Cher Monsieur,
Au cours de vos interventions sur le plateau de studios alternatifs diffusées sur internet, quand vous mentionnez les régulations et décisions de la Commission de Bruxelles, abstenez-vous de mentionner celles concernant le glyphosate. Pour une fois les instances bruxelloises ont repoussé l’interdiction d’utilisation de ce produit en se fiant à des études indépendantes et d’une haute valeur scientifique qui ont montré que ce produit n’était pas cancérigène. La France a décidé de n’interdire ce produit que dans trois ans attendant de plus amples informations. Elles sont pourtant disponibles et accessibles au public. Gangrénée par le cancer de l’écologie politique outrancière l’administration de Macron et de Hollande avant lui ont été aveuglés par les décisions approximatives du Centre International de Recherche sur le Cancer, un organisme onusien parmi tant d’autres.
Au cours des années passées le glyphosate a évolué du statut de cancérigène possible, statut assigné à tous les composés chimiques de synthèse quels qu’ils soient, puis au statut de cancérigène probable et les médias ont transformé ce dernier statut de cancérigène probable à simplement cancérigène. Je voudrais ici vous rappeler la définition de « cancérigène ». Il s’agit d’une molécule chimique qui interagit directement avec l’ADN, support de l’hérédité. Or le glyphosate ne peut pas interagir avec l’ADN de par sa structure chimique.
Ce n’est pas parce que le Vietnam a interdit le glyphosate pour une raison qui m’est étrangère qu’il faudrait aussi exiger de la Commission Européenne qu’elle prenne la même décision. Il existe en France comme dans de nombreux pays de par le monde l’odieux « principe de précaution » mis en place en France par Michel Barnier et Simone Veil. Ce principe détestable paralyse toute recherche en biologie comme en pharmacologie. C’est sur la base de ce principe aussi inique que stupide que les écologistes politiques ont exigé le retrait du glyphosate sans jamais en mesurer les conséquences économiques. Le nettoyage des bordures des voies de chemin de fer est un aspect de l’utilisation de ce produit, anecdotique certes, mais l’utilisation de cette molécule dans l’agriculture n’a pas d’alternative fiable et économique. Si les agriculteurs se voient privés de ce produit ils se retrouveront tout simplement en danger de mort, non pas à cause de celui-ci mais parce qu’ils seront immédiatement en faillite.
Vous avez suivi le mouvement général de la propagande écologique en reprenant sans les étudier certains de leurs arguments et c’est bien regrettable. Je souhaite un bel avenir à votre mouvement aux idées duquel j’adhère à quelques détails près.
Veuillez agréer Cher Monsieur en l’assurance de mes respectueuses salutations.