Explosion du port de Beyrouth

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Il y a un mois l’explosion de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium stocké dans des conditions non sécurisées dans un entrepôt où se trouvaient d’autres matières dangereuses détruisit une partie de la ville de Beyrouth. Toutes sortes de rumeurs ont circulé d’autant plus que jamais une explosion de ce type de produit chimique, surtout utilisé comme engrais pour l’agriculture et accessoirement pour fabriquer des explosifs, n’avait été filmée ou photographiée auparavant. Il n’y a aucune trace photographique de l’explosion de l’usine AZF de Toulouse, en France et pour cause ce type d’explosion est très bref. On a parlé de la présence d’une grosse boule d’un nuage blanc qui s’est dissipé rapidement et la rumeur qui s’est vite répandue mentionnait une arme nouvelle. Il n’en est rien.

Pour un ancien chimiste l’explosion du nitrate d’ammonium qui eut lieu dans le port de Beyrouth le 4 août 2020 fortement exothermique provoquant une onde de choc correspondant à l’explosion de 1150 tonnes de TNT selon le système de surveillance mondial du Traité interdisant les essais nucléaires atmosphériques. Le nitrate d’ammonium est donc un explosif plus puissant que le TNT !

Pour simplifier car il y a toujours formation d’oxyde d’azote dans ce genre d’explosion on peut écrire, idéalement, la réaction de cette explosion ainsi :

NH4NO3 → N2 + 2H2O + 1/2O2

Les 2750 de nitrate d’ammonium ont généré ainsi théoriquement 3 millions de mètre cube de gaz dont 57 % de vapeur d’eau. L’eau constituant cette gigantesque bulle de gaz s’est presque instantanément condensée pour former par expansion la boule blanche qui a fait dire qu’il s’agissait d’une arme nouvelle. En effet il s’agit d’un nuage de Wilson observé lors d’essais nucléaires sous l’effet de l’onde de choc provoquée par l’explosion, la vitesse de cette onde étant estimée à 3000 m/seconde, soit 10 fois la vitesse du son dans l’air. Lorsque cette boule de vapeur d’eau condensée s’est dissipée, processus presque instantané, l’explosion n’ayant pas été, et de loin, complète comme la décrit l’équation ci-dessus car un très gros nuage d’oxydes d’azote s’est libéré et les vents l’ont dissipé progressivement. Ce n’était pas une arme nouvelle ni un tir de missile, ni un acte terroriste, cette explosion était simplement le résultat d’une négligence.

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Je rappelle à mes lecteurs que l’explosion de nitrate d’ammonium de l’usine AZF de Toulouse fut provoqué par 300 tonnes de ce produit. Elle fit dire à Yves Cochet qu’il s’agissait d’un attentat terroriste puisque cet accident eut lieu 10 jours après l’attentat du 11 septembre 2001.

Je rappelle enfin que si on interdisait le nitrate d’ammonium dans le monde, une lubie qui pourrait traverser l’esprit dérangé des écolos genre Yves Cochet, les deux tiers de l’humanité disparaîtraient en moins de deux ans en raison de la famine. La Chine nourrit 1,3 milliards de personnes et est le premier producteur mondial de cet engrais, ceci explique cela …

Brève. Les rumeurs relatives à l’origine du Covid-19

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Du côté de Donald Trump c’est une certitude le coronavirus a échappé du laboratoire P4 de Wuhan après avoir été manipulé génétiquement. Du côté de Montagnier, prix Nobel à la retraite frisant la sénilité, il y aurait même des séquences de nucléotides communes avec le virus du Sida. Il faut avoir l’imagination fertile pour déclarer de telles inepties. Les politiciens et les journalistes qui ne connaissent strictement rien à la biologie moléculaire ont repris ces informations stupides pour les transformer en certitudes.

Pourtant les spécialistes de l’Institut hospitalier universitaire de Marseille contredisent ces affirmations. Ils ont isolé et séquencé l’ARN viral et déterminé la présence de plus de 500 souches de ce même virus. Le Covid-19 présente la particularité de posséder un gros ARN et la réplication de celui-ci conduit à des erreurs en permanence corrigées par un système complexe qui peut également introduire des erreurs. Les travaux exemplaires effectués à Marseille constituent un argument très solide pour réfuter d’un revers de main toutes ces rumeurs fantaisistes :

https://www.youtube.com/watch?v=ZhsRSBuDq6Q

Et pour en savoir plus sur la complexité du Covid-19 vous pouvez regarder la présentation du Docteur Bruno Canard datant du 30 janvier 2020 qui est toujours d’actualité à l’IHU Méditerranée Infection :

https://www.youtube.com/watch?v=DjZR3TUW87I

Brève d’actualité :Coronavirus et chloroquine : fakenews ?

