Sainte Greta priez pour le salut de notre planète !

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L’Eglise de Scientologie Climatique reprend la même stratégie que celle de l’Eglise de Rome dès le règne de Constantin. Constantin imposa le christianisme dans l’Empire romain pour mieux contrôler les citoyens. L’Eglise de Scientologie Climatique utilise le climat pour fédérer tous les Etats du monde dans une même idéologie. Le but ultime de cet amalgame de politiciens, de financiers apatrides et de pseudo-scientifiques est d’asservir l’ensemble des populations de la Terre pour contribuer au sauvetage du climat et de la biodiversité en reprenant – et ce n’est pas ironique – les thèses détestables du Club de Rome dont en particulier le malthusianisme afin de limiter la population humaine et par conséquent la sur-consommation qui sont considérées comme les facteurs principaux du réchauffement du climat, de la dégradation de la biodiversité et de l’épuisement des ressources naturelles. À terme le grand dessein onusien est de créer un gouvernement supra-national coercitif et inévitablement dictatorial. Bel avenir pour mes petits-enfants que l’on endoctrine dès le plus jeune âge pour les rendre ensuite malléables et taxables à merci …

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Sainte Greta priez pour l’avenir de nos petits-enfants et faites que le climat ne se refroidisse pas trop !

La nature de l’âme et Marc-Aurèle

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Au lendemain de la fête juive Purim et en ce vendredi (saint) célébré par les chrétiens je laisse à mes lecteurs tout le loisir d’apprécier la teneur de cette pensée de Marc-Aurèle, Empereur romain et philosophe à ses heures (121 – 180 après JC).

« Si les âmes survivent, comment depuis l’éternité l’atmosphère peut-elle les contenir ? Et comment la terre peut-elle contenir les corps qu’on y ensevelit depuis si longtemps ? De même qu’ici-bas la transformation et la décomposition des corps, après un certain temps, fait de la place aux autres, de même les âmes lâchées dans l’atmosphère, au bout d’un moment, se transforment, se répandent et s’embrassent dans l’universelle raison génératrice et ainsi reprises, font de la place aux suivantes. Voilà ce qu’on pourrait répondre dans l’hypothèse de la survivance des âmes. Et pour les corps, il ne faut pas seulement compter ceux que l’on enterre mais aussi les animaux que nous et les autres espèces mangeons chaque jour. En effet, bon nombre d’êtres vivants sont consommés et pour ainsi dire ensevelis dans les corps de ceux qui s’en nourrissent ; et cependant, par transformation en sang, en air ou en feu, ils sont assimilés. Quelle est la voie de la vérité sur ce point ? C’est la distinction entre la matière et la cause formelle.« 

À l’évidence Marc-Aurèle ne croyait pas en l’existence de l’âme, un dogme déjà formulé par les Anciens et repris pour sa propre cause prosélyte par l’Eglise Chrétienne alors balbutiante comme elle adapta la plupart des festivités païennes dans le même courant idéologique. De même Marc-Aurèle ne croyait pas à la résurrection de la chair, un autre dogme de l’Eglise Chrétienne car, comme il le dit avec limpidité et élégance, les corps sont recyclés et par conséquent, dès leur passage de l’état de vie à l’état de mort, ils sont indifférenciés en matière élémentaire, le fameux « rien ne se crée, rien ne se perd » de Lavoisier, cité de mémoire. La suite de cette histoire de la mise en place de la religion chrétienne que vécut Marc-Aurèle, bien avant l’apparition de l’Islam qui procéda des mêmes tactiques rhétoriques, est d’abord l’invention invraisemblable d’un dieu en trois états, mais vraisemblable pour capter les esprits crédules encore habitués aux dieux païens. En effet puisqu’il était devenu impératif de convertir des polythéistes à une pratique religieuse ne faisant mention que d’un seul dieu, quel merveilleux subterfuge que la trinité ! Il fallait y penser en effet … Imaginer un dieu au centre de tout l’univers non pas une unique personne mais une sorte d’être hybride tridimensionnel ne pouvait que fasciner les croyants car il s’agissait d’une sorte de magie mais en réalité un montage idéologique grossier pour ensuite faire avaler n’importe quoi à ces êtres soumis indéfectiblement à l’autorité religieuse tels des grenouilles décérébrées. Ne parlons même pas des fadaises grotesques comme la transsubstantiation (le vin changé en sang et le pain en chair) ou la virginité de Marie, un autre dogme qui apparut plus tard.

