Finalement les Français se sont prononcés pour le poulain de Hollande qui sera selon toute vraisemblance le prochain monarque de l’Elysée. Le champ sera libre pour les magouilles en tous genres entre copains. Selon Jean-Claude Junker qui s’est empressé de féliciter le petit Manuel, celui-ci serait un centriste. Ah bon ? C’est le pantin des réseaux d’influence qui gouvernent la France depuis que De Gaulle a pris sa retraite, dégouté par la bêtise des Français, incapables de réfléchir un instant. De Gaulle aimait son pays et il a mené à bien d’immenses objectifs. Ce n’était pas un politicien, c’était un stratège. Après Pompidou (venu de la banque Rothschild, tiens, tiens ?) ce fut une succession de politiciens incapables, imbus de leur personne, soumis aux volontés des grands groupes industriels et financiers, puis pieds et poings liés par les fonctionnaires de Bruxelles. Macron, le candidat des « marchés », des financiers et des grands groupes de pression qui prennent le citoyen lambda pour denrée négligeable. Pour preuve, ce matin sur les marchés asiatiques l’euro s’est surenchéri de près de 2 %. C’est énorme ! Manuel peut déjà se féliciter et être félicité par tous ses copains multimilliardaires et son mentor, l’amant de Julie Gayet, lui qui déclarait que son ennemi c’était la finance …
Je n’irai pas voter pour le second tour et tant que l’Etat français me versera ma pension, j’y ai droit puisque je dispose d’une retraite complémentaire constituée par capitalisation qui constitue l’essentiel de mes modestes revenus avec une petite pension par répartition amputée de 40 % car je n’avais pas réuni tous les trimestres nécessaires, je pourrai encore dire sans honte que je suis Français mais je me garderai bien de faire une quelconque remarque sur la politique de l’Espagne, mon pays d’accueil. Au pire, je demanderai l’asile économique au Japon, au cas où la France décide de ne plus payer de pension à ses retraités expatriés.
Le petit Macron va trouver des caisses vides, d’ailleurs il le sait très bien, il lui faudra soit augmenter encore les impôts, soit réduire le train de vie de l’Etat en entamant des réformes en profondeur car la bienveillance des « marchés » pourrait ne pas durer, je parle des taux d’intérêt des obligations, si la France doit encore emprunter et que ces taux augmentent ce sera intenable … Bref, les problèmes de la France ne seront pas résolus avant longtemps, s’ils le sont un jour tant l’immobilisme et la corruption du monde politique sont des facteurs inhibiteurs de toute initiative un tant soit peu intelligente et constructive.
Illustration : Reuters