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Lorsque j’ai vécu ma première crise de paludisme j’étais dans un état tellement minable que le pharmacien de Port-Vila au Vanuatu consentit à me donner un petit sachet contenant 15 comprimés de chloroquine (Nivaquine) dosés à 100 mg de matière active chacun. Dans ce pays comme dans bien d’autres contrées c’est la loi car ces 15 comprimés pris en une fois peuvent presque tuer une personne adulte. La posologie du traitement était la suivante : 5 comprimés le premier jour en une prise, 4 le second jour, puis 3, puis 2 et enfin le dernier comprimé. Normalement la crise est terminée. Le Plasmodium vivax, celui qui est toujours dans mon foie bien confortablement installé depuis 22 ans, était et je pense est toujours sensible à la chloroquine. Ce parasite se manifeste plusieurs fois par an pour me signifier que c’est lui qui contrôle la situation. La crise était appelée autrefois « fièvre tierce » car elle comporte trois crises fébriles séparées les unes des autres par un intervalle de 40 heures assez précisément. Ces épisodes de fébrilité intense suivis de frissons tout aussi intenses sont beaucoup moins violents si on prend de la chloroquine. Mais encore aujourd’hui je ne me traite plus avec ce médicament pour deux raisons.

D’abord les crises sont maintenant très atténuées mais prendre 500 mg en une prise le premier jour pour non seulement faire chuter la fièvre mais aussi tuer les Plasmodium circulants dans le sang vous rend tellement malade qu’il est difficile de se lever de son lit pour satisfaire des besoins naturels me paraît être une vue de l’esprit pour traiter un malade qui souffre de cette grippe à coronavirus. De plus j’ai cru comprendre qu’il fallait administrer 2 fois 500 mg de chloroquine chaque jour pendant 10 jours ! pour soi-disant traiter cette grippe. C’est n’importe quoi ! Un gramme par jour représente presque les deux tiers de la dose léthale. Pourquoi ? Parce qu’avec de telles doses que je qualifierais d’extravagantes la température du corps diminue tellement, jusqu’à 35 degrés (je n’ai jamais testé !), qu’on se trouve dans un état tout simplement comateux profond.

J’aimerais bien savoir si les médecins qui prétendent pouvoir traiter une infection virale avec ce produit savent vraiment de quoi ils parlent, en d’autres termes s’ils connaissent cet effet collatéral inévitable de la chloroquine qui peut tout simplement tuer une personne soufrant déjà de pneumonie. En conséquence je pense que cette annonce est une grossière « fake-news » … mais je ne suis pas virologiste ni médecin et je peux me tromper, du moins je l’espère en pensant à cette terreur irraisonnée qui se répand sur la planète entière.

Dans trois mois on n’en parlera même plus ! Les autorités sanitaires mondiales feraient mieux de s’occuper efficacement de la malaria qui détient le record du nombre de morts chaque année : un demi-million ! Mais tout le monde s’en moque, ce sont des pauvres (le plus souvent des « blacks ») vivant des des pays pauvres où il n’y a pas d’usines pour produire des smart-phones. C’est vraiment très glauque comme fake-news !

Illustration : mon propre stock de Nivaquine que je n’ai pas utilisé depuis 20 ans mais qui peut encore tuer promptement et en douceur.

Crise climatique : la « fake-news » du corail qui meurt

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En décembre 2015, le Docteur Peter Ridd, professeur de physique à l’Université James Cook, à Cairns en Australie contacta un journaliste pour l’alerter sur le fait que le public n’était pas assez informé sur l’état catastrophique de la Grande Barrière de corail qui s’étend sur plusieurs milliers de kilomètres le long de la côte est de l’Australie. Ridd montra des photos prises il y a environ 100 ans et illustrant l’état des coraux près de Bowen, une petite ville du Queensland au nord de Mackay où la barrière de corail se trouve à quelques miles de la côte. Ces photos avaient déjà été publiées lors d’une « work-shop » qui avait eu lieu en 1995 à Townsville et dédiée à l’état de santé de la Grande Barrière de corail. Ridd s’aperçut très rapidement que les photos en question s’étaient répandues sur internet et servirent de supports dans des rapports officiels et des informations grand-public malgré le fait que le résumé de cette work-shop avait clairement indiqué qu’il était imprudent d’établir des comparaisons hâtives entre ces photos (lien, en accès libre) et l’état actuel des coraux. Ridd demanda donc à ce journaliste de bien vouloir trouver des photos récentes de ces mêmes coraux, dans les mêmes lieux que ceux qui avaient été pris en photo il y a 100 ans. Il fut rassuré car le journaliste lui présenta des photos prises quelques jourd auparavant montrant un corail en parfait état.

Mais Ridd s’y prit trop tard pour rattraper son erreur puisque quelques semaines plus tard un article parut dans la revue Nature (lien, en accès libre) en janvier 2016 indiquant que le corail était en très mauvais état en comparaison de photos anciennes prises il y a 100 ans de ce même corail se trouvant tout près de la petite ville de Bowen et qu’ils n’y avait pas eu d’amélioration depuis 2012. Ridd convoqua à nouveau le journaliste pour lui préciser que cet article de Nature racontait n’importe quoi. En réalité le journaliste, un dénommé Peter Michael, contacta par courrier le Docteur Terry Hugues, le grand rival de Ridd à la James Cook University. Ce dernier fit tout ce qui était en son pouvoir pour que l’Université congédie Ridd pour faute grave (troisième lien).

