Un nouveau catalyseur pour produire de l’ammoniac

Quand en 1909 Fritz Haber mit au point le procédé de synthèse de l’ammoniac il utilisa comme catalyseur une sorte d’éponge de fines particules de fer mélangées à de l’oxyde de fer, en d’autres termes de la magnétite, « dopée » avec d’autres métaux comme du calcium et des oxydes d’aluminium. Néanmoins la réaction 3H2 + N2 → 2NH3 requiert des températures élevées, de l’ordre de 600 °C et une pression de 100 atmosphère pour que le rendement soit satisfaisant. Il est important de noter ici que la seule source économique d’hydrogène est le reforming du méthane par de la vapeur d’eau, un autre processus énergivore qui dégage de plus du CO2. Bref, depuis plus de 100 ans les chimistes se sont arraché les cheveux pour trouver un meilleur catalyseur afin de réduire l’apport d’énergie, chaleur et pression, et en ces temps d’inflation du coût de l’énergie et du méthane toute innovation est bonne à prendre.

Une équipe sino-japonaise travaillant au Tokyo Technology Institute vient de mettre au point un catalyseur mixte constitué de nitrides mixtes de lanthane et d’aluminium qui présente la particularité de ne pas être empoisonné par des traces de vapeur d’eau, tous les autres catalyseurs essayés jusqu’à présent étant détruits par la vapeur d’eau. De plus ce catalyseur ne met pas en œuvre de métaux rares, en particulier le ruthénium aujourd’hui utilisé pour la synthèse de l’ammoniac dont le prix a atteint récemment 20000 dollars le kg alors que le prix du lanthane de haute pureté est 100 fois moins coûteux.

Voici une illustration théorique de ce nouveau catalyseur :

La production d’hydrogène par électrolyse par exemple avec des moulins à vent n’est pas économiquement rentable et ce point restera la bête noire des écologistes qui veulent supprimer les engrais azotés, phosphate d’ammonium, nitrate d’ammonium et nitrate de potassium, un rêve criminel voire génocidaire car la production d’ammoniac à l’aide de fermenteurs de biomasse n’est qu’un doux rêve. 

Source : https://doi.org:10.1002/anie.202211759 via ZeroHedge

La guerre de l’OTAN pour les engrais, une monstruosité humanitaire planétaire

C’est un article de Declan Haynes paru sur le site strategic-culture.org que j’ai traduit ici. Declan Haynes est un contributeur de ce site et il analyse avec recul la situation géopolitique. Ce qui se trame au niveau de la planète est monstrueux, pire encore que les « vaccins » supposés protéger contre le coronavirus, une autre invention occidentale avec le réchauffement du climat. Il me paraît que les pays de l’OTAN n’ont pas encore compris que leur combat est perdu ou alors qu’ils souhaitent leur suicide dans un conflit nucléaire, une bonne indication de l’état de délabrement de toutes les démocraties occidentales. Voici donc cette traduction.

Alors même que l’Amérique du Sud demande la levée des sanctions de l’OTAN sur les engrais russes pour que les Latinos puissent vivre, von der Leyen insiste pour que les Latinos et les Africains dépendent des insectes pour leur survie.

S’appuyant sur le dogme fasciste de Zbigniew Brzeziński, Fadi Lama affirme que notre économie mondiale est divisée en trois parties inégales : l’OTAN et de ses vassaux, le Sud riche en ressources et les trois États autonomes de la Russie, de l’Iran et de la Chine (RIC). La mission des forces de puissance douce et dure de l’OTAN serait de garder les satrapies de l’OTAN silencieuses, de contenir les RIC et d’exploiter davantage le Sud.

Bien que les médias des pays membres de l’OTAN qualifieraient rapidement cette théorie de conspiration (sic), c’est certainement un scénario qui mérite d’être exploré le long des grandes lignes stratégiques de Brzeziński. À tout le moins, comme Lama l’a souligné, cela expliquerait les lacunes militaires et autres de l’OTAN depuis les attentats terroristes du 11 septembre.

La situation actuelle est que l’OTAN est sur le front dans un certain nombre de guerres, l’OTAN ne fait aucun secret de ses efforts pour contenir les RIC et le Sud mondial est de nouveau secoué par les forces économiques que l’OTAN ne permettra pas d’atténuer, encore moins de contenir et de résoudre.

Sécurité alimentaire

La demande énorme que nos taux d’urbanisation élevés causent pour la nourriture ne peut être satisfaite que par l’utilisation massive d’engrais fabriqués industriellement. Nauru, pour prendre un exemple historique, a été dépouillé de toute sa potasse par l’Australie qui utilise maintenant la minuscule nation du Pacifique comme camp d’internement pour ses éléments indésirables, tout comme la Grande-Bretagne a l’intention d’utiliser le Rwanda comme sa propre décharge.

