrais : c’est potentiellement mauvais pour les océans donc aussi pour le climat qui, se réchauffant, accélérera le lessivage des terres agricoles en raison de précipitations plus abondantes. À n’y rien comprendre puisque les algues dégagent de l’oxygène par photosynthèse et plus il y a de CO2 disponible plus la photosynthèse est active.

Viennent ensuite trois points encore incertains : la mort de la forêt amazonienne, la mort des forêts boréales et l’affaiblissement du piégeage du CO2 par les océans. Aborder ces rubriques relève de la science-fiction ou des films catastrophes d’Hollywood mais les mentionner suggère l’intention évidente du WEF de terroriser les peuples. Puis ce sont des délires contradictoires comme le reverdissement des zones sub-sahéliennes qui risquerait d’être contrecarré par les émissions d’aérosols d’origine industrielle et dans la rubrique « incertaine » la perturbation de la mousson asiatique en raison de ces mêmes aérosols et de l’effet de serre du CO2 qui pourrait provoquer de graves sécheresses en Inde et dans les pays voisins, encore un autre scénario apocalyptique irraisonné.

Je cite pêle-mêle et à la suite quelques points abordés dans ce pamphlet : la fonte annoncée des glaciers himalayens, un El Nino permanent, la fonte du permafrost sibérien, et comme si on voulait mettre une couronne sur le chapeau de la Terre l’apparition d’un trou d’ozone au dessus de l’Arctique. Il ne manquait plus que ça !

Ce type de propagande est pris pour argent comptant par les peuples mais aussi et surtout par les politiciens et les financiers du monde entier qui fréquentent les hôtels de luxe de Davos une fois l’an. Ils fourbissent leurs arguments pour écumer le pékin moyen après l’avoir bien culpabilisé en lui décrivant des scénario d’horreur climatique. Au moins le WEF ne dissimule plus ses intentions : il faudra payer et payer très cher pour sauver le climat de la surchauffe annoncée à grands renforts de propos alarmistes.

Le coût global de la « protection du climat » est estimé par la Banque Mondiale à 3500 milliards de dollars par an pendant 30 ans … Les sites d’informations scientifiques que je consulte chaque jour sont remplis d’annonces catastrophistes car il faut bien stimuler la recherche scientifique dans ce domaine puisqu’il y a urgence et qu’il y a de l’argent à profusion à dépenser dans des milliers de laboratoires pour étayer ce planétaire problème du réchauffement.

À qui va profiter cette pharaonique manne climatique ? Tout simplement aux grands financiers de ce monde, aux banques qui émettent maintenant des obligations vertes, c’est à la mode, ça peut rapporter gros (aux banques) et comme le résultat n’est pas garanti – et pour cause le climat pourrait aussi se refroidir – ce sont les imbéciles d’épargnants pris au piège de cette propagande, souvent à leur insu, qui se retrouveront grugés mais certainement pas les banques ni les grands groupes financiers ni enfin les entreprises corrompues qui réaliseront des profits éhontés soutirés en toute légalité de la poche des contribuables. Le WEF, comme la grande majorité des ONGs impliquées dans ce gigantesque piège, n’abonde dans sa propagande que pour appauvrir ceux qui sont déjà pauvres en leur enfonçant dans le crâne un sentiment de culpabilité pour non plus sauver leur âme comme du temps des indulgences papales mais pour sauver le climat … J’en frémis pour mes petits-enfants !

Source et illustration : World Economic Forum ( http://www.weforum.org/agenda/2017/11 ) paru le 8 novembre 2017 sur le site weforum.org