Les écolos sont des gauchistes ignorants, deux exemples

La controverse relative aux plantes dites génétiquement modifiées (OGM) a été alimentée par une mauvaise interprétation des faits scientifiques. L’argument des écologistes était fondé sur un non-sens scientifique, nommément une dissémination du gène étranger introduit dans les plantes vers les mêmes espèces non transformées ou vers, ce qui est encore plus délirant, vers d’autres espèces. Cette controverse a ensuite resurgi lorsque furent mises au point des plantes exprimant la protéine toxique sécrétée par le Bacillus thurigiensis, la toxine Bt qui tue les insectes ravageurs suceurs. Les écologistes, définitivement ignorants, ont considéré à tort que ces plantes ainsi modifiées pouvaient tuer également les insectes butineurs comme les abeilles. Or le pollen ne contient pas de toxine Bt. Je ne rappellerait pas ici les José Bové et autres hurluberlus qui s’étaient donné pour mission de détruire toute parcelle de plante génétiquement modifiée en plain-champ à des fins scientifiques. Puis cette controverse a encore rebondi avec la technologie génétique dite « Terminator » qui fut bannie à la suite de la Conference of Parties (COP) de la Convention des Nations-Unies sur la diversité biologique à Curitiba au Brésil en 2006. Ne comprenant décidément rien à la science il ne restait plus aux écologistes qu’à incriminer les semenciers de continuer à vendre leurs graines qui, replantées par les agriculteurs pour la saison suivante, s’avéraient alors d’un rendement médiocre. Les semenciers vendaient en réalité non pas des graines terminator mais des hybrides F1 dont les caractères ne se transmettent qu’à la moitié des descendants selon les lois de la génétique décrites pour la première foi par un moine du nom de Mandel. Faut-il encore rappeler ici que les plantes génétiquement modifiées sont chimiquement indiscernables des leurs contreparties « sauvages » et tout ce discours n’est basé sur aucune évidence scientifique.

Après tout ce tapage idéologique, et très curieusement faut-il le reconnaître, les écologistes ont trouvé tout à fait normal qu’on soumette des centaines de millions de personnes à une thérapie génique pour soit-disant protéger des peuples entiers contre une infection virale. L’injection à une personne d’un ARN messager codant pour une protéine étrangère et pris en charge par la machinerie cellulaire pour produire cette protéine est une thérapie génique au sens littéral du terme. Le résultat est strictement identique à l’expression par une « plante Bt » dont un gène a été introduit afin d’exprimer cette toxine. Pourquoi les écologistes sont-ils restés d’un silence assourdissant depuis presque 18 mois devant cette pratique qui défie les lois les plus fondamentales de l’éthique médicale ? Pourquoi ces écologistes admettent sans broncher qu’il est urgent et nécessaire de soumettre également les enfants à cette thérapie génique alors qu’il est avéré que la protéine virale codée par l’ARN messager introduit dans l’avant-bras va se fixer préférentiellement dans les ovaires et les testicules avec des effets sur le long terme totalement inconnus, en particulier sur la capacité de reproduction de ces enfants dans dix ou quinze ans. Ces écologistes sont-ils devenus les complices silencieux et consentants du cartel des grands laboratoires pharmaceutiques ? Je pose la question car en d’autres temps ces écologistes se levaient contre la mafia des semenciers comme Pionear ou Monsanto mais ne s’élèvent en aucune circonstance contre la mafia pharmaceutique.