On en revient donc à l’âme et c’est là que l’Eglise a fait très fort en exploitant pendant des siècles l’imbécillité des croyants parfois convertis de force à cette religion perverse. Il s’est agi de répandre la peur du châtiment éternel, de l’enfer, de la damnation de l’âme, de la résurrection promise seulement aux fidèles et non aux pécheurs. L’église chrétienne n’a eu de cesse de codifier la vie des croyants tout en leur prélevant au passage de lourdes taxes pour le salut de leur âme. Toute cette idéologie est parfaitement cohérente, car la religion chrétienne (et les religions quelles qu’elles soient) est la résultante d’une machination dont la finalité est l’exploitation des croyants. Et selon ses principes de prosélytisme tous les excès ont été autorisés sinon encouragés pendant des siècles depuis l’extermination de peuples entiers, les pillages de grande envergure, les viols, les destructions, les tribunaux, les tortures, les bains de sang … pour le salut des âmes.

Pendant des siècles il a fallu entretenir la peur, la peur de l’enfer promis aux âmes des pécheurs, des fautifs, de ceux qui ne suivaient pas les enseignements de l’église, car cette peur a permis à l’Eglise de Rome de rançonner les croyants et d’amasser des richesses invraisemblables entassées dans les caves du Vatican. Cette pratique a été reprise par les Mormons : chaque « croyant » de Joseph Smith doit laisser un mois de salaire par an à l’église mormon pour le salut de son âme. Il suffit de rouler sur Santa Monica Boulevard à West Los Angeles pour constater l’opulence de cette église d’un nouveau genre qui n’a fait que reprendre les principes économiques et bassement mercantiles de l’église chrétienne qui furent organisés dès les premiers siècles.

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Qu’en est-il aujourd’hui ? En deux ou trois mille ans le cerveau pourtant très malléable de l’homme n’a pas vraiment évolué et il est toujours aussi perméable à toutes sortes de prosélytismes et le dernier en date est le changement climatique. Il s’agit d’une nouvelle sorte de religion très bien organisée dont le but initial est de culpabiliser les populations crédules qui ignorent qu’elles sont manipulées par un pouvoir caché aux mains de quelques centaines de grandes multinationales pour lesquelles il n’a fallu qu’un clignotement de paupières pour comprendre qu’il y avait très, très gros à gagner avec cette peur nouvelle du changement climatique, la nouvelle peur millénaire parfaitement orchestrée par ces obscures puissances financières, exploitant les délires des marginaux des années 1970.

Tout a commencé avec la peur des essais nucléaires atmosphériques puis l’invention de l’effet néfaste des CFCs sur la couche d’ozone, ce fameux trou dont personne ne soupçonnait l’existence avant que des satellites en décèlent la présence. Ce fut la première campagne de désinformation de grande envergure de la NASA qui servit les intérêts d’une grande multinationale, la Dow Chemical Co, qui avait justement, comme par hasard, un substitut aux CFCs pour sauver l’humanité de ces vilains rayons UV dévastateurs.

Puis ce furent des accumulations de délires orchestrés par les organisations étatiques américaines dont encore la NASA avec les affirmations mensongères de James Hansen, pendant des années spécialiste de l’atmosphère de la planète Vénus, qui transposa en un modèle erroné ses observations vers l’atmosphère de la Terre. Curieusement, ce scientifique sembla ignorer l’effet de la gravité sur l’atmosphère d’une planète, qu’il s’agisse de Vénus ou de la Terre. Compte tenu de l’aura dont était entouré James Hansen, il n’en fallut pas plus pour construire un nouveau schéma de peur millénaire, le réchauffement climatique combiné à la théorie de l’effet de serre des gaz émis par l’activité humaine.

Cette nouvelle religion est née au tournant de ces années 70 et elle perdure aujourd’hui, elle est devenue institutionnelle, comme le devint la religion chrétienne durant le règne de Marc-Aurèle. Il fallait en effet que les institutions en place du temps de cet empereur se plient à la propagande de cette nouvelle religion comme aujourd’hui les gouvernements, les institutions internationales et les grandes corporations ont vendu leur âme à la cause du changement climatique. Marc-Aurèle, philosophe et fondamentalement polythéiste, en d’autres termes réfractaire à toutes sortes d’opinions transcendantales imposées, s’avoua finalement vaincu par la religion chrétienne car il reconnut à la fin de sa vie qu’il avait lui aussi peur de la mort et de l’au-delà.