Bien que la Russie soit un important exportateur d’engrais, elle ne fournit que 15 % de l’approvisionnement mondial et la Biélorussie, que les médias de l’OTAN le répètent presque aussi souvent que la Russie, ne figure même pas parmi les trente premiers en termes d’approvisionnement d’engrais.

Si les dirigeants de l’OTAN perdaient le sommeil parce que les pauvres n’avaient pas assez d’engrais, l’OTAN pourrait facilement augmenter son propre approvisionnement contrôlé. Depuis 2020, les exportateurs d’engrais qui ont connu la croissance la plus rapide sont les Émirats arabes unis (+2 989 %), le Nigeria (+423,8 %), l’Arabie saoudite (+188 %) et Oman (+126,2 %), tandis que les principaux fournisseurs qui ont enregistré les plus faibles hausses de leurs ventes internationales d’engrais sont : États-Unis d’Amérique (+ 14 %), Indonésie (+ 23,1 %) et Israël (+ 23,8 %).

De toute évidence, combler l’écart avec la Russie ne devrait pas être un problème majeur si l’OTAN était un franc-tireur. Cela dit, bien que la Russie ait un avantage concurrentiel particulièrement important dans la production d’engrais, cela est amplifié par l’énorme demande que les centrales agricoles du Brésil, de l’Inde, de l’Argentine, du Mexique, du Bangladesh, de l’Indonésie et du Pakistan ont pour ce produit. Si l’objectif est, comme le suggère Fadi, de contrôler le commerce international des engrais, plutôt que de combler les lacunes de la demande, alors les pratiques perturbatrices de l’OTAN qui divisent et conquièrent, dont Brzeziński a été le pionnier, commencent à avoir un sens éminent, d’autant plus quand on considère que, entre eux, Bayer, Corteva, ChemChina et Limagrain contrôlent plus de 50% de l’approvisionnement mondial en semences, un processus qui est accentué par la structure du marché pour ces semences, qui discrimine les pauvres démunis en faveur des grands et puissants de l’OTAN, les propriétaires de méga-terres comme Bill Gates, par exemple. La guerre des engrais fait partie intégrante de cette guerre pour le contrôle alimentaire mondial de David contre le Goliath de l’OTAN.

Bien que les médias de l’OTAN soient bien conscients de cette dynamique, ils font de nouveau de la Russie le bouc émissaire des actes machiavéliques de l’OTAN. Et la Biélorussie, pour laquelle les engrais potassiques représentent 8,7% de toutes les exportations. Même si le Canada pouvait rapidement combler une partie de la marge de manoeuvre qu’entraîne le boycottage des engrais russes en augmentant la production d’engrais potassiques à court terme, parce que l’augmentation de la production d’engrais azotés exigerait beaucoup plus de temps et d’investissements, cela permettrait à d’autres acteurs hors du contrôle de l’OTAN de s’établir sur ce marché.

Ces principaux concurrents se trouvent au Moyen-Orient, qui possède d’énormes réserves de gaz et qui est plus proche des principaux marchés asiatiques et européens que le Canada. Toutefois, si l’Iran, le Qatar et l’Arabie saoudite devaient accroître davantage leurs usines de production d’ammoniac et d’urée, cela rendrait le marché international des engrais plus indépendant de l’OTAN puisqu’ils seraient en concurrence pour obtenir des parts de marché en Asie. Même si les sanctions imposées par les États-Unis ont empêché les entreprises indiennes et bangladaises d’investir dans des usines iraniennes, la coopération accrue entre l’Iran et la Chine résoudra très probablement ces problèmes de financement induits par l’OTAN avant trop longtemps.

Bien que l’Iran, le Bangladesh, l’Inde et les autres pays devraient, bien sûr, aller de l’avant avec ces projets, l’UE de l’OTAN s’oppose à tous ces projets parce que « un plan d’investissement dans des usines en Afrique serait incompatible avec les objectifs écologiques de l’UE ».

La machinerie politique et idéologique de l’UE travaille dur pour convaincre les masses africaines affamées que « les sanctions de l’UE contre Moscou et Minsk ne doivent pas être blâmées en raison de l’urgence alimentaire », que le fait que l’UE empêchant les Africains d’obtenir des engrais n’est pas responsable du fait que les Africains n’obtiennent pas les engrais russes dont ils ont besoin et, surtout, que les Africains ne devraient pas essayer d’empêcher l’OTAN de les affamer à mort à cause des objectifs écologiques de l’UE.

Au lieu d’aider les Africains à développer leurs propres usines d’engrais, la Commission européenne, qui est dirigée par la plagiaire notoire, Ursula von der Leyen, a opposé son veto à cette proposition sensée « soutenir la production d’engrais dans les pays en développement qui serait incompatible avec les politiques de l’UE en matière d’énergie et d’environnement », alors que les Africains ne paieraient probablement pas cher pour expédier des engrais canadiens de l’autre côté de l’Atlantique.