Le deuxième exemple révélateur de la totale incurie des écologistes concerne la transition énergétique si chère aux écologistes et en particulier leurs incontournables éoliennes. Il s’agit du balsa (Ochroma pyramidale) utilisé dans la fabrication des pales des éoliennes qui envahissent les pays occidentaux dits « riches », c’est-à-dire qui ont les moyens financiers de s’offrir ces gadgets inutiles, les contribuables apprécieront, de recouvrir littéralement les contrées de ces dizaines de milliers de moulins à vent disgracieux sous le fallacieux prétexte que le vent est gratuit et fournit donc une énergie décarbonée également gratuite ce qui est loin d’être le cas. Depuis quelques années les écologistes s’émeuvent du massacre des forêts du bassin de l’Amazone, accusant le Président Bolsonaro de privilégier les cultures à haute valeur ajoutée au détriment de la forêt. Que nenni ! La forêt amazonienne est littéralement massacrée dans ses plus profonds recoins pour abattre tous les arbres de balsa, une matière première hautement prisée pour la fabrication des pales des éoliennes. Pour abattre un balsa, parfois un gros arbre de plus de 30 mètres de haut, il est souvent nécessaire de faire le ménage autour afin de récupérer le maximum de billes négociables à un prix atteignant des sommets et de proche en proche ce sont des dizaines de milliers de kilomètres carrés de forêt qui disparaissent pour que les billes de balsa partent en particulier en Europe, Espagne, Allemagne et Danemark, pour la fabrication de ces fameuses pales qui contribueront au sauvetage du climat tout en détruisant en partie la forêt tropicale amazonienne. Je ne suis pas vraiment convaincu que les écologistes qui se battent pour sauver Gaïa soient conscients de la globalité du problème que soulève leur rêve de transition énergétique ou pire encore de transition écologique. Si vous faites des recherches sur la composition des matériaux constituant les pales des éoliennes vous trouverez des fibres de verre ou de carbone mais il n’est nulle part mentionné la présence de multicouches de résines époxydes et de balsa. En effet ce matériau composite serait, paraît-il, plus apte au recyclage que les composites mettant en œuvre des fibres de carbone ou de verre car la confection des pales d’éoliennes requiert une technique complexe avec ces matériaux alors que les multi-couches à base de balsa sont très faciles à mettre en oeuvre. Nous vivons dans une monde vraiment étrange où la frontière entre l’idéologie et la science n’est plus vraiment discernable …

Notes. Le prix du mètre-carré d’une feuille de balsa oscille entre 200 et 600 dollars selon l’épaisseur pour le marché des modélistes. Outre le Brésil, la Colombie, le Pérou, la Bolivie et l’Equateur sont impliqués dans la destruction de la forêt amazonienne à la recherche de balsa. Illustration : flottage de billes de balsa au Pérou. 

L’objectif « zéro carbone » : un doux rêve

Il ne faut pas rêver, une civilisation moderne décarbonée est un objectif impossible à atteindre dans l’état actuel des connaissances scientifiques et technologiques à l’horizon 2050 et encore moins à l’horizon 2030. Cette obsession de la neutralité carbone a conduit les gouvernements à prendre des décisions irréalisables. Prenons l’exemple des moulins à vent considérés comme la panacée pour réduire les émissions de carbone. Outre le fait que les ressources en lanthanides nécessaires pour la production d’aimants permanents sont limitées, ces immenses machines nécessitent des quantités d’acier extravagantes pour produire quelques MWs quand les conditions météorologiques sont favorables. Dans l’état actuel des technologies de production de l’acier l’utilisation de pétrole ou de charbon est incontournable. La seule alternative existante pour réduire les émissions de CO2 lors de la production d’acier est la réduction de la fonte à l’aide d’hydrogène, pour faire très court car écrire deux pages au sujet de ce procédé industriel serait inutile. Apparaît alors le problème de la production d’hydrogène pour décarboner (au moins en partie) les aciéries mais ce même problème se posera pour les voitures équipées de « piles à combustible ». L’industrie de l’acier a une mauvaise image de marque car elle est polluante mais pour construire des éoliennes il faut beaucoup d’acier, 7 à 10 fois plus par kW installé que pour une centrale nucléaire. Il est donc très facile de comprendre que considérer comme non polluantes en termes de carbone ces éoliennes est un pur mensonge.

Et ce mensonge perdurera tant que l’industrie sidérurgique ne pourra pas avoir accès à de l’hydrogène à un prix abordable. Il n’existe qu’une seule possibilité pour produire de l’hydrogène à bas coût mais celle-ci ne plait pas trop aux tenants des énergies dites « vertes ». Il s’agit des réacteurs nucléaires à très haute température refroidis avec de l’hélium sous haute pression de génération IV susceptibles d’alimenter une unité de production d’hydrogène mettant en œuvre le cycle dit iode-sulfate dont l’une des étapes requiert une température de 830 °C. Seuls les réacteurs nucléaire à très haute température (environ 1000 degrés en sortie du circuit primaire) sont capables de fournir une telle température à un stade industriel qui soit totalement décarboné ( https://en.wikipedia.org/wiki/Very-high-temperature_reactor ).