On aurait pu espérer que les progrès scientifiques et techniques comme par exemple le décryptage du fonctionnement du monde vivant introduiraient une certaine dose de rationalisme dans le cerveau des humains. Il n’en est rien, le cerveau humain, malgré sa complexité, n’a pas suivi l’évolution rapide des sciences et il reste perméable à l’irrationnel et aux faux prophètes (il n’y a pas de « vrais » prophètes non plus). La nouvelle peur climatique, irrationnelle et entièrement adossée à de la fausse science, procède des mêmes techniques idéologiques développées par les religions pour assoir leur pouvoir temporel. Pendant des siècles l’Eglise chrétienne fut un système totalitaire basé sur la peur avec une symbolique représentée par la croix, originellement un instrument de supplice ! L’Eglise de Scientologie Climatique a exploité les même vieilles recettes de la religion : la peur, la culpabilisation et le supplice de l’enfer promis à l’humanité toute entière si elle ne rachète pas ses fautes en limitant sa consommation d’énergie et en réduisant sa natalité. Le XXIe siècle a bien mal commencé en plongeant tête baissée et les yeux fermés dans un obscurantisme détestable. Peut-être bien que Marc-Aurèle, philosophe stoïcien austère, y retrouverait quelques-uns de ses principes …

Billet d’humeur politique : cyclone sur le Vanuatu

Durant mon séjour au Vanuatu qui remonte maintenant à 15 années en arrière, j’ai vécu trois cyclones et deux dépressions tropicales. J’en garde un souvenir toujours vivant tant la peur est irraisonnée et intense, aussi intense que les vents et les précipitations. Il y eut d’abord Susan début 1998 un beau truc de catégorie 5 qui étêta pas mal de banians et déracina des tamanus peut-être centenaires. Les pluies dévastèrent un grand nombre de ponts et ruinèrent par endroits les pistes durablement. Le mouillage de plaisance de Port-Vila fut dévasté : 85 voiliers coulèrent dans les fonds séparant l’îlot d’Erakor de la ville. Ils n’ont jamais été récupérés car la profondeur y atteint plus d’une centaine de mètres. Les bidon-villes éparpillés dans la forêt jouxtant la ville de Port-Vila furent mis au jour et on s’aperçut de la misère dans laquelle vivaient les migrants des autres îles de l’archipel traités comme des parias par les natifs du coin. Il faut dire que dans ce pays surprenant l’entente n’est pas toujours bien huilée entre tribus … Les vents de plus de 240 km/h déversèrent au sol un mélange d’eau de pluie et d’eau de mer. Le sel défolia tous les arbres plus encore que le vent ou la pluie, aussi efficace que l’agent Orange. Le patron de la banque d’Hawaï retrouva des poissons dans son bureau au cinquième étage du building sur le front de mer, la grande baie vitrée de son luxueux office avait explosé sous la pression du vent combiné à la pluie.

L’année suivante, en janvier 1999 ce fut Dany, seulement force 4 avec des vents d’un peu plus de 200 km/h mais moins de pluie. Les dégâts furent donc moins importants et enfin en janvier 2000 ce fut Paula, force 4 également mais avec des précipitations tellement abondantes, plus de 700 litres d’eau par mètre carré en 12 heures que les dégâts furent beaucoup plus importants que ceux prévus par les services météo du Pacifique Sud. Des pans entiers de routes furent rayés de la carte. Des ponts pourtant en béton et apparemment solides disparurent, emportés au loin ou dans la mer par des flots gigantesques. La piste de l’aéroport de Bauerfield fut transformée en lagune avec près de deux mètres d’eau glauque et toute l’électronique et les éclairages de la piste furent endommagés, un spectacle de désolation. Il n’y eut aucune liaison aérienne possible pendant dix jours.

Le Vanuatu, comme les Fiji ou les Salomon est un habitué des cyclones, il y en a plusieurs chaque année et presque au moins un dévastateur. Cependant la fréquence et surtout l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes a tendance à diminuer depuis une quinzaine d’années et ce phénomène ne s’observe pas seulement dans le Pacifique Sud mais également dans d’autres zones de cet océan et plus encore dans l’Atlantique Nord. Quant aux tornades tant médiatisées qui s’abattent sur le Middle-West américain la tendance est aussi à la baisse.

On est donc étonné de lire dans les colonnes « électroniques » du Figaro la déclaration tonitruante et péremptoire de François Hollande :

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( http://www.lefigaro.fr/international/2015/03/14/01003-20150314ARTFIG00098-cyclone-pam-les-premiers-secours-attendus-dimanche.php ) et d’ajouter :

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La photo (Le Figaro) est prise depuis la plage de Mélé avec en arrière plan l’îlot d’Hideaway …

On comprend donc que cet événement a donné une occasion à François Hollande pour préparer les esprits au grand Concile de l’Eglise de Scientologie Climatique qui se tiendra à Paris en décembre prochain avec Mademoiselle Royal comme grande Prêtresse. La méthode Coué alimentant la peur séculaire des catastrophes naturelles – ça remonte à la Bible – c’est payant. S’il pouvait y avoir une invasion de criquets dans le Sud-Ouest de la France ce printemps ou un tsunami sur les plages du Languedoc puisque le dérèglement climatique favorise aussi les tsunami (dixit Hollande), ce serait parfait !