Le Docteur Jennifer Marohasy, spécialiste de l’environnement côtier, dénonça à plusieurs reprises la fausse propagande du WWF relative à la Grande Barrière de corail. Lorsqu’elle prit connaissance des déboires du Docteur Ridd elle voulut en avoir le coeur net et fit appel à un photographe professionnel spécialisé dans la photo et le film sous-marin et à un spécialiste des coraux à la retraite, le Docteur Walter Starck, pour confimer que le corail autour de l’île Stone au large de la ville de Bowen était florissant. Visionner le film réalisé par Jen Marohasy est suffisant pour affirmer que cette histoire de corail mourant en raison du réchauffement climatique ou de prétendue acidification de l’océan est juste une « fake-news » : https://youtu.be/HqFFqBuFVqU

Via le blog de Donna Laframboise. Liens :

https://nofrakkingconsensus.com/wp-content/uploads/2019/11/Wachenfeld_DR_Long-term_trends_in_status_coral_reef_historical_photographs1995.pdf

https://www.nature.com/articles/srep19285

https://nofrakkingconsensus.com/wp-content/uploads/2019/04/ridd-v-james-cook-university-2019-fcca-997-.pdf

La promotion des « anti-vaccins » ? Ça se passe sur Facebook !

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Les vaccins sont les produits pharmaceutiques les plus efficaces sur le long terme et les moins dangereux si on considère leurs effets secondaires minimes. La vaccination a permis d’éradiquer la variole et la poliomyélite est en passe de devenir la seconde maladie virale qui pourra être considérée comme éradiquée sur la totalité de la planète dans moins de 10 ans. Contrairement aux antibiotiques qui ciblent l’agent pathogène – celui-ci peut rapidement devenir résistant – les vaccins éduquent l’organisme humain (ou animal) à se défendre lui-même en stimulant ses défenses immunitaires. Pourtant les « anti-vaxxers », les anti-vaccins en français, répandent inlassablement de fausses nouvelles (on dit maintenant des fake-news) au sujet des vaccins dont l’une des plus emblématiques est la toxicité – toujours non prouvée scientifiquement – de l’hydroxyde d’aluminium, un adjuvant communément utilisé pour la formulation des vaccins largement préférable à de nombreux autres adjuvants mal contrôlés comme le bien connu adjuvant de Freund qui est une émulsion de mycobactéries désactivées dans de l’huile minérale.

Pour que les militants anti-vaccins répandent leurs fausses nouvelles dans le monde entier ils ont choisi un support publicitaire lui aussi universel : il s’agit de Facebook ! Une récente étude parue dans le journal scientifique Vaccine ( doi : 10.1016/j.vaccine.2019.10.066 ) a consisté à entrer le mot « vaccine » dans la plateforme créée par Facebook en 2018 appelée Ad Archive dans le but d’améliorer le transparence au sujet des publicités liées de plus ou moins près à la politique et aux sujets d’importance « nationale ». Le mot « vaccine » a été entré à deux reprises dans cette plateforme, en décembre 2018 puis en février 2019, et l’opération a permis d’identifier 505 pages publicitaires relatives aux vaccins. Ces pages ont été classées en trois catégories : pro-vaccins, anti-vaccins et sans relation avec les vaccins. Dans les deux catégories retenues 53 % des pages publicitaires étaient en faveur de la vaccination et les autres (145 au total) étaient « anti-vaccins ».

Les pages publicitaires promouvant la vaccination insistent sur l’aspect humanitaire et philanthropique de ce geste thérapeutique et sur la politique adoptée pour cette promotion. Les pages relatives aux anti-vaccins insistent essentiellement sur le danger de ce geste.

Une analyse plus fine de ces pages publicitaires anti-vaccins a fait ressortir que la très grande majorité d’entre elles était le fait de deux organismes nord-américains résolument opposés aux vaccins. Les pages publicitaires sur Facebook ne sont pas gratuites, elles coûtent à l’annonceur au moins 500 dollars, c’est un minimum, et ce prix est réactualisé ensuite en fonction du nombre de vues. Certaines des pages anti-vaccins ont été consultées quotidiennement par plus de 50000 personnes et il faut beaucoup de dollars pour qu’elles perdurent sur Facebook … Les deux organisations qui ont décidé d’investir dans ce type de publicité mensongère sont le « World Mercury Project » (lien en fin de billet) dirigé par Robert Kennedy Jr et le « Stop Mandatory Vaccination » développé par l’activiste Larry Cook (lien) et à alles seules ont monopolisé plus de la moitié des pages publicitaires anti-vaccins de Facebook. Cook finance ses pages publicitaires par « crowd-funding » et certaines plateforme de ce type lui sont maintenant interdites ainsi que ses clips vidéo sur Youtube.

Les adeptes de l’anti-vaccination se font doublement prendre pour des imbéciles car ils se sont convaincus de la dangerosité des vaccins en finançant eux-mêmes ces dites pages. Ils sont donc eux-mêmes complices de la dissémination de fausses nouvelles auxquelles ils croient !