On en revient donc au rôle majeur que devra jouer à l’avenir l’énergie nucléaire pour tenter de réduire les émissions de carbone à un coût modéré qui ne soit pas dévastateur pour l’économie. À ma connaissance le seul pays au monde développant aujourd’hui ce type de technologie est la Chine. Le Japon s’est fixé un objectif de « neutralité carbone » à l’horizon 2050, la Chine a opté pour l’horizon 2060 car ce pays a pris en compte le poste industriel de production d’acier. Ce poste, pour atteindre une réduction des émissions de carbone suffisante, n’aura pas d’autre alternative que les réacteurs nucléaires de quatrième génération. Il en est de même pour tous les autres pays industrialisés dont en Europe en particulier l’Allemagne, pays qui, paradoxalement, veut se « dénucléariser ». Encore une fois le sujet abordé dans ce billet met en évidence la mauvaise planification des pays européens qui parient sur le « tout renouvelable », une posture totalement déconnectée des réalités industrielles. Gouverner c’est prévoir, dit-on, il faut se rendre à l’évidence que seule la Chine est capable de prévoir …

Les éoliennes tueuses de bovins

Plus de 400 vaches sont mortes mystérieusement depuis qu’un parc éolien a été construit près d’un troupeau en 2012. Les résidents locaux souffrent également de problèmes de santé : «fatigue permanente, courbatures, maux de tête, insomnie ». Recherchez également sur votre moteur de recherche « infrasons + éolienne ».

Cause inconnue

Récemment, le fermier français Didier Potiron a rapporté que 400 de ses vaches étaient mortes depuis qu’un parc éolien a été construit à proximité de son exploitation en 2012. Les vétérinaires ne trouvent pas de cause et restent perplexes. Les gens se sentent également malades. À Puceul, près de Nozay (Loire-Atlantique), les éleveurs de vaches Didier et Murielle Potiron ont enregistré mi-décembre 2020 leur 400e vache morte depuis la construction du parc éolien. Depuis le début des décès inhabituels en 2012, c’est un taux d’environ 1 vache perdue par semaine.

La famille Potiron a annoncé que trois autres vaches étaient mortes en janvier – à nouveau pour des raisons inconnues. Depuis la construction du parc éolien, la famille a connu une surmortalité importante au sein du troupeau et des problèmes de santé au sein de la famille. La famille Potiron a même arrêté les autopsies pratiquées par l’école vétérinaire de Nantes à ses frais car elle a toujours eu la même réponse : « pas d’explication sur la cause du décès ». « Clairement lié » au parc éolien à proximité pour Didier et Murielle Potiron, mais aussi pour leur voisine éleveuse Céline Bouvet, l’origine de cette surmortalité de leurs animaux est clairement liée aux éoliennes à proximité », rapporte actu.fe (lien ci-dessous). D’autant plus qu’eux-mêmes en subissent depuis toutes ces années les effets sur leur santé : fatigue permanente, courbatures, maux de tête, insomnies… autant de problèmes qui disparaissent dès qu’ils quittent leur ferme. La famille a poussé à fermer le parc éolien pendant sept jours, mais l’exploitant du parc éolien a refusé, rappelant que le parc « est conforme aux normes d’installation françaises ».