Alors, alors même que l’Amérique du Sud supplie l’OTAN de lever les sanctions sur les engrais russes pour que les Latinos puissent vivre, von der Leyen insiste pour que les Latinos et les Africains dépendent plutôt du caca des insectes pour leur survie. Et, bien que les larves d’insectes sont nutritionnellement riches, elles sont, au mieux, un marché de niche minuscule d’utilisation seulement pour von der Leyen, le Prince Charles et le reste d’entre eux, de les jeter comme pitance aux millions affamés de l’Afrique, du Sri Lanka et de l’Inde.

La solution à tout cela est de briser la mainmise de l’OTAN sur l’Amérique latine, l’Afrique et le sous-continent indien, de se réunir, et de payer pour la Russie, la Biélorussie, l’Iran et d’autres pays pour leur livrer les engrais et autres produits dont ils ont besoin, pour souhaiter à von der Leyen, au Prince Charles, au Prince Andrew et aux autres, bonne chance avec leurs larves d’insectes, leurs jets privés et leurs comptes bancaires suisses et pour faire savoir au monde que les masses laborieuses de l’Inde, de l’Afrique et de l’Amérique latine ont autant droit à la vie, à la liberté et à la recherche d’engrais sous embargo comme n’importe quelle importante dirigeante de l’UE notoirement plagiaire, qui n’a jamais fait un travail honnête de sa vie.

Liens. Fadi Lama : https://thecradle.co/Article/Analysis/12281

et une idée du marché potentiel des insectes :https://www.einnews.com/pr_news/578103149/insect-fertilizers-market-worth-319-7-million-by-2029-exclusive-report-by-meticulous-research

Manger du pain : c’est mauvais pour le climat !

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En Grande-Bretagne, pays où a été réalisée l’étude relatée ici, il se vend chaque jour 12 millions de miches de pain. Le pain constitue en effet l’une des bases de la nourriture outre-Manche dès le petit-déjeuner avec oeufs brouillés et bacon puis la marmelade irremplaçable pour le palais d’un Briton. Le Docteur Liam Goucher du Centre Grantham pour le « Futur Renouvelable » de l’Université de Sheffield s’est penché sur l’impact carbone du pain, il fallait y penser ! Et comme de bien entendu cet institut au nom ronflant a accouché d’un pamphlet de couleur verte rappelant celle des champs de blé au début du printemps. Le pain c’est mauvais pour le climat, point barre.

Le seul nitrate d’ammonium épandu dans les champs de blé représente à lui seul 43 % de l’empreinte carbone du pain, le reste ce sont les fours pour la cuisson, le transport, les emballages … et la respiration des consommateurs. Goucher s’étonne que le public ne s’intéresse qu’à sa santé et non au bien-être des animaux dont la viande sert de nourriture quand il s’agit d’alimentation, oubliant totalement le climat. En plus d’être grosse consommatrice d’énergie la production d’engrais azotés pour faire pousser du blé émet également des gaz à effet de serre dans les champs lors de la dégradation de ces derniers. J’avoue que j’ai tenté de comprendre comment le nitrate d’ammonium pouvait émettre des gaz à effet de serre, je n’y suis pas arrivé.

Cet institut de recherche prône un changement total des habitudes de culture afin de réduire drastiquement la production de gaz à effet de serre par l’ « industrie agricole » qui utilise des fertilisants uniquement pour réaliser des profits sans se soucier de l’environnement un seul instant, il parle (cet institut) alors pompeusement d’agriculture raisonnée … C’est quoi au juste ? Lorsque j’étais encore un enfant les paysans des fermes de mon hameau natal épandaient le purin et le fumier dans les champs, c’était moins coûteux que les engrais azotés. Ça sentait mauvais, certes, mais c’était très efficace. Cette pratique ancestrale très commune en polyculture qui, malheureusement, a pratiquement disparu a été interdite par des bureaucrates de la Commission Européenne, qui n’ont jamais touché de la terre à pleine main de leur vie, pour des raisons environnementales et sanitaires. Aujourd’hui les agriculteurs pratiquant la polyculture ou l’élevage entassent le fumier au bout d’un champ mais n’ont plus le droit de l’épandre. Le purin doit être évacué par des entreprises spécialisées pour être traité comme une vulgaire eau d’égout urbain alors qu’il représente une source d’azote unique. Les agriculteurs sont donc obligés en raison de toutes ces régulations stupides d’acheter des engrais azotés de synthèse.