Robert Kennedy, qui a créé d’autres organismes de protection de l’environnement, est le fils de Bobby Kennedy, ancien avocat général américain. Il s’est heurté à la désapprobation totale de son frère, de sa soeur et d’une de ses nièces qui l’ont fait savoir publiquement dans le magazine Politico ( https://www.politico.com/magazine/story/2019/05/08/robert-kennedy-jr-measles-vaccines-226798 ) en mai dernier.

Outre le fait que cette publicité est mensongère elle a rapporté tout de même plus de 80000 dollars à Larry Cook de la part de ses généreux donateurs et Cook a dépensé depuis le mois de mai de cette année 2019 la somme de 1776 dollars pour maintenir ses pages de fake-news sur Facebook. Il ressort donc que les gogos qui se laissent piéger par ces escrocs alimentent le train de vie de ces derniers et ils mettent en danger la santé et même la vie de leurs enfants (quand ils en ont) mais aussi la santé de la société en général. Cette étude fait aussi ressortir, mais ce n’était pas son but, l’aspect bassement mercantile de l’organisation de Mark Zuckerberg pour qui tous les prétextes sont bons à prendre pour réaliser des profits qui, dans le cas des campagnes anti-vaccins devraient être condamnés par la loi et ceci d’autant plus sévèrement que les algorithmes de micro-ciblage des utilisateurs de Facebook dont les profils, préalablement finement analysés, permettent de cibler ces utilisateurs naïfs de Facebook, organisation qui gère 3 milliards d’utilisateurs dans le monde. Et plus ce ciblage d’une sophistication inouie permet d’obtenir des ouvertures de ces pages de publicité plus Facebook revalorise ses tarifs … Quel fantastique business !

https://worldmercuryproject.org/advocacy-policy/criminal-conduct-poul-thorsen/

https://www.thedailybeast.com/anti-vaxxer-larry-cook-has-weaponized-facebook-ads-in-war-against-science?ref=scroll

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L’été dernier (2018) à Pékin, au milieu de l’été, la compagnie d’électricité constata que 50 % de l’électricité consommée l’était par les conditionneurs d’air quand il y avait une « vague » de chaleur. Cette année à New-York, le 21 Juillet la température atteignit 36 °C et la puissance électrique appelée sur le réseau constitué de plus de 200000 km de lignes et 62 sous-stations de distribution atteignit 12000 MW chaque seconde. La compagnie Con Edison dut délester 50000 clients car le réseau ne peut pas distribuer plus de 13000 MW et il était impératif d’éviter un black-out généralisé. Tout ça pour se rafraîchir quand il fait trop chaud … Comme il y a déjà de par le monde environ un milliard de conditionneurs d’air et que les prévisions onusiennes tablent sur un « réchauffement » du climat d’au moins un degré et demi dès 2050, ces mêmes prévisionnistes considèrent qu’en 2050 il y aura plus de 4 milliards et demi de conditionneurs d’air sur la planète. Pire encore tous ces appareils réchaufferont l’atmosphère ce qui empirera la situation, selon ces même prédicateurs de malheurs en tous genres, y compris l’Agence Internationale de l’Energie qui précise qu’en 2050 environ 13 % de toute l’électricité produite dans le monde sera utilisée par les conditionneurs d’air.

Quand j’ai lu cette information, c’est-à-dire que ces équipements réchauffent l’atmosphère, j’ai eu l’impression qu’il y avait quelque chose de suspect. L’article paru sur le Guardian retrace l’histoire des conditionneurs d’air, un véritable fait de société aux USA mais aussi dans bien d’autres pays depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Cet article insiste sur le fait qu’il faudrait améliorer la technologie qui n’a pas vraiment changé depuis 100 ans et l’article insiste sur le réchauffement qu’ils induisent. Est-ce vrai ? La question n’est même pas posée tant l’occasion d’une bonne propagande mensongère était belle. Affirmer qu’un conditionneur d’air, comme d’ailleurs un réfrigérateur dans la cuisine, réchauffe l’atmosphère est tout simplement un non-sens total, une vraie et bien solide « fake-news » !

Comme pour toute machine de ce type il y a une intervention mécanique permettant de transférer de la chaleur d’un certain volume d’air vers l’extérieur et vice-versa si on utilise le même équipement comme moyen de chauffage. Le bilan en termes de « chaleur » est nul à un détail près : il y a eu consommation d’une certaine quantité d’énergie qui finalement augmentera l’entropie du système Terre-atmosphère et cette énergie thermique résiduelle négligeable, par rapport par exemple à l’énergie solaire incidente, finira par se dissiper dans l’espace. Affirmer que les conditionneurs d’air contribuent au réchauffement de la planète est un mensonge trop grossier à avaler. Mais c’est du pain béni pour les grands prêtres de l’Eglise de Scientologie Climatique trop heureux de sauter sur cette occasion leur permettant d’affiner leur propagande maintenant omniprésente dans les médias. La viande bovine, la forêt amazonienne, les véhicules automobiles, les combustibles fossiles et leur CO2, les avions, trop d’enfants et pourquoi pas trop de fromage …, ça commence à bien faire (et je suis poli) !