Morale de cette histoire. Les éoliennes permettent donc d’exterminer les bovins considérés comme nuisibles pour le climat, coup double pour les escrologistes,

Source et illustration : https://actu.fr/pays-de-la-loire/puceul_44138/eoliennes-tueuses-pres-de-nozay-dans-la-ferme-des-potiron-la-400e-vache-est-morte-mi-decembre_38499386.html

Éoliennes : un terrible héritage pour les générations futures

L’Allemagne a commencé à installer des éoliennes il y a une vingtaine d’années. Certaines d’entre elles sont maintenant en fin de vie, endommagées, et doivent être démantelées. Oublions les énormes blocs de béton armé dont personne n’a encore imaginé une stratégie pour les éliminer. Ce qui est le plus préoccupant est le devenir des pales de ces moulins à vent constituées de fibre de verre renforcée avec des fibres de carbone, le tout lié par des résines de synthèse qui ne peuvent pas être brûlées car elles dégagent des dioxines … tout pour plaire ! Actuellement ces pales sont déchiquetées et mélangées avec du béton pour en faire du « béton fibré » mais ce processus est très coûteux en énergie : il faudrait encore plus d’éoliennes pour alimenter en énergie les déchiqueteurs si l’Allemagne veut respecter ses engagements de décarbonation de son économie.

Les pales des éoliennes ont été donc classées parmi les déchets dangereux puisque le hachage génère des poussières dangereuses contenant des fibres de carbone. Il ne reste donc plus que l’enfouissement pour se débarrasser de ces encombrants résidus de la lubie écologiste de l’électricité renouvelable, verte et festive. Il y a actuellement 30000 éoliennes en service sur le territoire allemand et dans les 20 prochaines années un grand nombre d’entre elles devra être démantelé. Les pales à elles seules représenteront donc plus d’un million de tonnes de déchets, c’est-à-dire plus de 5 millions de mètres-cube de matière à entreposer ou enfouir. Comme la fuite en avant vers encore plus d’éoliennes n’est pas terminée aux alentours de 2100 ce seront des dizaines de millions de tonnes, occupant des centaines de millions de m3, de déchets dangereux et non recyclables qui seront laissés aux générations futures, rien qu’en Allemagne !

Aux Etats-Unis, un pays déjà habitué à combler entièrement des vallées étroites et inhabitées avec des déchets de toute sorte, la solution est d’utiliser la même stratégie pour les pales usagées des éoliennes qui seront enfouies pour toujours, une approche décrite par Veolia Environnement SA, basée à Paris comme « une tombe sèche ». Cette entreprise est en effet très active aux Etats-Unis dans la recherche d’une solution rentable pour l’enfouissement des pales d’éoliennes en fin de vie. Bob Cappadona, COO (chief operation officer) de Veolia aux USA déplore qu’une technologie considérée comme respectueuse de l’environnement en arrive paradoxalement à créer encore plus de défis environnementaux.

Les générations futures qui hériteront de tous ces déchets se demanderont jusqu’à quel point leurs ancêtres ont été capables de pousser leur stupidité en optant pour une forme d’énergie peu fiable et coûteuse qui a gâché le paysage, détruit des écosystèmes sur de vastes étendues, massacré la faune aviaire et rendu des millions de personnes malades, laissant des dizaines de millions de tonnes de déchets toxiques derrière eux …

Inspiré d’un article paru sur le site notrickszone.com

L’Allemagne a maintenant son Don Qixote !

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Le puissant Ministre de l’Économie allemand, Peter Altmaier, a reconnu que l’Energiewende (en français transition « énergétique écologique et responsable ») était une vue de l’esprit, rien que ça …

Il y a une dizaine d’années l’Allemagne opta résolument pour les énergies renouvelables afin de réduire la consommation de charbon largement utilisée pour la production d’électricité. Puis survint le grand tremblement de terre du Kanto au Japon qui provoqua l’accident de la centrale électro-nucléaire de Fukushima-Daiichi. C’est alors que le gouvernement allemand décida d’abandonner la technologie nucléaire ce qui accéléra l’ « Energiewende ». Aujourd’hui avec plus de 100 gigawatts de capacité de puissance dite « renouvelable » installée et plus de 150 milliards d’euros d’investissements, l’Allemagne émet toujours autant de CO2 dans l’atmosphère car les sources d’énergie renouvelables ne sont pas fiables en raison du caractère aléatoire de leur production.