L’un des objectifs à long terme de cet institut parasite qui ne vit que de « subventions climatiques » est de créer un blé qui fixerait tout seul l’azote atmosphérique. On en est loin dans la mesure où toute tentative de modification génétique du blé s’est heurtée à un veto instantané des autorités de régulation, elles aussi caviardées par les mouvement écologistes, comme l’est d’ailleurs l’Université de Sheffield, mais aussi des agriculteurs et des consommateurs. Du blé génétiquement modifié, quelle horreur ! Bienvenue dans un monde meilleur sans fertilisants de synthèse avec un pain dix fois plus cher et surtaxé comme toutes les denrées alimentaires rares … La bêtise humaine n’a, de toute évidence, pas de limite connue.

Source : Université de Sheffield

Et si on revisitait les engrais azotés ? Ça va plaire aux écolos …

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Mis à part les légumineuses qui arrivent tant bien que mal à fixer l’azote de l’air grâce à des bactéries symbiotiques de la famille des rhizobium avec une efficacité suffisante pour que ces plantes poussent sans trop d’apport extérieur en engrais azotés, cet avantage n’est pas partagé par les plantes vivrières de grande culture comme les céréales ou industrielles comme le coton. Sans le procédé Haber pour produire l’ammoniac à partir de l’azote atmosphérique et d’hydrogène à haute température et sous haute pression en présence d’un catalyseur à base de fer ou de ruthénium, il y aurait probablement à peine plus de 4 milliards d’êtres humains sur la planète ! De plus ce procédé de synthèse qui n’a jamais pu être sensiblement amélioré depuis sa découverte est un très gros consommateur d’énergie puisqu’on estime que près de 2 % de toute l’énergie produite dans le monde est nécessaire pour produire les seuls engrais azotés !

Il est admis que les duos Pasteur-Koch et Haber-Bosch sont les scientifiques qui ont complètement dérégulé la croissance de la population avec l’apparition des vaccins et l’identification des germes pathogènes, d’une part, et les engrais azotés, d’autre part, puisque la population est passée de 1,6 milliards en 1900 (estimation) à officiellement 7,243 milliards le premier juillet 2014.

C’est tout de même curieux que les écolos qui sont des malthusiens déclarés et font la chasse à la consommation d’énergie, aux OGM et à l’uranium n’organisent pas des manifestations devant les usines de production d’ammoniac et de nitrate d’ammonium, 140 millions de tonnes par an répandus dans les champs afin d’améliorer les cultures, ça ne passe tout de même pas inaperçu.

Pour encore plus faire hurler les écolos, le procédé Haber-Bosch, qui met en jeu de l’hydrogène, émet des quantités importantes de CO2 puisque la production industrielle d’hydrogène est obtenue à partir du gaz naturel par reformage à la vapeur également à haute température et haute pression. Plus du tiers de l’hydrogène produit industriellement est utilisé pour la synthèse de l’ammoniac. En d’autres termes plus de 550 millions de tonnes de CO2 sont rejetés dans l’atmosphère pour la seule production d’ammoniac chaque année, dont 150 millions de tonnes uniquement pour fournir l’hydrogène nécessaire à la production d’ammoniac, le reste provenant des dépenses énergétiques considérables nécessaires à cette synthèse et à celle de l’acide nitrique ! Tout ça pour nourrir des bouches de plus en plus nombreuses. Que font Greenpeace, le WWF et bien d’autres organisations écologistes malthusiennes devant ce véritable scandale environnemental ? Naturellement rien puisqu’elles se discréditeraient devant l’ensemble de la population qui doit se nourrir, et toucher à la nourriture disponible serait une catastrophe humanitaire proprement inacceptable. Il arrive ça et là que quelques groupes de marginaux manifestent contre les algues vertes qui prolifèrent sur les plages en raison du drainage du nitrate d’ammonium par les eaux de ruissellement. Pour les vaccins, un endoctrinement souterrain d’obscurs gourous anti-vaccination participe au malthusianisme des écologistes mais s’attaquer de front à la production d’engrais azotés signifierait naturellement la fin de ces semeurs de terreur professionnels.

La Terre peut en effet, selon les estimations des Nations-Unis, nourrir convenablement trois milliards de personnes supplémentaires, ce n’est pas moi qui l’affirme mais des experts onusiens comme il y en a beaucoup, comme chacun sait.

Une petite société américaine au sein de l’Université George Washington (voir le lien) a développé au stade du laboratoire un procédé de synthèse de l’ammoniac directement à partir d’azote atmosphérique et d’eau catalysé par de l’oxyde de fer dissous dans de la potasse en fusion et en faisant appel à l’énergie solaire pour maintenir la potasse à l’état liquide. Cette technique ne rejette pas de CO2 mais de l’oxygène, le bonheur ! Reste à savoir combien il faudra d’années pour industrialiser le procédé de manière rentable, peut-être 50 ans …

Source : http://home.gwu.edu/~slicht/Solar.html et Wikipedia pour les statistiques.