Source et illustrations : The Guardian en ligne daté du 29 août 2019, journal de gauche bien positionné pour disperser la propagande écolo-climato-gauchiste … (façade d’un immeuble à Hong-Kong)

Brève. Emmanuel Macron champion de la « fake-news » !

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Par l’intermédiaire du blog de Donna Laframboise j’ai trouvé cet article qui prouve que le pourfendeur des « fake-news », le Président de la République française Emmanuel Macron, répand lui-même des fausses nouvelles. Si ce monsieur a osé renier ses propres convictions lors de la réunion du G7 on est en droit de se poser quelques questions sur sa légitimité comme occupant du Palais de l’Elysée. Je ne suis pas Emmanuel Todd et je n’en dirai pas plus.

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Source : Donna Laframboise et Spike

La « soviétisation » des médias occidentaux, cui bono ? Les USA …

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Voici la traduction aussi fidèle que possible d’un article de Patrick Armstrong paru sur le site Strategic Culture le 8 janvier 2019. Patrick Armstrong fut entre 1984 et 2008 analyste auprès du Département de la Défense nationale canadien et conseiller à l’Ambassade du Canada à Moscou. Il est un des meilleurs spécialistes occidentaux de l’ex-URSS et de la Russie.

Les principaux personnages des Pickwick Papers de Charles Dickens se rendent dans le comté fictif d’Eatanswill comme observateurs lors d’une élection que se disputent les candidats du Parti bleu et du Parti buff. La ville est passionnément divisée sur tous les sujets possible entre les deux candidats. Chaque parti a son propre journal : la Gazette d’Eatanswill est bleue et entièrement consacrée à l’éloge des Bleus et au dénigrement des Buffs qui sont perfides et méchants. L’Indépendant d’Eatanswill est tout aussi passionné. Aucun pro-Buff ne supporte de lire la Gazette calomnieuse et aucun pro-Bleu n’osera lire cet imprimé vil et faux qu’est l’Indépendant. Comme c’est toujours le cas avec Dickens tout est exagéré mais précis. Les journaux étaient outrancièrement partisans avant que le « journalisme » ne fut inventé. Puis advinrent les écoles de journalisme, l’éthique journalistique et l’objectivité journalistique : le « real-journalism » comme jes journalistes l’appellent. Le « Journalisme » est devenu une profession de diplômés. Il n’accepte plus les amateurs, les dilettantes ou les romanciers en herbe ni les magnats comme Lord Copper qui savait ce qu’il voulait et payait pour que ce soit imprimé.

Mais en dépit de cette prétention d’objectivité et d’éthique de la profession il y avait toujours des Lord Copper comme il y en avait à Eatanswill. D’autres Lord Copper sont arrivé puis partis, des grands empires de presse ont apparu puis disparurent et il y avait une grande variété de propriétaires de presse et de médias. Et les lecteurs qui étaient ni Bleu ni Buff pouvaient facilement se forger une opinion sur ce qui se passait réellement.

À l’époque de l’Union Soviétique la presse était sous contrôle, il n’y avait pas de presse libre, il y avait un seul propriétaire. Les tendances variaient légèrement entre le journal de l’armée, le journal du Parti, le journal du gouvernement et le journal pour la population qui était consacré à la littérature et au sport et ils disaient tous la même chose à propos des sujets importants. Les deux principaux journaux étaient la Pravda (« la vérité ») et les Izvestiya (« les nouvelles »). Cette situation a rapidement conduit à ce trait d’humour : « pas de vérité dans la Pravda et pas de nouvelles dans les Izvestiya ». Toutes les informations étaient assez grossières, il y avait beaucoup de gros capitalistes avec des chapeaux haut-de-forme et des sacs de pièces d’or dans chaque main. Les vêtements de l’Oncle Sam étaient dégoulinants de bombes et la devise était : « pas de problèmes ici, des problèmes là-bas ». La propagande n’était pas vraiment couronnée de succès et la plupart des lecteurs de ces deux journaux en étaient arrivés à penser que les médias soviétiques mentaient à la fois au sujet de l’URSS et au sujet de l’Occident.

Mais les temps ont changé. Alors qu’il y a encore 30 ans 50 sociétés contrôlaient 90 % des médias américains, aujourd’hui ce ne sont plus que 6 sociétés qui contrôlent les médias papier, électronique et télévisuel américains. Il en résulte que sur de nombreux sujets d’actualité il y a une totale uniformité d’analyse. Quel média occidental a affirmé que les dix points suivants sont exacts ?

1. Le peuple de Crimée est plutôt heureux de faire partie de la Russie.

2. Les USA et leurs alliés ont fourni d’énormes quantités d’armes aux djihadistes.

3. Les élections en Russie sont le reflet des sondages d’opinion.

4. Il y a un nombre effrayant de nazis bien armés en Ukraine.

5. Assad est très populaire en Syrie.

6. Les USA et leurs alliés ont détruit Raqqa.

7. La version officielle de l’affaire Skripal est dénuée de signification.

8. la situation en Ukraine est bien pire qu’avant Maidan.