Selon Altmaier le gouvernement a abusé de la confiance des citoyens car il faudra encore plusieurs décennies pour développer des technologies susceptibles de stocker suffisamment d’énergie pour pallier aux nuits sans soleil – c’est une évidence – et aux journées sans vent, c’est une autre évidence que semblent ignorer les écologistes. La programmation de l’Energiewende a été, toujours selon le Ministre, faite en dépit du bon sens sans intégrer un réseau correctement pensé et conçu pour être adapté à l’apport intermittent des énergies renouvelables. Pour lui, les « Verts » ont des idées mais elles ont des limites et elles créént des problèmes bien pires que la solution toute théorique des énergies renouvelables. Par exemple une isolation thermique excessive des logement, un aspect prôné par les « Verts » pour économiser de l’énergie et inscrit dans la loi allemande est souvent catastrophique. Les logements deviennent tout simplement insalubres en raison de l’accumulation d’humidité !

Pour Altmaier il suffit de constater que les deux pays les plus avides d’énergie, les USA et la Chine – on pourrait aussi ajouter le Japon – ont bien compris que la course aux énergies vertes était perdue d’avance et qu’ils feront toujours appel aux combustibles fossiles carbonés, en particulier le charbon, pour maintenir leur industrie à un niveau compétitif sur le plan international. Maintenir l’Energiewende pourrait détruire la compétitivité de l’industrie allemande. L’Allemagne, comme le concluait le Ministre doit donc changer de politique et songer à abandonner tout simplement les moulins à vent et autres panneaux solaires car ce n’est qu’un rêve !

Source : Die Welt via le blog de Pierre Gosselin, illustration Peter Altmaier

Pot-au-noir, dark-doldrum … dunkeflaute électrique en Allemagne !

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Dans le petit village de Taïohae au fond de la majestueuse rade en eaux profondes de Nuku Hiva (illustration Wikipedia, à droite le seul petit hôtel du village), je me souviens avoir rencontré un chirurgien opthalmologiste de Boston qui naviguait une année sur trois pour payer moins d’impôts. Il me fit un récit sinistre de la traversée du « pot-au-noir », c’est-à-dire de cette zone correspondant à l’Equateur météorologique où il n’y a pas de vent, seulement des gros nuages d’orage. Nuku Hiva (Iles Marquises) se trouve à la limite sud de ce pot-au-noir tant redouté des navigateurs qui changent d’hémisphère comme cet Américain qui avait traversé le canal de Panama et avait ensuite fait escale à Puerto Vallarta pour faire le plein d’eau et de nourriture avant de se lancer dans la traversé de la moitié de l’immense Océan Pacifique pour atteindre les Marquises. La première « terre » à l’ouest est justement Nuku Hiva après plus de 4500 miles de navigation. En anglais pot-au-noir se traduit approximativement par dark-doldrum et en allemand dunkeflaute. Il existe peut-être des mots propres aux navigateurs mais le mot allemand « dunkeflaute » signifie marasme barométrique en termes météorologiques.

Et l’ensemble de l’économie allemande redoute un dunkeflaute durable l’hiver prochain bien que ce pays ne se trouve en aucun cas près de l’Equateur. Et pourquoi ? Parce que l’Allemagne est le champion du monde de l’énergie éolienne installée par tête d’habitant. Et dans une situation de marasme barométrique comme par exemple un anticyclone persistant sur l’Europe centrale le ciel est couvert et plombé et il n’y a pas un souffle d’air. De plus les températures peuvent devenir très rudement basses. Toutes ces conditions ont été presque réunies à deux reprises durant l’hiver 2016-2017 et l’Allemagne a frôlé le back-out électrique. Seules les sources d’électricité conventionnelles telles que le nucléaire, le charbon et le gaz ont pu éviter in extremis cet incident qui se serait propagé à toute l’Europe car tous les pays sont inter-connectés. D’ailleurs la solidarité trans-nationale a joué également son rôle car aucun pays n’a intérêt pour son économie à se trouver plongé dans le noir absolu.

Un black-out ne se « répare » pas en quelques heures. Le réseau électrique étant devenu défaillant toutes les usines de production sont automatiquement déconnectées, en particulier les centrales nucléaires dont la puissance est automatiquement amoindrie avec la chute de toutes les barres de contrôle du flux neutronique, et il faut plusieurs heures voire plusieurs jours pour rétablir ce réseau étape par étape, un processus, certes, très automatisé, mais qui requiert une intervention humaine délicate dans tous les centres de dispatching importants.