9. La Russie, en réalité, avait déjà des milliers de militaires en Crimée avant Maidan.

10. Il existe un documentaire au sujet de Browder dont il a censuré la divulgation (voir le lien en fin de billet).

Je n’ai cité que ces dix points mais en cherchant un peu il en existe de dizaines d’autres. Parfois un entrefilet en sixième page sauve l’objectivité des journalistes mais la majorité de l’opinion occidentale répond qu’il ne croit pas à cette objectivité. Les sujets d’actualité sont couverts d’une seule voix par les médias occidentaux. Sans cesse un scandale révèle que des « journalistes » sont généreusement remerciés pour écrire des histoires qui conviennent. Mais après des révélations, ces derniers avouent leur partialité ou prétendent que leur histoire révélait des faits qui ne s’étaient jamais produit et le navire médiatique continue à voguer calmement en passant parfois par dessus bord des passagers. La couverture de certains sujets est presque fausse à 100 %. Et là la Russie, Poutine, la Syrie et l’Ukraine se distinguent avec une grande partie de la couverture médiatique de la Chine et de la Russie. Beaucoup d’informations concernant Israël ne sont pas autorisées. L’histoire de la collusion de la Russie dans les élections américaines est admise comme fictive mais en privé seulement par un organe de presse qui couvre ce sujet en permanence. Tout ce qui concerne Donald Trump est tellement aromatisé que c’est devenu immangeable. Les médias américains répètent sans cesse qu’il faut rester vigilants « contre la guerre de désinformation en Russie » et chaque jour on s’approche du mono-média « One correct opinion » et ceci pour les meilleures motivations possibles. Les médias occidentaux ont plutôt acquis un parfum soviétique.

Ainsi donc, dans un pays (le Canada mais aussi la plupart des pays occidentaux, au sens large l’Europe et l’Amérique du Nord) où l’initiative d’intégrité utilise nos impôts pour nous assurer que nous n’ayons plus jamais de pensées imprécises ou que nous n’ayons plus de pensées répréhensibles (dans l’affaire Skripal les révélations apparaissaient presque à chaque minute) nous devons totalement nous fier à « Free Media TM« . Tout dépend de ce qui vous intéresse. S’il s’agit de sports ces médias mentionnent les athlètes russes drogués à la différence des braves asthmatiques occidentaux ou des corps préparés pour la plage, pas des toxicomanes russes bien sûr mais uniquement des Américains en bonne santé, le signaler semble assez raisonnable comme de signaler dans la page météo qu’il y a eu une explosion de gaz en Sibérie ou encore dans la page spectacles les critiques de films mais surtout pas ceux de ces méchants russes. La presse occidentale est devenue une fusion étrange de l’Eatansville Gazette et de l’Indépendant d’Eatanswill : les Bleus et les Buffs sont des bons et les autres, surtout les Russes, sont des mauvais !

Donc comme on dit en Russie Что делать ? Que faire ? Eh bien je suggère que nous tirions un enseignement de l’Union soviétique : les citoyens de l’URSS étaient beaucoup plus sceptiques au sujet de leurs médias que ne le sont mes voisins, mes amis, les membres de ma famille aujourd’hui à propos des médias occidentaux. Je formule donc trois suggestions.

1. Il faut lire entre les lignes et c’est un art difficile qui demande beaucoup d’apprentissage et de pratique. Les dissidents peuvent envoyer des indices de l’intérieur du Ministère de la Vérité (Minitrue dans le roman de George Orwell). Par exemple il est difficile d’imaginer que quelqu’un puisse dire sérieusement « comment la Russie de Poutine a changé l’humour en arme offensive ». Ce truc a probablement été écrit pour se moquer de la panique des « officiels russes ». J’ai déjà spéculé sur le fait que les rapports de renseignements sur l’ingérence de la Russie étaient truqués.

2. Tentez de déceler ce que l’on ne vous dit pas. Souvenez-vous qu’il y a 2 ans Alep était une énorme histoire alors que plus personne n’en parle aujourd’hui. On devrait se demander pourquoi il n’y a plus aucunes informations au sujet d’Alep. Ah ! Il y a celle-ci ( https://www.youtube.com/watch?v=TZqQO1_HUc4 ). Houps, c’est une source russe, ce n’est pas du vrai journalisme ! En voici une sur Euronews : https://www.youtube.com/watch?v=Ey8DgEcEPws . Visiblement aucune de ces deux vidéos ne coïncide avec la destruction du dernier hôpital d’Alep ni avec l’affirmation de la brutalité d’Assad il y a 2 ans :

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(capture d’écran d’un titre de The Sun du 9 décembre 2016)

Voilà pourquoi la ville d’Alep n’est plus d’actualité dans les médias occidentaux. Il faut toujours se demander pourquoi un « grand évènement » disparaît soudainement : c’est une preuve très solide qu’il s’agissait d’un mensonge ou d’un non-sens.

3. La plupart du temps, après avoir vu, entendu ou lu une information dites-vous que la vérité c’est probablement le contraire, en particulier quand tous les médias dispensent la même information. C’est toujours bon de vous poser la question : cui bono ? Qui va profiter du fait que vous allez croire à une fausse information ? Il est déprimant de constater le succès d’un bon gros mensonge universellement repris par tous les médias. Milosevic, incroyablement diabolisé, a finalement été reconnu comme innocent, de même que Qaddafi n’a jamais bombardé son propre peuple, et les mêmes sortes de mensonges se répandent pour les ennemis du moment comme Assad. Croyez toujours l’opposé à moins d’avoir de très bonnes raisons.

Durant la Guerre Froide on croyait que les systèmes occidental et soviétique convergeaient et qu’ils se rencontreraient au centre, pour ainsi dire. Peut-être qu’ils se sont rencontrés mais ils se sont surtout croisés. Ainsi les médias occidentaux, jadis raisonnablement libres et multiples ressemblent maintenant aux médias soviétiques contrôlés et uniformisés et nous, Occidentaux, nous devons utiliser les méthodes des citoyens soviétiques d’alors pour comprendre le monde. Souvenez-vous toujours que les dirigeants soviétiques affirmaient que leurs médias étaient libres, libres de « fake-news qui plus est !

Commentaire de ma part et que j’assume totalement . Je regarde les titres du Figaro, du Monde, du Guardian, du Telegraph, du Temps, de la Libre Belgique ou encore des Echos chaque jour et je tente de retrouver le contenu de ces titres sur des sites alternatifs comme WolfStreet, ZeroHedge, MishTalk, le Réseau Voltaire que l’on m’a reproché de consulter (et c’est significatif de l’intoxication omniprésente par les médias en Europe) et RT.News en anglais ou RT.France. Enfin je regarde Mediapart et Lemedia et bien d’autres blogs. Au final j’arrive à me faire une idée et discerner ce qui est vrai de ce qui est faux. L’exposé de Patrick Armstrong est édifiant et il fait apparaître le totalitarisme orchestré par les USA pour prendre possession de l’Europe, le gros morceau, et de tous les autres états qui sont déclarés par Washington des menaces pour la sécurité intérieure américaine, c’est facile comme prétexte. Usant de son extraterritorialité juridique – contraire à la Charte des Nations-Unies – en prétextant que le dollar en circulation dans le monde entier est la monnaie des USA, Washington asservit le plus de pays possible pour s’opposer en premier lieu à la Russie, à l’Iran et à la Chine. Il faut rester lucide et comprendre et oser le dire ce sont les évangélico-sionistes ( excusez le pléonasme) qui dirigent la politique américaine. C’est en réalisant des recoupements d’informations que j’en suis arrivé à cette conclusion. Les démocraties sont en danger et il est urgent de réagir. Souvenons-nous de l’affaire Pierucci qui a abouti à la vente d’Alstom-énergie aux Américains, transaction ignominieuse chapeautée par Macron. Sous un faux prétexte – une fake-news, la justice américaine extraterritorialisée a fait plonger le cours de l’action d’Alstom en se basant sur de fausses informations soigneusement concoctées par la justice américaine. Les Français ont ensuite élu le traître à la nation, qui a cautionné cette honteuse transaction, à la tête de l’Etat !

https://en.wikipedia.org/wiki/Bill_Browder

Agriculture industrielle « renouvelable » : le cas de l’huile de palme.

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Les Organisations non gouvernementales écologistes défendent l’environnement, la préservation des écosystèmes et le climat et l’une de leurs marottes est la déforestation provoquée par les grandes cultures vivrières et industrielles. Des pays comme le Brésil, le Cameroun mais aussi l’Indonésie sont dans le collimateur de ces organisations qui prônent un peu tout et n’importe quoi pour sauver la planète. Le cas de l’huile de palme est exemplaire de leurs argumentations démagogiques et fausses. Partant du principe que détruire des forêts pour planter des palmiers à huile entraine une directe augmentation du CO2 atmosphérique puisque le « puits » de CO2 que constitue une forêt est alors détruit est un faux argument. L’huile de palme est constituée en poids de 83 % de carbone et un hectare de plantation produit en moyenne 3,8 tonnes d’huile par an, soit une capture ce carbone de 3,15 tonnes de carbone chaque année outre la croissance des troncs et la production péri-annuelle de feuilles. Je défie un quelconque biologiste de soutenir qu’une forêt tropicale puisse atteindre une telle efficacité de capture de carbone et ce d’autant plus que le bois mort produit de manière continue est lui-même un source de CO2 et aussi de méthane lors de sa décomposition !

Ces mêmes organisations avancent un autre argument tout aussi fallacieux : la préservation des écosystèmes et en particulier des orangs-outans. Encore une propagande mensongère ! En effet, la très grande majorité des plantation de palmiers se trouvent dans des plaines ou des profils topographiques légèrement vallonnés afin que les camions puissent atteindre facilement les lieux de récolte. Or ces grands singes vivent dans des régions montagneuses mais ces ONGs omettent de mentionner ce détail, ça s’appelle de la désinformation, on pourrait dire une « fake news ».

L’huile de palme est utilisée dans de nombreux domaines alimentaires et industriels, depuis les résidus cellulosiques du pressage converti en combustible « bio » et exporté, jusqu’aux additifs alimentaires mais aussi en cosmétique, dans certains lubrifiants industriels et enfin comme bio-diésel dans certains pays d’Europe ou encore à Singapour. Conclusion : les organisations écologistes manipulent l’opinion publique en avançant de faux arguments issus d’une idéologie qui n’est basée sur aucune évidence scientifique.