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Malgré le foisonnement des moulins à vent et des panneaux solaires en Allemagne mais également dans d’autres pays d’Europe, la nouvelle marotte des écologistes qui prétendent qu’il y a toujours un peu de vent quelque part, il n’existe aucun moyen fiable de lisser, pour employer un terme de professionnel, les énergies renouvelables dans l’état actuel des technologies, ni en Allemagne ni dans aucun autre pays européen y compris le Danemark, champion dans le genre moulins à vent, qui doit faire face à une obligation quasi quotidienne de vendre à perte l’électricité d’origine éolienne et d’en acheter au prix fort quand le vent « tombe » comme chaque soir précisément aux heures de pointe de consommation, c’est tout de même de la malchance … Du coup, le prix du kWh est devenu délirant tant au Danemark qu’en Allemagne. Avec l’obligation de Madame Merkel de probablement gouverner avec les Verts dans le cadre d’une prochaine coalition gouvernementale, la situation risque de s’aggraver car il n’y a aucune possibilité d’amélioration du problème du lissage. En effet, comme en France et en Suisse il n’existe pratiquement plus de sites susceptibles d’être aménagés pour créer des retenues d’eau, seule approche de stockage fiable et économique de l’électricité par pompage puis turbinage. D’ailleurs inutile de l’envisager les Verts s’opposeraient catégoriquement à tout nouveau projet de barrage hydroélectrique.

L’agence fédérale de réseau allemande, compte tenu de l’imminence d’un incident durant l’hiver dernier, a donc mis en place des contrats avec les pays voisins dont la France à hauteur de 10,4 GW alors que la capacité nominale d’énergies renouvelables installées en Allemagne est de 90 GW ! Est-ce que cette « réserve » suffira, nul ne le sait. Selon une étude de VGB PowerTech (lien en fin de billet) il faudrait que l’Allemagne dispose d’une capacité de stockage de 21 TWh pour assurer son approvisionnement en cas de conditions anticycloniques persistant plus de 10 jours. Or l’Allemagne ne dispose que d’une capacité de stockage (pompage-turbinage) de 0,05 TWh (vous avez bien lu) et la plus grande retenue située en Thuringe d’une puissance de 1060 MW ne peut fournir en cas d’urgence de l’électricité que pendant 8 heures. Pour être totalement à l’abri d’un black-out il faudrait que l’Allemagne dispose de 2300 stations de pompage-turbinage avec retenues d’eau associées équivalentes à celle de Thuringe, cela relève de la plus pure utopie !

Autant dire qu’il est facile de comprendre devant une telle situation que l’abandon de l’énergie nucléaire exigée par les écologistes et la multiplication des moulins à vent ne feront qu’aggraver la situation mais aussi et surtout cette situation révèle au grand jour l’ineptie totale des énergies renouvelables qui ne sont pas économiquement viables.

Les estimations de Greenpeace pour pallier à ce problème de risque bien réel de black-out sont tout aussi délirantes. Il faudrait, selon cette organisation, disposer de 67 GW de centrales électriques à gaz et de 42 GW d’électrolyseurs pour stocker l’électricité sous forme d’hydrogène, une vraie usine à gaz monstrueuse totalement irréalisable de 114 GW pour lisser les heures de pointe sans vent ni soleil, ces besoins de lissage atteignant 84 GW. L’Allemagne n’est pas sortie de ses difficultés électriques et elle ne feront que s’aggraver dans le futur avec l’abandon total du nucléaire (ce que les Suisses ont aussi décidé, comme quoi la bêtise ne connait pas de frontières) et un refroidissement général du climat, synonyme de conditions anticycloniques hivernales durables comme par exemple en février 1956 : trois semaines sans vent et sans soleil et une température avoisinant les moins 25 degrés de nuit comme de jour, qui s’en souvient ? Il est illusoire d’imaginer un instant que l’exemple de l’Allemagne soit pris en compte par le frétillant ministre français de l’énergie solidaire et éolienne, énergie qui parfois n’est plus du tout renouvelable et se moque de la solidarité …

Source et illustration : sfen.org

https://www.vgb.org/studie_windenergie_deutschland_europa_teil1.html

Buvons du lait !