Inspiré d’un article paru sur le site The Conversation

Réchauffement climatique global : James Hansen jette un pavé dans la mare !

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Comme je l’ai relaté sur ce blog il y a 30 ans James Hansen (Goddard Institute (GISS), NASA) fut invité à présenter ses travaux sur l’évolution du climat au Sénat américain. Les doutes s’accumulent, aujourd’hui, dans la communauté scientifique au sujet de ce réchauffement tant attendu et presque espéré par divers groupes financiers mais qui ne se concrétise toujours pas et Hansen vient de parler et ses confidences vont faire beaucoup de bruit ! L’audition devant le Sénat américain fut organisée en 1988 par le dénommé Al Gore, alors sénateur de son état, pour produire des modèles scientifiques basés sur divers scénarios qui pourraient impacter le climat de la planète.

Selon Hansen Al Gore prit les données relatives au « pire scénario » et les transforma pour les renommer « réchauffement global », ce qui lui permit par la suite d’amasser une fortune se comptant en dizaines de millions de dollars. Toujours selon Hansen le modèle qu’il avait appelé « scénario B » ne prenait pas en considération un certain nombre de facteurs critiques et il était loin d’être le reflet du monde réel. Néanmoins Al Gore ignora sciemment ce détail et il organisa une véritable campagne d’intoxication qui trompa des centaines de millions de personnes dans le monde. Hansen a reconnu que son scénario B n’avait pris en compte que le gaz carbonique intervenant dans ce qu’il avait appelé le forcing radiatif, une notion qui, depuis, a été largement remise en cause par de nombreux spécialistes de l’atmosphère. De plus le scénario B de Hansen incluait également les CFCs et le méthane dont les effets sur ce forcing radiatif furent également largement surestimés à l’époque. De plus Hansen a admis qu’il avait négligé d’inclure les effets du phénomène cyclique El Nino sur les températures globales enregistrées ce qui le conduisit à formuler des prédictions totalement erronées.

Hansen vient donc de faire amende honorable et a reconnu qu’il n’était pas l’auteur du « réchauffement climatique » comme le monde entier l’a reconnu mais que les manipulations subséquentes d’Al Gore, soutenu par le monde politique, relevaient de la pure fiction. Ce dernier point a été parfaitement exposé par le Docteur Ross McKitrick, Professeur d’économie à l’Université de Guelph et le Docteur John Christy, Professeur de sciences de l’atmosphère à l’Université de l’Alabama à Huntsville. Comme l’ont reconnu ces deux personnalités toutes les observations contredisent les prévisions alarmistes pour ne pas dire apocalyptiques d’Al Gore. McKitrick fut aussi considéré comme l’instigateur du « réchauffement climatique » et il a également reconnu ses erreurs d’appréciation largement influencées par l’orchestration planétaire de la propagande « réchauffiste ».

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Finalement toute cette histoire de climat est, comme disent les anglo-saxons, un « hoax », en français un canular, qui aura coûté et coûtera encore des centaines de milliards de dollars ou d’euros à tous les contribuables de la planète et en particulier des pays de l’OCDE directement concernés par les accords frauduleux dits de Paris-COP21, qui aura forcé des centaines de milliers de scientifiques à mentir et des dizaines de milliers de politiciens à profiter de cette opportunité pour asseoir leur pouvoir sur les peuples et enfin à d’innombrables ONGs qui se sont engouffrées dans cette problématique pour réaliser des profits monstrueux tout en endoctrinant les populations de façon mensongère. C’est la plus grande « fake news » de la fin du XXe siècle aux conséquences désastreuses et durables.

Il restera à constater si les médias contrôlées par de grands groupes financiers de par le monde vont rendre publique cette information car les enjeux financiers sont tellement importants et planétaires, un « canular » tellement bien inculqué dans les cerveaux de tous les citoyens de tous les pays, et chez les enfants dès l’école primaire, alors il faudra beaucoup de mois sinon d’années pour que les contribuables finissent par se rendre compte qu’ils ont été roulés dans la farine et qu’ils mettent à la retraite tous les politiciens qui les ont abusé, sans oublier les banquiers qui profitent à outrance des naïfs qui ont choisi de placer leur épargne dans les obligations « vertes » (voir un prochain billet sur ce blog). Tous les politiciens et leurs soutiens privés, je pense à diverses associations, devront un jour rendre des comptes aux peuples. Merci Al Gore …

Sources : https://www.westernjournal.com/ct/researchers-father-of-global-warmings-theory-devastated-by-actual-data/ http://dailycallernewsfoundation.org/2018/07/03/far-from-settled-another-analysis-shows-the-godfather-of-global-warming-was-wrong/

et sur ce blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/06/23/il-y-a-30-ans-le-rechauffement-gorebal-dorigine-humaine-du-climat-etait-officialise/

Illustrations : James Hansen, Ross McKitrick (source : principia-scientific.org)