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La grande crise de l’élevage laitier tient au fait que le lait est transformé en divers produits – plus ou moins dénaturés – par de grands groupes industriels sans scrupules qui, afin de réaliser le maximum de profits, exercent une pression constante sur le prix de la matière première de leur activité, c’est-à-dire le lait. Les éleveurs travaillent quasiment à perte. Ils ne réalisent que de maigres profits en revendant les veaux de quelques jours à d’autres éleveurs – on devrait dire des producteurs industriels de viande peu scrupuleux non plus – pour boucler difficilement leurs fins de mois. Des centaines d’exploitations agricoles spécialisées dans l’élevage laitier disparaissent chaque mois, en particulier en France et l’Etat ne fait rien pour juguler ce désastre. Bien au contraire ce même Etat subventionne à perte l’installation de parcs de moulins à vent sous prétexte qu’il faut réduire les émissions de carbone mais surtout parce qu’il existe un lobby puissant qui infléchit les décisions gouvernementales en direction des énergies vertes car il y a de l’argent à gagner, beaucoup d’argent, prélevé sur la facture d’électricité des utilisateurs finaux – surtout les particuliers – et donc « ça ne coûte rien », comme disait l’autre.

Cette situation devient non seulement alarmante mais caricaturale en particulier en Allemagne depuis que le gouvernement fédéral a décidé de mettre un léger coup de frein aux subventions pour les énergies vertes. Après un certain nombre d’initiatives d’associations de protection de l’environnement, comme ILKA (Initiative Landschaftsschutz Kempter Wald and Allgäu e.V.), il devient de plus en plus évident que tous ces moulins à vent installés sur le sol de l’Allemagne à des prix prohibitifs n’ont jamais réduit les émissions de CO2 comme cela était pourtant espéré. La seule conséquence concrète de cet engouement pour les énergies dites vertes a été un doublement du prix de l’électricité. Dans ce pays, si les producteurs de lait étaient subventionnés comme le sont les entreprises installant et opérant des moulins à vent, chaque fermier recevrait pour chaque litre de lait produit 11 euros et trente centimes ! Cette estimation est le résultat de la division de la totalité des subventions consenties pour le développement des énergies vertes par le nombre de litres de lait produits en Allemagne chaque année, ça laisse rêveur …

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Pas difficile d’imaginer dans ces conditions le prix du lait au détail, quelque part aux alentours de 40 euros, car le lait est un produit noble. Les Japonais, dans un tout autre ordre d’idée, sont très jaloux de « leur » riz et ils en paient le prix : trois fois ! Une fois en impôts redistribués par le gouvernement aux agriculteurs, une deuxième et une troisième fois dans le supermarché avec des taxes qui doublent le prix de production, de conditionnement et de transport. Et encore, le Japon fait très peu d’efforts pour installer des moulins à vent car les Japonais – et ils ont raison – sont également très jaloux de la beauté des paysages où chaque arbre et chaque rocher sont des dieux. Jamais un moulin à vent moderne, une horreur esthétique totalement inefficace (cf. l’Allemagne), ne deviendra une divinité dans la philosophie shintoïste.

Inspiré d’un billet du blog de Pierre Gosselin, illustration Hanami 2017 à Tokyo (http://www.rosenight.net/wp-content/uploads/2017/04/img_5010.jpg)

Crise climatique : les biocarburants et les moulins à vent, une grosse arnaque idéologique

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Dans le registre des « énergies renouvelables » dont la finalité est de « sauver le climat » tous les spécialistes dans le domaine de l’énergie savent que les moulins à vent et les panneaux solaires ne pourront jamais remplacer une bonne vieille centrale électrique à charbon ou à uranium. Ces investissements ne servent qu’à pomper de l’argent du porte-monnaie des contribuables abrutis par la propagande écologiste pour enrichir des multinationales et des investisseurs qui se moquent totalement du « bilan carbone » désastreux de ces installations.

Mais il y a bien pire ! Dans la catégorie, donc, des renouvelables les biocarburants font figure de champions de l’escroquerie idéologique mise en place par les écologistes ultra-politisés qui imposent leurs délires aux gouvernements.

Venons-en donc aux biocarburants, essentiellement l’éthanol ajouté jusqu’à 10 % dans l’essence dans de nombreux pays dont par exemple le Brésil et les USA. Les biocarburants accélèrent le cycle naturel du carbone puisque le CO2 immobilisé par les plantes, canne à sucre ou maïs, est réémis instantanément à l’échelle géologique ce qui n’est évidemment pas le cas des combustibles fossiles immobilisés depuis des centaines de millions d’années dans la croute terrestre. En théorie, un concept défendu par les écologistes, le bilan carbone des biocarburants est nul. Pourtant toutes les études sérieuses réalisées par exemple au Laboratoire National d’Oak Ridge ou à la Duke University ont montré sans ambiguïté que ce n’est pas du tout la réalité. Dans le cas de l’éthanol produit à partir de maïs la prétendue « neutralité carbone » de ce biocarburant est un doux rêve : seulement 37 % du CO2 séquestré par la plante doit être effectivement pris en compte dans le bilan carbone si toutes les étapes de production du dit biocarburant jusqu’à l’utilisateur final sont prises en compte. en d’autres termes les biocarburants produisent deux fois plus de CO2 qu’ils ne sont supposés en économiser, si je peux me permettre d’utiliser une telle image.

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Les biocarburants à base de canne à sucre ou de maïs augmentent donc paradoxalement (pour les écologistes c’est le terme qui conviendra) la teneur en CO2 de l’atmosphère en perturbant le cycle naturel du carbone et en tenant compte du bilan global de leur production qui est pour le moins catastrophique. Il en est exactement de même pour le méthane produit à partir de biomasse de quelque provenance que ce soit. Le bilan carbone est tout aussi catastrophique. On se trouve donc devant une autre imposture organisée par les écologistes et reprise par les politiciens qui sont devenus totalement prisonniers de l’idéologie écologiste maintenant mondialisée : non seulement les contribuables de tous les pays vont se trouver appauvris pour financer ces énergies renouvelables mais ce n’est pas malgré ces efforts que le gaz carbonique atmosphérique, supposé présenter un effet de serre, diminuera, apparemment c’est le contraire qui se produit en ce qui concerne les biocarburants …

Pour ce qui concerne les moulins à vent, l’expérience de l’Ile d’El Hierro dans l’archipel des Canaries est l’exemple emblématique du fiasco idéologique des énergies dites renouvelables. Les moulins à vent étaient censés rendre cette île « propre » pour sa production d’électricité, c’est-à-dire n’utilisant que le vent … C’est effectivement du vent (!) car la consommation de fuel léger pour faire tourner les groupes électrogènes n’a pas diminué d’une goutte depuis la mise en place de l’installation très coûteuse supposée rendre cette île « zéro carbone ». À méditer.

Source et illustrations : Climate Central (climatecentral.org) et fermenteur de biomasse en Grande-Bretagne

Scandale de l’éolien … en Grande-Bretagne

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Selon un article paru dans le Daily Mail en ligne ce jour, les compagnies d’électricité ont déjà payé 43 millions de livres aux « fermes » d’éoliennes pour qu’elle ne se connectent pas au réseau afin de ne pas perturber ce dernier qui n’avait pas besoin de ce surplus d’énergie électrique ! Naturellement cette colossale somme d’argent jetée au vent est payée par les consommateurs d’électricité, c’est-à-dire à peu près tout le monde y compris les industriels. Il s’agit de paiements dits de contrainte contractuelle. On croit rêver mais c’est pourtant la réalité et ce n’est qu’un début : en 2010 cette sorte de dédommagement était de 174000 livres, en 2012 elle atteignait 6 millions et en 2014 alors qu’il reste un bon mois et demi avant la fin de l’année 32 millions ont déjà été purement et simplement gaspillés pour la cause écologiste ! Il est vraiment temps de se ressaisir et de se révolter contre ces absurdes dispositions que prennent les politiciens pour satisfaire les « experts » en climatologie qui imposent leurs vues aux gouvernements. Quel gâchis !